1 L’Ami de la Charte du 18 novembre 1832.
2 « Journal » de Guépin à la date du 26 février 1833, p. 8 du manuscrit, infra p. 337.
3 Ange Guepin, Les véritables intérêts de la bourgeoisie, N. de Lamarzelle, 1848, Vannes.
4 Ange Guepin, Philosophie du socialisme, op. cit., p. 261.
5 « Souveraineté bourgeoise » « minorité politique », qu’il oppose à « majeurs politiques », sont des expressions qu’emploie Guépin dans Les véritables intérêts de la bourgeoisie.
6 Il s’agit du titre d’un chapitre de l’ouvrage de Pierre Rosanvallon, Le moment Guizot, Paris, Gallimard, 1985, p. 95.
7 L’Ami de la Charte du 18 novembre 1832 : il s’agit d’une « pétition des petits commerçants, des chefs d’ateliers et des ouvriers de Nantes », rédigée par Guépin sous la signature « L.E.A. ».
8 François Guizot, Discours académiques, suivis des discours prononcés pour la distribution des prix au concours général de l’Université et devant diverses sociétés religieuses et de trois essais de philosophie littéraire et politique, 2e édition, Paris, Didier, 1862, p. 385.
9 François Guizot, Encyclopédie progressive. Élections ou la formation et des opérations des collèges électoraux, [s. l., n. d.], article repris dans Discours académiques, suivis…, op. cit.
10 Voir Pierre Rosanvallon, Le moment Guizot, op. cit.
11 « Homme » pris dans le sens de sexe masculin, « la Providence » ayant voué les femmes « à l’existence domestique ».
12 François Guizot, Discours académiques, suivis…, op. cit., p. 390 (en italiques dans le texte).
13 Ibidem, p. 388.
14 Histoire parlementaire de France, recueil complet des discours prononcés dans les Chambres de 1819 à 1848 par M. Guizot, Michel Lévy frères, Paris 1863, tome premier. Discussion du projet de loi sur l’organisation municipale, Chambre de députés, séance du 8 février 1831, p. 215.
15 Dont les docteurs en médecine.
16 La loi sur l’organisation municipale du 21 mars 1831 est publiée par le supplément du Breton du 28.
17 Pierre Rosanvallon, Le sacre du citoyen, Paris, « Folio » Gallimard, 1992, p. 311. Voir particulièrement les deux chapitres : « L’ordre capacitaire » et « La république utopique », p. 269 à 387.
18 L’article non signé est repris dans un opuscule sous le titre, Un mot sur l’hérédité de Pairie, avis aux électeurs, Nantes, Mellinet, 1831, signé A. G.
19 Cité par Pierre Rosanvallon, Le moment Guizot, op. cit., p. 134 (en italiques dans le texte).
20 La loi précise que « pour former la masse des contributions nécessaires à la qualité d’électeur, on comptera à chaque contribuable les contributions directes qu’il paie en quelque lieu que ce soit du royaume. On entend par contributions directes les quatre contributions foncière, personnelle et mobilière des portes et fenêtres et des patentes ».
21 Guy Frambourg, Un philanthrope et démocrate nantais, le docteur Guépin, op. cit., p. 76.
22 Une circonscription ne peut comprendre moins de 150 électeurs. Quand le nombre d’habitants payant 200 francs de contribution n’atteint pas ce chiffre, on complète la liste avec les plus imposés. Pour atteindre le seuil de 150 électeurs, on en ajoute 20 à Ancenis, 38 à Châteaubriant et 3 à Paimbœuf. Pour la France il existe 172 collèges où il n’y a que 150 électeurs. La loi électorale du 19 avril 1831 est publiée par Le Breton du samedi 23, accompagnée d’un tableau de la circonscription électorale en 1830.
23 Ange Guepin, Essais historiques sur les progrès de la ville de Nantes, op. cit., p. 330. Pour Guépin, l’emploi du mot prolétaire renvoie davantage « à la privation des droits politiques qu’à l’exploitation économique », Pierre Rosanvallon, Le sacre du citoyen, op. cit., p. 336. Au début des années 1830, cette acception du mot prolétaire est la plus courante.
24 Le Breton du 4 juin 1831 informe ses lecteurs que la Conférence de l’Ordre des avocats de Nantes s’est prononcée contre l’hérédité. Le journal note néanmoins « que beaucoup d’avocats n’ont pas pris part à cette discussion ».
25 Un mot sur l’hérédité de Pairie, avis aux électeurs, op. cit.
26 Ibidem.
27 Ibidem.
28 Ibidem.
29 Ibidem.
30 Ibidem.
31 Ibidem.
32 Guépin propose Lafitte, Perier mais aussi Mathieu de Dombasles, Gay-Lussac…
33 Un mot sur l’hérédité de Pairie, avis aux électeurs, op. cit.
34 Ibidem.
35 Lucien Labes, Les Pairs de France sous la Monarchie de Juillet, Lorient, impr. du « Nouvelliste du Morbihan », 1938, p. 77.
36 C’est le tome LII (première livraison en octobre 1831) qui paraît sous la direction d’Hippolyte Carnot. Le tome suivant (LIII, première livraison en janvier 1832) est publié par Hyppolyte Carnot et Pierre Leroux.
37 Pour les transformations de la Revue Encyclopédique voir Aurélien Aramini et Vincent Bourdeau, « Synthèse et association. La Revue Encyclopédique de Leroux, Reynaud et Carnot » dans Quand les socialistes inventaient l’avenir, Thomas Bouchet, Vincent Bourdeau, Edward Castleton, Ludovic Frobert, François Jarrige (dir.), Paris, La Découverte, 2015, p. 84-96.
38 Les deux hommes ne semblent pas se connaître, bien que dans cette lettre Carnot fasse allusion au temps où, avec Guépin, ils s’initiaient aux doctrines d’Owen, chez François-Noël Mellet.
39 Lettre de d’Hippolyte Carnot à Guépin, papier à l’en-tête de la Revue Encyclopédique, 24 juin 1832, ADLA 19 J 12.
40 Ibidem. Ange Guepin, Considérations statistiques sur les canaux de Bretagne, Nantes, impr. de Mellinet, 1832. Ce document est également publié dans Les Annales de la Société Royale Académique de Nantes et du département de Loire Inférieure, troisième volume, 1832, p. 89 à 134.
41 Revue Encyclopédique, tome LIV, p. 558-561.
42 Ibidem, tome LV p. 468-472. Louise Swanton-Belloc (1796-1881) est née à La Rochelle, d’un père d’origine irlandaise. Femme de lettres, auteur de nombreux romans, traductrice (notamment de La case de l’oncle Tom), elle est rédactrice à la Revue Encyclopédique de 1819 jusqu’en septembre 1831. Son mari, le peintre Hilaire Belloc, est un Nantais issu d’une famille d’armateurs.
43 Lettre d’Hippolyte Carnot à Guépin, 24 juin 1832, ADLA 19 J 12.
44 L’article en question paraît effectivement dans la livraison de janvier 1832 de la Revue Encyclopédique, p. 5-32.
45 Revue Encyclopédique, janvier 1832, p. 7.
46 Ibidem.
47 Lettre d’Hippolyte Carnot à Guépin, 24 juin 1832, ADLA 19 J 12.
48 Revue Encyclopédique, avril 1832, p. 1-20.
49 Ibidem, p. 18.
50 Lettre d’Hippolyte Carnot à Guépin du 24 juin 1832.
51 Tome LV, p. 100-106.
52 Guépin cite leurs capitales : Paris, Rouen, Mulhouse, Lyon, Nantes, Marseille, Bordeaux, Bourges et Toulouse. Les provinces ne doivent pas se substituer aux départements mais s’y superposer.
53 Revue Encyclopédique, tome LV, juillet 1832, p. 102.
54 Ibidem.
55 Lettre de Guépin à Carnot, 3 mars 1848. ADLA 19 J 6. Dans Philosophie du XIXe siècle, Guépin écrit de l’Encyclopédie nouvelle : « travail très grand, mais inachevé, qui a mis en évidence le grand savoir théologique de Pierre Leroux et les connaissances encyclopédiques de Jean Reynaud, l’un des savants les plus éminents du siècle » (p. 857). Encyclopédie nouvelle ou dictionnaire philosophique, scientifique, littéraire et industriel, offrant le tableau des connaissances humaines au dix-neuvième siècle, par une société de savans et de littérateurs, publiée sous la direction de P. Leroux et J. Reynaud, Paris, Charles Gosselin, 1836-1842, 8 tomes en 6 volumes ; les V et VII n’ont pas été complètement publiés et le VI n’a jamais été publié.
56 Voir Alain Gourvitch, « Le mouvement pour la réforme électorale (1838-1841) », Société d’histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle, tomes 11, 12 et 13, Paris, 1914-1918 et Vincent Robert, Le temps des banquets. Politique et symbolique d’une génération (1818-1848), Publications de la Sorbonne, Paris, 2010.
57 Le National du 28 avril 1837 (en italiques dans le texte).
58 L’Ami de la Charte à partir du 1er janvier 1837 devient L’Ami de la Charte, National de l’Ouest. Le 12 octobre le sous-titre du journal passe au titre principal et devient : Le National de l’Ouest, politique, commercial et littéraire.
59 L’article du National de Nantes est repris par celui de Paris le 17 septembre 1838.
60 Le National de l’Ouest du 5 septembre 1838. Cet article est repris par le National du 17 septembre 1838.
61 Le Comité comprend Guépin, président, Marillet, trésorier, Francheteau, Amondieu, Victor Mangin et Fabius Jalabert (le National de l’Ouest du 28 février 1839).
62 Le 28 février 1839.
63 Le National de l’Ouest du 5 octobre 1839. Le journal, qui n’approuve guère ce projet, a calculé « que ce nouveau système porterait 394 912 nouveaux noms sur la liste des électeurs censitaires qui étaient aux élections de 1839 au nombre de 202 603 ».
64 « Réforme électorale, pétition qui sera soutenue à la Chambre par un Comité de députés dont le bureau est ainsi composé : M. Lafitte, président, M. Dupont de l’Eure, vice-président, M. Arago, secrétaire, M. Martin, secrétaire », Paris, imprimerie de Appert, s. d.
65 Lettre au préfet du 7 janvier 1840, ADLA 1 M 96.
66 Lettre du commissaire Larralde au maire, Nantes le 6 décembre 1840, ADLA 1 M 96.
67 Le National de l’Ouest du 4 octobre 1839.
68 Lettre du préfet au maire, Nantes le 29 novembre 1840, ADLA 1 M 96.
69 Ibidem.
70 Le National de l’Ouest du 3 février 1841.
71 Le National de l’Ouest du 19 mai 1840.
72 Le Breton du 18 juin 1840.
73 Le National de l’Ouest du 17 juin 1840.
74 Le préfet Achille Chaper a pourtant pris ses fonctions le 5 juin 1840.
75 Le National de l’Ouest du 31 juillet 1840.
76 Le Journal du Peuple paraît de juin 1834 à avril 1842 à Paris.
77 Michel Chevalier, De l’industrie manufacturière en France, Paris, Jules Renouard et Cie, 1841, p. 16.
78 Ibidem, p. 16-17.
79 Dans le feuilleton du Breton du 4 mars 1841.
80 Le National de l’Ouest du 9 juillet 1840 et du 10 novembre 1840. Pour l’intérêt porté par Guépin au magnétisme, voir p. 266.
81 « Édilité Nantaise », 5, 10, 20, 24, 26, 29 juin et 1er juillet.
82 Le Breton du 29 juin 1846.
83 Le National de l’Ouest, du 29 juin 1840.
84 Le Breton du 25 juin 1846.
85 L’Ouest monarchique du 1er juillet 1846.
86 Le Breton du 4 août 1846.
87 Lettre de Rocher à Guépin, Nantes le 28 juillet 1846, ADLA 19 J 5.
88 Lettre de Dubois à ses électeurs du 1er arrondissement, Le Breton du 1er août 1846.
89 Le Moniteur Universel du 25 mars 1846.
90 Voir l’article de Georges Creveuil : « La condition ouvrière et la crise de 1847 à Nantes », Bulletin de la Société d’Histoire de la Révolution de 1848, février 1848, tome XXXIX, p. 39-61 ; Michel Aussel, Nantes sous la Monarchie de Juillet, op. cit., p. 175-180 ; Yannick Guin, Le mouvement ouvrier nantais, essai sur le syndicalisme d’action directe à Nantes et à Saint-Nazaire, François Maspero, Paris, 1976, p. 131-141.
91 L’éditorialiste du Breton, une fois la révolution passée, résume fort bien la situation dans une formule assassine : « Il faut bien en finir avec la faim : si ce n’est par le travail ou par l’aumône, ce sera avec les coups de fusil » (30 août 1848).
92 Courrier de Nantes, suite du Lloyd nantais.
93 « Rapport sur la situation politique de divers ressorts ». Lettre du préfet de Loire-Inférieure au Garde des Sceaux, du 24 juillet 1847, AN BB 88 1414 7050A9.
94 Le montant de la souscription au banquet est un bon indice des catégories sociales que l’on souhaite voir venir : « La souscription […] pour les banquets proprement réformistes […] était généralement de cinq ou six francs ; nettement moins pour les banquets démocratiques. » Vincent Robert, Le temps des banquets, op. cit., p. 306.
95 Lettre du préfet de Loire-Inférieure au Garde des Sceaux du 29 juillet 1847, AN BB 88 1414 7050A9. Le banquet de Château Rouge le 9 juillet 1847, à Montmartre, est le premier banquet réformiste.
96 AN BB/30/296, on annonce la participation de 300 « convives ».
97 René Dubail, Campagne réformiste de 1847, par M. D. R., Paris, Paulin, 1848. Voir Vincent Robert, Le temps des banquets, op. cit. p. 296-297.
98 Le National de l’Ouest du 31 juillet 1847 donne la liste des toasts dont pas un ne fait clairement allusion à la réforme électorale : « À l’amélioration du sort des classes laborieuses », « À Juillet », « À l’union des démocrates », « À l’union des peuples entre eux », « À la gloire des armes françaises », « À la démocratie », « À la France ».
99 Le National de l’Ouest du 31 juillet 1847.
100 Ibidem.
101 Le National de l’Ouest du 19 août 1847.
102 Ibidem.
103 En tout cas elle ne figure pas aux Archives nationales.
104 Brouillon manuscrit de la pétition adressée à « Messieurs les Ministres, Messieurs les Pairs, Messieurs les Députés », s. d., ADLA 19 J 18. Voir l’analyse que fait Yannick LeMarec de ce texte, Le temps des capacités, op. cit., p. 231 sq.
105 Manuscrit cité, ADLA 19 J 18.
106 Le National de l’Ouest du 1er octobre 1847.
107 On a retrouvé aux Archives Nationales deux lettres de Guépin à Pagnerre, la seconde est datée du 24 octobre 1847, AN67/AP2.
108 En prenant les listes de René Dubail, qui a comptabilisé une cinquantaine de banquets au total, le 30 septembre se tenait à Coulommiers le quatorzième banquet.
109 Lettre de Guépin à Pagnerre du 24 octobre 1847, AN67/AP2.
110 Lettre de Guépin à Pagnerre, s. d., AN67/AP2.
111 Ibidem.
112 La Revue Indépendante, Paris, 1841-1848, 36 volumes. La revue a été fondée par George Sand et Pierre Leroux. Le choix de cette revue par Guépin indique qu’il la tient en estime et témoigne de son lien avec Leroux, dont il se dit « le coreligionnaire » (Lettre de Guépin à Pagnerre du 24 octobre 1847, AN 67/AP2). Guépin n’a jamais été publié par La Revue Indépendante.
113 Lettre de Guépin à Pagnerre, s. d., Guépin précise en outre à Pagnerre : « Notez que j’ai fait mon possible pour donner dans mon travail à nos nombreux communistes un corps de doctrines acceptables par la bourgeoisie […] Les communistes de Nantes acceptent mon travail, mais beaucoup veulent consulter Cabet », AN 67/AP2.
114 Ibidem.
115 Ibidem.
116 Notes et souvenirs, ADLA J 6.
117 Précurseur de l’Ouest, journal d’Angers.
118 Il s’agit de la lettre datée du 24 octobre 1847, AN 67/AP12.
119 Lettre de Garnier-Pagès à Pagnerre, Rochefort, le 21 octobre 1847, AN 67/AP12.
120 Le National de l’Ouest du 12 novembre 1847.
121 Lettre de Garnier-Pagès à Pagnerre, Rochefort, le 21 octobre 1847, AN 67/AP12.
122 Voir René Remond, Les États-Unis devant l’opinion française, 1815-1852, Saint-Justla-Pendue, 1962 et Jean Walch, Michel Chevalier, économiste saint-simonien : 1806-1879, Paris, J. Vrin, 1975.
123 Michel Chevalier, Lettres sur l’Amérique du Nord, Paris, Gosselin, 1836. Cet ouvrage correspond à un voyage effectué par Michel Chevalier aux États-Unis de 1833 à 1835. Plusieurs lettres qui le composent ont paru dans le Journal des Débats, dont il est rédacteur, de 1833 à 1835. Il est bien curieux que Guépin reprenne quasi in extenso un ouvrage aussi ancien.
124 Almanach Icarien par M. Cabet, 1848, 6e année, Au Bureau du Populaire, rue J. J. Rousseau, 18.
125 Lettre de Guépin à Enfantin du 20 janvier 1848, Fonds Enfantin, manuscrit 7731, folio 2. Voir la lettre en annexe p. 394.
126 L’article de la Vigie du Morbihan est repris par Le Populaire du 20 février 1848.
127 Le Populaire du 4 juillet 1847 publie une protestation de vingt-huit Nantais contre la « proposition d’émigration ».