Conclusion
p. 217-222
Texte intégral
1Le régime militaire brésilien, comme les dictatures conservatrices et répressives de ses voisins hispano-américains et à la différence de mouvements et pouvoirs militaires aux idéologies proches, comme la Grèce des colonels, ou éloignées, tels Cuba des insurgés barbudos ou le Portugal de la révolution des Œillets, s’est construit autour du principe hiérarchique. Les hommes qui en deviennent progressivement les principaux acteurs et soutiens, des officiers des trois forces, transposent à l’appareil d’État et au jeu politique les formes d’organisation, les préceptes et les critères d’autorité propres à leur institution : limitation de l’expression des divergences internes, éloignement proclamé du débat public et surtout suprématie des officiers généraux – en particulier les généraux quatre étoiles de l’armée de terre. De 1964 à 1985, le plus haut poste de l’État se dispute ainsi entre une petite quinzaine d’hommes de ce grade, tandis que les principaux ministères, directions de grandes entreprises publiques et instances collégiales de conseil et de contrôle de la présidence sont majoritairement peuplés d’officiers qui sont tous des généraux.
2Pourtant, à l’exception des « années de plomb », une vie politique subsiste à l’intérieur des forces armées brésiliennes. Elle implique des généraux et des officiers intermédiaires, d’active ou de réserve, écartés des principaux cercles de décision ou frustrés dans leurs plus hautes ambitions – la soldatesque étant quant à elle maintenue dans une passivité politique quasi absolue. Le militantisme proprement dit ne concerne, à l’exception de rares moments de crise, qu’une minorité d’officiers, bien que ceux-ci se réclament souvent d’une « opinion des casernes » hors d’atteinte de l’historien. Dès les prémices du coup d’État, sous le gouvernement Goulart, les officiers de rang intermédiaire constituent bien plus qu’un public et un enjeu pour l’action de putschistes plus gradés : parmi les colonels et lieutenants-colonels se recrutent les plus actifs des séditieux, vecteurs de doctrines militaires anticommunistes comme la théorie de la guerre révolutionnaire, animateurs de réseaux et relais au sein d’un « archipel » de généraux conspirateurs plus visibles.
3Après le putsch, ces jeunes officiers prétendent à des places de choix dans le nouveau régime. Or si certains d’entre eux obtiennent la charge hautement prestigieuse, parmi les « révolutionnaires », des enquêtes politiques lancées contre les supposés « corrompus » et « subversifs » (les IPMs), cette fonction ne permet ni d’assurer l’épuration radicale qu’ils appellent de leurs vœux ni de décider des orientations économiques et institutionnelles du pouvoir. Utilisant la visibilité et l’influence que la conduite des enquêtes leur accorde, ces colonels exercent une pression décisive sur le premier président Castelo Branco. Associés à des officiers de troupe de leur génération, ils participent au consensus militaire autour du premier virage autoritaire de la fin de l’année 1965 et appuient de manière décisive la candidature du ministre de la Guerre, le général Costa e Silva, dont l’ascension vers la présidence signe la militarisation définitive du régime.
4Mais les colonels de cette « première ligne dure » obtiennent alors une victoire à la Pyrrhus. Le second gouvernement militaire ne leur offre pas le rôle central que l’historiographie leur a prêté. Le pouvoir est de plus en plus monopolisé par des généraux qui dénient aux colonels la place de censeurs et de magistère de l’ombre qu’ils estiment mériter. Un premier groupe, constitué d’officiers de troupe aux trajectoires professionnelles des plus prestigieuses, fait alors ses premiers pas sur les voies de la dissidence, que l’explosion soixante-huitarde et l’émergence de la lutte armée interrompent brutalement, mais pour un temps seulement ; tandis qu’un second groupe opte alors pour des actes de violence politique d’extrême droite. La première faction de « ligne dure » est liée au colonel Francisco Boaventura Cavalcanti Júnior et marquée par son contact avec la troupe ; nous l’avons baptisée « militaire », par opposition à la seconde, plus hétéroclite mais marquée par des expériences communes comme la participation à des révoltes dans les années 1950 et la fréquentation de groupuscules d’extrême droite, ici dénommée « militante ». Les deux courants de cette « première ligne dure », à de rares exceptions près, adhèrent au projet de durcissement autoritaire que permet l’Acte institutionnel n° 5 de décembre 1968. Ils n’en sont néanmoins pas les principaux artisans : cette responsabilité incombe aux généraux installés au cœur du pouvoir, qui imposent au même moment leur suprématie sur la classe politique civile, réduite à la simple caution démocratique du régime.
5Pourtant, les fondements du « régime des généraux » sont fragiles. En effet, les institutions demeurent formellement celles de la démocratie civile : la régulation de l’espace politique par des normes et des valeurs militaires est donc de l’ordre de la coutume. La souveraineté politique des généraux de l’armée de terre ne repose sur aucun texte législatif ou réglementaire, ni ne fait l’objet d’une stratégie de propagande spécifique qui permettrait de l’imposer à l’opinion, en particulier militaire. Elle est, de ce fait, concurrencée par d’autres légitimités qui sont celles de la démocratie libérale, de la « révolution », du combat de terrain contre l’ennemi communiste et des forces armées comme un corps, incarnation du peuple, dont une multitude d’acteurs peut affirmer être le porte-parole. L’empêchement subit de Costa e Silva, en août 1969, révèle au grand jour cette ambiguïté symbolique du régime, source des revendications de participation politique au sein du corps des officiers. Alors que l’apolitisme des officiers intermédiaires est proclamé comme une exigence et une caractéristique de l’armée brésilienne, considérée comme hautement professionnelle, la haute hiérarchie militaire ne parvient à imposer son candidat, le général Médici, qu’au prix d’une consultation des officiers des trois forces orchestrée par les plus gradés d’entre eux. « L’élection » est cousue de fil blanc, mais démontre qu’en cas de vacance du palais présidentiel, il n’existe aucun consensus quant aux fondements de la souveraineté « révolutionnaire ».
6Cette incertitude ne se manifeste pas seulement à l’occasion de crises politico-militaires : la routine du régime est la négociation et les rapports de force entre les officiers se trouvant au cœur et à la périphérie du pouvoir. Le débat ne se résume d’ailleurs pas à un affrontement entre l’autorité hiérarchique des généraux, d’un côté ; et les prétentions des jeunes officiers révolutionnaires, de l’autre. Au sein du généralat, les équilibres entre la présidence, les Hauts Commandements et les leaders militaires qui prétendent représenter politiquement le corps des officiers sont aussi l’objet de conflits plus ou moins feutrés. À mesure de la militarisation du régime et de la répression des officiers protestataires, ces joutes de généraux tendent d’ailleurs à prendre le pas sur les revendications de subalternes.
7Les années de plomb les étouffent en grande partie. Des tensions ressurgissent à l’époque de l’ouverture politique. Le ministre de l’Armée Sylvio Frota se prétend alors le héraut du système que « l’élection » du général Médici, en 1969, semblait avoir implanté : la prééminence du Haut Commandement de l’armée de terre, sorte de conseil suprême de la révolution dont le président ne serait qu’un délégué. Contre ce modèle de régime militaire, Geisel défend celui d’une présidence quasi-monarchique, au motif de l’apolitisme nécessaire de l’ensemble des forces armées, y compris leurs plus hauts échelons hiérarchiques. Derrière ces conflits de légitimités se trouvent évidemment des désaccords politiques, voire des fossés idéologiques : le président entend alors « institutionnaliser la révolution », c’est-à-dire inscrire dans la durée un régime élitiste et autoritaire, ce qui constituait le projet du groupe castelista dont Geisel a permis le retour aux affaires. Le ministre, au contraire, se refuse à sortir de l’exceptionnalité révolutionnaire, au motif de l’éternité de la « menace subversive » et d’un soupçon délirant : l’existence d’un complot gouvernemental, ourdi par la « Sorbonne » castelista, dont l’objectif ultime serait le basculement du Brésil à l’Est. Il s’agit de la thèse défendue par une nouvelle génération de jeunes officiers protestataires, en majorité membres de l’appareil répressif : une nouvelle ou « deuxième ligne dure », en partie (mais non exclusivement) issue de la partie la plus militante de la « première ». Les prises de parole de ses membres, clandestines et restreintes au milieu militaire, ainsi que leurs actes de violence politique sont désormais justifiés par leur identité de combattants, en première ligne, contre l’ennemi communiste. Ils ne prétendent plus à une participation accrue aux décisions politiques : ils luttent pour maintenir leur place au sein de l’État policier. Il existe certes une certaine continuité entre l’activisme politique des agents de la répression et celui des colonels de la « première ligne dure » : continuité des hommes en partie, de l’idéal – autoritaire et répressif – et de la représentation du champ de forces politique, où l’ennemi incarne l’anti-nation, le communisme et l’impérialisme, sous les traits honnis du politicien civil. Mais la logique de l’action change. De plus, une partie de la première génération d’activistes opte à la fin des années 1970 pour une dissidence inattendue, ébauchée quelque dix ans plus tôt : l’entrée dans l’opposition démocratique, motivée par la frustration politique, l’esprit de vengeance et la déception face aux résultats du régime.
8Deux générations de protestataires se sont ainsi succédé sous la bannière de la « ligne dure ». La première est défaite par le « régime des généraux », qu’elle contribue pourtant, dans les années qui suivent le coup d’État, à définir et à consolider. Une fois leurs ambitions frustrées, certains de ces officiers entament un discret processus de dissidence, tandis que d’autres intègrent les arcanes de l’appareil répressif. Avec la neutralisation de cette génération de protestataires disparaît pour un temps une forme particulière d’activisme, revendicatif, ouvert sur l’espace public, fondé sur la remise en question de l’apolitisme militaire et de l’ordre hiérarchique lorsque le « destin national » est considéré comme menacé. La seconde « ligne dure » est, au contraire, le produit du régime lui-même. Les agents de la répression qui la peuplent sont certes, pour partie, des extrémistes et même des militants de longue date. Mais leur mobilisation politique découle de leur place dans l’appareil d’État et ne remet plus en cause la suprématie des généraux dans le jeu politique : elle est profondément conservatrice de l’ordre en place, y compris hiérarchique.
9À son apogée, chacune de ces « lignes dures » a porté sa marque sur les choix des gouvernements militaires. Néanmoins, passée l’effervescence et la désorganisation révolutionnaires, les jeunes officiers protestataires se sont vus relégués à la périphérie du pouvoir. La majorité d’entre eux approuve certes l’évolution toujours plus poussée du régime vers l’autoritarisme répressif et certains laissent s’épanouir leur haine anticommuniste dans le combat policier contre les mouvements de gauche armée. Mais les principaux cercles de décision sont rapidement réduits à des officiers généraux, qui utilisent le mécontentement des réseaux activistes et d’une « opinion des casernes » imaginée comme un argument et une ressource politique. Le régime militaire est donc parvenu à imposer à ses propres partisans la règle hiérarchique et disciplinaire de l’abstention de toute participation politique – une exigence que les futurs putschistes brandissaient avant 1964 face aux sergents revendiquant davantage de droits. La dictature, paradoxalement, a ainsi largement démobilisé les forces armées brésiliennes. Cette démobilisation n’implique nullement une réduction du risque politique en leur sein, ni même la persistance de ce bas niveau d’activisme une fois la chape de plomb des généraux envolée. Mais elle correspond à un certain modèle de régime, qui ne s’appuie pas sur une base militaire mobilisée, mais sur l’assentiment muet de la majorité et sur un appareil policier fanatisé et conservateur, menant une guerre privée comme la « subversion ».
10L’imposition de cette forme de régime ne se déroule pas de manière consensuelle. Plusieurs auteurs ont souligné que la dictature militaire brésilienne n’avait pas élaboré de système de légitimation cohérent ni défini clairement où résidait la souveraineté politique. La persistance d’une vie politique sous le régime militaire est intimement liée à cette ambiguïté symbolique : les acteurs en conflit ont à leur disposition un large répertoire de justifications pour leur propre participation politique, qu’ils peuvent mobiliser au gré des enjeux. D’ailleurs, les acteurs recourent rarement à un discours de légitimation unique et immuable au fil du temps. Les officiers partagent en effet un imaginaire globalement commun, où la valorisation de la hiérarchie côtoie celle du « révolutionnaire » et le mépris du politique une certaine reconnaissance du système partisan. En ce sens, les jeunes militaires qui s’élèvent contre l’hégémonie des généraux ne manifestent pas la survivance d’un idéal de « soldat citoyen » et d’action politique individuelle dans une armée formatée à l’apolitisme dit « professionnel » et au strict respect de la hiérarchie et de la discipline ; pas plus que le groupe « castelista » n’a le monopole de la suprématie d’une présidence civilisée contre la politisation des forces armées, ou d’autres factions militaires l’ambition de faire des généraux le « collège électoral » ou l’autorité de tutelle du pouvoir d’État. Il existe certes des degrés d’adhésion à ces références, mais la position des acteurs dans le système politique et les enjeux auxquels ils sont confrontés influencent décisivement la facette de l’identité politique qu’ils choisissent de mettre en avant. L’évolution des discours de certains officiers de « première ligne dure », proches du colonel Boaventura, illustre bien ce phénomène. Aux lendemains du coup d’État, ils mettent en avant leur identité de « révolutionnaires historiques ». Lorsque la légitimité de la révolution s’efface au profit de celle de « l’opinion des casernes » et que le régime se militarise, avec l’ascension politique du général Costa e Silva, ils se font les porte-parole de la troupe et des jeunes officiers. Enfin, à la fin des années 1970, quand l’ouverture politique et le réveil de la société civile remettent à l’honneur, dans l’espace public, certaines références à la démocratie libérale, ils s’associent au parti d’opposition et défendent, pour parvenir au pouvoir, la réalisation d’élections libres.
11Si les officiers protestataires utilisent des argumentaires constamment renouvelés pour justifier leurs prises de parole, leurs revendications de participation ou leur résistance aux orientations du pouvoir, une certaine représentation du politique comme champ d’action marque constamment leur discours. Celle-ci est entièrement organisée autour d’une image stéréotypée de l’adversaire, miroir du militaire patriote, intègre, désintéressé et courageux dans lequel ces officiers s’idéalisent. L’ennemi a tous les traits du politicien getulista, pilier du « système déposé » : il est vendu, à l’étranger et au grand capital ; faible face à la séduction subversive, voire complice du « Mouvement Communiste International » ; et surtout perdu moralement et traître à son corps s’il est militaire, à la révolution s’il est putschiste et à la patrie, toujours. Quels que soient leurs combats et malgré les reconversions spectaculaires de certains d’entre eux, ces officiers « ultra » lisent toujours l’action publique à l’aune de ce moralisme anti-civiliste et crispé sur un nationalisme exclusif.
12Ces rapports de force, conflits, négociations et jeux d’influence, parce qu’ils se déroulent à l’intérieur d’une institution devenue rétive à ce type de débats, qui plus est sous une dictature, sont de la politique là où on ne l’attend pas. Une politique où les catégories d’identification, la composition et la structure des groupes et factions, et les discours eux-mêmes sont à inventer au moment même où le pouvoir se dispute ; et ce, dans le cadre d’un régime lui-même très indéfini quant à ses principes et aux secteurs sociaux dépositaires de sa souveraineté. Malgré la longue expérience militante de la majorité des protagonistes, et les apparents fermeté et radicalisme de leur convictions, cette grande indétermination et la nécessité de constamment improviser les modes d’action créent les conditions d’un jeu politique très fluctuant, parsemé d’alliances contre-nature et de revirements improbables ; un jeu politique où, par ailleurs, les relations personnelles, les enjeux d’honneur, l’opportunisme et les logiques corporatistes priment souvent sur les idéologies et convictions forgées de longue date.
13Ce jeu politique n’est cependant nullement anomique. Premièrement parce que, malgré l’indétermination du régime, ces hommes baignent tous dans le monde très normé de l’institution qui est la leur : les règles, coutumes, traditions, organisation interne des forces armées structurent, y compris par leurs contradictions, la manière de faire de la politique. En second lieu, parce qu’aux phases d’indétermination, aux cours desquelles les camps politiques sont très poreux, succèdent des moments de clarification : lorsqu’on attaque frontalement l’armée ou son « honneur », les militaires font bloc. Lorsque la « menace subversive » devient enfin réelle, l’anticommunisme soude le camp putschiste et le silence s’y fait. Ceci traduit une culture politique commune de ces officiers, au-delà de leurs factions et de leurs divergences : une culture faite d’anticivilisme et de sentiment d’une haute responsabilité (comme militaires) à l’égard de la nation, d’ambitions de grandeur et de méfiance pour leur propre peuple, de désir d’ordre, de haine du « rouge » et de difficulté à se détacher de l’horizon d’un certain pluralisme politique. Il y a bien entendu de lourdes nuances, et des mobilisations différentes de tel ou tel imaginaire ou projet en fonction des circonstances. Mais ce qui les divise d’abord, c’est leur grade, dont découle leur inégale légitimité d’acteurs politiques. De ce point de vue, l’histoire de ce livre est une histoire de vaincus : d’officiers intermédiaires dont ni le passé, ni l’implication dans l’appareil d’État, ni un « air du temps » ici et là favorable à l’action de jeunes officiers réformateurs, n’a permis d’empêcher la consolidation d’un régime militaire hiérarchisé. Ils voulaient être des acteurs de l’histoire et n’ont le plus souvent pu constituer qu’une ressource pour la cour des grands – celle de leurs chefs.
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