Capitales rêvées, capitales abandonnées

Considérations sur la mobilité des capitales dans les Amériques (XVIIe-XXe siècle)

Laurent Vidal (dir.)
Des Amériques

Éditeur : Presses universitaires de Rennes

Lieu d’édition : Rennes

Publication sur OpenEdition Books : 17 mars 2017

Collection : Des Amériques

Année d’édition : 2014

Nombre de pages : 288


Présentation

Si le statut de capitale est parfaitement révocable, chaque transfert est pourtant vécu par les habitants de la ville qui perd le titre, comme par ceux qui vont le conquérir, comme un évènement majeur, suscitant rêves et sentiments d’abandon. Si la ville est l’espace de prédilection du politique qui peut s’y déployer mieux qu’en aucun autre lieu et s’y mettre en scène, que dire de ces rapports lorsque le pouvoir se projette dans une ville qui n’existe pas (dont on ne sait même pas si elle est à venir) ? Et que dire encore de ces rapports lorsque, cette fois, le pouvoir quitte la ville ?

Sommaire

Le déplacement des capitales au Brésil

Pedro de Almeida Vasconcelos

Salvador, reine détrônée (1763-1823) ?

Maria Isabel de Jesus Chrysostomo

Grégory Corps (trad.)

Campos : la capitale rêvée d’une province désirée (1835-1897)

La mobilité des Capitales : une autre histoire américaine


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