1 Serge Chassagne, « A. Fillon : Louis Simon, étaminier 1741-1820, dans son village du Haut-Maine au siècle des lumières, Compte-rendu, ABPO, 1987, n° 94-1, p. 110-111.
2 La Double Inconstance : comédie en trois actes et en prose de Marivaux, créée le 6 avril 1723 à l’hôtel de Bourgogne par les Comédiens italiens.
3 Anne Fillon les découvrit d’abord dans l’édition tronquée et déformée qu’en avait donnée l’abbé Esnault en 1880 : Gustave Esnault, Mémoires de J.-B.-H.-M. Le Prince d’Ardenay, avocat en Parlement, négociant, juge-consul et maire du Mans, (1773-1815), Le Mans, Leguicheux-Gallienne, 1880, XVI-371 pages.
Puis elle suscita un travail approfondi sur le manuscrit original qui aboutit à sa première édition intégrale en 2007 : Benoit Hubert, Mémoires d’un notable manceau au Siècle des lumières, Jean-Baptiste-Henri-Michel Leprince d’Ardenay, (1737-1817), Rennes, PUR, collection « Mémoire Commune », 2007, 293 pages.
4 Ces stages d’histoire, alliant conférences et visites de terrain, avaient d’abord été organisés au Prieuré de Vivoin dans le nord de la Sarthe. Puis le rendez-vous se déplaça vers le sud de la Sarthe, à Avoise (11 km de Sablé-sur-Sarthe), au château de Dobert, caché dans un méandre de la Vègre. À l’origine manoir du XVe siècle, Dobert a été transformé en une élégante demeure au XVIIIe siècle, et est resté dans la même famille (Bastard de Fontenay, puis Du Peyroux) depuis plus de cinq siècles. Dans ce cadre respirant la douceur des Lumières, ces ateliers d’histoire du mois de juin se transformèrent en Université d’été dont chacun des participants a gardé de vifs souvenirs.
5 Le texte avait été joué une première fois la veille, 29 juin 1990, dans le parc du château d’Ardenay.
6 Le texte ici présenté est un extrait (très partiel) de l’analyse que l’on trouve dans l’ouvrage d’Anne Fillon, Les Trois Bagues aux doigts, Amours villageoises au XVIIIe siècle, Paris, Robert Laffont, 1989, 527 pages, p. 413-421. Ce livre sera désormais ainsi désigné dans la suite des notes : A. Fillon, Les Trois Bagues…, op. cit.
7 François Furet, L’Atelier de l’Histoire, Paris, Flammarion, collection Champs, 1982, 312 pages.
8 Jean Vassort, Les Papiers d’un laboureur au Siècle des Lumières, Pierre Bordier : une culture paysanne, Seyssel, Champ Vallon, 1999, 246 pages, p. 213.
9 Robert Muchembled, L’Invention de l’homme moderne, Sensibilités, mœurs et comportements collectifs sous l’Ancien Régime, Fayard, 1988, réédité avec le sous-titre Culture et sensibilités en France du XVe au XVIIIe siècle, Paris, Fayard, coll. Pluriel, 1994, 517 pages, p. 453.
10 Alain Corbin, Le Monde retrouvé de Louis-François Pinagot, Sur les traces d’un inconnu, 1798-1876, Paris, Flammarion, 1998, 344 pages, p. 8.
11 Ibidem, p. 9.
12 Ibidem, p. 11.
13 Ibidem, p. 8.
14 J. Vassort, Les Papiers d’un laboureur…, op. cit., p. 213.
15 S. Chassagne, « A. Fillon… », Compte-rendu cité, ABPO, 1987, p. 111.
16 Jean-Pierre Bardet et François-Joseph Ruggiu (dir.), Au plus près du secret des cœurs. Nouvelles lectures historiques des écrits du for privé en Europe du XVIe au XVIIIe siècle, Paris, PUPS, 2005, 262 pages, p. 9-10.
17 Michel Foucault, préface à Raison et déraison, Paris, Plon, 1961, repris dans Dits et Écrits, Paris, Gallimard, 1994, t. 1, p. 164.
18 Emmanuel Le Roy Ladurie, Montaillou, village occitan, de 1294 à 1324, Paris, Gallimard, 1975, 642 pages, cartes. Réédition Folio-Histoire, Paris, Gallimard, 2008, 640 pages.
19 Yoland Sénécal, « Pour une anthropologie historique du quotidien : entretien avec Robert Muchembled », automne 1982 :
(http://hssh.journals.yorku.ca/index.php/hssh/article/viewFile/38411/34802/.
20 Alain Lottin, Chavatte, ouvrier Lillois, un contemporain de Louis XIV, Paris, Flammarion, 1979, 445 pages. Réédition sous le titre « Chronique mémorial des choses mémorables par Moy Pierre-Ignace Chavatte » (1657-1693). Le mémorial d’un humble tisserand lillois au Grand siècle, Bruxelles, Commission royale d’histoire, 2010, 512 pages.
21 Madeleine Foisil, Le Sire de Gouberville, préface de Pierre Chaunu, Paris, Aubier-Montaigne, 1981, 288 pages, réédition Champs, Paris, Flammarion, 1986, 2001…, 284 pages.
22 Jean-Pierre Bardet et François-Joseph Ruggiu (dir.), Les Écrits du for privé en France de la fin du Moyen-Âge à 1914, Paris, CTHS, coll. Orientations et Méthodes, 2014, 318 pages, p. 11 et 20. La notion de « for privé » est précisément explicitée dans les pages suivantes de cet ouvrage (p. 21-23).
23 Groupement de recherche du CNRS n° 2649 « Les écrits du for privé en France du Moyen-Âge à 1914 », animé par Jean-Pierre Bardet puis François-Joseph Ruggiu.
24 J.-P. Bardet et F.-J. Ruggiu (dir.), Les Écrits du for privé en France…, op. cit., p. 17.
25 Jean-Marie Goulemot, Valentin Jamerey-Duval, Mémoires, Enfance et éducation d’un paysan au XVIIIe siècle, Paris, Le Sycomore, 1981, 423 pages. Réédition Paris, Minerve, 2011, 326 pages.
26 Daniel Roche, Journal de ma vie : édition critique du journal de Jacques-Louis Ménétra, compagnon vitrier au XVIIIe siècle, Paris, Montalba, 1982, 432 pages ; traduction anglaise, New-York, Columbia University Press, 1986 ; traduction italienne, Milan, Garzanti, 1992. Réédition Albin Michel, 1997, 431 pages.
27 « Celui-ci est gouailleur, coureur et voltairien, celui-là est moral, fidèle et chrétien », Serge Chassagne, « Louis Simon, étaminier 1741-1820, dans son village du Haut-Maine au siècle des lumières », compte-rendu, ABPO, 1987, n° 94-1, p. 110-111.
28 Emmanuel Le Roy Ladurie et Orest Ranum, Pierre Prion, Scribe, Mémoires d’un écrivain de campagne au XVIIIe siècle, Paris, Gallimard-Julliard, collection Archives, 1985, 174 pages. Cette publication de 1985 ne concernait que la première partie du manuscrit, proprement autobiographique. La suite, qui est davantage une chronique villageoise, a été publiée en 2007 : Jean-Marc Roger, Un village en Languedoc, La Chronologiette de Pierre Prion, 1744-1759, Introduction par Emmanuel Le Roy Ladurie, Paris, Fayard, 2007, 454 pages.
29 E. Le Roy Ladurie et O. Ranum, Pierre Prion, Scribe…, op. cit., p. 20.
30 Ibidem, p. 10.
31 Joël Cornette, « Fils de mémoire. L’autobiographie de Jean Conan, 1765-1834 », RHMC, n° 39-3, 1992, p. 353-402.
32 Benoit Garnot, Vivre en prison au XVIIIe siècle. Lettres de Pantaléon Gougis, vigneron chartrain (1758-1762), Paris, Publisud, collection « La France au fil des siècles », 1994, 234 pages.
33 Sandrine Turck, « Benoit Garnot, Vivre en prison au XVIIIe siècle : lettres de Pantaléon Gougis », compte-rendu, Bibliothèque de l’École des Chartes, 1996, n° 154-1, p. 257-259.
34 Ms 63-65.
35 Avanturio Ar Citoien Jean Conan a Voegamp/Les aventures du citoyen Jean Conan de Guingamp, texte original en breton, traduction française, ouvrage collectif, introduction de Joël Cornette, Morlaix, Skol Vreizh, 1990, 318 pages + illustrations.
36 François Lebrun, « Les Aventures du citoyen Jean Conan de Guingamp », compte-rendu, Annales. Histoire, Sciences Sociales, 1994, n° 49-3, p. 715-716.
37 J. Vassort, Les Papiers d’un laboureur…, op. cit. Ce texte a été publié en 1999, Anne Fillon n’en avait donc pas connaissance lors de la rédaction de son dernier ouvrage sur Louis Simon (1996).
38 J. Vassort, Les Papiers d’un laboureur…, op. cit., conclusion, p. 212.
39 Ibidem.
40 Anne Fillon, Louis Simon étaminier, 1741-1820, dans son village du Haut-Maine au Siècle des Lumières, thèse d’histoire, Université du Maine, J.-M. Constant (dir.), thèse soutenue en 1982, ouvrage reprographié en 1984, Le Mans, 2 vol., 655 pages. L’ouvrage sera désormais ainsi désigné dans la suite des notes : A. Fillon, Louis Simon étaminier…, op. cit.
41 Anne Fillon, Louis Simon, Villageois de l’ancienne France, Rennes, Ouest-France, 1996, 342 pages. Désormais : A. Fillon, Louis Simon, Villageois…, op. cit.
42 D. Roche, Journal de ma vie. Jacques-Louis Ménétra…, op. cit., p. 12.
43 Pour paraphraser l’expression de Serge Chassagne (S. Chassagne, « A. Fillon… », Compte-rendu cité, ABPO, 1987, p. 111).
44 Anne Fillon, « Les minutes notariales : le point de vue de l’utilisateur », Les Instruments de recherche et leurs utilisateurs, bilan et perspectives, (journées d’études septembre 1995, Abbaye de l’Épau, Le Mans), Paris, Direction des Archives de France, 1996 ; réédité dans Fruits d’écritoire, Société et mentalités aux XVIIe et XVIIIe siècles, Lhamans, Université du Maine, 2000, 388 pages (désormais : A. Fillon, Fruits d’écritoire…, op. cit.), p. 374 et 376.
45 Émile Durkheim, Les Règles de la méthode sociologique (1895), réédition PUF, coll. « Quadrige », 1981, p. 102 et 109.
46 Unité Mixte de Recherche (UMR) 6258 du CNRS depuis janvier 2008.
47 Ces mémoires sont en principe consultables soit à la Bibliothèque Vercors de l’Université du Maine, soit à la Médiathèque Louis-Aragon du Mans, soit aux archives départementales de la Sarthe (ces trois lieux de conservation n’ayant pas tous recueilli les mêmes mémoires).
48 Sans prétention à l’exhaustivité tant ils furent innombrables. En septembre 1995, lors de son intervention à l’abbaye de l’Épau dans le cadre des journées d’étude des Archives de France, Anne Fillon déclarait « à titre d’exemple, je signale que mon collègue Jean-Marie Constant et moi-même devions assurer l’année dernière la direction de 54 maîtrises d’Histoire Moderne ! » (A. Fillon, « Les minutes notariales : le point de vue de l’utilisateur », art. cité, Fruits d’écritoire…, op. cit., p. 369).
49 Ibidem, p. 377.
50 Ce fut : Sylvie Granger, Les métiers de la musique en pays manceau et fléchois du XVIIe au XIXe siècle (1661-1850), thèse d’histoire, Université du Maine, A. Fillon (dir.), soutenue en 1997, publiée aux Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve d’Ascq, 2000, 3 volumes, 1 612 pages.
51 Voir Sylvie Granger, Musiciens dans la Ville, 1600-1850, Paris, Belin, 2002, 320 pages.
52 Ms 22, voir aussi ms 6.
53 A. Fillon, Louis Simon étaminier…, op. cit., vol. 1, p. 200.
54 Les Affiches du Maine commencent à paraître en 1771.
55 Xavier Bisaro, « Maîtres et maîtresses d’école dans les Affiches du Poitou à la fin du XVIIIe siècle », Cantus Scholarum, 2015, <http://www.cantus-scholarum.univ-tours.fr/publications/essais-et-notes-de-travail/affiches-du-poitou/>, consulté le 5 août 2015.
56 Véronique Piere, Pauvreté dans le Haut-Maine, charité, assistance et lutte contre la marginalité (1650-1789), thèse d’histoire, Université du Maine, A. Fillon (dir.), 2 vol., 1999, 588 pages.
57 Sébastien Jahan fait le même type de remarque dans Le Peuple de la forêt. Nomadisme ouvrier et identités dans la France du Centre-Ouest (XVIIe-XVIIIe siècles), Rennes, PUR, 2003, 276 pages. Voir aussi Sébastien Jahan, « Déviance et mobilité : le cas des ouvriers nomades de la forêt dans l’ouest de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles », ABPO, n° 119-4, 2012, p. 55-68, mis en ligne le 31 décembre 2014, URL : http://abpo.revues.org/2491/
58 V. Pifre, Pauvreté dans le Haut-Maine…, op. cit., vol. 2, p. 356-357.
59 Ad Sarthe : HG Le Mans 270, cité par V. Pifre, Pauvreté dans le Haut-Maine…, op. cit., vol. 2, p. 362.
60 V. Pifre, Pauvreté dans le Haut-Maine…, op. cit., vol. 2, p. 551-553.
61 Ibidem, p. 501.
62 David Audibert, Épiciers de l’Ouest – Le Mans, Angers, Nantes – au XVIIIe siècle : étude comparative, thèse d’histoire, Université du Maine, A. Fillon (dir.), 2003, 3 vol., 1 282 pages.
63 David Audibert, courriel du 14 juin 2015 adressé à Sylvie Granger et Benoit Hubert.
64 Benoit Hubert, Mémoires de Jean-Baptiste Leprince d’Ardenay. Approche d’un notable manceau au Siècle des lumières, thèse d’histoire, Université du Maine, A. Fillon (dir.), 2006, 2 vol., 328 et 327 pages (voir pages 441 à 476).
65 G. Esnault, Mémoires de J.-B.-H.-M. Le Prince d’Ardenay…, op. cit.
66 A. Fillon, Les trois bagues…, op. cit., p. 436-439.
67 Ibidem, p. 450-455.
68 Anne Fillon, Rapport sur la thèse de Benoit Hubert, juin 2006.
69 Renée Bons-Coutant, Les Communautés religieuses de femmes, au temps de la Réforme catholique et des Lumières. Évolution de l’infrastructure conventuelle, du recrutement et de la vie des moniales, sur une terre de l’Ouest : le Haut-Maine et l’Anjou fléchois, thèse d’histoire, Université du Maine, J.-M. Constant (dir.), 1996, 897 pages.
70 Robert Sauzet fut professeur d’histoire moderne à l’Université de Tours (en 1992) puis Doyen du Centre d’études supérieures de la Renaissance (en 2009). Les citations du texte sont extraites d’un courrier (sans date, 1996 probable) qu’il adressa à Anne Fillon au sujet de la thèse de Renée Bons-Coutant.
71 Marie-Thérèse Notter, Ordres et congrégations religieuses féminines à Blois au temps de la Renaissance catholique (XVIe-XVIIe siècles), Étude de sociologie religieuse, Tours, CESR, 1982 ; et, de la même : « Les religieuses de Blois, 1580-1670 », ABPO, n° 97, 1990, p. 15-37.
72 Marie-Claude Dinet-Lecomte, Les sœurs hospitalières en France aux XVIIe et XVIIIe siècles. La charité en action, Paris, Honoré Champion, 2005, 595 pages.
73 Renée Bons a ensuite publié divers articles parmi lesquels on peut citer : « Les trois Visitations du Maine », La Province du Maine, n° 39, 1996, p. 205-240 ; « Les filles de Notre-Dame de La Ferté-Bernard, 1633-1792 », La Province du Maine, n° 42, 1997, p. 121-158 ; « Lire et écrire chez les religieuses de l’Ouest aux XVIIe et XVIIIe siècles », Les religieux et leurs livres à l’époque moderne, B. Dompnier et M.-H. Froeschlé-Chopard (dir.), Clermont-Ferrand, PUBP, 2000, p. 255-275 ; « Anne Chauvelier, Religieuse Hospitalière de Saint-Joseph (1751-1823) » Cahier Fléchois, n° 23, 2002, p. 45-63 ; « Le couvent des Filles de Notre-Dame à La Flèche, 1622-1905 », Cahier Fléchois n° 26, 2005, p. 7-36.
74 Anne Fillon, « La vie aventureuse de la marquise de Courcelles ou les derniers feux de l’esprit baroque ». Châteaux, nobles et aventuriers, Actes des rencontres d’archéologie et d’Histoire en Périgord, (1996), CROCEMC, Bordeaux, 1999, réédité dans Fruits d’écritoire, op. cit., p. 42-56.
75 Cours dispensés par Mathilde Chollet, Sylvie Granger, Frédérique Pitou…
76 Amandine Lecler, Être sacristain dans un village du Haut Maine au XVIIIe siècle, L’exemple de deux dynasties sacristines à Marolles-les-Braults, Master 1, Université du Maine, S. Granger (dir.), 2012, 179 pages.
77 Mathilde Chollet, Les écrits du for privé dans le Haut-Maine à l’époque moderne (1490-1865), Master 2, Université du Maine, F. Pitou (dir.), 2006, 407 pages ; « Les écrits du for privé dans le Haut-Maine à l’époque moderne », ABPO, n° 115-1, 2008, p. 133-158 ; Une ambition féminine au Siècle des lumières. Éducation et culture au château : les journaux de Mme de Marans (1719-1784), thèse d’histoire, Université du Maine, F. Pitou et S. Granger (dir.), 2014, 916 pages.
78 Au sujet de la famille Bodereau : Martine Barilly-Leguy, « Livre de mes Anciens grand pères », Le livre de raison d’une famille mancelle du Grand Siècle (1567-1675), Rennes, PUR, collection « Histoire », 2006, 465 pages.
79 Mathilde Chollet, courriel du 12 août 2015 adressé à Sylvie Granger et Benoit Hubert.
80 Pour connaître le programme annuel, consulter le site internet de l’association :https://liaisonuniversite.wordpress.com/ Pour écrire à Liaison Université, Faculté des lettres de l’Université du Maine, avenue Olivier-Messiaen, 72085 Le Mans Cedex 9, ou encore à l’adresse courriel : liaison.universite@yahoo.fr
81 On verra qu’au fil de son existence Louis Simon vécut successivement dans cinq maisons différentes, sans pour autant quitter l’unique rue du village…
82 Serge Bertin et Sylvie Granger, Femmes en Sarthe, Actrices de leur temps, Le Mans, Libra-Diffusio, (2012), 2e édition actualisée et augmentée, 2015, 304 pages, p. 230-231.
83 « Louis Simon, serger, le jeunne » en est alors locataire par un bail passé le 4 septembre 1768 « pour neuf années entières et consécutives qui commenceront du jour et feste St Marc prochain [soit le 25 avril 1769] et finiront à pareil jour ». Lors de la vente d’avril 1770 il est décidé que « demeure le bail du dit Simon conservé jusqu’à son expiration, sauf à l’acquéreur à s’en accommoder avec luy comme il avisera… ». Louis Simon et Anne Chapeau auraient donc pu rester dans cette maison jusqu’en avril 1778 s’ils l’avaient souhaité. Ils la quitteront dès 1774.
84 Ad Sarthe : 4 E 85 / 270, Mn Delaroche, Pontvallain, contrat de vente du 9 avril 1770. Un demi-journal : environ 22 ares, 2 200 m2.
85 Les souvenirs de l’étaminier contiennent plusieurs allusions à ce jardin.
86 Richard Flamant est ingénieur paysagiste, membre du CA de l’association Les Amis de Louis Simon et président de la Société d’horticulture de la Sarthe.
87 Ce jardin sans pesticide suit les principes de la charte « Jardiner au naturel ça coule de source ».
88 Annick Le Goff-Guilleux, Cent ans de relais de poste de Foulletourte : la famille Froger (1759-1859), maîtrise, Université du Maine, A. Fillon (dir.), 1995, 145 pages.
89 Babette Avril, Christine Bardon, Michèle Baudrier, Renée Bons, Armelle Bouvet, Sandra Dronet, Inès Durand-Gasselin, Richard Flamant, Anne-Marie Fouquet, Lyne Hernandez, Jean-Pierre Hernandez, Alain Lebrun, Monique Leroyer, Pierre-Alain Nottez…
90 Des cours hebdomadaires ont lieu de l’automne au printemps, accueillis par les Archives départementales de la Sarthe grâce à l’amabilité de Samuel Gibiat, leur directeur. À la belle saison des visites et voyages complètent le dispositif.
91 Serge Bertin (dir.) et les Guides-Habitants de l’association Les Amis de Louis Simon, Le Territoire partagé, guide des cimetières de la Sarthe, Cénomane, Le Mans, 2009, 208 pages ; La Couronne mancelle, Saint-Avertin, Alan Sutton, 2010, 128 pages ; Cimetière et patrimoine funéraire, Actes du colloque sur le patrimoine funéraire en Sarthe de Vivoin-Tuffé, les 18 et 19 juin 2010, enrichis des contributions de René Plessix et Pierre Davoust, n° spécial de La Province du Maine, t. 113, 2012 ; Le Chanvre en Sarthe, Saint-Avertin, Alan Sutton, 2012, 160 pages et 16 planches hors-texte.
92 Janine Chartier et Annie Louveau, Lavoirs en Sarthe, Le Mans, ITF, 2015, 240 pages.
93 Joël Bernard (dir.) et les Guides-Habitants de l’association Les Amis de Louis Simon, La Sarthe en 200 questions, Saint-Avertin, Alan Sutton, 2014, 208 pages.
94 Une première journée d’étude eut lieu le 19 octobre 2013 (« La terre dans tous ses états ») articulée à une deuxième le 18 octobre 2014 (« La terre dans ses parements »). une troisième journée, autour des voyageurs au XVIIIe siècle, répond au thème départemental 2015-2016, « le voyage » (28 mai 2016).
95 Ce label a été créé en 2011. Il signale au public les lieux dont la vocation est de conserver et transmettre la mémoire des femmes et des hommes qui les ont habités et se sont illustrés dans l’histoire politique, sociale et culturelle de la France.
96 Le théâtre Scarron est situé 8, place des Jacobins au Mans.
97 Voir parmi les documents complémentaires placés en 4e partie du présent ouvrage le témoignage de Didier Bardoux sur cette expérience. Voir aussi l’encart iconographique (fig. nos 5 et 46).
98 Lectures du jeudi 1er octobre 1996 à la Médiathèque Louis-Aragon du Mans, 54 rue du port.
99 Lauréna Salion et Ugo Combes étaient alors tous deux étudiants en première année d’histoire (voir fig. nos 6 et 44. Depuis, Lauréna Salion a mené un très bon travail de recherche sur une marchande libraire du Mans au XVIIIe siècle : un sujet local, de minutieux dépouillements au plus près de la personne cernée, à la confluence de l’histoire des femmes et de l’histoire culturelle et sociale. Est-ce vraiment un hasard ? (Lauréna Salion, Renée Diveau [1704-1778], marchande libraire rue du petit Pont-Neuf au Mans, Master 1, Université du Maine, S. Granger [dir.], 2015, 268 pages).
100 Cette chanteuse de mai 2012 se nomme Manuelle Fauvy :
https://www.youtube.com/watch?v=tXM9Bo2E8sQ
101 À la claire fontaine est une chanson française traditionnelle qui possède des origines lettrées : elle se trouve, sous une forme voisine, dans le recueil Brunettes ou Petits airs tendres édité par Christophe Ballard en 1704, avec une mélodie issue d’un cantique publié en 1675. Répandue dans toutes les provinces de France et au Québec, on en connaît des dizaines de versions différentes, la majorité d’entre elles se rattachant au thème du retour des noces (Marc Robine, Anthologie de la chanson française. La Tradition. Des trouvères aux grands auteurs du XIXe siècle, Albin Michel, 1994, rééd. 2000, 920 pages, p. 481-482 et 575-577).
102 À l’occasion de la cérémonie qui en novembre 1818 célébra l’exhumation en mars précédent d’un « sépulcre en pierre de roussard » contenant des « ossements humains lesquels […] étaient dans tous leurs entiers » et qui furent aussitôt attribués au bienheureux Démétrius. C’est le baron de Wismes qui plus de quatre décennies plus tard, qualifie Louis Simon de « barde indigène » : « … la légende mérovingienne de Saint Démétrius que le père Simon de La Fontaine St-Martin, barde indigène, a mise en lignes rimées, il y a près de quarante ans, et qu’au détour d’une ferme on peut encore entendre chanter sur l’air de Judith par un pâtour caché sous une truisse feuillue » (A. Fillon, Louis Simon étaminier…, op. cit., vol. 2, p. 603-611). On trouvera un extrait des paroles de ce long cantique composé par Louis Simon dans la partie titrée « Quand l’étaminier aiguise sa plume ».
103 La Compagnie Révérence était emmenée par Serge et Josseline Bertin ainsi que Michèle Poslaniec pour la danse, Gilles Papineau et Daniel Mongin pour la musique.
https://www.youtube.com/watch?v=vDqc_F9dkPU&list=PL8A9659462837064C
104 Anne Fillon est décédée le 17 août 2012.
105 Pour plus d’information voir : http://www.amisdelouissimon.fr/
106 Expression attribuée à Michel Cassan dans J.-P. Bardet et F.-J. Ruggiu (dir.), Les Écrits du for privé en France…, op. cit., p. 14.
107 Philippe Lejeune, Le Pacte autobiographique, Paris, Le Seuil, 1975, 353 pages, réédition augmentée, Points, 1996, 394 pages, p. 19 et 44-45 surtout.
108 J.-P. Bardet et F.-J. Ruggiu (dir.), Au plus près du secret des cœurs…, op. cit., p. 10.
109 Ibidem.
110 M. Chollet, Une ambition féminine au Siècle des lumières…, op. cit., p. 7.
111 Pegerto Saavedra, « Louis Simon, Villageois de l’ancienne France », compte-rendu, Obradoiro de Historia Moderna, n° 8, 1999, p. 263-271.
112 Danièle Tosato-Rigo, « Paroles de témoins : Vers une pluralisation du récit historique », Encounters/Encuentros/Rencontres on Education, vol. 15, 2014, p. 137-159.
113 Philippe Cote-Martine, Étude du journal d’un Parisien anonyme, années 1777-1784 et 1787, Mémoire histoire, 2009, Université du Québec à Montréal, 357 pages. (en ligne : http://www.archipel.uqam.ca/2396/1/M10901.pdf).
114 Uli Bräker, Le pauvre homme du Toggenbourg (traduction Cathy Dentan-Koenz), Éditions de l’Aire, Lausanne, 1986, 268 pages.
115 Jean-Luc Piveteau, « Autobiographie et construction de l’espace vécu. Témoignages de deux villageois du XVIIIe siècle, l’un suisse, l’autre français », SASAS, n° 813, 2005 (paru en 2007), p. 53-74.
116 Daniel Roche, Humeurs vagabondes, De la circulation des Hommes et de l’utilité des voyages, Paris, Fayard, 2003, 1 031 pages, p. 972-974.
117 Nicolas Adell, « Le conteur, le scribe, le chansonnier. Formes et raisons de l’autobiographie chez les compagnons du Tour de France », HAL, archives-ouvertes. fr, avril 2013, 34 pages.
Article en ligne : https://halshs. archives-ouvertes.fr/halshs-00589158/document.
118 Postface de Gilles Caillotin, pèlerin, ouvrage dirigé par Dominique Julia, Collection de l’école française de Rome, 2006, 395 pages, p. 269-279.
119 Jean Vassort, Une société provinciale face à son devenir : le Vendômois aux XVIIIe et XIXe siècles, Paris, Publications de la Sorbonne, 1995, 560 pages, p. 98-100. Voir à ce sujet : Annie Antoine, « Jean Vassort, Une société provinciale face à son devenir : le Vendômois aux XVIIIe et XIXe siècles », Compte-rendu, ABPO, 1996, n° 103-4, p. 144-146.
120 François Lebrun, La Vie conjugale sous l’Ancien Régime, Paris, Armand-Colin, [1re édition 1975], 180 pages.
121 Jean-Louis Flandrin, Les Amours paysannes, Amour et sexualité dans les campagnes de l’ancienne France (XVIe-XIXe siècle), Paris, Gallimard-Julliard, coll. Archives, 1975, 258 pages, p. 22 [réédité dans la coll. Folio Histoire en 1993].
122 Dès 1980, un colloque réunissait des chercheurs à l’Université de Clermont-Ferrand sur le thème « Aimer en France, 1760-1860 » ; en 1984, un colloque était organisé à Toulouse autour des « Visages de l’Amour au XVIIe siècle »…
123 Jean-Claude Bologne, Histoire du sentiment amoureux, Paris, Flammarion, 1998, 240 pages, p. 107-110.
124 Agnès Walch, Histoire du couple en France de la Renaissance à nos jours, Rennes, éditions Ouest-France, 2003, 222 pages, p. 112 à 115.
125 Maurice Daumas, Le Mariage amoureux, Histoire du lien conjugal sous l’Ancien Régime, Paris, Armand Colin, 2004, 336 pages, p. 260.
126 Maurice Daumas, La Tendresse amoureuse, XVIe -XVIIIe siècles, Paris, Perrin, 1996, 258 pages.
127 M. Daumas, La Tendresse amoureuse…, op. cit., p. 15-38.
128 M. Daumas, La Tendresse amoureuse…, op. cit., p. 22-23 ; Le Mariage amoureux…, op. cit., p. 329.
129 M. Daumas, Le Mariage amoureux…, op. cit., p. 239.
130 Formule figurant en effet p. 61 du manuscrit de Louis Simon.
131 M. Daumas, Le Mariage amoureux…, op. cit., p. 239, note 10.
132 Jean-Claude Bologne, Histoire de la conquête amoureuse, de l’Antiquité à nos jours, Paris, Le Seuil, 2007, 385 pages.
133 A. Fillon, Les Trois Bagues…, op. cit., p. 148.
134 Ms 19.
135 Ms 23.
136 Benoit Garnot, On n’est point pendu pour être amoureux…, La liberté amoureuse au XVIIIe siècle, Paris, Belin, collection Histoire & Société, 2008, 188 pages, « La Liberté des amoureux », p. 31.
137 Ibidem, p. 33-34.
138 Formule qui figure en effet deux fois dans le manuscrit de Louis Simon, p. 41 et 44.
139 B. Garnot, On n’est point pendu…, op. cit., p. 35.
140 Stéphane Minvielle, La Famille en France à l’époque moderne, XVIe-XVIIIe siècle, Paris, Armand Colin, collection U, 2010, 299 pages.
141 François Cadilhon, La France d’Ancien Régime, Textes et documents, 1484-1789, PU de Bordeaux, 2003, rubrique n° 37, « Vivre en couple : l’exemple de Louis Simon et d’Anne Chapeau », p. 127-129.
142 Au point que l’on ne peut s’empêcher d’être étonné de ne pas retrouver Louis Simon en compagnie de Rétif de La Bretonne dans la partie consacrée à « la cour amoureuse » par Scarlett Beauvalet, Histoire de la sexualité à l’époque moderne, Paris, Armand Colin, 2010, 320 pages, p. 167-173. En revanche la même chercheuse évoquait bien les mémoires de l’étaminier et même en citait de larges extraits dans La Démographie de l’époque moderne, Paris, Belin, collection Belin-Sup, 1999, 334 pages, p. 140-141.
143 Vincent Gourdon, « Aux sources de la grand-parentalité gâteau (XVIIIe-XIXe siècles). Deux siècles de représentation politique et sociale des grands-parents », Recherches et Prévisions, n° 71, 2003, p. 63-74.
144 Voir plus bas, dans La Traque de l’Historien, « Mon grand-père m’a dit » : Le statut de l’aïeul.
145 Scarlett Beauvalet, « Anne Fillon, Fruits d’écritoire, Société et mentalités aux XVIIe et XVIIIe siècles », compte-rendu, Histoire, Économie et Société, 2002, n° 21-4, p. 605.
Les deux « très belles contributions » sont : Anne Fillon, « À la recherche des aïeuls du Maine (1700-1800) », d’abord publié dans Annales de démographie historique, 1991, puis dans Fruits d’écritoire, op. cit., p. 209-240 ; et « Les orphelins du dimanche, recherche sur une pratique insolite », d’abord publié dans La vie, la mort, la foi, Mélanges offerts à Pierre Chaunu, Paris, PUF, 1993, puis dans Fruits d’écritoire, op. cit., p. 165-208.
146 Isabelle Robin-Roméro, Les Orphelins de Paris. Enfants et assistance aux XVIe et XVIIe siècles, préface de J.-P. Bardet, Paris, PUPS, 2007, 277 pages, p. 14.
147 Marion Trévisi, Au cœur de la parenté, oncles et tantes dans la France des Lumières, préface de J.-P. Bardet, Paris, PUPS, 2008, 576 pages, p. 360.
148 Jean-Pierre Poussou et Isabelle Robin-Roméro (dir.), Histoire des familles, de la démographie et des comportements, en hommage à Jean-Pierre Bardet, Paris, PUPS, 2007, 1 080 pages.
149 Anne Fillon, « La parole au village, ou les apports imprévus d’un manuscrit », Histoire des familles…, op. cit., p. 807-814.
150 Élisabeth Arnoul, « La vie sans elle. Veuvage et solitude des hommes dans la France moderne », J.-P. Bardet, É. Arnoul, F.-J. Ruggiu (dir.), Les écrits du for privé en Europe (du Moyen-Âge à l’époque contemporaine), Enquêtes, Analyses, Publications, Pessac, PUB, 2010, 658 pages, p. 207-225.
151 Vincent Milliot, Cultures, sensibilités et société dans la France d’Ancien Régime, Paris, Nathan, collection 128, 1996, réédition Armand Colin, 2004, 128 pages, p. 101.
152 Joël Cornette, Histoire de la France : Absolutisme et Lumières, 1652-1783, Paris, Hachette Supérieur, collection Carré-Histoire, [1992], 7e édition en 2014, 331 pages, p. 259.
153 Robert Mandrou, De la culture populaire aux XVIIe et XVIIIe siècles. La Bibliothèque Bleue de Troyes, Paris, Stock, 1964, 222 pages.
154 Geneviève Bollème, « Littérature populaire et littérature de colportage au XVIIIe siècle », Livre et société dans la France du XVIIIe siècle, G. Bollême, J. Ehrard, F. Furet et alii (dir.), Paris-La Haye, Mouton, 1965, 238 pages, p. 61-92 ; et, de la même, Les Almanachs populaires aux XVIIe et XVIIIe siècles. Essai d’histoire sociale, Paris-La Haye, Mouton, 1969, 147 pages.
155 Michel de Certeau, Dominique Julia, Jacques Revel, « La beauté du mort, le concept de culture populaire », Politique aujourd’hui, décembre 1970.
156 Robert Muchembled. Culture populaire et culture des élites dans la France moderne (XVe-XVIIIe siècles), Paris, Flammarion, 1977, 398 pages.
157 Henri-Jean Martin, « Culture écrite et culture orale, culture savante et culture populaire dans la France d’Ancien Régime », Journal des savants, 1975, et « Littérature et culture « populaires aux XVIIe et XVIIIe siècles », ABPO, 1980.
158 Geneviève Bollème, La Bibliothèque bleue, Paris, Julliard, coll. Archives, 1971, 288 pages.
159 Geneviève Bollème, La Bible bleue. Anthologie d’une littérature « populaire », Paris, Flammarion, 1975, 490 pages.
160 Henri-Jean Martin et Roger Chartier (dir.), Histoire de l’édition française, tome II, « Le livre triomphant (1660-1830) », Paris, Promodis, 1984, 653 pages.
161 R. Muchembled, L’Invention de l’homme moderne…, op. cit., p. 370.
162 Ibidem, Préface à la deuxième édition, 1994, p. I.
163 François Lebrun, « La culture populaire et la bibliothèque bleue de Troyes trente ans après Robert Mandrou », ABPO, 1993, n° 100-4, p. 453-458.
164 J.-M. Goulemot, Mémoires de Valentin Jamerey-Duval…, op. cit., p. 195 et 300. Jamerey-Duval cite les « merveilleuses prouesses de Richard sans peur, de Robert le Diable, de Valentin et Orson et des quatre fils Aymon ». Il évoque aussi, plus loin, deux titres trouvés chez un paysan auprès duquel il passe la nuit, « Les Sept Trompettes et La vie de S. Patrice, patron de l’Irlande ».
165 Histoire sociale, sensibilités collectives, mentalités, mélanges offerts à Robert Mandrou, Paris, PUF, 1985.
166 François Lebrun, « Les échanges entre culture populaire et culture des élites », Croyances et cultures dans la France d’Ancien Régime, Paris, Points-Seuil, 304 pages, 2001, p. 235-242.
167 Marc Soriano, Les Contes de Perrault. Culture savante et traditions populaires, Paris, Gallimard, 1968, 526 pages.
168 À quelques lieues de La Fontaine, à Mareil-sur-Loir, le comte de Clermont-Gallerande évoque sa jeunesse dans les années 1750 et ses lectures des aventures de Thiel Ulespiegle et de Mandrin, héros des livrets de la Bibliothèque bleue (Médiathèque Louis-Aragon, Le Mans : Ms B 600 et suivants).
169 http://philidor.cmbv.fr/musefrem/ Portée par le Centre de Musique baroque de Versailles (Cmbv) et le Centre d’histoire Espace et Culture (Chec) de Clermont-Ferrand, avec le soutien du Cerhio, cette base de données est ouverte à tous les contributeurs qui le souhaitent. La poursuite de sa construction et de sa publication est coordonnée par Sylvie Granger.
170 Simon Louis, (1741-1820), dans Muséfrem – Base de données prosopographique des musiciens d’Église au XVIIIe siècle, notice mise en ligne en juin 2014 (plusieurs mises à jour depuis) :http://philidor.cmbv.fr/ark:/13681/1hdkx5xyrvgnzebqi6j6/not-490531/
Voir aussi ci-dessous, dans la quatrième partie : « Louis Simon le musicien, à travers sa notice biographique Muséfrem ».
171 Xavier Bisaro, Chanter toujours, Plain-chant et religion villageoise dans la France moderne (XVIe -XIXe siècle), Rennes, PUR, 2010, 248 pages, p. 75-76.
172 Sylvie Granger, « Un chantre borgne à la voix forte. Mathurin Leprêtre, psalteur dans deux collégiales de Laval au XVIIIe siècle », ABPO, 116-4, 2009, p. 73-90.
173 Voir dans Muséfrem – Base de données prosopographique des musiciens d’Église au XVIIIe siècle, notices mises en ligne en juin 2014 : Gaignot Marie Ursule, (1718 ca-1794), http://philidor.cmbv.fr/ark:/13681/1hdkx5xyrvgnzebqi6j6/not-432546
et Duclos Marie Anne, (1759-1808),
http://philidor.cmbv.fr/ark:/13681/1hdkx5xyrvgnzebqi6j6/not-455459
174 En juin 2015, la biographie de Louis Simon, chantre de La Fontaine Saint-Martin, arrivait d’ailleurs en tête des notices individuelles consultées par les visiteurs de la base Muséfrem.
175 Serge Bertin et Sylvie Granger, Femmes en Sarthe, op. cit., « Mémorialiste villageoise indirecte » et « Femme au village au Siècle des Lumières », p. 66-69 ; Hommes en Sarthe, Acteurs de leur temps, Le Mans, Libra-Diffusio, 2015, 272 pages, « Les deux vies de l’étaminier » et « Mémorialiste villageois », p. 60-63.
176 La mémoire épisodique est une forme de mémoire explicite. Elle permet de se souvenir de moments passés personnellement vécus (événements autobiographiques).
177 François-Joseph Ruggiu, « Jacques-Louis Ménétra, Journal d’un ouvrier au Siècle des lumières », compte-rendu, Histoire, économie et société, 1998, n° 17-4, p. 772-773.
178 « Il existe naturellement quelques variantes possibles à ce carnet de bord » écrivait Anne Fillon (Louis Simon, étaminier…, op. cit., vol. 1, p. 231). Voir parmi les documents complémentaires de la partie IV, le « carnet de bord » reconstitué du voyage de Louis Simon en 1763.
179 Pierre Prion (qui rédige le début de son texte à la 3e personne et au futur comme s’il s’agissait de prédictions) se trouve à Versailles le 25 août 1714, jour de la saint Louis. Il entend la messe dans la chapelle alors flambant neuve. Puis « au sortir d’icelle, il ira voir le plus puissant roi de l’Europe, les princes et princesses […] et tous les appartements […] il ira voir jouer les eaux jaillissantes, les parterres […], de grands bassins remplis d’eau et couverts de cygnes, la ménagerie remplie d’une paire d’animaux de toute espèce assemblés et apportés de toutes les parties du monde, les volières aussi remplies de toutes les espèces […]. La machine de Marly qui fait monter les eaux de la Seine sur une montagne n’y sera pas oubliée… » (Pierre Prion, Scribe…, op. cit., p. 56). On remarque plusieurs parentés étroites avec le récit de Louis Simon (ms 15).
180 De sa visite de 1755, le jeune Jean-Baptiste Leprince a comme Louis Simon gardé mémoire du déploiement des forces de sécurité : « J’eus la satisfaction de voir fort à mon aise le Roy et la famille Roiale, le concours des princes, des seigneurs et des courtisans, l’ensemble des gardes du corps, des gardes françoises et suisses, des mousquetaires et des gendarmes ; les grands et petits appartemens, la galerie, la chapelle, les jardins… » (Mémoires d’un notable manceau, p. 47).
181 Le curé de Nouans, François-Yves Besnard, passe deux jours à Versailles en 1781 : « … voir tout à notre aise l’intérieur du château, […] la ménagerie, les deux Trianon, les écuries, l’hôtel des pages, la vénerie etc. […]. Nous vîmes dîner le roi… ». On peut penser qu’il vit aussi la chapelle, puisqu’il est piloté durant son séjour par un Saumurois devenu chapelain du roi (Martine Taroni, Souvenirs d’un nonagénaire, François-Yves Besnard [1752-1842], un prêtre en révolution, Rennes, PUR, collection « Mémoire commune », 2011, 399 pages, p. 177).
182 Le chanoine Nepveu de La Manouillère, est à Versailles le 3 et sans doute le 4 mai 1789, jour de la rentrée des États généraux. Son récit est le plus bref : « nous avons été à Versailles, où j’ay vu ce superbe château, pendant que le Roy étoit à Vespres, nous avons vu tous les appartements du Roy » (Journal d’un chanoine du Mans…, op. cit., p. 470).
183 En 1714, Pierre Prion a vu, lui aussi, « les entrées des ambassadeurs de Venise et de Savoie, qui étaient superbes ». Mais il n’en dit rien de plus, et on ne sait pas exactement si cela se passe à Paris ou à Versailles. E. Le Roy Ladurie et O. Ranum écrivent « Il pousse une pointe jusqu’à Versailles pour contempler le Roi-Soleil à son couchant. Il assiste aux entrées grandioses des ambassadeurs de Venise et de Savoie » (Pierre Prion, Scribe…, op. cit., p. 157 et p. 16).
184 Une part importante des analyses qui suivent est due à la collaboration amicale de Sandrine Picaud-Monnerat que nous remercions ici. Sa thèse sur la « petite guerre au XVIIIe siècle » a été saluée par Jean-Pierre Bois (Jean-Pierre Bois, « Sandrine Picaud-Monnerat, La petite guerre au XVIIIe siècle », Revue historique des armées, 263, 2011, mis en ligne le 9 mai 2011, consulté le 19 février 2016. URL : http://rha.revues.org/7237).
185 Domenico Almoro Tiepolo (1726-1764), ambassadeur de Venise à Paris de 1760 à 1764, était membre d’une famille patricienne fort ancienne et célèbre. Il était connu des plus grands esprits de son temps et cité par eux (R. A. Leigh, Correspondance complète de Jean-Jacques Rousseau, Institut et musée Voltaire, 1965, p. 187, note e ; Supplément du discours aux Welches, Correspondance [de Voltaire], mai-août 1764, Institut et musée Voltaire, 1960, p. 212).
186 Chronique de la régence et du règne de Louis XV (1718-1763), ou Journal de Barbier, tome 8 (1762-1763), Charpentier, 1857, p. 105. Sur ce passionnant témoignage : Michel Antoine, « Edmond-Jean-François Barbier (1689-1771), avocat et chroniqueur », Revue de la Société internationale d’histoire de la profession d’avocat, Toulouse, SIHPA, n° 3, 1991, p. 23-34.
187 La Clef du cabinet des princes de l’Europe, ou Recueil historique & politique sur les matières du tems, novembre 1763, Luxembourg, Chevalier, 1763, p. 358.
188 A. Fillon, Louis Simon, étaminier…, op. cit., vol. 1, p. 228.
189 Journal de Barbier…, op. cit., p. 105-106.
190 Gazette de France, Paris, Galeries du Louvre, le 7 octobre 1763, p. 350, col. 1 et 2 (« De Paris, le 7 Octobre 1763 »). Le numéro en question de la Gazette de France peut être consulté en ligne : http://0-gallica-bnf-fr.catalogue.libraries.london.ac.uk/ark:/12148/bpt6k64487413/f4/.
Il est intéressant de relever que le plus littéraire Mercure de France (volume de janvier [1re partie] 1764, p. 193-195) reprend mot pour mot le texte de La Gazette et que celui-ci est encore recopié à l’identique dans au moins un autre organe de presse, le Journal historique sur les matières du tems, novembre 1763, tome 94, Paris et Rouen, Hérault, 1763, p. 396-397.
191 Jean-François Labourdette, « La Compagnie écossaise des gardes du corps du roi au XVIIIe siècle : recrutement et carrières », Histoire, Économie et Société, 1984, vol. 3, n° 3-1, p. 95-122.
192 William Ritchey Newton, Derrière la façade. Vivre au château de Versailles au XVIIIe siècle, Perrin, 2008, 268 pages.
193 Marina Viallon, « La salle des gardes dans les résidences royales françaises », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles [mis en ligne le 15 janvier 2013, consulté le 18 mai 2015. URL : http://crcv.revues.org/12083 ; DOI : 10.4000/crcv. 12083].
194 Émile Ducoudray, « Les Hussards et la France, ouvrage collectif coédité par le musée de l’Armée et les éditions Complexe », Compte-rendu, AHRF, 1995, vol. 302, n° 302, p. 649-652.
195 Les plus grands hussards du régiment de Beausobre en 1749, relevés par Sandrine Picaud-Monnerat, ne font que 5 pieds 7 pouces, soit 1,81 m (Sandrine Picaud-Monnerat, La petite guerre au XVIIIe siècle, Économica, 2010, 685 pages, p. 209-210, 326-327, 597-600 et 571). Voir aussi de la même auteure : « Les hussards de Beausobre et la petite guerre », Les armées et la guerre, de l’Antiquité à la Seconde guerre mondiale, n° 25 d’Enquêtes et Documents, publication du CRHMA – Centre de Recherches sur l’Histoire du monde Atlantique, Université de Nantes, Nantes, Ouest Éditions, 1998, p. 167-184.
196 Jeney, l’un des théoriciens de la petite guerre les plus lus en son temps, écrit en 1759 : « Jettons donc les yeux sur les troupes du roi de Prusse. Ces régimens, qui ne connoissent ni aisance, ni repos, ne sont-ils pas composés des plus grands hommes de l’Europe ? Cependant en est-il dans les autres armées qui soutiennent mieux qu’eux, les plus rudes fatigues de la guerre ? » (Lajos Mihaly-Jeney, Le partisan, ou L’art de faire la petite guerre avec succès selon le génie de nos jours, La Haye, H. Constapel, 1759, p. 11 et 12).
197 Le « pacte autobiographique » est l’engagement plus ou moins explicite que prend un auteur, clairement authentifié, de raconter directement sa vie (ou une partie, ou un aspect de sa vie) dans un esprit de vérité (Ph. Lejeune, Le pacte autobiographique, op. cit., p. 13 à 46).
198 Pierre Nora, « Entre mémoire et histoire », Les Lieux de mémoire, t. 1, La République, Gallimard, 1984, p. XIX-XX.
199 D. Roche, Humeurs vagabondes…, op. cit., p. 143.
200 Voir infra, dans La Traque de l’historien : « S’il y en a qui se disent nos cousins » : l’esprit de famille.
201 Ad Sarthe : Bazouges-sur-le-Loir, BMS 1750-1760, vue 40/160. Le métier du père n’est pas alors indiqué.
202 Selon ce que rapporte le vieil oncle Ory à Louisot venu en visite exploratoire au printemps 1766 (ms 28).
203 Ms 28.
204 Ms 55.
205 Ad Sarthe : La Flèche, sépultures Hôtel-Dieu, vue 177/382. Merci à David Audibert dont l’obstination a permis d’éclairer ce point jusqu’alors resté obscur.
206 Ad Maine-et-Loire : Saint-Quentin-les-Beaurepaire, BMS 1744-an XII, vue 17/411, 28 mars 1745.
207 Ms 41. Jean Chapeau remplace Bouruet, cousin de Pierre Patoy, le rival de Louis Simon.
208 Ad Sarthe : La Fontaine-Saint-Martin, BMS 1762-1792, vue 36/273, sépulture le 5 décembre 1766.
209 Ad Sarthe : Mézeray, BMS 1761-1792, vue 220/283, 29 janvier 1771.
210 Ad Maine-et-Loire : Saint-Lambert-du-Lattay, BMS 1761-1780, vue 204/278.
211 Ad Maine-et-Loire : Saint-Lambert-du-Lattay, BMS 1761-1780, vue 276/278, 5 novembre 1780, baptême d’une fille d’Urbain Chapeau, aubergiste, « née de ce jour à l’auberge de la Croix Blanche » ; et vue 278/278, 25 novembre 1780, inhumation de Mathurin Friau, « hôte de la Croix Blanche » en présence d’Urbain Chapeau, son gendre, « hôte à la ditte Croix Blanche ».
212 Au baptême de son septième enfant, Anne, le 4 août 1788, Urbain tient l’Écu de France, toujours à Saint-Lambert (indication que nous devons à Denyse Nizet, merci à elle).
213 Ad Maine-et-Loire : Saint-Lambert-du-Lattay, NMD an IX-an XIII, vue 113/11, 19 messidor an XIII (8 juillet 1805), mariage Antoinette-Perrine Chapeau - Étienne Rhétoré. Le décès du père de la mariée est attesté « suivant acte de notoriété devant le juge de paix du canton de Chanzeaux du 26 frimaire an V ».
214 Ad Maine-et-Loire : Saint-Lambert-du-Lattay, NMD 1812-1819, vue 41/133, 23 août 1813, mariage Urbain-Jean Chapeau, tonnelier, et Marie Chaillou, dont les deux parents sont eux aussi dits « l’un et l’autre morts à la guerre de la Vendée ». Un merci chaleureux à David Audibert pour son aide précieuse dans cette enquête.
215 Alain de Dieuleveult, Un Fléchois dans la Révolution (1789-1805), Mémoires du chirurgien Charles Boucher, La Flèche, 2002, 246 pages, p. 23.
216 Règlement devant maître Pierre-Claude Oger, notaire à Malicorne, le 7 décembre 1789 (indication de Denyse Nizet).
217 Guy-Marie Oury, « Le Siècle des lumières », Histoire religieuse du Maine, Paris, CLD, Normand et Cie éditeur, 1978, 293 pages, p. 141-142.
218 Sylvie Granger, « Au village aussi, chanter la messe du dimanche », La Voix de Poché, n° 21, 2013, p. 3, accessible en ligne : http://lavoixdepocher.blog4ever.com/au-village-aussichanter-la-messe-du-dimanche/
219 D’Éva Guillorel on peut citer, au sein d’une bibliographie déjà très riche : « Les Bretons sous l’Ancien Régime d’après les chansons en langue bretonne : un certain regard porté sur les hiérarchies sociales et culturelles », Littératures, Histoire, Traditions celtiques, Mélanges offerts à Yann-Ber Piriou, F. Favereau et H. Le Bihan (dir.), Rennes, PUR, 2006, p. 167-185 ; « La spécificité d’un discours chanté porté sur la société rurale d’Ancien Régime », Poésie/Chant, Aires celtique et atlantique, Rennes, Université européenne de Bretagne, 2008, p. 67-76 ; et un beau livre : La Complainte et la plainte, Chanson, justice, cultures en Bretagne (XVIe -XVIIIe siècles), Rennes, PUR/Dastum/Centre de recherche bretonne et celtique, 2010, 589 pages.
220 Éva Guillorel, « Chanter au village », dans « Cultures villageoises au Moyen-Âge et à l’époque Moderne » Colloque à Flaran, 37es Journées internationales de l’Abbaye de Flaran, Valence-sur-Baïse, Gers, 9 et 10 octobre 2015, Colloque co-organisé par le CHEC (Centre d’Histoire, Espaces et Cultures), sous la direction scientifique de Frédéric Boutoulle et Stéphane Gomis. À paraître sous le même titre aux Presses universitaires du Mirail, 2017.
221 Plusieurs pistes en ce sens seront indiquées au fil des notes de bas de page dans le présent ouvrage.
222 Anne Fillon en avait déjà signalé plusieurs, en particulier celui de l’arrière-arrièregrand-mère de Louis Simon, Catherine Coutant.
223 C’est aussi ce que suggérait Pierre Chaunu dans sa préface de 1996, qualifiant Louis Simon de « leader modeste d’opinion ».
224 Anne Fillon, Louis Simon, Villageois de l’ancienne France, Rennes, Ouest-France, 1996, 342 pages.
225 Anne Fillon, Louis Simon étaminier, 1741-1820, dans son village du Haut-Maine au Siècle des Lumières, thèse soutenue en 1982, ouvrage reprographié en 1984, Le Mans, 2 vol., 655 pages.
226 Ms 17, 25, 52.
227 Le livre publié en 1996 aux éditions Ouest-France, n’avait pas vocation à se cantonner au public universitaire, mais visait au contraire à toucher un très large public. C’est ce qui explique la faible densité des notes de bas de page et l’absence de tout appareil scientifique (bibliographie, index…).
228 Ce système d’astérisque n’a pas lieu d’être pour la présente introduction, entièrement de Sylvie Granger et Benoit Hubert, ni pour la partie « La Traque de l’Historien » qui ne comportait initialement aucune note et où, donc, toutes celles que l’on y trouvera sont également nouvelles.
229 À titre de comparaison, la démarche suivie pour l’édition du journal du chanoine de La Manouillère avait été radicalement différente, avec des notes d’accompagnement du manuscrit qui ne se contentaient pas d’en éclairer le sens mais donnaient beaucoup de pistes complémentaires et de références bibliographiques (Sylvie Granger, Benoit Hubert, Martine Taroni, Journal d’un chanoine du Mans, Nepveu de La Manouillère, 1759-1807, édition intégrale, introduite et annotée, préface de Philippe Loupès, Rennes, PUR, collection « Mémoire Commune », 2013, 738 pages et 32 planches couleurs).
230 « Le jardin des délices » : expression employée par Anne Fillon elle-même pour évoquer la recherche en archives, et souvent répétée depuis par ceux qui partagent cette certitude (A. Fillon, « Les minutes notariales… », Fruits d’écritoire, op. cit., p. 378).
231 Martine Taroni, Un prêtre en révolution, François-Yves Besnard (1752-1842), Souvenirs d’un nonagénaire, Rennes, PUR, collection « Mémoire commune », 2011, 399 pages.
232 Benoit Hubert, Mémoires d’un notable manceau au Siècle des lumières, Jean-Baptiste Leprince d’Ardenay (1737-1817) Rennes, PUR, collection « Mémoire commune », 2007, 293 pages.
233 Philippe Loupès, Préface à S. Granger, B. Hubert, M. Taroni, Journal d’un chanoine du Mans…, op. cit., p. 11.
234 Didier Boisson, Le Journal de Stanislas Dupont de La Motte, inspecteur au collège de La Flèche (1771-1776), Rennes, PUR, collection « Mémoire commune », 2005, 426 pages.