Avant-propos et remerciements
p. 9-14
Texte intégral
1« Nous avons tout perdu », dit Mounkaila Albagna, rapportant une conversation avec Djibo Bakary qui avait eu lieu au début des années 1990 et au cours de laquelle ils avaient fait le bilan des désastres du passé1. J’avais retrouvé cet ancien commando du secteur de Téra dans son coin habituel à Niamey, non loin de l’Assemblée nationale. Il y passait ses après-midi à bavarder et jouer aux dames avec ses amis de la capitale. De là, nous étions allés à l’hôtel Terminus dont les jardins paisibles et ombragés étaient propices à une conversation à bâtons rompus. C’était le mois d’octobre et il faisait encore chaud. J’avais déjà rencontré Albagna plusieurs fois par le passé, mais le guérilléro de Dargol me parut, ce jour de 2011, bien vieilli – et bien qu’il ne fût pas positivement frêle, il avait commencé à marcher à l’aide d’une canne. En mentionnant ces pertes anciennes, sa voix n’était pas particulièrement triste, et il continua à parler du naufrage que fut son destin sur un ton uni, détaché et factuel qui trahissait une certaine résignation et qui contrastait avec les éclats de colère et d’amère frustration auxquels j’avais parfois assisté par le passé. Pourtant ce constat évoquait, dans cette apparente neutralité même, la force terrible avec laquelle l’histoire pouvait broyer les êtres et peser d’une main de fer sur l’existence d’une personne.
2À peu de temps de là, un samedi matin, je me rendis dans un local du centre de Niamey qui abritait les bureaux du parti Sawaba. L’endroit n’avait rien du quartier général animé d’un grand parti. C’était plutôt la coquille vide d’une structure politique en réalité éteinte, servant essentiellement de club pour les cadres – la vieille garde et les enfants des sawabistes – qui pouvaient s’y retrouver et partager des souvenirs de chagrin et de pitié. Peu après mon arrivée, un vieil homme fit son apparition et gratifia ses camarades d’une parodie de salut militaire qui soulignait le caractère émérite de son pedigree politique. Depuis le retour au pluralisme politique dans les années 1990, les sawabistes de la capitale avaient pris l’habitude de ces réunions du samedi matin auxquelles ils venaient pour échanger potins et opinions ou saluer de vieux amis avant de se consacrer à leurs affaires du jour. Ce jour-là, le manuscrit du livre que je venais de terminer représentait une occasion spéciale de conversation. Tout le monde était au courant du projet, qui avait toujours suscité un grand intérêt, et la nouvelle qu’il était enfin achevé conféra à nos échanges un rien de solennité.
3Quelques jours plus tôt, j’avais rencontré Mounkaila Beidari, un cadre qui avait effroyablement souffert des brutalités du régime RDA, au pouvoir au Niger de la fin 1958 jusqu’à son renversement par les militaires en 1974. Après la chute du RDA, Beidari connut une carrière à succès et il vit aujourd’hui dans une retraite aisée. Il est apparu à mes yeux comme un homme en colère, hanté par les démons du passé et infatigablement prêt à assister mes efforts, répondant avec une attention sérieuse à mes questions, n’offrant pas de réponse lorsqu’il ne savait pas, mais me référant toujours, dans ces cas-là, à des personnes qui pourraient peut-être m’aider. Je n’avais pas eu à me rendre chez lui, puisqu’il était venu me voir à l’institut de recherche où j’étais en accueil parmi des collègues nigériens. Avec patience, il m’aida à mettre au point certains détails résiduels, me redisant encore à quel point il avait été marqué par l’histoire du Sawaba, si bien qu’il préférait cultiver l’amitié de ses anciens compagnons de lutte, plutôt que celle de personnes qui n’avaient jamais eu de rapports avec le mouvement. Il montra un vif intérêt pour la finalisation du livre. Il revint le lendemain, à ma demande, pour m’apporter une photographie de son père sawabiste, dont la mort prématurée en 1960 semble avoir été au moins en partie la conséquence de mauvais traitements subis après son arrestation et sa mise en détention – événement qui poussa son tout jeune fils à adhérer au mouvement.
4Beidari vivait manifestement pour et dans son histoire personnelle, sans doute précisément parce qu’elle était si peu personnelle, car c’était, en somme, l’histoire du mouvement Sawaba, l’histoire d’une rébellion et d’une défaite. Au cours de mes années de recherche, j’ai rencontré un grand nombre de personnes qui lui ressemblaient sur ce point. Ali Amadou, un ancien « chef de camp » sawabiste du Ghana, me dit quelques jours plus tard, sur un trottoir animé du nord de Niamey, que la vieillesse était un fardeau d’autant plus lourd à porter que les souffrances historiques endurées par le mouvement n’avaient pas reçu une reconnaissance publique. Il était heureux de ce que le livre était finalement prêt et qu’une traduction française avait été lancée, et cette joie était partagée par bien d’autres personnes, par exemple les gens qui fréquentaient les bureaux du parti : Sanda Mounkaila, un parent de Djibo Bakary appartenant à la seconde génération ; Sidibé Ousseini, qui avait été envoyé par le Sawaba étudier l’agronomie en Union soviétique ; ou encore les anciens guérilleros tels que Aboubacar Abdou, qui fut entraîné en Chine, et Ibrahim Baro dit Tri Tri, qui a développé ses aptitudes en arts martiaux en Algérie, entre autres lieux. Grâce à mes échanges anciens avec les sawabistes, y compris à l’intérieur du Niger, je savais que ces réactions n’étaient pas de simple politesse mais relevaient du désir intime de cette paix et de ce calme qui viennent après la tempête, lorsque ceux qui ne l’ont pas essuyée vous congratulent et reconnaissent vos épreuves.
5Ce voyage de 2011 me ramenait donc sur les versants passionnés de l’histoire. La recherche de terrain parmi les sawabistes a toujours été saturée d’émotions. Mes interviews avec eux étaient généralement des échanges intenses auxquels mes interlocuteurs participaient sans réserve. Mes questions déclenchaient un flot ininterrompu d’histoires, d’anecdotes, de réminiscences qui, parfois, culminait dans l’effondrement émotionnel de mes interlocuteurs. Ces épanchements étaient inextricablement liés à l’histoire commune des sawabistes, c’est-à-dire à l’histoire d’une communauté de militants qui, tout au long des années 1950, ont lutté pour un changement radical, qui ont rêvé d’une société nouvelle dans laquelle chacun connaîtrait une existence décente, et qui ont conspiré la fin de l’autorité des chefs dits coutumiers et de l’insoutenable condescendance des Européens. Cette communauté fut surtout portée par le syndicalisme, mobilisant, autour d’une frange relativement aisée de la population – moins aisée, cependant, que la classe des « évolués » éduqués à l’occidentale – une bonne portion de ce petit peuple urbain de marginaux et de prolétariat grandissant produit par l’économie politique de l’époque, pour former un mouvement social moderne. En tant que parti, le Sawaba devint rapidement une redoutable machine politique, s’empara du pouvoir et parvint à établir le premier gouvernement autonome du Niger sous égide coloniale. La crise algérienne et l’avènement du pouvoir gaulliste en métropole aboutirent cependant à son renversement, à l’issue du premier coup d’État jamais exécuté en Afrique. Brutalement écarté puis persécuté par le RDA – parti installé et protégé par les Français – il n’eut d’autre recours que de tenter de revenir aux commandes à travers la guérilla. En 1964, il prit la décision fatidique de déclencher les hostilités, fut écrasé sur le champ de bataille, et sombra dans les ténèbres de l’oubli et de la vindicte politique (prison, résidence surveillée, harcèlement des proches, entraves à l’évolution des carrières). Certains sawabistes ne purent être délivrés de ces fardeaux qu’avec le retour du pluralisme politique, dans les années 1990, mais tous furent privés du baume d’une reconnaissance publique pour le rôle joué dans l’histoire du Niger et nul parmi eux ne connut la consolation d’une sympathie inspirée par leur destin.
6Il n’est pas surprenant, dans ces conditions, que les acteurs de cette histoire aient réservé un accueil passionné à l’entreprise dans laquelle je m’étais engagé il y a bien longtemps, et qui connaît enfin un aboutissement à travers ce livre, la toute première étude scientifique de leur passé. L’inspiration motrice de ce travail est bien d’ailleurs le désir de mettre sous la pleine lumière du jour un mouvement et des hommes dont la contribution à l’histoire du Niger est immense mais qui ont jusqu’à présent été relégués dans la nuit de l’anonymat et de l’oubli. Il paraît en effet étrange et, en un sens, inacceptable que les noms des sawabistes – ne serait-ce que ceux de leurs dirigeants – ne soient pas inscrits au panthéon historiographique du pays. Qui se souvient par exemple de Daouda Ardaly, de Dandouna Aboubakar, de Mazou Dan Mazel, de tous ces hommes dont les labeurs prodigieux, l’engagement résolu en faveur de la justice sociale et les actions militaires constituèrent une étape si remarquable de l’évolution du Niger ? On ne les trouve guère dans les livres d’histoire du pays, en dépit de l’importance du rôle qu’ils ont joué ou du fait que – comme l’a montré Éric Hobsbawm dans ses réflexions sur l’histoire des « gens du commun2 » – les humbles aussi peuvent marquer l’histoire par leurs actions et par leurs pensées. Sans eux, nous ne pouvons réellement comprendre l’évolution du Niger et de l’Afrique au lendemain de la seconde guerre mondiale, ni les promesses et les désillusions de l’ère de l’indépendance qui furent les unes comme les autres si fortes dans le cas de ce pays. Par ailleurs, la mémoire collective est peu institutionnalisée au Niger, et les moments traumatiques du passé y sont facilement oubliés. Il est utile, à cet égard, de connaître l’histoire du Sawaba, car la vie politique du Niger manque toujours de pondération interne et d’instinct de retenue, même dans la phase de démocratisation qu’elle traverse actuellement. La stabilité politique d’un pays relève en fin de compte bien peu de mesures constitutionnelles et le risque de désordre politique ne diminue véritablement qu’à travers cette internalisation de notre propre histoire qui instruit nos perceptions présentes et façonne nos attentes futures.
7Cependant, si mes interlocuteurs sawabistes ont critiqué les historiens du Niger pour leur négligence totale de la rébellion du Sawaba, il faut aussi rappeler que cette question demeure sensible même aujourd’hui. Il s’est passé trop de choses au cours des démêlés du Sawaba avec le RDA et les Français, et la répression du mouvement a causé trop de souffrances pour permettre un traitement facile du sujet. Un historien étranger bénéficie à cet égard d’un certain avantage, et de plus mes recherches pour ce livre ont débuté à une époque fort propice, l’année 2002-2003. La vie politique au Niger était alors des plus calme, de nombreux cadres étaient encore en vie et menaient une existence de paisibles retraités qui leur donnait le temps et l’envie de revisiter le passé. La combinaison fut idéale pour un travail dont le but était précisément de se faire le porte-voix de tous ceux qui avaient été rendus muets par les orages de l’histoire. Il ne s’agit pourtant pas de composer des hymnes de louange. Plutôt, il s’est agi de retrouver, autant que possible, la perspective du mouvement et le point de visée de ses militants afin de comprendre leur univers de l’intérieur et de rendre compte de leurs motivations profondes. En un mot, il s’est agi de relater un rêve de révolution. Cette révolution, comme toute révolution, ne fut pas dépourvue de violence, et cette violence, en dépit de ses justifications sociales et politiques, avait son côté peu ragoutant qu’il convient aussi de montrer. On se rapportera à cet égard (et entre autres) au rôle joué par les sawabistes lors des batailles de rue d’avril 1958, à Niamey, aux points aveugles développés par le mouvement au sujet du caractère potentiellement contre-productif d’une stratégie basée sur la violence, et aux responsabilités des leaders du mouvement par rapport à ces choix.
8Cela dit, cette étude historique reste essentiellement une opération de sauvetage – sauvetage d’un monde perdu avant que la nuit ne tombe et les témoins ne disparaissent dans la mort, et service ainsi rendu à la communauté des sawabistes et à l’histoire du Niger. Il sera question, dans le Prologue, des options théoriques qui ont informé l’écriture de l’ouvrage. Sa contribution à l’historiographie de la Ire République du Niger permettra, on l’espère, de faire la lumière sur le despotisme qui a caractérisé cette période (1958-1974). Une telle problématique nous renvoie également aux limitations sévères et aux contradictions inhérentes aux relations entre ancienne colonie et ancien colonisateur, ainsi qu’aux rôles joués par ce dernier dans ces contextes troubles. En restaurant les sawabistes au panthéon historique de leur pays, ce livre s’est enfin fixé pour mission de mettre au jour la richesse de l’histoire sociale du Niger vers la fin du régime colonial, œuvrant en même temps pour l’accomplissement de ce désir de calme qui marque si douloureusement cette communauté historique.
9Étant donné cette nature de mon projet, certaines erreurs ont peut-être été inévitables, d’autant plus qu’une bonne part du chemin parcouru dans l’ouvrage relève de la terra incognita. Je demande donc l’indulgence pour les voies où je me suis égaré. Les interprétations données à l’histoire du Sawaba, et les critiques qu’elles portent en elles, déplairont sans aucun doute à nombre de gens, mais en ce qui concerne les sawabistes eux-mêmes, on peut assurer que le fait de rendre compte de la signification de leur histoire – ce qui est le devoir éminent de l’historien – est de l’ordre de la perception même des choses. Certes, l’interprétation est mienne, mais l’histoire est avant tout la leur – et c’est aux acteurs de cette histoire que ce livre est dédié.
10Une entreprise de ce genre n’a pu avoir lieu que grâce à de multiples collaborations. En tout premier lieu, je dois une immense dette de gratitude aux sawabistes eux-mêmes. Sans leur infatigable assistance, ce livre n’aurait jamais pu prendre forme. Mais ainsi qu’on peut le voir dans les annexes, ils sont en bien trop grand nombre pour que je puisse faire des remerciements individuels sans offenser ceux qui auraient été négligés. Que la dédicace de ce livre à leur communauté me serve de tribut de reconnaissance. Je me dois aussi de remercier quelques personnes attachées à la mouvance RDA qui, en dépit de leur appartenance au « camp opposé », m’ont aidé dans mes recherches, à maintes reprises parfois. Bien qu’ils ne soient pas en accord avec mon évaluation du mouvement et de l’insurrection sawabistes, je les remercie donc de leur coopération.
11Plusieurs institutions nigériennes – universitaires ou non – m’ont offert à un moment ou un autre leur assistance. Les Archives nationales du Niger furent d’une importance cruciale. Idrissa Maïga Yansambou, le directeur des Archives, m’aida inlassablement à traquer des documents peu visités. J’aimerais aussi remercier Dr Boubé Gado de – l’Institut de recherche en sciences humaines, Sadé Elhadji Mahaman et Mahaman Gazali Abdou pour leur aimable assistance. Le lieutenant-colonel Halidou Gado, commandant de la Gendarmerie nationale, fut de grand secours dans la quête de documents portant sur les anciens fugitifs sawabistes.
12Parmi les institutions universitaires, je dois noter l’aide considérable apportée par le Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement local (LASDEL) et l’université Abdou Moumouni, à Niamey. Le LASDEL a fourni une assistance multiforme, allant de la mise à disposition d’un espace d’épanouissement pour un chercheur venu de l’étranger aux conseils et à l’assistance pratique pour l’organisation des recherches de terrain. Le Pr Mahaman Tidjani Alou, également attaché à l’université Abdou Moumouni, a œuvré plus que quiconque pour faire de ce livre une réalité. Je le remercie ici des commentaires sans prix dont il a gratifié le manuscrit. Ma reconnaissance s’adresse aussi aux historiens de l’université Abdou Moumouni, notamment au Pr Adamou Aboubacar, doyen de la faculté des lettres et sciences humaines ; Dr Mallam Issa Mahamane, directeur du département d’histoire ; Pr Kimba Idrissa ; Dr Mamoudou Djibo ; et Dr Zoumari Issa Seyni – lui-même à la fois historien et sawabiste. Ils m’ont aimablement invité à présenter les résultats de mes recherches et m’ont offert la stimulation d’un débat de haut niveau. J’ai aussi une grande dette à l’égard de Issa Younoussi, doctorant au LASDEL et, des années durant, mon compagnon sur le terrain. Je me rappelle avec plaisir de nos voyages à la recherche de témoins oculaires dans tout l’ouest du Niger ainsi qu’à Niamey même – juchés sur une moto et nous faufilant dans les détours de l’infernale circulation de la capitale. Toujours au LASDEL, j’aimerais aussi remercier le Pr Jean-Pierre Olivier de Sardan ; Dr Abdoulaye Mohamadou ; le frère de ce dernier, Agali Mohamadou, qui m’a accompagné lors de mon équipée vers le Lac Tchad. Maï Boukar Maï Ali m’a aidé à conduire les interviews dans cette partie du pays, tout comme l’a fait Amadou Sidibé lors de mes séjours à Madaoua, Niamey et Zinder.
13Je suis reconnaissant à Vladimir Shubin de l’Institut des études africaines de Moscou pour les explications fournies sur le contexte historique du soutien apporté au Sawaba en Europe de l’Est, ainsi qu’à Nick Rutter, étudiant de niveau doctoral à Yale, pour les références portant sur les festivals des jeunesses communistes. Murray Last de l’université de Londres m’a fourni maints détails sur les réseaux du mouvement à Kano, au Nord Nigéria. En France, le Service historique de l’armée de terre de Vincennes et le Centre des archives d’Outre-Mer d’Aix-en-Provence furent d’une aide inestimable, tout comme le gouvernement français qui a mis à disposition pour étude d’importants documents du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage. Les archives nationales du Ghana et de la Grande-Bretagne m’ont aussi aidé à retrouver des documents. Mes remerciements vont à Peter Levi de la salle des cartes de l’Institut royal des Tropiques à Amsterdam pour m’avoir aidé à retrouver les nombreuses petites localités de la campagne nigérienne qui figurent dans ce livre. La décision prise par le gouvernement néerlandais d’arrêter le financement de cet institut est scandaleuse. Enfin, je dois toute gratitude à mon propre institut, le Centre des études africaines de Leyde, qui a financé et soutenu mes recherches. Le personnel de la bibliothèque m’a souvent aidé à retrouver des références rares et plusieurs des chercheurs du centre m’ont amené à mieux formuler mes idées à travers de fructueux échanges. Je suis particulièrement reconnaissant à cet égard à Jan-Bart Gewald pour m’avoir indiqué de nouvelles perspectives sur la recherche historique, à Lotje de Vries pour ses conseils et son soutien moral, et à Piet Konings, anciennement attaché au centre, pour ses précieux commentaires sur le manuscrit. Mes remerciements vont également à Abdourahmane Idrissa pour sa méticuleuse traduction et aux Presses universitaires de Rennes pour avoir rendu possible la parution de cet ouvrage en français.
14Ma dette ultime, mais non la moindre, est due à Ingrid, compagne de ma vie et de mes voyages, au Sahel comme ailleurs.
15Leyde, décembre 2016
Notes de bas de page
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Un constructeur de la France du xxe siècle
La Société Auxiliaire d'Entreprises (SAE) et la naissance de la grande entreprise française de bâtiment (1924-1974)
Pierre Jambard
2008
Ouvriers bretons
Conflits d'usines, conflits identitaires en Bretagne dans les années 1968
Vincent Porhel
2008
L'intrusion balnéaire
Les populations littorales bretonnes et vendéennes face au tourisme (1800-1945)
Johan Vincent
2008
L'individu dans la famille à Rome au ive siècle
D'après l'œuvre d'Ambroise de Milan
Dominique Lhuillier-Martinetti
2008
L'éveil politique de la Savoie
Conflits ordinaires et rivalités nouvelles (1848-1853)
Sylvain Milbach
2008
L'évangélisation des Indiens du Mexique
Impact et réalité de la conquête spirituelle (xvie siècle)
Éric Roulet
2008
Les miroirs du silence
L'éducation des jeunes sourds dans l'Ouest, 1800-1934
Patrick Bourgalais
2008