Conflits et tensions sociales dans le Nord minier mexicain Zacatecas au xvie siècle
p. 63-78
Texte intégral
1L’expansion espagnole au Mexique se fait vers le Nord, en fait le Nord-Ouest, et le Sud, en fait le Sud-Est, en raison de la configuration du pays. Le Nord-Ouest est un Ouest au sens où c’est une frontière, sans cesse repoussée, où les plus folles espérances portent une population migrante de plus en plus nombreuse. Les légendes des cités fabuleuses amérindiennes ont été à l’origine des premières expéditions. La découverte des mines d’argent au milieu du xvie siècle donne corps au désir d’enrichissement du plus grand nombre. La ruée vers l’argent du Nord-Ouest commence. Zacatecas en est le point de mire.
2Le nord de la Nouvelle-Galice est un territoire peu peuplé avant l’arrivée des Espagnols. Il est traversé par des Indiens semi-nomades, les Chichimèques. Il y a aussi quelques villages. La région de Zacatecas se situe à la confluence de plusieurs territoires indiens : Zacatèques, Caxcanes, Tecuexes, Coras, Guachichiles et ne compte que 4 500 individus1. La conquête de la Nouvelle-Galice et l’ouverture de la route du Nord entraînent dans leur sillage de nombreux Espagnols et Indiens du Mexique central en quête de terres et de grands espaces. La découverte des mines en 1543 à Xalptepec et à Espíritu Santo, puis à Guachinango, Xocotlan et Etzatlan, et enfin à Zacatecas en 1546, ouvre une nouvelle étape de la colonisation du pays. Zacatecas devient rapidement le site minier le plus important de la Nouvelle-Espagne, et si les premiers temps sont difficiles en raison du manque d’approvisionnement, Espagnols et Indiens y viennent toujours plus nombreux à la recherche de l’argent et d’un avenir meilleur. Les nouvelles mines découvertes non loin, à Fresnillo, à Sombrerete, à San Martín, et à San Demetrio2, renforcent encore l’attractivité de Zacatecas.
3L’aventure minière de Zacatecas est bien connue grâce aux travaux de Peter John Bakewell, Frédérique Langue, Carlos Sempat Assadourian et José Encisco Contreras, pour ne citer qu’eux. Nous en sommes très largement tributaires. Ils livrent un portrait parfois rude de la vie quotidienne. Nous voudrions ici nous interroger sur les tensions qui traversent la société de Zacatecas dans la deuxième moitié du xvie siècle, et tenter d’en saisir les ressorts. En l’absence de structure municipale, ce sont les auditeurs de l’audience de Nouvelle-Galice qui ont pour tâche de réguler la société de Zacatecas. Les ordonnances qu’ils rédigent à diverses reprises (en 1550, 1568 et 1576) sont riches d’enseignement sur la situation sociale des mines. Elles nous permettent de mieux saisir la nature des tensions entre les différents groupes qui composent le monde des mines de Zacatecas, et de voir les réponses que les autorités ont pu apporter.
Zacatecas, terre de migration
Des premières entrées à la découverte des mines
4Les expéditions menées dans le Nord par les autorités de la Nouvelle-Espagne pour mater les soulèvements des Chichimèques constituent un premier apport de population nouvelle constituée d’Espagnols et d’Indiens du Mexique central. En 1530, par exemple, 5 000 Indiens de Tlaxcala, de Huexotzingo, de Mexico, de Tlatelolco et du Michoacan, accompagnent Nuño de Guzmán3. Le vice-roi Antonio de Mendoza parle de 5 000 Indiens du Mexique central et de plus de 600 du Michoacán qui l’ont rejoint en Nouvelle-Galice pour poursuivre la guerre4. Il est difficile de savoir dans quelle mesure les combattants indiens sont restés une fois la rébellion chichimèque écrasée, mais il est vraisemblable qu’une partie de ceux-ci se sont établis dans la région, ne serait-ce que pour tenir des postes militaires. Ce qui est certain, c’est que le pays est parcouru par de nombreux Espagnols, marchands, missionnaires et prospecteurs à cette époque. En 1546, un petit groupe d’Espagnols (Juan de Tolosa, Diego de Ibarra, Cristóbal de Oñate et Baltasar Temiño de Bañuelos) accompagné de quelques missionnaires et d’Indiens, entre en contact avec les Indiens zacatèques. Ils apprennent ainsi l’existence d’argent dans les montagnes. Ils arrivent sur le site de Zacatecas le 8 septembre 1546. Le travail dans les mines commence en 15485.
L’attrait des mines
5Zacatecas exerce assez rapidement une assez forte attractivité. La population augmente, alimenté par un flux migratoire continuel qui provient de toute la Nouvelle-Espagne6. Cependant, l’évaluation de la population demeure difficile car les données avancées par les chroniqueurs sont très partielles et parfois contradictoires. Il apparaît néanmoins que Zacatecas est le principal centre de peuplement de la province de Nouvelle-Galice au xvie siècle avec Compostela et Guadalajara, deux autres villes fondées elles aussi par les Espagnols7. En 1549, on compte 300 Espagnols à Zacatecas8. En 1554, il y a 300 vecinos et plus de 1 000 commerçants9. On compte aussi environ 1 500 Indiens et 500 esclaves en 157210. La population de Zacatecas n’augmente pas de façon régulière car elle est frappée à plusieurs reprises par des épidémies meurtrières. Ainsi en 1577, elle chute de 50 %. Les Indiens sont les plus touchés11. Vers 1602, Zacatecas compte 300 vecinos, 1 000 ou 1 200 Espagnols, principalement des marchands et des commerçants, 60 ou 70 enfants, 1 500 Indiens et 800 Noirs et mulâtres esclaves12. Il y a aussi des Noirs et mulâtres libres, et des étrangers13. En 1608, Zacatecas compte 4 500 habitants14. La population se stabilise ensuite.
6Assurément, on vient à Zacatecas pour travailler. Certains caressent l’espoir de découvrir une mine. Tous espèrent pouvoir s’enrichir. La grande masse des migrants est constituée de gens simples en quête de travail, à un moment où la conjoncture économique est difficile en Nouvelle-Espagne. Certains Espagnols viennent directement de la péninsule. Alonso Díaz de la Pedrera et Juan Pérez Mallero arrivent en Nouvelle-Espagne en 1570. Alonso Díaz est originaire de la Pedrada, un petit village près d’Oviedo, dans les Asturies. Ils sont tous les deux assez jeunes. Alonso Díaz est un jeune garçon (muchacho) et Juan Pérez a vingt-deux ans15. Zacatecas attire pour affaire des marchands et des artisans.
7La population de Zacatecas connaît aussi son lot de migrants forcés. Les esclaves représentent au début de l’exploitation minière l’essentiel de la main-d’œuvre. En 1550, on compte plus de 291 maisons d’esclaves à Zacatecas, mais il est difficile de dire leur nombre, car on ne sait pas combien étaient abrités dans chaque maison16. Ce sont pour partie des esclaves indiens, car nous sommes dans une zone de guerre où les Indiens rebelles peuvent être réduits en esclavage. On parle pour cela d’Indiens de guerre (indios de guerra). La monarchie s’inquiète d’ailleurs de cette situation qui conduit parfois les Espagnols à faire des incursions en territoire de guerre pour se procurer des esclaves. Le visiteur Diego Ramírez évoque aussi en 1551 la présence d’Indiens venant d’encomiendas. Les Indiens des encomiendas doivent en principe venir librement et cette tâche ne peut, en théorie leur être imposée. Par ailleurs l’encomendero doit pourvoir à leur entretien17. À la fin du xvie siècle, il n’y a peu ou pas d’Indiens des encomiendas. En 1598, on compte 130 Indiens esclaves et 1 014 Indiens libres ou naborios à Zacatecas18. Les esclaves sont surtout des Noirs. On compte aussi quelques condamnés à des peines de mines mis à disposition des propriétaires des mines ou mineros par la justice contre une redevance versée au trésor. Cette pratique remonte au début de la présence espagnole dans le pays. Plusieurs Indiens sont ainsi condamnés dans les années 1530 par l’inquisition apostolique à des peines de mines19. En 1552, Andrés Tlania, un Indien de Uteysquepa, est condamné à trente ans de travail dans les mines. Il n’est pas dit qu’il ait purgé cette peine20.
8La constitution de la ville de Zacatecas se fait progressivement. La ville est officiellement fondée le 20 janvier 154821. Elle reçoit de Philippe II le titre de « Muy noble y leal Ciudad de los Zacatecas » en 158522. Zacatecas ne possède pas jusqu’à cette date de structure municipale ou cabildo, mais une députation des mines qui, confiée à quelques mineurs (mineros) importants, assure la conduite des affaires locales23. Elle ne dispose que d’un juge (alcalde mayor) pour administrer la justice24. C’est ce qui explique les nombreuses interventions des auditeurs de l’audience de Nouvelle-Galice dans les affaires de la ville. Le paysage urbain se met en place très progressivement. Le cœur de la ville est la place publique. Il abrite les maisons des principaux mineros. Une chapelle existe dès 1549. Le premier établissement franciscain date lui vraisemblablement du début des années 1550. Ils ont une autre maison en 1569. Le couvent des augustins date de 1575, et celui de dominicain de 1608. Le siège du cabildo est construit en 158825. Il y a peu de constructions en pierre à cette époque, la plupart sont en adobe26. Il faut attendre le xviie siècle pour voir la construction de grands édifices publics en pierre.
La composition de la société de Zacatecas
9La société de Zacatecas se construit au fil des mouvements de populations et du développement de l’activité minière. Les mines attirent des gens de toutes origines – des Espagnols, des Indiens, des Noirs, des métis et des mulâtres – et de statuts divers – les uns sont libres, les autres esclaves. On compte aussi quelques étrangers, des Portugais et des Italiens essentiellement. Elle possède des caractéristiques qui lui sont propres et qui la différencient du reste de la Nouvelle-Espagne – ainsi, les deux groupes principaux, les Blancs et les Indiens sont-ils comparables –, et mêmes des autres sites miniers. Les Indiens sont libres contrairement à ceux de Taxco. Les esclaves noirs sont eux moins nombreux qu’à Zultepec où ils représentent 31 % des travailleurs27.
Mineros et marchands
10La société de Zacatecas est dominée par deux groupes sociaux espagnols : les propriétaires des mines ou mineros et les marchands. Dès 1551, le visiteur Diego Ramírez se fait l’écho de cette petite élite minière quand il évoque les mineros et les encomenderos comme des personnes prospères28. La relation de 1608 dénombre une cinquantaine de marchands, les cinq ou six plus importants font la majorité des échanges. Ils ont accumulé une vraie fortune29. Ils monopolisent la vecinidad, ce droit de bourgeoisie qui est donné aux principaux habitants. Ils appartiennent à la confrérie du Très Saint Sacrement à laquelle ils contribuent à la hauteur de leurs moyens financiers. Les mineros et marchands doivent payer six pesos d’or de mine d’entrée, tandis que les autres membres doivent payer quatre pesos30. Ils forment une petite communauté instruite qui maîtrise la lecture et l’écriture, comme en témoigne la présence de nombreux livres à Zacatecas, et même de livres interdits31. On peut supposer un assez bon niveau d’instruction. Leurs enfants fréquentent la classe de grammaire des jésuites32.
11Les mineros et les marchands accaparent les charges. Ainsi l’un des fils de Cristóbal de Oñate, Alonso de Oñate y Salazar est-il procurador general des mines de Nouvelle-Espagne, Nouvelle-Galice et Nouvelle-Viscaye33. Le minero Diego de Argüello est vecino de Zacatecas et député des mines34. Les ordonnances limitent cependant l’exercice de la charge de député des mines afin d’éviter la trop grande emprise de certaines familles sur la vie locale35. Assurément, les mineros n’entendent pas se voir marginaliser et veulent s’assurer le contrôle des mines pour défendre leurs intérêts. Le groupe des mineros est d’autant plus soudé qu’ils sont originaires de la même province de Viscaye. Les commerçants entretiennent un riche trafic avec Mexico. Ils font même venir des marchandises d’Espagne et de Chine, ce qui atteste d’un enrichissement de la ville36. Les liens avec la capitale sont forts et plus d’un minero a une maison à Mexico37. García Pilo fait de nombreux dons aux institutions pieuses de la capitale (hôpitaux, écoles, confréries, couvents)38.
Les Indiens
12Les Indiens sont nombreux à Zacatecas. Ils sont d’origine très diverses – ils viennent du plateau central et du Michoacán39 – et constituent dans la ville des quartiers différents. Au début du xviie siècle, il existe un quartier mexica (Mexicalpa), un tlaxcaltèque (Tlacuitlapan), un tarasque (Tonala), un texcocan (El Niño)40. Les Indiens ne forment pas un groupe uni. Les gens du Michoacán sont nombreux. Les Indiens qui travaillent dans l’estancia de Hernán Rodríguez sont par exemple tous de cette province41. Il est difficile de connaître le profil des Indiens qui s’établissent à Zacatecas. Mais une affaire de vol de livres en 1561 nous apporte quelques éléments complémentaires. Six Indiens du Michoacán, (Anton, Martín, Jerónimo, Francisco Ramírez, Pedro Elias, Juan Jonacua) sont impliqués. Deux d’entre eux viennent de Patzcuaro et deux de Uycila. Ils ont tous une vingtaine d’années. Le plus jeune, Juan, n’a même, selon ses dires, que dix-neuf ans. Il est vraisemblable qu’ils sont depuis peu à Zacatecas car ils disent se connaître depuis un an seulement. Ils ont tous une activité et se sont rapidement intégrés dans la société des mines. Anton est par exemple sacristain de l’église paroissiale, deux autres sont des joueurs de trompettes. Leur situation demeure cependant précaire. Aussi participent-ils, à des degrés divers, au vol et à la revente des livres interdits qui reposaient dans la sacristie de l’église en attente de leur transfert à Guadalajara. Ils traitent en particulier avec un marchand espagnol, Gil de Mesa, pour écouler leur marchandise et récupérer les trompettes qu’ils avaient mis en gage42.
13La plus grande partie des Indiens est constituée de travailleurs libres (indios naborios). Les Indiens travaillent dans les mines, dans l’artisanat et dans le commerce, notamment dans le commerce de détail. Certains marchands Indiens parcourent de longues distances. Ils ont reçu dans les années 1550 du vice-roi Luis de Velasco des licences pour commercer dans toute la Nouvelle-Espagne et notamment dans les zones de mines de Zacatecas et de Taxco43. Ils ne résident pas longtemps en ville. Ils restent juste le temps de négocier leurs affaires. Les Indiens de la région viennent dans les mines vendre leurs productions. Les échanges ne peuvent se faire que dans des lieux spécifiques définis par les autorités, comme la place du couvent de saint François44. Une bonne partie de l’approvisionnement de Zacatecas provient des villages indiens environnants.
Les vagabonds à Zacatecas et le contrôle du flux migratoire
14Toutes les personnes qui viennent à Zacatecas ne trouvent pas de travail. L’auditeur Hernando Martínez de la Marcha constate en 1550 que de nombreuses personnes sans activité se cachent dans la ville. Les autorités se méfient de ces individus et leur prêtent de mauvaises intentions. En 1568, Francisco de Mendiola parle de façon assez négative de ces gens qui ne font rien, passent leur temps à jouer et donnent le mauvais exemple. En 1583, le corregidor Felix de Zúñiga ne peut que constater « qu’il y a dans ces mines de nombreux vagabonds et des personnes sans domicile qui vivent du jeu et des autres choses interdites45 ». Ce phénomène du vagabondage n’est pas propre à Zacatecas ni même aux zones minières. Toute une population désœuvrée, sans terre et sans travail, erre sur les routes de la vice-royauté. Les autorités tentent partout de canaliser cette population « oisive » dont elles redoutent le pire46.
15Les autorités de Nouvelle-Galice tentent de réguler le flux migratoire en imposant des règles au séjour à Zacatecas et en luttant contre le vagabondage. Certains publics dûment définis, sont interdits de passage en ville.
16Les autorités limitent tout d’abord le temps de séjour des voyageurs à Zacatecas afin d’éviter qu’ils ne s’installent en ville et grossissent le flot des oisifs. En 1550, il est ainsi interdit de séjourner plus de dix jours dans les mines, le temps éventuellement de se trouver un employeur, sous peine de recevoir cent coups de fouet et d’être banni de la ville dans un rayon de cinq lieues à la ronde. Toute personne doit justifier de sa situation. Celui qui n’a pas de maître est expulsé de la ville. Certaines ordonnances visent des publics particuliers. Ainsi, en 1576, est-il spécifié que les mulâtres et les Noirs libres qui n’ont pas trouvé de maître dans les trois jours doivent quitter la ville47. Les migrants tentent de contourner les lois en prétendant avoir des titres et posséder un métier pour faire accepter leur venue par les autorités. Francisco de Mendiola dénonce ces malices et entend établir en 1568 un contrôle plus strict des populations en les invitant à présenter les documents administratifs et universitaires attestant de la qualité qu’ils revendiquent48.
17Une bonne partie de l’arsenal juridique déployé par les autorités vise les Indiens. Les Indiens qui viennent sur les marchés ne peuvent rester plus de trois jours dans la ville. Ils doivent ensuite retourner dans leur village. Ils peuvent s’installer en ville s’ils trouvent un maître pour qui travailler. Il est possible que les Indiens aient vu dans les mines un moyen de subsistance. Les autorités entendent aussi s’assurer que ceux qui viennent vendre leurs produits sur les marchés, sont bien des marchands et qu’ils ne cherchent pas un prétexte pour venir s’établir à Zacatecas. C’est peut-être l’une des motivations sous-jacentes de l’obligation faite aux Indiens d’apporter un minimum de marchandises (trois almudes de maïs), l’objectif avoué étant de pourvoir au nécessaire approvisionnement de la ville49. Les Indiens doivent impérativement résider dans la cuadrilla de leur maître, sinon ils sont considérés comme vagabonds50. Ils ne sont entièrement libres de se déplacer et de s’installer où ils veulent.
18Afin de limiter l’afflux d’Indiens à Zacatecas, les autorités de Nouvelle-Galice usent de l’argument du mariage. Ainsi, les Indiens mariés ne peuvent rester plus de trois mois à Zacatecas ; ensuite, ils doivent retourner auprès de leur femme pour avoir une vie maritale. Les maîtres des mines et des haciendas ou leur intendant (mayordomo) doivent s’informer sur leur condition sociale et l’endroit d’où ils viennent. En 1576, les gouverneurs et les alcades sont chargés d’empêcher les Indiens mariés de leurs villages de partir pour les zones minières plus de quinze jours sans autorisation51. Il faut dire aussi que les déplacements des Indiens de la région provoquent de profonds déséquilibres dans l’occupation du territoire et fragilise les communautés indigènes qui ne peuvent faire face à leurs obligations de tributs. Cette volonté de contrôle des déplacements des Indiens de Nouvelle-Galice montrent qu’ils vont facilement de village en village ou dans les montagnes où on risque de les perdre. La population indigène est assez mal contrôlée. L’évêque Antonio de la Mota y Escobar note au début du xviie siècle que les Indiens de la région vont et viennent comme ils l’entendent, et qu’on ne peut ainsi en savoir le nombre52.
Les caractères de la société de Zacatecas
19La mine est un monde très masculin, du moins à ses débuts. Les Espagnols sont venus seuls sans leurs épouses pour commencer l’exploitation des mines. Les Indiens ne viennent travailler dans les mines que quelques mois avant de repartir car ils ont des charges de famille, et seuls restent en général les célibataires. Ils fréquentent des femmes en dehors du cadre du mariage et bafouent les règles sacrées s’ils sont déjà mariés. On craint que cela n’entretienne une forme de prostitution. Ces mauvaises mœurs sont dénoncées. Il convient de lutter contre les vices53. Afin de lutter contre ce fléau, les charretiers se voient par exemple interdire de convoyer des femmes indiennes mariées si elles ne sont pas avec leur mari54. Les femmes qui vivent à Zacatecas sont en général des Indiennes ou des Noires. Cela conduit à des métissages. On peut penser que García Pilo est sensible à la condition des métis et des mulâtres car il fait dans son testament une donation au collège des métis des Mexico en 1560. Peut-être a-t-il des enfants métis ? Son frère, Francisco Pilo, parle, lui de ses filles María et Juana de la Torre, mais ne mentionne aucune épouse. Il ne précise pas si ce sont des enfants légitimes55. Les pratiques festives sont encadrées afin d’éviter les débordements et de faire respecter les bonnes mœurs.
20La situation démographique de Zacatecas change à la fin du xvie siècle car une fois établis, les Espagnols font venir pour les aider dans les mines et les haciendas de ganados les membres de leur famille qui sont en Espagne. Ils assurent dans leurs lettres que les mines de Zacatecas offrent beaucoup de travail et invitent les leurs à y venir. Gaspar Mejia espère ainsi la venue de sa femme et de son frère en 158756.
Tensions et conflits à Zacatecas
21La société de Zacatecas apparait à la lecture des rapports de visite particulièrement rude et violente. Les oppositions entre les mineros font plusieurs morts. Pour cela, en décembre 1548, les vecinos de Zacatecas demandent un alcalde mayor pour rendre la justice57. Hernando Martínez de la Marcha découvre en 1550 une société très conflictuelle. Santiago del Riego constate pour sa part en 1576 « la gran desorden » du gouvernement. Il souligne que malgré les ordonnances de ses prédécesseurs, les abus et les désordres persistent58. Les raisons de ces violences sont multiples mais elles sont principalement générées par les profondes inégalités sociales et la recherche avide du gain dues à l’activité minière. L’auditeur Hernando Martínez de la Marcha promet ainsi d’intervenir pour prévenir les désordres qui ne manquent pas de se produire à propos de l’argent59. Aussi, la législation vise-t-elle trois buts principaux : réguler l’usage de la main-d’œuvre, protéger les Indiens des mauvais traitements et empêcher les débordements lors d’échauffourées en prônant un strict contrôle social.
Inégalités et violences
22Les écarts de richesse sont considérables à Zacatecas. Les principales activités, sources de revenus confortables, sont entre les mains des Espagnols. Ils se sont enrichis au fil du xvie siècle et disposent de nombreuses haciendas autour des mines. Ils dominent le « menu peuple » qui prête sa force de travail, se livre à l’artisanat et au commerce de détail, et transporte les biens et les marchandises sur la route qui relie Zacatecas à Mexico, axe essentiel qui assure l’approvisionnement de la cité. Certains groupes comme les Indiens et les Noirs sont particulièrement touchées par la misère. Les Indiens sont ainsi réputés « des gens pauvres et misérables » (gentes pobres y miserables)60. Ils contractent des dettes qu’ils ne peuvent honorer, sinon en volant des objets ou de l’argent. Certains sont tellement endettés que selon l’alcalde mayor Francisco de Mendiola, ils ne peuvent retourner dans leur village auprès des leurs. Les créanciers désireux de récupérer leur argent sont parfois violents envers les Indiens qui ne peuvent les rembourser. Ils saisissent par la force ce qui leur est dû et brutalisent les personnes. Aussi Mendiola interdit-il en 1568 tout prêt aux Indiens et aux Noirs pour éviter qu’ils ne s’endettent61.
23La pression migratoire a conduit à une augmentation significative des prix des produits de première nécessité et du logement et fragilise la position des catégories intermédiaires et populaires. Le ravitaillement destiné à Zacatecas est l’objet de nombreux trafics. Il n’arrive pas toujours en ville. Il est revendu en chemin à des particuliers qui le stockent et le cachent pour le revendre au prix le plus fort en ville, « et les vecinos en reçoivent de grands dommages ». La route de Mexico à Zacatecas est l’un des hauts lieux de trafics en tous genres. C’est, il est vrai le principal chemin qui mène aux mines. Certains marchands s’entendent avec les Indiens des villages alentour pour leur acheter du maïs notamment, qu’ils revendent plus cher à Zacatecas62. Nombreux sont ceux qui recherchent un gain, et peu importe les moyens. Les agents de la monarchie eux-mêmes sont tentés de s’enrichir en usant de leur position. Les justicias et les oficiales sont ainsi accusés d’exiger des droits prohibitifs lors des procès ou pour des écritures63.
24Les auditeurs tentent d’apaiser les tensions en luttant contre les spéculateurs et en régulant les prix. L’immobilier connaît alors une hausse importante des prix en raison de l’arrivée de nombreux migrants. Les ordonnances insistent pour que les terrains à bâtir ou solares que les Espagnols ont reçus pour faire construire leur maison soient effectivement bâtis dans les quatre mois afin d’empêcher qu’ils ne les revendent pour s’enrichir sans avoir satisfait à leurs obligations64. Les prix des denrées sont bloqués. Ainsi, les boulangers de la ville ne peuvent vendre le pain que dans des lieux publics et au prix fixé. En 1579, il est d’un tomín les deux livres de pain. Les montants des amendes infligées aux accapareurs de denrées comestibles (cent pesos d’or de mines, et douze pesos d’or de mines pour les marchands qui font du recel en 1579) témoignent de l’importance du phénomène et de la volonté de régulation des autorités locales65.
25Les richesses produites à Zacatecas attisent les convoitises. De nombreux méfaits sont commis. En 1574, la monarchie déplore les violences dans les mines, et appelle les auditeurs à punir sévèrement tous les fauteurs de troubles et les criminels. L’auditeur Santiago del Riego souligne en 1576 que de très nombreux meurtres et vols sont commis par les Indiens et les Noirs66. Mendiola met en garde contre le trafic de mercure, nécessaire à l’amalgame, animé par Indiens et Noirs. La peine infligée (cent coups de fouet la première fois, et deux cents et les oreilles coupées, la deuxième fois) atteste de l’importance de l’enjeu et peut être de l’ampleur du trafic67. En 1576, la peine de récidive est assortie d’une aggravation des conditions de travail dans les mines. Ainsi, un Noir doit être enchaîné. Un Indien doit, lui, deux ans de service68. Les gardes des mines et des stocks de métaux précieux sont suspectées par les autorités de vendre de l’argent à des marchands contre du vin et des fruits69. Toute personne qui achète à un Noir un objet volé (on appréciera la périphrase de l’ordonnance « alguna ropa o ajuar de casa o cosas que verosímilmente se entienda que no son suyas »), est coupable de recel et punie70. Certains Espagnols recueillent dans leur maison des Indiens sans travail ou en fuite qui tombent alors sous leur emprise et doivent aller la nuit dans les mines voler du minerai d’argent71. Les autorités tentent de contrecarrer ces réseaux criminels en interdisant d’avoir plus de trois Indiens à son service dans sa maison. Elles surveillent particulièrement certains groupes qui ont mauvaise réputation comme les mulâtres et les métis.
Les tensions entre mineros
26Les rivalités entre Espagnols touchent principalement à l’exploitation des mines et à l’emploi de la main-d’œuvre. Les principaux mineros tentent de maintenir leur emprise sur Zacatecas en gardant l’exploitation des mines pour eux et en évinçant les autres mineros. Ainsi, font-ils enregistrer des mines qu’ils ne possèdent pas et que bien souvent ils délaissent ensuite, juste pour éviter que de nouveaux mineros s’établissent et leur fassent concurrence. Cette attitude est dénoncée et occasionne de nombreux procès72, et la justice doit démêler à grand-peine ces situations. L’auditeur Hernando Martínez de la Marcha redéfinit en 1550 les règles qui doivent présider à la déclaration de mines. Il insiste pour que tout soit vérifié et enregistré dans un livre, et que chaque année un état soit envoyé à l’audience73. Confronté aux nombreux conflits qui ne manquent pas de surgir entre associés, il entend faire respecter à chacun ses engagements selon ses parts dans la compagnie. Afin de prévenir les litiges entre les mineurs, la monarchie produit une abondante législation en 1559, en 1563 et surtout en 1684 avec les Ordenanzas del nuevo cuaderno de Philippe II qui fixe le cadre de l’exploitation minière. La superficie d’une mine est ainsi de 120 varas sur 60 et de 160 sur 80 en cas de découverte. Mais les empiètements sont légions et génèrent de nombreux conflits entre mineros74.
27Un autre point de tension entre mineros concerne l’accès à la main-d’œuvre. L’extraction et la fonte (findición) du minerai nécessite une abondante main-d’œuvre75. Certains mineros tentent d’attirer les travailleurs des autres mineros en leur promettant de meilleurs salaires. Les autorités interdisent de débaucher les Indiens des autres et promettent une amende de trente pesos chaque fois qu’elles constateront cette pratique, et même de cinquante pesos s’il s’agit d’Indiens. Elles définissent aussi le salaire maximum que peuvent toucher les Indiens afin d’éviter que certains maîtres ne leur promettent davantage pour les arracher à leur ancien maître. En 1550, Hernando Martínez de la Marcha le fixe à 4 tomines par semaine, ou 3 tomines plus la nourriture76. Les mineros doivent tenir un registre de leurs employés noirs et indiens77. Les agents locaux (justicias, alguaciles) doivent se tenir à l’écart de la répartition de la main-d’œuvre pour éviter tout abus de position et favoritisme78. En 1568, l’alcalde mayor Mendiola constate la poursuite de ces pratiques illégales et réitère l’interdiction de débaucher la main-d’œuvre. Les Indiens, les Noirs et les mulâtres qui quittent leur maître pour un autre sans son autorisation risquent cent coups de fouet. Il est encore rappelé en 1576 que les Indiens ne peuvent changer de maître de mines. Ils ne peuvent pas davantage passer au service de marchands79. Ces dispositions ne suffisent pas aux mineros qui s’organisent pour protéger eux-mêmes leurs ouvriers. Ainsi, les enferment-ils dans des prisons pour éviter qu’on les leur prenne80.
Les abus envers les Indiens
28La question des relations avec les Indiens qui sont dans les mines ou qui habitent dans la région est au cœur des préoccupations de l’audience comme en témoigne l’ordonnance de 1550 tout spécialement dédiée au « bon traitement des naturels de cette terre qui résident dans les mines de Zacatecas ». Les Indiens libres sont exploités dans les mines. Leurs conditions de travail sont parfois misérables. Del Riego doit insister pour qu’ils soient bien nourris81. Il apparaît que de nombreuses tâches leur sont imposées. Le visiteur Diego Ramírez constate en 1551 que des Indiens servent de porteurs (tamemes) sur les routes de Zacatecas alors même que cette pratique est interdite par une cédule royale82. Les ordonnances définissent les tâches auxquelles ils peuvent être astreints et celles qu’ils ne peuvent accomplir. Ils ne peuvent travailler dans les mines à l’extraction du minerai. Ils doivent uniquement porter du bois, sortir la terre et nettoyer le métal83. Au début du xviie siècle cependant, les choses changent. Mota y Escobar note que seuls les Indiens travaillent dans les mines pour en extraire le métal et non les esclaves noirs car ces derniers souffrent de nombreuses maladies dues au froid et à l’humidité qui y règne84.
29Les populations indigènes alentour se plaignent aussi aux autorités des mauvais traitements que leur infligent les gens de passage. En 1552, le vice-roi Luis de Velasco établit Gonzalo Martín comme juge à Alfaxayuca pour défendre les Indiens victimes de mauvais traitements de la part des charretiers et des muletiers85. En 1551, les Indiens de Tepex se plaignent au vice-roi des personnes qui vont à Zacatecas et qui leur prennent « par force et contre leur volonté » tout ce dont ils ont besoin86. Les autorités réagissent en général pour éviter que les Indiens ne se soulèvent à cause des mauvais traitements.
La réglementation sur la boisson et les armes
30Les autorités constatent, non sans raison, qu’une grande partie des désordres est provoquée par l’abus de boisson et s’aggrave avec l’usage d’armes87. Aussi, légifèrent-elles abondamment sur la vente du vin et le port d’arme.
31La vente est limitée à certains publics et à certains lieux. En 1550, il est interdit de vendre du vin aux Indiens et aux Noirs88. Cette disposition est générale dans toute la Nouvelle-Espagne, elle n’est pas propre aux mines. Il semble qu’elle ne soit pas respectée car elle doit être rappelée en 1554 et en 1568. En 1576, Santiago del Riego ne peut que constater la permanence des borracherias des Indiens89. Mendiola déplore que les peines à l’encontre des contrevenants ne soient pas exécutées.
32L’interdiction des armes est plus générale et concerne tous les publics90, mais certains sont plus visés que d’autres. Si dans un premier temps, les autorités redoutent toujours un soulèvement indigène, il s’agit aussi désormais de tenter de pacifier la société en évitant des règlements de comptes. Les instructions données à Nuño de Guzmán en 1528 et qui seront reprises par la seconde audience en 1530, stipulent qu’on ne doit pas donner ou vendre d’armes aux Indiens91. L’ordonnance de Zacatecas de 1550 est stricte en ce sens en précisant qu’aucun esclave, ni indien, ni noir ne peut avoir de petits couteaux, de machettes ou encore d’autres types d’armes92. Au mieux, des licences de port d’armes sont octroyées par le vice-roi pour récompenser certains Indiens, en général des caciques et des principales, pour les services qu’ils ont rendus durant la Conquête. Les Indiens ne se soucient pas toujours d’avoir les autorisations nécessaires. Les rapports d’enquêtes et de visites montrent que les Indiens possèdent parfois des armes sans licences93. La législation sur les armes se durcit au fil des années à Zacatecas. En 1576, un Noir ou un mulâtre pris avec des armes sera castré en cas de récidive, et sera même pendu « jusqu’à ce qu’il meure naturellement » s’il est pris une troisième fois. Le métis connaît, lui, un traitement plus clément, il est simplement chassé des mines94.
⁂
33Zacatecas naît en 1548 et croit rapidement. Elle draine sur de longues distances Espagnols et Indiens d’origines diverses. Aussi sa composition sociale et ethnique n’est pas à l’identique du reste du pays. Elle est profondément inégalitaire et les tensions sont exacerbées par la soif d’enrichissement de tous ceux qui affluent dans l’espoir d’un avenir meilleur. Mais la société de Zacatecas est-elle plus violente que les autres ? Faute de documentation et de données quantifiables pour ces années, il est difficile de se prononcer. Il semble bien cependant, au vu des questions traitées par les auditeurs, que Zacatecas connaît des problèmes particuliers, liés à son activité principale, l’extraction du minerai d’argent, qui la distinguent du reste de la Nouvelle-Espagne, mais que l’on peut retrouver dans d’autres cités minières à la même époque.
34La crise minière des années 1620-1630 suite aux inondations des mines et aux épidémies redessine les contours de Zacatecas95. De nombreux hommes quittent alors la ville pour aller vers d’autres horizons, en particulier vers les mines récemment découvertes comme les mines du Parral96. Le mouvement vers le Nord se poursuit.
La région de Zacatecas.

Notes de bas de page
1 Tello A. (de), Libro segundo der la crónica miscelanea de la provincia de Jalisco, Mexico, Porrúa, 1997, p. 776 ; Gerhard P., La frontera norte de la Nueva España, Mexico, UNAM, 1996, p. 199.
2 Relación de minas de Fresnillo, in R. Acuña (dir.), Relaciones geográficas del siglo XVI, Mexico, UNAM, t. 10, Nueva Galicia, 1988, p. 103.
3 Samano J. (de), Relación de la conquista de los teules chichimecas, in J. García Icazbalceta (dir.), Documentos para la historia de México, Mexico, Porrúa, 1980, t. 2, p. 263-264.
4 Altman I., « Conquest, Coercion, and Collaboration: Indians Allies and the Complaints in Nueva Galicia », in L. E. Matthew et M. R. Oudijk (dir.), Indian Conquistadors: Indigenous Allies in the Conquest of Mesoamerica, Norman, University of Oklahoma Press, 2007, p. 159. Don Francisco de Sandoval Acazitli, cacique de San Lui Tlalmanalco dans le Chalco, a livré un récit de sa participation à l’expédition (SandovalAcazitli F. [de], Relación de la jornada, in J. GarcíaIcazbalceta [dir.], Documentos para la historia de México, t. 2, p. 307 et suiv.). Cortés accuse le vice-roi d’avoir vidé les villages indiens pour avoir suffisamment d’hommes pour mener l’offensive contre les indiens rebelles. Il avance le chiffre de 50 000 auxiliaires indigènes (Petición que dío don Hernando Cortés contra don Antonio de Mendoza, in J. García Icazbalceta, Documentos para la historia de México, op. cit., t. 2, p. 63). Bakewell retient plutôt le chiffre de 30 000 alliés indigènes (Bakewell P. J., Silver Mining and Societyin Colonial Mexico: Zacatecas, 1546-1700, Cambridge, Cambridge University Press, 1971, p. 5).
5 Powell P. W., La guerra chichimeca (1550-1600), Mexico, FCE, 1977, p. 26-28.
6 L’évêque Francisco Gómez de Mendiola parle en 1572 de l’affluence continuelle d’Espagnols et d’Indiens de tout l’évêché (Informe de d. Francisco Gómez de Mendiola, 1572, in J. A. Gutiérrez Gutiérrez [dir.], Colección de documentos para la historia de la diócesis de Aguascalientes. Aguascalientes, Universidad autónoma de Aguascalientes/Universidad autónoma de Guadalajara/Diócesis de Aguascalientes, 1999, t. 1, p. 101).
7 Carta del lic. Lebron al principe don Felipe, Taximaroa, le 10 septembre 1554, in F. del Paso y Troncoso (dir.), Epistolario de Nueva España 1505-1818 [désormais ENE], Mexico, J. Porrúa e hijos, 1939-1942, t. 7, p. 229 ; Informe de d. Francisco Gómez de Mendiola, 1572, in J. A. Gutiérrez Gutiérrez (dir.), Colección de documentos… de Aguascalientes, op. cit., p. 101.
8 Bakewell P. J., Silver mining and societyin Colonial Mexico, op. cit., p. 15 et 268.
9 Carta del lic. Lebron al principe don Felipe, Taximaroa, le 10 septembre 1554, in ENE, t. 7, p. 229.
10 Gerhard P., La frontera norte de la Nueva España, op. cit., p. 199 ; Informe de d. Francisco Gómez de Mendiola, 1572, in J. A. Gutiérrez Gutiérrez (dir.), Colección de documentos… de Aguascalientes, op. cit., p. 101.
11 Contreras J. E., Zacatecas en el siglo XVI. Derecho y sociedad colonial, Zacatecas, 2000, p. 373 ; Gerhard P., La frontera norte de la Nueva España, op. cit., p. 199. Cette baisse de la population est perçue par l’auditeur Santiago del Riego en 1576 (Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, in José Enciso Contreras, Ordenanzas de Zacatecas del siglo XVI y otros documentos normativos neogallegos, Zacatecas, Ediciones del Ayuntamiento de Zacatecas/Facultad de derecho UAZ, 1998, p. 113).
12 Mota y Escobar A. (de la), Descripción geográfica de los reinos de Nueva Galicia, Nueva Vizcaya y Nuevo León. Introduction de J. Ramírez Cabañas, Mexico, Editorial Pedro Robredo, 1940, p. 144-145.
13 Bakewell P. J., Silver mining and societyin Colonial Mexico, op. cit., p. 268.
14 La population ne dépasse pas les 5 000 âmes aux xvie et xviie siècles (Garza V., Perez J. M., « La provincia minera de Zacatecas y su evolución demográfica [1700-1810] », Historias, 77, 2011, p. 57).
15 Autos de bienes de difuntos de Alonso Diaz de la Pedrera, 1578, in J. E. Contreras, Testamentos y autos de bienes de difuntos de Zacatecas (1550-1604), Zacatecas, Tribunal superior de justicia de Zacatecas, 2000, p. 271-272.
16 Contreras J. E., Zacatecas, op. cit., p. 368.
17 Carta de Diego Ramírez al emperador, Poncitlan, le 4 avril 1551, in ENE, t. 6, p. 39 ; Ordenanza del lic. Hernando Martínez de la Marcha para el buen tratamiento de los naturales, Zacatecas, le 27 avril 1550, in J. E. Contreras, Ordenanzas…, op. cit., p. 44. Les Indiens de Tacanbaro donne 30 Indiens pour le service des mines à leur encomendero Cristóbal de Oñate (Acuerdo de la audiencia, le 12 novembre 1551, in P. Gerhard, Síntesis e índice de los mandamientos virreinales 1548-1553, Mexico, UNAM, 1992, p. 345 ; Zavala S., Libros de asientos de la gobernación de la Nueva España [periodo del virrey don Luis de Velasco, 1550-1552], Mexico, AGN, 1982, p. 345).
18 Contreras J. E., Zacatecas, op. cit., p. 358.
19 En 1539, deux Indiens d’Ocuituco, Cristóbal et Martín, sont condamnés pour idolâtrie par le tribunal de l’inquisition présidé par l’évêque de Mexico, fray Juan de Zumárraga, à trois ans de mines pour le premier, et à deux ans pour le second. Ils sont remis à un marchand, Diego González, à raison de 12 pesos d’or de mine par Indien et par an (Procesos de indios idolatras y hechiceros, Mexico, AGN, 2003, p. 173-174).
20 Mandamiento del virrey, Mexico, le 10 avril 1552, in S. Zavala, Libros de asientos, op. cit., p. 190.
21 Carta del lic. Lebron al principe don Felipe, Taximaroa, le 10 septembre 1554, in ENE, t. 7, p. 229 ; Informe de d. Francisco Gómez de Mendiola, 1572, in Colección de documentos… de Aguascalientes, p. 101.
22 Langue F., Mines, terres et société à Zacatecas (Mexique) de la fin du xviie siècle à l’indépendance, Paris, Publications de la Sorbonne, 1992, p. 25.
23 Camino Martínez M. C. (del), « Grupos dirigentes y escritura en Zacactecas (1556-1586) », Historia. Instituciones. Documentos, n° 20, 1993, p. 127.
24 Bakewell P. J., Silver mining and societyin Colonial Mexico, op. cit., p. 15.
25 Gerhard P., La frontera norte de la Nueva España, op. cit., p. 198 ; Bakewell P. J., Silver mining and societyin Colonial Mexico, op. cit., p. 43-44 et 46.
26 Mota y Escobar A. (de la), Descripción geográfica de los reinos, op. cit., p. 143.
27 Duhau E., Mercado interno y urbanización en el México colonial, Mexico, UAM/Gernika, 1988, p. 65.
28 Carta de Diego Ramírez al emperador, Poncitlan, le 4 avril 1551, in ENE, t. 6, p. 39.
29 Langue F., Mines, terres et société à Zacatecas, op. cit., p. 26.
30 Constituciones de la archicofradía del Santísimo Sacramento, Zacatecas, le 1er janvier 1551, in J. E. Contreras, Ordenanzas…, op. cit., p. 59.
31 Camino Martínez M. C. (del), « Grupos dirigentes y escritura en Zacatecas (1556-1586) », op. cit., p. 136 et 138.
32 Mota y Escobar A. (de la), Descripción geográfica de los reinos, op. cit., p. 144.
33 Bakewell P. J., Silver mining and societyin Colonial Mexico, op. cit., p. 10.
34 Autos de bienes de difuntos de Alejo Tello, 1563, in J. E. Contreras, Testamentos…, op. cit., p. 115.
35 Ordenanzas para establecer la ley del Hueco en la elección de los diputados, Zacatecas, le 1er janvier 1566, in J. E. Contreras, Ordenanzas…, op. cit., p. 79-80. Il y a quatre députés des mines.
36 Mota y Escobar A. (de la), Descripción geografica de los reinos, op. cit., p. 146.
37 Cristóbal de Oñate obtient en 1551 l’autorisation de faire couper du bois a Amecameca pour la construction de sa maison de Mexico (Licencia a Cristóbal de Oñate, Mexico, le 12 mars 1551, in P. Gerhard, Sintesis, op. cit., p. 82).
38 Testamento de García Pilo, le 28 février 1560, in J. E. Contreras, Testamentos…, op. cit., p. 425 et suiv.
39 Tello A. (de), Libro segundo, op. cit., p. 776.
40 Gerhard P., La frontera norte de la Nueva España, op. cit., p. 199.
41 Autos de bienes de difuntos de Hernán Rodríguez, 1565, in J. E. Contreras, Testamentos…, op. cit., p. 167-168. Une estancia est un village dépendant d’un autre plus important.
42 Proceso seguido contra Anton, 1561, in Libros y libreros en el siglo XVI, Mexico, AGN, 2002, p. 38 et suiv.
43 Licencia a Juan e Martín e Pedro, indios, para contratar con mercadías, Mexico, le 12 septembre 1551, in S. Zavala, Libros de asientos, op. cit., p. 214. Le même jour, Pedro, Francisco, Gerónimo, Toribio, Pero Yanco, Francisco, Diego et Felipe, tous marchands à Mexico, reçoivent du vice-roi la même autorisation (Zavala S., Libros de asientos, op. cit., p. 215).
44 Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, in J. E. Contreras, Ordenanzas…, op. cit., p. 88.
45 Ordenanzasde minas que hizo el lic. Hernando Martínezde la Marcha, Guadalajara, le 20 avril 1550, in J. E. Contreras, Ordenanzas…, op. cit., p. 40 ; Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, in J. E. Contreras, Ordenanzas…, op. cit., p. 89 ; « en estas minas hay muchas personas vagamundos y holgazanes que vieven de juegos y otras cosas indebidas », Contreras J. E., Zacatecas, op. cit., p. 419.
46 La monarchie préconise de les réunir dans des villages où on leur apprend un métier (Cédule royale, Valladolid, le 3 octobre 1558, in Colección de documentos… de Aguascalientes, op. cit., p. 70-71).
47 Ordenanzas de minas que hizo el lic. Hernando Martínez de la Marcha, Guadalajara, le 20 avril 1550, op. cit., p. 40 ; Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, in J. E. Contreras, Ordenanzas…, op. cit., p. 136.
48 Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 90.
49 Ordenanza del lic. Hernando Martínez de la Marcha para el buen tratamiento de los naturales, Zacatecas, le 27 avril 1550, op. cit., p. 47 ; Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 88. Un amulde est une unité de mesure qui correspond à 1/12e de la fanègue. La fanègue de maïs vaut environ 1 000 livres. La ration d’un travailleur est de 1 almude de maïs par semaine en 1618 (Gibson C., Los Aztecas bajo el dominio español, Mexico, Siglo Veintiuno, 1967, p. 318).
50 Ordenanza del lic. Hernando Martínez de la Marcha para el buen tratamiento de los naturales, Zacatecas, le 27 avril 1550, op. cit., p. 46. Una cuadrilla est un groupe de travailleurs.
51 Ordenanzas del lic Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 84 ; Ordenanza del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 114 ; Ordenanza del lic. Santiago del Riego para los pueblos de indios de Nueva Galicia, Teocaltiche, le 22 octobre 1576, in J. E. Contreras, Ordenanzas…, op. cit., p. 144.
52 « Van y vienen, entran y salen con gran facilidad y así no se puede dar numero cierto en materia de indios », Mota y Escobar A. (de la), Descripción geográfica de los reinos, op. cit., p. 145.
53 Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 84-85.
54 Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, in J. E. Contreras, Ordenanzas…, op. cit., p. 132.
55 Testamento de García Pilo, le 28 fevrier 1560, in J. E. Contreras, Testamentos…, op. cit., p. 425 ; Testamento de Francisco Pilo, Agualulco, le 6 novembre 1550, in J. E. Contreras, Testamentos…, op. cit., p. 420.
56 Carta de Gabriel Ramírez a Bernardino de Madrid, Zacatecas, le 4 mars 1568, in E. Otte, Cartas privadas de emigrantes a Indias 1540-1616, Mexico, FCE, 1996, p. 211 ; Carta de Gaspar de Mejia a su mujer, Zacatecas, le 5 janvier 1587, in E. Otte, Cartas privadas, op. cit., p. 212 ; Carta de Gonzalo García de la Hera a Diego Pérez, Zacatecas, le 12 mars 1573, in E. Otte, Cartas privadas, op. cit., p. 211.
57 Bakewell P. J., Silver mining and societyin Colonial Mexico, op. cit., p. 15.
58 Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, in J. E. Contreras, Ordenanzas…, op. cit., p. 113 et 115.
59 Ordenanza del lic. Hernando Martínez de la Marcha para el buen tratamiento de los naturales, Zacatecas, le 27 avril 1550, op. cit., p. 43.
60 Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 117.
61 Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 97.
62 Ordenanzas sobre panaderías y tabernas, Zacatecas, le 12 janvier 1579, in J. E. Contreras, Ordenanzas…, op. cit., p. 148 ; Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 117-118 ; Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 92 et 108-109.
63 Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 110 ; Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 133.
64 Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 89 ; Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 129.
65 Ordenanzas sobre panaderías y tabernas, Zacatecas, le 12 janvier 1579, op. cit., p. 148. En Nouvelle-Espagne, il existe plusieurs unités monétaires : le peso d’or de mine, le ducat et le peso d’or commun. Le peso d’or de mine vaut 8 tomines.
66 Cédule royale, Madrid, le 21 avril 1574, in Colección de documentos… de Aguascalientes, op. cit., p. 114 ; Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 116 et 121.
67 « Se tiene sospecha que algunos lo hurtan », Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 105.
68 Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 120.
69 Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 106 ; Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 125.
70 Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 119.
71 Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 104-105 ; Ordenanzas del licenciado Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 122.
72 « Entre los dueños de las tales minas y otras personas han sucedido y suceden pleitos », Ordenanzas de minas que hizo el lic. Hernando Martinez de la Marcha, Guadalajara, le 20 avril 1550, in J. E. Contreras, Ordenanza…, op. cit., p. 26.
73 Ibid, p. 28.
74 Langue F., Mines, terres et société à Zacatecas, op. cit., p. 31. La vara est une unité de mesure qui vaut 3 pieds soit 0,839 m.
75 Contreras J. E., Zacatecas, op. cit., p. 323.
76 Ordenanzas de minas que hizo el lic. Hernando Martínez de la Marcha, Guadalajara, le 20 avril 1550, op. cit., p. 40 ; Ordenanza del lic. Hernando Martínez de la Marcha para el buen tratamiento de los naturales, Zacatecas, le 27 avril 1550, op. cit., p. 46-47 et 50.
77 Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 84 ; Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 114.
78 Ordenanza del lic. Hernando Martínez de la Marcha para el buen tratamiento de los naturales, Zacatecas, le 27 avril 1550, op. cit., p. 47 ; Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 86 Ordenanza del lic. Hernando Martínez de la Marcha para el buen tratamiento de los naturales, Zacatecas, le 27 avril 1550, op. cit., p. 50.
79 Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 123 ; Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 86-87.
80 Contreras J. E., Zacatecas, op. cit., p. 375.
81 Ordenanza del lic. Hernando Martínez de la Marcha para el buen tratamiento de los naturales, Zacatecas, le 27 avril 1550, op. cit. ; Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 130.
82 Carta de Diego Ramírez al emperador, Poncitlan, le 4 avril 1551, in ENE, t. 6, p. 39 ; Cédule royale, Madrid, le 5 juillet 1546, in A. Zorita, Cedulario de 1574. Leyes y ordenanzas de las Indias del Mar océano, Mexico, Secretaría de hacienda y crédito público/Miguel Ángel Porrúa, 1985, p. 245.
83 Ordenanza del lic. Hernando Martínez de la Marcha para el buen tratamiento de los naturales, Zacatecas, le 27 avril 1550, op. cit., p. 43-44.
84 Mota y Escobar A. (de la), Descripción geográfica, op. cit., p. 150.
85 Comisión a Gonzalo Martiín, le 1/122/1552, in P. Gerhard, Sintesis, op. cit., p. 390.
86 Mandamiento del virrey, Mexico, le 7 septembre 1551, in S. Zavala, Libros de asientos, op. cit., p. 215.
87 Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 116.
88 Ordenanza del lic. Hernando Martínez de la Marcha para el buen tratamiento de los naturales, Zacatecas, le 27 avril 1550, op. cit., p. 48.
89 Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 94-95 ; Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, Zacatecas, 1576, op. cit., p. 116.
90 Voir en particulier : Cédule royale, Palencia, le 28 septembre 1534, in D. de Encinas, Cedulario indiano, Madrid, Cultura hispánica, 1945, t. 4, 346 ; Carta del rey a la Audiencia, Madrid, le 16 février 1536, in D. de Encinas, Cedulario indiano, op. cit., t. 4, p. 346-347.
91 Instrucción a Nuño de Guzmán, Madrid, le 5 avril 1528, in V. de Puga, Provisiones, cedulas, instrucciones para el gobierno de la Nueva España, Madrid, Ediciones Cultura Hispánica, 1945, fol. 23r°-v° ; Instrucción a la secunda Audiencia, Madrid, le 12 juillet 1530, dans ibid., fol. 42r°.
92 Ordenanza del lice. Hernando Martínez de la Marcha para el buen tratamiento de los naturales, Zacatecas, le 27 avril 1550, op. cit., p. 48 ; Ordenanzas del lic. Francisco de Mendiola, Zacatecas, le 6 mars 1568, op. cit., p. 88.
93 Carta de G. Díaz de Vargas al emperador, Mexico, le 20 mai 1556, in ENE, t. 8, p. 101.
94 Ordenanzas del lic. Santiago del Riego, 1576, op. cit., p. 134.
95 Gerhard P., La frontera norte de la Nueva España, op. cit., p. 199.
96 Tello A. (de), Libro segundo, op. cit., p. 855.
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