1 Aide à toutes détresses.
2 Cf. Texte de la dalle du Trocadéro (voir ci-dessous pour la version complète du texte).
3 Ceci au risque de l’essentialisation de la pauvreté, comme le souligne Myriam Launay (2003).
4 Paroles de Joseph Wresinski citées par J. Tonglet, 2002, p. 27.
5 Extrait d’une lettre de Joseph Wresinski écrite en 1972 (Revue Quart-monde, août 2002, n° 183, p. 5).
6 Ibidem. Souligné par nous.
7 Je m’appuie ici sur un entretien informel que m’a accordé Gabrièle Erpicum, qui a été secrétaire de Joseph Wresinski, lors de l’édition 2005 de Campus (8 septembre 2005).
8 [www.oct17.org] Consulté en septembre 2006.
9 Je reprends ici les termes employés par les membres d’ATD
10 Ouest-France, 18 octobre 2001.
11 Travail dans lequel on retrouve le principe de co-production du savoir avec les plus pauvres.
12 Témoignage d’une militante d’ATD. « La misère du Quai Ligny ressurgit », Ouest-France, 18 octobre 2001.
13 Document de travail ATD Angers, avril 2002. Souligné par
14 Ibidem.
15 Il faut souligner que ce lieu est régulièrement utilisé lors de festivals ou de marchés aux puces et qu’il attire alors des centaines, voire des milliers de personnes.
16 À partir des informations présentes sur le site du 17 octobre [www.oct17.org] qui recense les initiatives prises dans toute la France. La source a ses limites, puisque sont recensées les initiatives connues par le mouvement ATD et celles qui lui ont été signalées. Elle ne peut donc être considérée comme exhaustive.
17 Ce texte est connu sous l’appellation « strophes à la gloire du Quart Monde de tous les temps » (cf [www.atd-quartmonde.org]).
18 Parole rapportée lors de Campus 2005, qui a été tenue lors d’un 17 octobre autour d’une dalle.
19 Parole entendue lors de Campus 2005.
20 Parole rapportée lors de Campus 2005, qui a été tenue lors d’un 17 octobre.
21 « Strophes à la gloire du Quart-monde de tous les temps. » Cf. [www.atd-quartmonde.org].
22 Ce qui est d’ailleurs conforme à la revendication de dignité du mouvement et à sa d’être proche des lieux de pouvoir.
23 L’archéologie industrielle en France, 2005, n° 46, p.
24 Qu’il définit en terme de « démolition, nivellement et traitement paysager des anciennes implantations minières ou sidérurgiques » (Andrieux, 1998, p. 215).
25 La seule description précise que nous ayons entendue a été le fait d’un monsieur qui était le fils du concierge et qui avait donc un autre rapport à cet espace (il habitait sur place et ne faisait pas partie du monde des ouvriers). C’est également le seul que nous ayons entendu commencer son témoignage par une localisation de l’ancienne usine (séance du 3 juin 2006).
26 Les Inrockuptibles, août 2002, n° 351, p. 21.
27 Extrait d’un entretien avec J. Relet, ancien syndicaliste CFDT, président de la Maison des Hommes et des techniques (Valognes, 2002, p. 86).
28 Structure mise en place par l’association « Histoire de la construction navale », l’association des comités d’entreprise de Nantes et de sa région, le Centre d’histoire du travail, la Ville de Nantes (Valognes, 2002).
29 Présentation de la MHT, 1995, Collectif du patrimoine industriel portuaire nantais, p. 19 (cité par Valognes, 2002).
30 Les anciennes nefs des chantiers navals que l’on aperçoit sur la photo 45 ont été depuis restaurées et investies par les Ateliers des Machines de l’Île, avec l’éléphant géant pour principale attraction. Ce projet artistique se réfère à la fois à Jules Verne et au passé industriel nantais.
31 Note datée de 1994 citée par Stéphane Valognes (2002, p. 188).
32 Exposition réalisée par le groupe Anjou travail de l’inter-comité d’entreprises pour le développement des activités communes des comités d’entreprise (DACC), contrôlé par la CFDT.
33 Ouest-France, 11 janvier 1984.
34 Tendance observable depuis le milieu des années 1990, avec des chroniques régulières, dans les quotidiens régionaux et la presse municipale.
35 L’auteur nous rappelle que si l’on parle par commodité de « mémoire ouvrière », il s’en faut que cette mémoire soit univoque : les conflits sont nombreux au sein du groupe ouvrier pour faire valoir une mémoire légitime.
36 Même si certaines de ces friches culturelles fonctionnent comme lieu d’accueil des catégories populaires et de promotion de la mémoire ouvrière : c’est le cas au Grand-Hornu en Belgique ou à Bully-les-Mines dans le Pas-de-Calais, avec la scène nationale Culture commune (Gannac-Barnabé, 2005, Lextrait, 2002, Melin, 2005).
37 Extrait d’un communiqué de presse CGT-CHS, 10 novembre 1993 (Valognes, 2002, p
38 Du nom d’une des communes où se situait la SMN.
39 Extrait d’un entretien avec un ancien élu du PCF, initiateur de l’association (Valognes, p. 386).
40 Elle fait notamment référence à l’ouvrage Les châteaux de l’industrie qui a ouvert la question du patrimoine industriel au grand public au début des années 1980.
41 [http ://eduscol.education.fr/D0217/architecture_toulier.htm] (consulté le 14 mars 2006).
42 La plupart des démolitions, notamment si elles sont suivies de reconstructions, s’apparentent malgré tout à une occultation pure et simple. À Grande-Synthe, commune pionnière en matière de démolitions, les démarches mémorielles sont récentes et marginales (Lahmini, 2005). À Angers, un seul site en démolition s’inscrit dans le cadre d’un dispositif de collecte mémorielle.
43 Il a réalisé 20 000 logements sociaux dans sa carrière.
44 Allonnes info, janv. 1999.
45 Le projet a été réalisé par le cabinet Chemetov/Berthomieux.
46 Entretien avec Isabelle Haumont, 7 juin 2004. Sauf précision contraire, les citations sont extraites du même entretien.
47 Même si l’appartement a été repeint tout en blanc par le bailleur et a ainsi perdu une bonne partie de sa capacité à « faire mémoire » : il ne s’agissait pas d’un appartement « témoin », comme celui mis en place par Rachid Kaddour dans le quartier Beaulieu à Saint-Étienne (Kaddour, Sanquer, 2005).
48 Ce livret a été censuré par les commanditaires car il ne correspondait pas aux attentes : « ce qui est sorti, c’est un gros document style la Misère du monde », jugé non représentatif compte tenu de l’aspect critique des témoignages recueillis auprès de personnes « en marge » (J.-L. Sergent, 07/06/2004). Cette censure renvoie au refus des commanditaires de voir advenir des mémoires contradictoires, conflictuelles (Foret, 2004). Cela rappelle également le sort réservé aux productions mnémoniques analysées par Anne-Françoise Garçon à propos de la mémoire ouvrière (Garçon, 2000).
49 Comme le souligne l’intitulé de la permanence et du petit journal Hamon tour’ne la page à Angers.
50 De nombreux auteurs ont mis en évidence ce que la photographie a changé en matière de fixation (mais aussi de manipulation) de la mémoire, à la fois individuelle et collective (Choay, 1992, Candau, 1998).
51 Film d’atelier édité par la médiathèque des 3 mondes qui figure sur le DVD Images de ma ville (2004).
52 Urbanisme, 2006, n°347.
53 En référence au fameux « l’art rend visible » de Paul Klee. Pour approfondir cette conception de l’art, on pourra se reporter à « L’art a le pouvoir de l’indéfinissable », entretien avec Banu Cennetoglu (Cultures & Conflits, 2005, n°60, p. 185-197).
54 Un séminaire organisé à Nantes par le groupe « patrimoine » de l’UMR ESO (Mémoire et intervention des artistes dans les quartiers d’habitat social (27 mars 2006)) a bien montré que les actions les plus en phase avec les habitants, les plus participatives étaient celles qui s’inscrivaient dans la durée.
55 Il est à noter que cette installation n’a pas du tout plu aux responsables locaux du GPU : de leur point de vue, il n’aurait pas fallu « pointer du doigt » la démolition.
56 Expression empruntée à Philippe Cayla (2005).