1 Voir {tr. p. 2}.
2 Voir {tr. p. 45}.
3 « toda la tierra está en paz y reciben capitanes y están muy gustosos. Y en eso se mantuvo. » {tr. p. 46}.
4 « Dijo que aunque se hiciese con él cualquiera demostración, estaba constante en lo que había dicho y que no sabía nada de lo que se le preguntaba » {tr. p. 46}.
5 « que dijese la verdad porque se usaría del rigor que permiten las leyes para que la dijese » {tr. p. 46}.
6 Quatre mille cinq cent suppliciés, cent cinquante huit trépassés sans compter les suicides, voir C. Bernand et S. Gruzinski, Histoire de Nouveau Monde, t. 2, Les métissages, Paris, Fayard, 1993, p. 372 et suiv., qui sur cet épisode s’appuient sur les travaux de Clendinnen.
7 La date emblématique généralement retenue est l215 lorsque le Concile de Latran IV, désapprouva les ordalies et recommanda la confession annuelle des péchés. Chiffoleau J., « Sur la pratique et la conjoncture de l’aveu judiciaire en France du xiiie au xve siècle », dans L’Aveu. Antiquité et Moyen-âge, Rome/Paris, École française de Rome, 1986. Au cours du xiie siècle les épreuves ordaliques et la torture judiciaire coexistent, bien que cette dernière gagne progressivement du terrain.
8 Tomás y Valiente F., La tortura en España, Barcelona, Ed. Ariel, 1994 (1973), p. 214-215.
9 Tomás y Valiente F., ibid., 1994, p. 213-214.
10 Dougnac A., Manual de historia del derecho indiano, México, UNAM, 1994, p. 2.
11 Tomás y Valiente F., « El proceso penal : del proceso penal del estado de la administración de justicia », El derecho penal de la monarquía absoluta : siglos XVI-XVII-XVIII, 1969, p. 155.
12 Tomás y Valiente F., ibid., 1969, p. 156.
13 Bechtel, G., La sorcière et l’occident : la destruction de la sorcellerie en Europe des origines aux grands bûchers, Paris, Plon, 1997, p. 404.
14 « La tortura, pues, como medio de provocar la confesión era la pieza esencial del proceso inquisitivo », Tomás y Valiente F., op. cit., 1969, p. 172.
15 Bechtel G., op. cit., 1997, p. 408.
16 Thomas Yan, « Arracher la vérité, La Majesté et l’Inquisition (ier et ive siècles ap. J.-C.) », Droit et Sociétés, vol. 17, 1996, p. 15-41.
17 Tomás y Valiente, F., op. cit., 1994, p. 93-141.
18 « la Monarquía absoluta usaba y abusaba de las penas como armas de gobierno… », Tomás y Valiente F., op. cit., 1969, p. 213.
19 Tomás y Valiente F., ibid., 1969, p. 214.
20 Vauchez A., « L’aveu entre le langage et l’histoire : tentative de bilan », dans L’Aveu. Antiquité et Moyen-âge, Rome/Paris, École française de Rome, 1986, p. 417.
21 À l’origine la procédure inquisitoire fut une voie « exceptionnelle » appliquée en cas de lèse-majesté divine et humaine, progressivement elle fut étendue à d’autres domaines puis généralisée. Pour une analyse de l’élargissement progressif de la procédure extraordinaire en France entre le xiiie et le xve siècle voir Chiffoleau J., op. cit., p. 360 et suiv.
22 Tomás y Valiente F., « Cada azote de plebeyo valía un ducado del noble… », op. cit., 1969, p. 322.
23 Tomás y Valiente F., op. cit., 1969, p. 318.
24 Amar-Pérez B., « Justice arbitraire à Calahorra : autour d’une spoliation », dans Duviols et Molinié-Bertrand (dir.), La violence en Espagne et en Amérique (xve-xixe s.), Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 1997 (1996), p. 141.
25 Rappelons cependant que bien que jugé et condamné à mort Atahualpa, n’avait pas été torturé. Voir Lohmann Villena G., « El proceso de Atabilipa (ensayo de hermenéutica procesal) », Congreso del Instituto Internacional de Historia del Derecho Indiano, VI, Valladolid, 1983, p. 235-274.
26 Expression tirée du titre d’un des ouvrages de R. Muchembeld, Le temps des supplices, de l’obéissance sous les rois absolus xve-xviiie siècle, Paris, Armand Colin, 1992.
27 Sur la persécution des idolâtries voir P. Duviols, La lutte contre les religions autochtones dans le Pérou colonial. L’extirpation de l’idolâtrie entre 1532 et 1660, Lima, Institut Français d’Études Andines/Éditions OPHRYS, 1971 et Procesos y Visitas de Idolatrías. Cajatambo, siglo XVII, Lima, IFEA/PUCP, 2003.
28 Expression empruntée à un autre titre percutant de R. Muchembeld, Le roi et la sorcière. L’Europe des bûchers xve-xviiie siècle, Paris, Desclée, 1993.
29 Farberman J., Las salamancas de Lorenza. Magia, hechicería y curanderismo en el Tucumán colonial, Buenos Aires, Ed. Siglo XXI, 2005.
30 Prólogo de A. Almeyda, dans Medina J. T., Historia del Tribunal del Santo Oficio de la Inquisición en Chile, Santiago, Fondo Histórico Bibliográfico José Toribio Medina, 1952 (1890), p. VII.
31 Duviols P., op. cit., 1971, p. 225.
32 Duviols P., op. cit., 1971, p. 122.
33 Voir Farbermann J., op. cit., 2005 et Garcés, C., Brujos y adivinos en Tucumán (siglos XXVII y XVIII), Jujuy, Editorial Universidad Nacional de Jujuy, 1997 et El cuerpo como texto. La problemática del castigo corporal en el siglo XVIII, Jujuy, Editorial Universidad Nacional de Jujuy, 1999.
34 Voir Farbermann J., op. cit., 2003 et Garcés C., op. cit., 1999.
35 Casanova Guarda H., Diablos, brujos y espíritus maléficos. Chillán, un proceso judicial del siglo XVII, Temuco, Ed. U. de la Frontera, 1994.
36 Il s’agit de la « Colección de estudios y documentos para la historia del derecho chileno », publiée dans les années 1940 par l’École de sciences juridiques et sociales de l’Université du Chili.
37 Herzog T., La administración como un fenómeno social. La Justicia Penal de la ciudad de Quito (1650-1750), Madrid, Centro de Estudios Constitucionales, 1995, p. 231-233.
38 Herzog T., ibid., p. 232, note 29.
39 Herzog T., loc. cit., note 25.
40 Clastres P., « De la torture dans les sociétés primitives », dans La société contre l’État : recherches d’anthropologie politique, Paris, Éditions de Minuit, 1974.
41 Néanmoins, des recherches plus fines sur ces questions restent probablement à entreprendre.
42 Il s’agissait d’Ignacio Rodríguez, « mulato libre » {tr. p. 53}.
43 Cette configuration relationnelle serait un point commun à des tortures de différents types, qu’elles soient ou non judiciaires, selon M. Houseman, « Quelques configurations relationnelles de la douleur », dans Héritier F., De la violence 2, Paris, Éditions Odile Jacob, 1999, p. 77-112.
44 « dijo que no sabe nada y su padre miente y le levanta testimonio y que no sabe otra cosa. » {tr. p. 131}.
45 « un quintal de peso amarrado a la garganta de los pies… » {tr. p. 135}.
46 « de no decirla [la verdad] se le ejecutará el tormento que ve está dispuesto y preparado » {tr. p. 136}.
47 AHN Inq Lo 1266 fol.55v., Madrid 24/05/1662 : cité et traduit par M. Escamilla-Colin, « L’art de ménager la violence dans la pratique inquisitoriale », dans Duviols et Molinié (dir.), op. cit., 1997 (1996), p. 213. Par ailleurs, Tomás y Valiente publia un fragment de Política para Corregidores y señores de vasallos (d’après une édition de 1750), dans lequel Castillo de Bovadilla, juge expérimenté, explique à ses jeunes collègues comment user efficacement du tourment sans risquer pour autant d’être désapprouvé dans le Juicio de Residencia, Tomás y Valiente F., op. cit., 1994 (1973), p. 29-35.
48 Voir {tr. p. 52}.
49 Tomás y Valiente F., ibid., 1994, p. 15, parlait des protagonistes et comparsas (comparses ou figurants) : nous préférons le terme adjuvant mettant mieux en valeur la collaboration apportée au corregidor par ces assistants.
50 « dijo no sabe nada », « dijo no sabe cosa » ou encore « siempre dijo no sabe nada » {tr. p. 57}.
51 « mátame señor, mátame señor, ¿qué tengo que decir? mátenme » {tr. p. 57}.
52 « dijo que se pare en el tormento con las cuatro vueltas dadas en cada liadura » {tr. p. 59}.
53 Certainement bien plus de cinquante ans puisqu’une de ses belles-filles en avait trente six, le père de celle-ci quatre-vingts. C’est cependant le seul pour lequel on n’ait pas plus de précisons sur l’âge, parce qu’il n’a ni confessé ni ratifié.
54 F. Tomás y Valiente publie un document dans lequel on retrouve tous ces éléments « Ay, ay, ay, ay, que me matan sin culpa, ay, ay, ay, ay, ay, ay, Señor, que no sé nada, ay, ay… » ou encore « no sé nada, mátenme, no sé nada… », op. cit., 1994, p. 24 et p. 27.
55 « Y que si él se muriese o tuviere efusión de sangre o se le siguiere mutilación de miembro vaya por su cuenta y no por cuenta del juez » {tr. p. 53}.
56 « esta naturaleza de gentes vienen prevenidos de hierbas, con que para cualquier cosa se previenen para poder negar… » {tr. p. 58}.
57 Dans le manuscrit elles sont cependant copiées seulement après : « culpa y cargo » {tr. p. 167}.
58 Les deux lignes le concernant ne font que renvoyer aux actes sans préciser les folios où il en est question ni les faits incriminés : « Item, se le hace cargo al cacique Talcalabquen de lo que resulta contra él en estos autos » {tr. p. 182}.
59 Ce fut le cas de Pitollanca accusé de : « haberse hallado en la junta de Pircún y siendo sabedor del dicho movimiento y traición, no dio cuenta a los españoles y caciques amigos como era su obligación » {tr. p. 180}.
60 Voir {tr. p. 193-197}.
61 En général « indio » sans l’ajout d’adjectifs (ceux-ci sont variés) suffit et s’oppose d’emblée à cacique. Un Espagnol de l’époque aurait plutôt dit de Quipaina qu’il était cacique qu’un « indio » ; ainsi le terme nous semble prendre fréquemment une dimension sociale et politique, peut être un peu oubliée, depuis qu’il est devenu un qualificatif « ethnique ».
62 Cet argument vaut tout particulièrement pour Pichunan, Dunguiguala, Pubincura, Pitollanca et Nagüelquirque, remarquons aussi que la frontière entre le générationnel et le politique n’est pas toujours très tranchée.
63 Nagüelquirque était un exemple type : « siendo como es indio labrador y pobre, sin séquito alguno, es visto que sólo concurrió porque sus mayores y caciques, a quienes los indios particulares están sujetos, le llamaron y le llevaron sin poderse excusar… » {tr. p. 192}.
64 « a cuya disposición se someten los inferiores de cualquier estado… » {tr. p. 183}.
65 C’est en l’occurrence la teneur des critiques à l’encontre du gouverneur d’un Jerónimo de Quiroga.
66 « y por cuya causa enfermaron muchos… » {tr. p. 188}.
67 « de aliviar a los suyos de la opresión en que los dichos sus vecinos los tenían… » {tr. p. 189}.
68 « un hijo que amaría su amor paterno… » {tr. p. 189}.
69 « instados del espíritu maligno… » {tr. p. 187} ; « instado realmente del demonio » {tr. p. 189} ; « … influencias de Satanás… » {tr. p. 185} ; « poseídos y engañados […] del demonio… » {tr. p. 184}.
70 « Y aunque en estos autos consta haber dos sujetos llamados Juan y Bartolomé, son sólo por haberlos bautizado sin que primero hubiesen sido bien instruidos para el conocimiento de la verdadera luz… » {tr. p. 194-195}.
71 « que aun a los demás ajustados católicos ha pervertido » {tr. p. 187}.
72 Ms.03/11/1694, Junta de guerra, Pareceres « de las personas que concurrieron en la junta de guerra », AGI, Chile 25.
73 La lettre d’un échevin du Cabildo, datée de la veille du renvoi, en fait état, Ms.13/01/1694, Reinoso, F. de, Carta a la Audiencia, AGI, Chile 125. Voir aussi chap. 6.
74 « que sean desterrados perpetuamente cincuenta leguas de su tierra y habitación » {tr. p. 200}.
75 Rappelons que les terres d’origine de la majorité des inculpés étaient situées à environ quarante lieues au sud de Concepción, voir tableau n° 3.
76 « Su parecer es que deben ser condenados por diez años a la real cadena para que sirvan en las obras de Su Majestad y edificios públicos. » {tr. p. 200}.
77 Dans un premier temps Bartolomé Ingaipil, lui non plus, n’avait pas dit être baptisé.