1 Les recensements successifs indiquent : 248 864 (1801), 390 812 (1872), 424 582 (1886), 424 378 (1896), 422 024 (1904), 418 693 (1911), 368 786 (1936).
2 La population urbaine représente 21,4 % de l’ensemble en 1896.
3 Ceux-ci prennent en ferme de vastes domaines. J.-Fr. Viple avance (avec prudence) le chiffre de 1 500 fermiers généraux, alors qu’on en compte 3 000 pour toute la France. Viple J.-Fr., Sociologie politique de l’Allier. La vie politique et les élections sous la Troisième République, Paris, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1967, p. 27.
4 On dénombre 5 269 mineurs en 1882, mais 2 596 en 1911, 1 600 carriers en 1894, mais 1 200 en 1909. Les autres industries comptent entre 13 et 16 000 ouvriers au début du XXe siècle.
5 En 1900, 160 maires radicaux, 30 socialistes, 100 modérés, 30 conservateurs.
6 En ces années, les radicaux se rapprochent de la droite, ce dont les élus socialistes se saisissent pour détourner d’eux les paysans militant dans les syndicats. Ils progressent aux législatives de 1910 mais les radicaux résistent bien. Ibid., p. 213-220.
7 Il s’agissait de l’ancienne abbaye bénédictine d’Yzeure, devenue propriété départementale au début du XIXe siècle.
8 L’expression, usuelle autrefois, signifie qu’il s’agit d’un petit séminaire-collège, c’est-à-dire ouvert également à des jeunes gens ne se destinant pas au sacerdoce.
9 Boulard F., Matériaux pour l’histoire religieuse du peuple français, XIXe-XXe siècles. Région de Paris, Haute-Normandie, Pays de Loire, Centre, Paris, Éditions de l’EHESS – Presses de la Fondation nationale des Sciences politiques – Éditions du CNRS, 1982, p. 494-501.
10 Ibid., p. 589.
11 Le nombre des paroisses avoisine celui des communes, qui se monte à 321.
12 Voir Moulinet D., La Séparation des Églises et de l’État en Bourbonnais, Yzeure (03), Amis du Patrimoine Religieux en Bourbonnais, 2004, p. 56-74.
13 Le bâtiment servira à interner des prisonniers de guerre allemands pendant la première guerre mondiale avant qu’il soit occupé par la gendarmerie (quartier Taguin). Après un incendie, il sera reconstruit.
14 SR, 2 février 1907, p. 219.
15 Les Archives diocésaines de Moulins conservent plusieurs éditions du règlement du grand séminaire, non datées, probablement réparties entre le milieu du XIXe siècle et les années 1930. On constate que le contenu ne varie pratiquement pas. Arch. dioc. Moulins, 2H9-1.
16 Arch. dioc. Moulins, 2H5-3-8, registre du séminaire (1903-1935).
17 Règlement, chapitre III, articles 1, 2 et 5.
18 Dominique-Marie Dauzet conserve aux Archives diocésaines de Bayeux un fonds de 1 650 lettres émanant de 264 correspondants (sur 396 mobilisés) dont la majorité est adressée à l’évêque, même si un certain nombre (non précisé) ont été envoyées au supérieur du séminaire. Dauzet D.-M., « Prêtres normands dans la Grande Guerre », dans Les Chrétiens, la guerre et la paix. De la paix de Dieu à l’esprit d’Assise, Boniface X. et Béthouart Br. (dir.), (Histoire), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2012, p. 54.
19 Cristiani L., Un sacerdoce rayonnant, Mgr Arthur-Sébastien Giraud (1863-1948), Moulins, Crépin-Leblond, 1954, p. 110.
20 Ibid., p. 121-122.
21 Ibid., p. 124-128.
22 C’est bien dans la ligne de la spiritualité salésienne de l’abbé Giraud.
23 « À Dieu, qui vous a donné Jésus, qui l’a mis dans vos mains, en vous faisant prêtre, vous pouvez, en retour, donner Jésus ! »
24 On mesure ici l’importance de la dévotion au Sacré-Cœur qui manifeste l’amour de Jésus pour les hommes.
25 On compte 533 prêtres diocésains en 1911.
26 28 communes sont sans curé résident : Bègues, Bost, Charmeil, Charmes, Châtillon, Chézy, Coutansouze, Deneuille-les-Chantelle, La Bruyère, Langy, Le Mayet d’École, Le Pin, Limoise, Loriges, Mercy, Mesples, Monteignet-sur-l’Andelot, Montord, Neure, Neuvy, Reugny, Saint-Éloy d’Allier, Saint-Martin-des-Lais, Saint-Priest-d’Andelot, Saulzet, Sauvagny, Taxat-Senat, Valignat.
27 60 paroisses ont un ou plusieurs vicaires, elles ne seront plus que 17 dans ce cas en 1926.
28 On comptait 43 patronages au total en 1914, qui avaient bénéficié d’une forte impulsion de l’abbé Hippolyte de La Celle, devenu évêque de Nancy en 1911.
29 Ligue patriotique des Françaises, confréries des Mères chrétiennes et du Rosaire, confréries de Saint-Roch, œuvres ouvrières.
30 Lettre de Mgr Penon à Charles Maurras, 10 août 1914, dans Dieu et le roi. Correspondance entre Charles Maurras et l’abbé Penon (1883-1928), Tisserand Ax. (éd.), Toulouse, Privat, 2007, p. 543.
31 C’est de ce moment que date l’expression : « Les curés, sac au dos. »
32 On trouvera l’analyse des lois concernant l’aumônerie militaire dans Boniface X., L’aumônerie militaire française (1914-1962), (Histoire religieuse de la France, 17), Paris, Le Cerf, 2001, p. 43-48.
33 Celui-ci couvre les départements de l’Allier, du Cantal, de la Haute-Loire, de la Loire et du Puy-de-Dôme.
34 Le 105e RI est encaserné à Riom, le 121e RI à Montluçon, le 92e RI et le 16e RAC à Clermont, le 139e RI à Aurillac.
35 Liste dans SR, 6 mars 1915.
36 Liste dans SR, 14 septembre 1918, p. 429-434. Au total, nous avons identifié 160 prêtres et 55 séminaristes ou assimilés, ce qui fait un total de 215, inférieur à celui que donne J. Fontana qui ne différencie pas entre prêtres et séminaristes. Fontana J., Les catholiques français pendant la Grande Guerre, (Cerf histoire), Paris, Le Cerf, 1990, p. 281.
37 Partie sud-ouest du département de l’Allier jouxtant le Puy-de-Dôme.
38 Partie sud-est du département de l’Allier jouxtant le Puy-de-Dôme et la Loire.
39 On ne connaît que quelques exceptions : Albert Martenot, fils du directeur de la Forge de Commentry, et Jules de La Celle, fils d’officier.
40 Les affectations dans les trains sanitaires sont ici assimilées aux affectations à l’arrière.
41 SR, 8 août 1914, p. 493-495.
42 Arch. dioc. Moulins, Chappes, 6P1, correspondance.
43 Chaline N.-J., Gardiens de la mémoire. Les monuments aux morts de la Grande Guerre dans l’Allier, Yzeure (03), Amis du Patrimoine Religieux en Bourbonnais, 2008, p. 121.
44 Statue élevée en 1895 sur une colline dominant la petite cité en exécution d’un vœu émis par le curé en 1870.
45 Ibid., p. 127.
46 SR, 31 août 1915, p. 531.
47 Moret Chanoine, Nos chers soldats tombés au champ d’honneur. Ce qu’ils ont fait pour nous. Ce que nous devons faire pour eux. Neuvaine des morts pour le temps de guerre, Moulins, Imprimerie régionale, 1915, VIII-122 p.
48 Il conviendrait d’ajouter à ce nombre les Trappistes de Sept-Fons tués à l’ennemi, que cite la Semaine religieuse du diocèse de Moulins : en 1914, Frère Antoine Perrier, novice de chœur, Frère Robert Chaudron, convers, Frère Claude Rejony, novice convers, en 1915, Père Constant Bourgoin, profès de chœur, en 1917, Père Guillaume Gassère, profès de chœur, frère Joseph Blanc, novice de chœur, en 1918, Frère Bernard Miathe, frère convers, Père Vincent Clément, profès de chœur, René Watel, postulant, Maurice Comtese, postulant. SR, 24 août 1918.
49 C’est un séminariste qui a déjà reçu les ordres mineurs.
50 Mort des suites d’une intoxication causée par les gaz asphyxiants, SR, 29 juillet 1916,
51 La tonsure était généralement conférée au terme de la première année de séminaire. C’était la première étape, avant la réception des premiers ordres mineurs.
52 Il conviendrait d’ajouter à cette liste Auguste Limagne, gazé, décédé à Metz le 21 juillet 1917 et Jean Thomas, décédé le 20 juillet 1920 des suites d’une tuberculose contractée en captivité.
53 Cette statistique est certainement inférieure à la réalité, puisque ne sont compris ici que ceux qui deviennent prêtres, ce qui est loin d’être le cas de tous. Dans l’état actuel de la documentation, il est impossible de savoir à ce propos le nombre de ceux qui renoncent à poursuivre leurs études ecclésiastiques pour raison de santé.
54 Nous n’avons pu retrouver le texte de la première, qui n’a pas été reproduite dans la Semaine religieuse du diocèse : 8 octobre 1915. Lettre-circulaire de Mgr l’évêque de Moulins aux séminaristes et prêtres de son diocèse au service des armées, 11 p.
55 « Lettre circulaire de Mgr l’évêque de Moulins aux prêtres et séminaristes militarisés de son diocèse », SR, 5 janvier 1918, p. 4-9 (citations p. 6 et 8).
56 On remarque que cette initiative destinée à resserrer les liens entre les prêtres mobilisés et le diocèse, est bien tardive. De surcroît, on constate que l’évêque n’est qu’imparfaitement obéi. Ce n’est qu’à partir de novembre 1917 que le service est assuré à l’abbé Malvielle, après plusieurs réclamations de sa part. D’autres prêtres sont dans le même cas.
57 C’est en vue de modifier l’équilibre des positions que les Britanniques décident une expédition au Moyen-Orient au cours de l’année 1917, très indécise quant à l’issue de la guerre. Le général Edmund Allenby (1861-1936) est envoyé à la tête de sept divisions d’infanterie et trois de cavalerie. Il entre à Jérusalem le 9 décembre 1917. Après la chute de Damas le 1er octobre 1918, la Turquie capitule le 30 octobre 1918.
58 Il s’agit probablement de Gabriel de Provenchères, curé du Veurdre.
59 Voir p. 197.
60 « Lettre de Mgr l’évêque de Moulins aux prêtres de son diocèse militarisés », SR, 23 février 1918, p. 81-84.
61 « Lettre circulaire de Mgr l’évêque de Moulins aux prêtres et séminaristes militarisés de son diocèse », SR, 24 août 1918, p. 392-397 (citations p. 393, 395)
62 « L’examen particulier, complément efficace de l’action de grâce comme de l’oraison, où, plus rapidement, mais avec un profond regard sur soi-même, on se demande ce qu’on a fait déjà et ce qu’on doit faire mieux encore pour tenir telle promesse, pour réaliser tel progrès, pour combattre tel défaut, telle négligence, en un mot pour répondre à ce que la gloire de Dieu, le bien des âmes demandent de nous. » Ibid., p. 394.
63 La fête de la présentation de la Vierge Marie.
64 Lettre de G. Malvielle à ses parents, fonds privé, no 431, 2 décembre 1916. Il explique que, dans son régiment, il y a beaucoup de soldats du diocèse d’Aix-en-Provence. Visiblement, G. Malvielle regrette le précédent évêque, Mgr Lobbedey, devenu évêque d’Arras, qui l’a ordonné prêtre.
65 SR, 10 août 1918, p. 369.
66 SR, 23 novembre 1918, p. 549. L’abstention de l’administration préfectorale est naturellement à l’image de celle du gouvernement au Te Deum de Notre-Dame de Paris.
67 Ibid., p. 550.
68 Ibid., p. 551.
69 SR, 7 décembre 1918, p. 575.
70 « Lettre pastorale de l’évêque de Moulins aux prêtres et séminaristes militarisés de son diocèse (29 décembre 1918) », SR, 4 janvier 1919, p. 1-4, citation p. 2.
71 Ibid., p. 4.
72 On note la présence du préfet, du proviseur du lycée représentant l’inspecteur d’académie, du bâtonnier des avocats, des autorités militaires, de plusieurs conseillers municipaux, mais aussi l’absence du maire de Moulins.
73 Élevons notre cœur.
74 SR, 12 juillet 1919, p. 319.
75 SR, 19 juillet 1919, p. 330-331.
76 « À la fin de la cérémonie, Sa Grandeur a prononcé une courte allocution. Après avoir rappelé tout ce que le pays doit à ses glorieux martyrs, Mgr l’évêque a souhaité que l’union scellée sur les champs de bataille survive à la guerre ; en terminant, il a fait un chaleureux appel en faveur des orphelins. » SR, 29 novembre 1919, p. 558.
77 Voir Chaline N.-J., Gardiens de la mémoire, op. cit., chapitres 2 et 3.
78 [Penon Mgr J.-B.], « Lettre-préface de Mgr l’évêque de Moulins », dans Cristiani L., La vie et la mort d’un séminariste, Joseph Gilbert, clerc minoré du diocèse de Moulins, mort au champ d’honneur (1891-1914), Moulins, Imprimerie Auclaire-Révéret, 1919, p. IV.
79 Ibid., p. IV-V.