1 Cf. entre autres Barth F., Ethnic groups and boundaries.
The social organization of
culture difference, Oslo, Universitetsforlaget, 1969 et Schnapper D., La Relation à l’Autre. Au cœur de
la pensée sociologique, Paris, Gallimard, 1998.
2 Cf. Bartra
R., La jaula de la
melancolía. Identidad y metamorfosis del mexicano, Mexico,
Grijalbo, 2003 (1987) ; Basave
Benítez A., México
mestizo. Análisis del nacionalismo mexicano en torno a la mestizofilia
de Andrés Molina Enríquez, Mexico, Fondo de Cultura Económica,
2002 ; Lomnitz C., Deep Mexico, Silent Mexico. An
Anthropology of Nationalism, Minneapolis, University of
Minneapolis Press, 2001 ; Tenorio-Trillo M., « Del
mestizaje a un siglo de Andrés Molina Enríquez », in E. C. Kouri (éd.), En busca de Molina Enríquez. Cien
años de « Los grandes problemas nacionales », Mexico, El Colegio
de México/Universidad de Chicago, 2009 ; Stern A. M., « Mestizofilia,
biotipología y eugenesia en el México posrevolucionario ; hacia una
historia de la ciencia y del Estado, 1920-1960 », Relaciones. Estudios de Historia y
Sociedad, vol. xxi,
2000, p. 57-99.
3 Cf. Cunin E., Administrer les étrangers au
Mexique : Migrations afrobéliziennes dans le Quintana Roo
(1902-1940), Paris, Karthala Editions, 2014 ; Cunin E. et Hoffmann O., Blackness and Mestizaje in Mexico
and Central America, Trenton, Africa World Press, 2014 ; Hoffmann O. et Rinaudo C., « The Issue of
Blackness and Mestizaje in Two Distinct Mexican Contexts: Veracruz and
Costa Chica », Latin American
and Caribbean Ethnic Studies, vol. 9, n° 2, 2014, p. 138-155 ;
Wade P., « Blackness,
Indigeneity, Multiculturalism and Genomics in Brazil, Colombia and
Mexico », Journal of Latin
American Studies 45(2), 2013, p. 205-233.
4 Selon le
TLF une propriété comprend « des attributs propres à un corps
particulier qui peuvent déterminer sa manière d’agir ou de réagir dans
des conditions précises », [http://www.cnrtl.fr/definition/propri%C3%A9t%C3%A9].
5 Viveiros de Castro E., « Le
marbre et le myrte : de l’inconstance de l’âme sauvage », in A. Becquelin et A. Molinie (éd.), Mémoire de la tradition,
Nanterre, Société d’Ethnologie, 1993, p. 365-431.
6 Cette
association entre propriétés et stabilité est d’autant plus notoire
dans le cas des populations autochtones qu’à notre connaissance, aucun
autre groupe social ne fait l’objet d’une telle quête. En effet, nous
n’avons connaissance d’aucune recherche visant à montrer la continuité
des logiques culturelles chez des populations perçues comme éminemment
modernes dans le contexte latino-américain (par exemple les mestizos,
les ouvriers, les migrants, etc.).
7 Pour une critique systématique de cette manière de
comprendre l’altérité, voir, entre autres, Bazin J., Des clous dans la Joconde :
l’anthropologie autrement, Paris, Anacharsis, 2008 ; Naepels M., Histoires de terres kanakes.
Conflits fonciers et rapports sociaux dans la région de Houaïlou
(Nouvelle-Calédonie), Paris, Belin, 1998.
8 Pour une analyse critique du droit coutumier en
ce qui concerne les pratiques légales agraires au Yucatán
contemporain, voir Torres
Mazuera G., La común
anomalía del ejido posrevolucionario. Disonancias normativas y
mercantilización de la tierra en el sur de Yucatán, Mexico,
CIESAS, sous presse.
9 Kourí E.,
Un pueblo dividido. Comercio,
propiedad y comunidad en Papantla, México, Mexico, Fondo de
cultura económica, 2013.
10 Barrera-Aguilera Ó. J.,
« Entre apatía y colaboración : actitudes hacia las escuelas rurales
en la región de San Barolomé de los Llanos, Chiapas, 1926-1940 », Revista Liminar. Estudios Sociales
y Humanísticos, 11e année, vol. xi, n° 1, janvier-juin, 2013,
p. 42-56.
11 Sur la tension entre
les discours politiques fondés sur l’indianité et le fait que les
personnes désignées comme autochtones s’auto-identifient rarement
comme telles en Bolivie – mais valable pour de nombreux contextes
latino-américains –, voir notamment Canessa A., « Conflict, claim
and contradiction in the new “indigenous” state of Bolivia », Critique of Anthropology,
vol. 34, n° 2, 2014, p. 153-173.
12 Pour une analyse plus détaillée de cette approche de
l’indianité au Mexique, voir López Caballero P., Les Indiens et la Nation au
Mexique. Une dimension historique de l’altérité, Paris,
Karthala/Sciences Po, 2012.
13 Cf. Bonfil
Batalla G., « El concepto de indio en América : una categoría de
la situación colonial », in G. Bonfil Batalla (éd.), Identidad y pluralismo en América
latina, Buenos Aires, Fondo editorial de CEHASS et Editorial de
la Universidad de Puerto Rico, 1992, p. 25-48 ; Friedlander J., Being Indian in Hueyapan: A Study
of Forced Identity in Contemporary Mexico, New York, Saint
Martin’s Press, 1975.
14 Robin Acevedo V. et Salazar Soler C. (éd.), El regreso del indígena. Retos,
problemas y perspectivas, Lima, Institut Français d’Études
Andines (IFEA)/Centro Bartolomé de las Casas (CBC)/Coopération
régionale française, 2009.
15 Cf. Boccara G., Guerre et ethnogenèse mapuche dans
le Chili colonial : L’invention du soi, Paris, L’Harmattan
(Recherches Amériques latines), 1998 ; Hill J. D., History, Power, and Identity :
Ethnogenesis in the Americas, 1492-1992, Iowa City, University of
Iowa Press, 1996.
16 Cf. Giudicelli C., « Historia de
un equívoco. La traducción etnográfica de las clasificaciones
coloniales. El caso neovizcaíno », in C. Giudicelli (éd.), Fronteras Movedizas.
Clasificaciones coloniales y dinámicas socioculturales en las
fronteras americanas, Mexico, Zamora, Colmich, CEMCA, 2010,
p. 139-171 ; Lestage F.,
« Peut-on parler d’idéologie “séparatiste” au Mexique ? À propos de la
persistance des catégories indien/non indien en contexte migratoire »,
Nuevo Mundo Mundos
Nuevos [en ligne], Débats, mis en ligne le 20 septembre 2013,
consulté le 25 mars 2015. URL : [http://nuevomundo.revues.org/65735] ;
DOI : [.65735] ; López
Beltran C. (éd.), Genes
(&) Mestizos. Genómica y raza en la biomedicina mexicana,
Mexico, UNAM, 2011.
17 Cf. Lavaud J.-P., « Essai sur la
définition de l’Indien : le cas des Indiens des Andes » in G. Gosselin et J.-P. Lavaud, Ethnicité et mobilisations
sociales, Paris, L’Harmattan, 2001, p. 41-65 ; Morner M., Le métissage dans l’histoire de
l’Amérique latine, Paris, Fayard, 1971.
18 Ségato L.
R., « Raza es signo », in
L. R. Ségato (éd.),
La nación y sus otros,
Buenos Aires, Prometeo, 2007, p. 131-150.
19 Ibid,
p. 133.
20 Cf. López Caballero P., Les Indiens et la Nation au
Mexique, op. cit. ; López
Caballero P., « La formation nationale de l’altérité. Art,
science et politique dans la production de l’autochtonie à Milpa Alta
(Mexico), 1900-2010 », L’Homme, n° 203-204, 2012,
p. 239-264.
21 Briones
C., « Madejas de alteridad, entramados de Estados-nación : diseños y
telares de ayer y hoy en América latina », in D. Gleizer et P. López Caballero (coord.), Nación y alteridad. Mestizos,
indígenas y extranjeros en el proceso de formación nacional,
Mexico, UAM-Cuajimalpa, Ediciones Educación y Cultura, 2015,
p. 17-61.
22 Ibid,
p. 59.
23 Ségato L. R., « Raza es
signo », op. cit.,
p. 29.
24 À ce sujet la distinction proposée pour un cas
différent par Benoît de l’Estoile entre passé (sans héritiers
visibles) et héritage peut s’avérer utile : De L’Estoile B., « The past as
it lives now: an anthropology of colonial legacies », Social Anthropology/Anthropologie
Sociale, vol. 16, n° 3, 2008, p. 267-279.
25 López Caballero P.,
« Mexicains sans être métis, autochtones sans être indiens. Variations
dans la représentation de soi chez les originarios de Milpa Alta
(Mexico) (1950-2000) », in
N. Gagné, T. Martin et M. Salaün (coord.), L’autochtonie en question. Regards
croisés France-Québec, Québec, université de Laval, 2009,
p. 229-247.