Table des matières
Introduction
Autour du patrimoine et de la mémoire : des enjeux d’appropriation et de marquage de l’espace
- L’APPROPRIATION SYMBOLIQUE DE L’ESPACE
- AUTOUR DES MARQUES ET DES TRACES : DES ENJEUX DE LEGITIMATION DANS L’ESPACE
- Appropriation et marquage de l’espace : deux notions étroitement liées
- Penser le marquage : les notions de marque et de trace
- MARQUAGE ET ACTIONS SUR LES TRACES : PATRIMONIALISATION, DÉMOLITION, MISE EN MÉMOIRE
- Traces et mémoire
- Patrimonialisation, démolition, mise en mémoire : une approche géographique
Première partie. Patrimonialisation, marquage et appropriation symbolique de l'espace
Chapitre 1. Patrimoine(s) et constructions sociales : marquage identitaire et appropriation d’une ressource
- NOUVEAUX ACTEURS DE LA PATRIMONIALISATION ET ÉLARGISSEMENT DU CHAMP PATRIMONIAL : DU PATRIMOINE AUX PATRIMOINES
- Depuis les années 1970 : des services de la culture qui accompagnent la montée de la demande sociale de patrimoine
- L’élargissement de la mobilisation patrimoniale aux classes moyennes à travers les associations
- L’importance du capital culturel et du capital social chez les leaders associatifs
- Nouveaux acteurs du patrimoine et nouvelles formes de patrimoine
- RÉINVESTIR DES HÉRITAGES POUR S’INSCRIRE COLLECTIVEMENT DANS L’ESPACE ET DANS LE TEMPS
- Patrimonialiser, c’est s’inscrire dans l’espace : identification, visibilité, marquage
- « L’identité locale » : une ressource et un discours de légitimation
- Identification patrimoniale et catégorisation sociale
- S’approprier le patrimoine
- Marquer le patrimoine pour se l’approprier
- Patrimonialiser, c’est également s’inscrire dans le temps
- PATRIMOINE : UN « BIEN COMMUN » INEGALEMENT APPROPRIE OU L’INEGAL ACCES AU « CONSERVATOIRE DE L’ESPACE »
- Un patrimoine qui reste socialement connoté ou la permanence d’une conception élitiste
- Les limites de l’élargissement patrimonial
- L’idée de « prolifération du patrimoine » : une conception élitiste et malthusienne
- Patrimonialiser : un choix idéologique
- Une appropriation socialement différenciée du patrimoine
- Appropriation et propriété : habiter le patrimoine privé
- Habiter le patrimoine public : un accès sélectif
- L’accès du « grand public » : la « beauté du patrimoine » appartient-elle à tout le monde ?
- Le patrimoine : une ressource symbolique… et économique
- Le patrimoine, c’est du patrimoine
- Le patrimoine : une forme de capital économique
- Le patrimoine, une forme de capital culturel
- Le patrimoine : une forme de capital symbolique
- Le patrimoine : une forme de capital social
Chapitre 2. Patrimonialisation, appropriation de l’espace et enjeux de pouvoir
- PATRIMONIALISATION ET APPROPRIATION DES ESPACES CENTRAUX : LE PROCESSUS DE GENTRIFICATION
- Patrimoine et processus de gentrification
- La Doutre, le « Marais angevin »
- Patrimonialisation et gentrification : un phénomène mondialisé
- Gentrification : effet pervers ou processus inhérent à la patrimonialisation ?
- Gentrification : marquage, appropriation et maîtrise de l’espace
- PATRIMONIALISATION, ENJEUX DE POUVOIR ET CONFLITS
- La mobilisation patrimoniale comme mobilisation politique et enjeu démocratique
- Conflits patrimoniaux et luttes politiques
- Mobilisation patrimoniale et enjeux politiques
- Mobilisations patrimoniales et enjeux démocratiques
- Patrimoine et ressources politiques : enjeux de contrôle social et de marketing urbain
- Idéologie patrimoniale et pouvoir local
- Patrimoine et « marketing territorial »
- Patrimoine et échelles de pouvoir
- CONCLUSION : UN PROCESSUS (MONDIALISÉ) D’APPROPRIATION DE L’ESPACE
Deuxième partie. Démolition : effacement des traces, expropriation et déni de mémoire
Chapitre 3. Destructions, démolitions et violences à caractère symbolique
- ACTUALITÉ DU « VANDALISME » DANS QUELQUES CONFLITS CONTEMPORAINS MAJEURS
- Un exemple de destruction emblématique : les bouddhas de Bâmiyân
- Un iconoclasme radical
- La négation de l’idée de patrimoine mondial
- La destruction d’un symbole identitaire
- Des destructions « monumentales » : le cas de l’ex-Yougoslavie
- Démolitions dans les territoires palestiniens occupés
- Urbanisme d’occupation et démolition des maisons
- Les enjeux autour des édifices emblématiques et du patrimoine
- L’occupation israélienne : une logique urbicide
- LA DÉMOLITION : L’AFFIRMATION D’UN POUVOIR POLITIQUE ET D’UNE IDÉOLOGIE EN TEMPS DE PAIX
- Décolonisation et démolitions emblématiques
- Changements de régime, affirmation d’une idéologie et démolitions : les exemples de Berlin et de Bucarest
- Berlin : la complexité des strates
- Bucarest : l’expérience de la table rase
- CONCLUSION : TOUTE FORME DE DÉMOLITION REPRÉSENTE-T-ELLE UNE FORME DE VIOLENCE (SYMBOLIQUE) ?
Chapitre 4. La démolition dans les grands ensembles : une action qui n’est pas neutre
- LA DÉMOLITION : STIGMATISATION ET VIOLENCE SYMBOLIQUE
- Habitat populaire : la logique des démolitions
- Grands ensembles : de la réhabilitation à la démolition
- La démolition : un tabou jusque dans les années 1990
- Une inversion du regard au cours des années 1990
- Renforcement de la volonté politique de démolir à partir de 2003
- Des démolitions qui font sens
- Démolir, c’est tourner la page des grands ensembles
- De la démolition spectacle à la déconstruction : une logique d’euphémisation
- Le vécu de la démolition et du déménagement : des expressions de souffrance
- GRANDS ENSEMBLES ET LOGEMENT SOCIAL : LA PATRIMONIALISATION IMPOSSIBLE ?
- La démolition : facteur d’un changement de regard ?
- Les limites de la patrimonialisation
Chapitre 5. Un processus d’effacement des traces industrielles et ouvrières
- PATRIMOINE INDUSTRIEL : UNE NOTION QUI A DU MAL À S’IMPOSER
- Un « patrimoine mal aimé »
- Des motifs puissants de démolition et d’effacement
- Vers une reconnaissance des héritages industriels ?
- UN EXEMPLE EXTREME D’EFFACEMENT DES TRACES INDUSTRIELLES : L’AGGLOMERATION D’ANGERS
- Sur la commune d’Angers : des démolitions systématiques
- Un héritage plus difficile à occulter mais en partie démoli : les ardoisières à Trélazé
- Le contexte politique et idéologique des démolitions
- La démolition des ateliers à l’automne 2005
Troisième partie. Comment faire mémoire après les destructions et les démolitions ?
Chapitre 6. Faire mémoire des camps : trouver des traces et produire des mémoriaux
- INTRODUCTION
- COMMEMORER LA SHOAH : LA NECESSITE DES TRACES
- Un exemple de mise en mémoire après l’effacement des traces : le camp d’extermination de Belzec
- Lieux, traces et travail de deuil : Auschwitz-Birkenau
- Réinvestir les traces : enjeux de visibilité et de tangibilité
- Construire des monuments/mémoriaux
- UNE DIFFICILE MISE EN MÉMOIRE : LE CAMP D’INTERNEMENT DES TSIGANES DE MONTREUIL-BELLAY
- L’internement des Tsiganes en France : une mémoire occultée
- La mise en mémoire du camp de Montreuil-Bellay : des traces à la stèle
- La mise en mémoire du camp de Montreuil-Bellay : de la stèle à la mise en valeur des traces
- CONCLUSION
Chapitre 7. Mise en mémoire des dominés : un accès difficile au marquage de l’espace
- INTRODUCTION
- TRACES, MARQUES ET MÉMOIRE DE LA GRANDE PAUVRETÉ : LA COMMÉMORATION DU 17 OCTOBRE AUTOUR D’ATD QUART MONDE
- Un dilemme initial entre lieu de mémoire et lieu central, entre « haut lieu de misère » et « haut lieu »
- Réinvestir des traces et construire un lieu de mémoire de la pauvreté en centre-ville : les difficultés rencontrées par ATD à Angers
- Marquage et signalétique d’ATD à l’échelle nationale : la production de nouvelles marques plutôt que le réinvestissement de traces
- La dalle comme monument commémoratif
- QUELLE MISE EN MEMOIRE APRES LA DEMOLITION DES USINES ?
- Mémoire ouvrière : référence à l’immatériel plutôt qu’au matériel
- Avoir des « lieux à soi » et s’inscrire dans la durée : l’importance des traces dans la transmission mémorielle
- Productions autonomes, productions hétéronomes : traces, marques et représentations mémorielles
- LA MISE EN MÉMOIRE DE L’HABITAT SOCIAL ET DE SES HABITANTS
- Autour des démolitions : mise en mémoire ou travail de deuil ?
- Des productions mnémoniques éphémères
- Attitude des habitants, intervention des artistes
- L’attitude des habitants : reconsidérer les traces mémorielles ?
- Le rôle des artistes : des passeurs ou des intervenants extérieurs ?
- CONCLUSION
Conclusion de la troisième partie
- APRÈS LA DÉMOLITION, AU-DELÀ DE LA « MÉMOIRE VIVE » : L’ENJEU DE LA TRANSMISSION
- LES VERTUS DE LA TRACE ET DE LA MISE EN ESPACE : CONSERVATION ET MISE À DISTANCE
- LA MISE EN MEMOIRE APRES LA DEMOLITION : TRACES ET MARQUES MEMORIELLES
- LA SPÉCIFICITÉ DU MARQUAGE MÉMORIEL : INSCRIPTION, DATATION, LOCALISATION
- L’ACCÈS AU MARQUAGE MÉMORIEL : UN RÉVÉLATEUR D’INÉGALITÉS ET UN ENJEU DÉMOCRATIQUE
- POUR UN PLUS LARGE ACCÈS AU CONSERVATOIRE DE L’ESPACE : RECONSIDÉRER LES TRACES
Conclusion
Patrimonialisation, démolition, mise en mémoire : quelques enseignements