1 Nous
avons très souvent conservé en espagnol le terme générique escribanos
car la traduction en français obligeait à spécifier d’emblée.
2 Quand
par exemple l’escribano
Cabezón
certifie la fidélité de la copie il s’auto-désigne « escribano público »,
cependant au moment d’attester officiellement son identité ses
collègues le désignent plus précisément en tant qu’« escribano público del
número »
{tr. p. 202}.
3 Respectivement :
« escribano de gobierno, gracia
y guerra »,
« escribano de
cabildo » et
« escribano de cámara ».
4 En
effet, toute acquisition demandait que soient respectés des critères
strictement professionnels sanctionnés par le tribunal royal et en
principe des critères socio-raciaux tels que la naissance légitime,
l’honneur du lignage d’appartenance et sa « pureté » (limpieza de sangre).
5 Cabezón
précise que l’escribano
en titre l’a désigné pour faire fonction (« por nombramiento del
propietario »
et qu’il exerce sous les ordres du gouverneur « de mandato de dicho Señor
presidente »)
{tr. p. 201}.
6 Ms.13/08/1687,
El Rey, Cédula real,
AGI Chile 167, L6, i. 618-624.
7 Real Díaz
J. J., Estudio diplomático
del documento indiano,
Madrid, Dirección de archivos estatales/CSIC Escuela de estudios
Hispanoamericanos, 1991 (1970).
8 Herzog
T., Mediación, archivos y
ejercicio : los escribanos de Quito (siglo XVII),
Frankfurt, Klostermann, 1996.
9 Herzog T.,
Rendre la justice à Quito
(1650-1750), Paris,
L’Harmattan, 2001 (1995), p. 56-57. Cette étude laisse penser qu’il
n’est pas sûr que les juges royaux aient directement examiné les
actes, ils auraient également pu s’en remettre à des subordonnés
pour prendre connaissance du dossier judiciaire et leur conseiller
une sentence. Quant au Chili, pour l’instant les données ne
permettent pas de trancher.
10 La
confirmation royale de la charge établie en 1684 le ratifia, en tant
que greffier du tribunal royal (escribano de cámara),
charge qu’il occupait depuis 1679, Ms.28/06/1684, El Rey, Título
« … de escribano de cámara de la Audiencia
de Santiago … a don Bartolomé Maldonado » AGI, Chile 167, L6, i.
461-467.
11 Ms.30/04/1696,
El oidor decano y fiscal de la Real Audiencia, « sobre el repartimiento del
situado de ejército de aquel Reino a que pasaron a principios del
año de 95 a la ciudad de La Concepción »,
AGI, Chile 125.
12 « Pasamos a la dicha ciudad de la
Concepción por el mes de enero del año pasado de 95, en lo más
ardiente de los caniculares y la mayor violencia de repetidos ríos
impenetrables, con manifiesto riesgo de las vidas, por un despoblado
de más de cien leguas, con mucho deseo de servir a Vuestra Majestad
y cumplir con nuestra obligación y la puntual ejecución de la
Instrucción remitida por Vuestro Real Consejo de las
Indias… »,
Ms.30/04/1696, Audiencia (oidor decano y fiscal), Carta
a S.M., « Informan a V.M.
sobre el repartimiento del situado »,
AGI, Chile 125.
13 « da cuenta a VM de los
pagamentos que se han hecho al Real Ejército de este Reino de los
situados que han venido en plata de las cajas de Potosí desde el año
de 92. Y da la razón por qué en aquel año no pasaron a la ciudad de
la Concepción a la distribución del situado vuestro oidor decano y
fiscal de esta Audiencia. Y remite a VM los Autos de los
pagamentos. »,
Ms.06/04/1696, Audiencia, Carta
al Rey, AGI, Chile 125, p. 10.
14 Le
procureur Baquedano transmet à la Audiencia la pétition des échevins
dans les termes suivants : « pidiendo justicia porque se
hallan en tal opresión que ni ellos por sí han podido pasar a esta
Real Audiencia a pedirla ni los escribanos de aquella ciudad han
osado otorgarles un poder… »,
« Petición del
fiscal »,
Ms.22/12/1695, Querella de
los vecinos…
AGI, Chile 125, fo 1vo.
15 Il
s’agissait d’Alonso Fernández Ruano « escribano de Su Majestad » qui
était, semble-t-il, rattaché au procureur (représentant des intérêts
du roi auprès du tribunal).
16 Ms.03/08/1694,
Audiencia, Querella de los
regidores…
AGI, Chile 125. Le dossier de plus de 150 pages, dépasse largement
les questions ici traitées, il se révèle néanmoins très utile dans
la compréhension des mécanismes à l’œuvre et sera donc cité à
plusieurs reprises.
17 Ms.16/02/1694,
Audiencia, « Averiguación y
pesquisa secreta sobre el estado del Reino y los procedimientos del
Señor Gobernador don Tomás Marín de Poveda… »,
82fo ro-vo,
Santiago, AGI, Chile 125.
18 « Juan de Villagra ante quien se
está haciendo la dicha información »,
Ms.16/02/1694, Audiencia,
Averiguación… sobre Marín de Poveda,
AGI Chile 125, fo 17 vo.
Il semble y avoir une méprise sur le prénom, les circonstances
prouvent cependant qu’il s’agit d’une seule et même personne : l’escribano José
de Villagra. Peut-être un lapsus du scribe entre le prénom du témoin
(Juan) et celui de la personne citée (prénommé « José » et non pas
« Juan »). Peut-être aussi une confusion entre les prénoms des deux
escribanos
de la ville (l’autre s’appellait effectivement « Juan ») imputable
au greffier au témoin lui-même.
19 Les
fils assez embrouillés de cette affaire seront démêlés lorsqu’il
sera question du secrétaire greffier du conseil municipal de
Concepción, Vásquez de Novoa.
20 « si, en la información que don
Alonso de Soto – corregidor de la Concepción
– ha hecho para
descargo de dicho Señor
Presidente, atemorizaban a los testigos que habían de declarar y no
les daban lugar a decir todo aquello que les obligaba el
juramento ».
La question fut posée sous cette forme au capitaine Juan Francisco
Pérez de Artasgo de 34 ans le 29/08/1694 qui, dans sa réponse, en
dit long sur les pressions subies et les conséquences endurées à
cause de son refus de mentir sous la foi du serment et de fournir
des réponses de complaisance. Voir Ms.16/02/1694, Audiencia, Averiguación…,
AGI, Chile 125, fo 70vo-71ro.
21 En
racontant un contentieux avec l’un de ses voisins ce capitaine
conclut : « y por último le
pidió testimonio a Villagra que dará mil de buena, como sean en mi
contra, de la manera que él quisiere para ocurrir a la Real
Audiencia… »,
Ms.23/09/1696, Vásquez de Novoa, Ramírez de la Peña, Cartas
(traslado de), AGI, Chile 125, fo 4.
22 Libro
5, t. 8, « De los Escribanos de Gobernación, Cabildo, y Número,
Públicos, y Reales, y Notarios Eclesiásticos », Recopilación de leyes de…
Indias,
t. 3,
1943 (1680)
p. 144 et suiv.
23 Tomás y Valiente
F., La Venta de oficios en
Indias,
Madrid, Instituto nacional de administración pública, 1982 (1972) et
Gobierno e instituciones en
la España del antiguo régimen,
Madrid, Alianza Editorial, 1999 (1982), p. 151-177.
24 Ms.28/02/1679,
El Rey, Cédula real,
al Gobernador de Chile. « Ordenándole que…en las Indias no
pueda ninguno usar del oficio de escribano sin tener notaría de
aquellos Reinos… »,
Madrid, AGI, Chile 167, L6, fo 19.
25 Le
juicio de residencia
était une enquête menée par la couronne sur les agissements de ceux
auxquels elle confiait des responsabilités. Pour les postes de haute
responsabilité elle était effectuée à la fin de chaque mandat. Voir
Bayle
C., El protector de
indios,
Sevilla, Escuela de Estudios Hispanoamericanos, 1945.
26 Par
une lettre du 08/03/1673. Nous n’avons pas retrouvé l’original mais
en avons connaissance indirectement par ce qu’en dit la Cédula real
du 28/02/1679, AGI, Chile 167, L6, i.18.
27 Le
rappel de trois dates montre que ce fut ici le cas : la lettre de
Juan Henríquez au roi est de mars 1673 (deux ans et demi après sa
prise de fonctions en tant que gouverneur) ; la réponse royale fut
émise six ans plus tard, février 1679, ce à quoi il faut ajouter le
temps d’arrivée au destinataire ; Henríquez quitta ses fonctions en
avril 1682 mais il aurait dû le faire trois ans plus tôt car le
successeur nommé décéda avant de le remplacer, sans quoi il aurait
reçu la réponse royale vraiment en fin de mandat lorsque cela
n’aurait donc plus eu aucune incidence.
28 Ms.28/02/1679,
El Rey, Cédula
real...
AGI, Chile 167, L6, i.18-20.
29 « no pueda ninguna persona usar el
oficio de escribano ni hacer ningún instrumento, escritura, auto
judicial ni extrajudicial sin tener título y notaría mía de aquellos
Reinos… » ;
« sin ir, ni venir, ni que se
vaya, ni pase por ninguna causa, ni con ningún pretexto contra su
contenido… »,
Ms.28/02/1679, El Rey, Cédula…,
AGI, Chile 167, L6, i.19.
30 Le
procureur du tribunal royal de Santiago avait été requis d’être
attentif aux mauvais traitements infligés aux indiens, aux
nominations effectuées sans concertation avec le tribunal ainsi
qu’aux menaces et médisances proférées contre les juges.
Ms.01/12/1679, El Rey, Comisión
a don Alonso de Orellana, Buen Retiro, AGI, Chile 167, L6,
i.149-151.
31 Un
célèbre cas de destitution concerne le gouverneur Meneses dont
l’enquête de fin de mandat se trouve aux Archives des Indes. Les
faits qui lui furent reprochés étaient d’une toute autre gravité.
Voir AGI, Chile 55, Legajo sobre : Excesos del Gobernador Meneses
1664-1668 et Ms.10/05/1664, Audiencia, Carta
a S.M sobre los excesos del gobernador Meneses, Stg. AGI, Chile
126.
32 Ms.28/04/1693,
Marín de Poveda, T., Carta
a S.M., « Refiere proveyó
auto para que despachase con el escribano de gobernación sólo lo que
hubiere de quedar archivado… » (con anotaciones del Consejo de
Indias),
Chile 25, R.1, N.23, i.1-8.
33 Recopilación de leyes de
… Indias,
1943(1680), ley 12, título 8, libro 5.
34 « por el inconveniente grande, que
resultaría, de que pusiesen decretos y actuaciones en materias de
gobierno los escribanos de cartas, sin título alguno del Rey,
subordinados a la voluntad de sus amos, con el riesgo… »,
Ms. 28/04/1993, Marín de Poveda, T., Carta
a S.M., « Refiere proveyó… »,
Chile 25, R.1, N.23, i.7.
35 Le
manque de données à propos d’un gouverneur très polémique du milieu
du xviie siècle
s’expliquerait ainsi : les complices du gouverneur Acuña y Cabrera,
tenu pour responsable du soulèvement indien de 1655, auraient fait
disparaître des écrits pouvant l’incriminer. C’est une des
hypothèses qui expliquerait par exemple qu’il manque les vingt
années postérieures à 1655 dans la chronique de D. de Rosales, Historia general de Chile.
Flandes indiano,
Santiago, Ed. Andrés Bello, 2 vol., 1989 (1674), p. 1367, note
1.
36 En
bonne place également les gouverneurs Acuña y Cabrera, Francisco
Meneses et Juan Henríquez.
37 La
destination prévue semble avoir été bien davantage Lima que
Santiago.
38 Pour
justifier sa conduite mise en cause, il déclara : « para que ejecutase el ver, como
debo por el cargo y obligación de mi oficio, había asistido a los
embargos de trigo que se ejecutaron por el capitán don Pedro De
Vergara Pardo – Alcalde provincial – por juez para ello nombrado por
el Cabildo de dicha ciudad, para que no se embarcase, por estar
padeciendo la dicha ciudad y sus habitadores la falta de
pan… »
« Petición »,
Ms.16/02/1694, Audiencia, Averiguación…,
AGI, Chile 125, fo 73.
39 « Me cortó la mano derecha y dio
una cuchillada en la cabeza, de que he estado muy
agravado… »
Ms.05/02/1693, Vergara (alcalde),
Causa
criminal…contra
Espineda Millán, AGI, Chile 125, fo4.
40 L’épisode
de l’assiette que Vergara a failli recevoir en pleine figure est
raconté dans ces termes dans l’une des dépositions : « que… el dicho Señor Presidente
levantó un plato de la mesa donde estaba comiendo y se lo quiso
tirar a dicho don Pedro Vergara/ y lo hubiera ejecutado a no
estorbarlo la mujer de dicho Señor Presidente según oyó decir este
testigo a toda la ciudad…
Ms.16/02/1694, Audiencia,
Averiguación y pesquisa secreta sobre… »,
Marín de Poveda, AGI, Chile 125, fo 14 vo-fo 5 ro.
41 « y que llegó en secreto don Juan
de Novoa y le dijo a su amo : « amigo usted presente un memorial […]
y verá usted lo que se descubre, porque de otra forma yo no quiero
que me suceda una desdicha… »
Testigo Leonor Montero, Ms.05/03/1693, Vergara (alcalde), Causa criminal… contra
Espineda Millán, AGI, Chile 125, fo 24-28.
42 « Y por no querer ningún escribano
venir a actuar conmigo, maliciosamente, del cual protesto a la Real
Audiencia, y desde luego daré parte, para que se sepa no acuden a su
oficio y obligación en irrisión de los Jueces y en esta atención
actué por mí y ante mí, delante de testigos que me vieron
firmar… »,
Ms.12/03/1693, Vergara (alcalde), Causa criminal
contra…,
Espineda Millán, AGI, Chile 125, fo 71.
43 Le
tribunal royal (Audiencia)
pouvait statuer en deuxième instance dans des affaires relevant de
la justice ordinaire.
44 Ces
aspects sont flagrants dans les lettres privées que Vásquez de Novoa
fit copier et certifier conformes par l’escribano Urrutia
en vue, très certainement, de les fournir en tant que preuves dans
l’une des affaires en cours. Que ces documents soient arrivés
jusqu’en Espagne indique qu’ils ont effectivement servi, bien qu’on
ne sache quel dossier ils accompagnaient. Ms.20/10/1696, Vásquez de
Novoa, Juan
(escribano)
& Ramírez de la Peña, Cartas (traslado de),
27 fo,
AGI, Chile 125.
45 Ms.16/02/1694,
Audiencia, Averiguación y
pesquisa secreta… sobre T.
Marín de
Poveda, AGI, Chile 125, voir fo 15 ro.
46 « Y habiendo visto, el Señor
Presidente, dicha Real Provisión, me atemorizó con decirme que qué
seguridad tenía la vida en tierra de milicias. Que había menester
diez mosqueteros en resguardo de mi persona y que aún con todo eso
no me aseguraba, por cuyo temor no ejecuté y traté de salir de dicha
ciudad »
Ms.16/02/1694, Audiencia, Averiguación y pesquisa
secreta…sobre
Marín de Poveda, AGI, Chile 125, declaración 02/07/1694, fo 74.
47 Les
détenus étaient plus nombreux que ceux ayant été jugés, le sort des
autres nous échappe totalement.
48 Un
des nombreux témoins déclara : « y que después vio pasar un cajón
lleno de papeles que se había sacado de casa de dicho Jerónimo de
Quiroga »,
Ms.16/02/1694, Audiencia, Averiguación y pesquisa secreta…
sobre
Marín de Poveda, AGI, Chile 125, fo 16 vo.
49 « Quiroga había escrito algunos
versos satíricos contra el gobernador y como este lo encontrara un
día meditabundo y mirando hacia sus pies, le dijo : « Señor Quiroga, ¿está usted
haciendo versos a sus pies? », « Señor
– le respondió el viejo cuartel
maestre –, quien los ha hecho a su cabeza,
puede muy bien hacerlos a sus pies ».
Nous n’avons cependant pas trouvé de trace dans les documents
consultés de cette savoureuse anecdote rapportée par F. Encina
Historia de Chile,
Santiago, Ed. Ercilla, 1983 (1938-1952) t. 5, chap. XXVII.
50 Et
fort probablement aussi par sa nombreuse descendance et ses bons
rapports avec les franciscains.
51 « como lo habrá Vuestra Majestad
visto en varios testimonios falsos, que les dio [Vásquez de Novoa] a
los mal contentos y aliados de estos ministros contra mi crédito y
justificando obrar en servicio de Vuestra Majestad, que me consta se
han remitido a Vuestro Real y Supremo Consejo de las Indias
habiéndose valido todos de él [Vásquez de Novoa] para este
efecto… »,
Ms.04/05/1697, Marín de Poveda, Carta
a S.M., Tomás, AGI, Chile 26, R1, N15, i.2-3.
52 Ms.04/05/1697,
Marín de Poveda, Tomás, Carta
a S.M., AGI, Chile 26, R1, N15, i.1-4 : « hombre sedicioso y de depravadas
costumbres »
fo 1 ; « un hombre tan inicuo… »,
fo 2.
53 « sólo a fin de valerse de sus
falsedades en mi contra… »,
op. cit.
fo 2.
54 Le
magistrat
Álvaro de
Quiroz est accusé d’avoir contribué avec 2.080 pesos et le procureur
Gonzalo Ramírez de Baquedano avec 2.420 pesos. Ms.04/05/1697, Marín
de Poveda, Tomás, Carta al
Rey, i.
1-3.
55 À la
date à laquelle le gouverneur écrivit pour se plaindre des
connivences entre le tribunal royal et Vásquez de Novoa, un autre
escribano
appelé Pedro Martínez Blanco fit son apparition. Il signa, en tant
qu’« escribano de
cámara »,
un document qui mettait en cause le Tribunal,
le gouverneur semble avoir au bout du compte emporté cette
bataille-là. Ms.02/04/1697, Valdés, G. et Martínez Blanco, P., Testimonio de escribanos,
Santiago, AGI, Chile 26, R1, N19, i.5-7.
56 Le
gouverneur précédent –
José de Garro
(1682-1692) –
et le tribunal royal prirent l’habitude de laisser une marge en
tenant compte de la date de départ effectif des bateaux de Lima vers
l’Espagne. Marín de Poveda déplorait l’intervention des magistrats
sur ces questions et considérait cette largesse excessive : dans son
argumentation elle pesait au détriment de la Trésorerie royale. La
préoccupation à propos de l’état des finances royales avait toutes
les chances d’être bien reçue par le roi et le Conseil des Indes :
un tel argument fut très souvent mis en avant par le gouverneur. Ms.
04/05/1697, Marín de Poveda, Tomás, Carta
al Rey, « inconvenientes […]
de que se hiciesen los remates de los oficios vendibles por los
oidores […] habiendo ampliado el término… »,
Santiago, AGI, Chile 26, R1, N7, i.1-4.
57 Le
gouverneur engagea une procédure judiciaire à son encontre, il le
dénonçait au roi dans les termes suivants : « tuvo osadía el tal don Juan de
Novoa para fingir cartas sin firma de la frontera e introducir la
sedición, de que era todo falso, exasperando a los milicianos
acuartelados y poniendo toda esta república en contingencia de
faltar a la obediencia… »,
Ms.29/01/1698, Marín de Poveda, Tomás, Carta
al Rey,
« sobre los malos
procedimientos de don Juan [Vázquez] de Novoa escribano de Cabildo
de la ciudad de la Concepción… »,
AGI, Chile 26, R1, N34, i.4.
58 Le
fractionnement des attributions que cela impliquait ne semble pas
avoir posé de problèmes, Ms.10/12/1612, El Rey, « Confirmación del oficio de
escribano … a Fernando Vásquez de Novoa »,
AGI, Chile 181, fo 7.
59 Ms.22/08/1695,
Audiencia, Querella de los
regidores…,
AGI, Chile 86.
60 Les
grades militaires étaient l’un des moyens de renforcer le prestige
social du détenteur et n’avaient pas toujours une relation directe
avec la guerre (réservistes, etc.).
61 Tomás y Valiente
F., El derecho penal de la
monarquía absoluta : siglos XVI-XVII-XVIII,
1969, p. 168. Il soulignait que dans les procédures inquisitoires les
juges tenaient tout autant du policier que de l’administrateur de
justice.
62 Lévy
R., « Scripta manent : la rédaction des procès-verbaux de police »,
Sociologie du Travail,
no 4,
XXVII, 1985, p. 408-423.
63 Un
exemple littéraire des difficultés à transcrire le langage parlé est
donné par G. Perrault :
« Chacun sait d’autre part qu’un garçon de vingt ans ne dira pas « la
jeune fille » pour désigner une fillette de huit ans, qu’il
n’emploiera jamais l’expression « attouchements impudiques » et qu’il
ne jugera pas nécessaire de préciser lui même : « Vous me présentez un
pull-over rouge qui a été saisi par les Gendarmes de Gréasque. » C’est
Ranucci qui avoue mais c’est Porte [l’inspecteur divisionnaire] qui
dicte. » Le pull over
rouge,
Paris, Le Livre de poche,
1978, p. 126. Pour une analyse approfondie du langage du droit voir G.
Cornu,
Linguistique juridique,
Paris, Montchrestien, 2000.
64 Le
romancier G. Perrault
fait dire à un de ses personnages : « Mais je vous assure que le texte
dicté par le juge au greffier prend, du simple fait qu’il est
construit, une force de conviction qu’on n’éprouvait pas du tout en
écoutant Ranucci lâcher ses acquiescements avec l’air de quelqu’un que
tout ça ne concerne absolument pas. », ibid.,
p. 124.
65 « Y que todo lo que ha dicho es la
verdad y siempre se le pregunte dirá lo mismo y en ello se afirmó y se
ratificó » {
tr. p. 119 et autres}
66 Garcés
C.A., Brujos y adivinos en
Tucumán (siglos XXVII y XVIII),
Jujuy, Editorial Universidad Nacional de Jujuy, 1997 et El cuerpo como texto. La problemática del castigo
corporal en el siglo XVIII,
Jujuy, Editorial Universidad Nacional de Jujuy, 1999 ; Tomás y Valiente, F.,
La tortura en España,
Barcelona, Editorial Ariel, 1994 (1973).