1 Le nom Mulls, dérivé de Mills, était présent en Irlande au xviie siècle, principalement dans le nord de l’île et à Dublin, donc d’origine anglaise. Il apparaît également dans le comté de Limerick comme une forme anglicisée du gaélique « An Mhuilinn » qui veut dire « du moulin ». O’Laughlin Michael C., Families of Co. Limerick, Ireland, Kansas City, Irish Genealogical Foundation, 1997, p. 102.
2 LV, Northampton county court cases, 1657-1664, p. 57.
3 LV, Northampton county court orders, 1664-1674, p. 68.
4 Ibid., p. 88.
5 Les termes « mister », « gentleman » ou encore « goodman » furent importés d’Angleterre et utilisés assidument dans la Chesapeake. L’attribution de « Mr » avant le nom d’un homme évolua au xviiie siècle : en raison de l’esclavage, on s’adressait à tout homme blanc libre en disant « Mr », pour le différencier d’un engagé ou d’un esclave. Voir Tyler Lyon G., The Cradle of the Republic: Jamestown and James River, Richmond, Hermitage Press, 1906, p. 196. Lois Green Carr, Russell R. Menard et Lorena S. Walsh mettent en évidence la stratification de la société du Maryland dans Robert Cole’s World, op. cit., p. 23-24.
6 LV, Northampton county court orders, 1674-1678, p. 37, 42 et 49.
7 Ibid., p. 85, 161 et 199.
8 Voir Green Carr L., Menard R. et Walsh L., Robert Cole’s World, op. cit., p. 37.
9 Ibid., p. 186.
10 LV, Northampton Orders and Wills, 1686-89, p. 24.
11 Ibid., p. 369.
12 LV, Northampton county court orders, 1694-1698, p. 457-459.
13 Hurt D., American Agriculture, op. cit., p. 57-58.
14 LV, Northampton county court orders, 1698-1703, p. 124 et 126.
15 MAO, vol. 4, p. 155.
16 Career file de Thomas Matthews, MSA SC 5094-2816.
17 MAO, vol. 4, p. 404.
18 Le 25 février 1660, O’ Daly témoigna à leurs côtés et avec Thomas Hawker pour une affaire de poulain égaré. MAO, vol. 41, p. 217.
19 MAO, vol. 41, p. 471.
20 Le 5 mars 1668, il fut à nouveau sollicité pour attester d’une reconnaissance de dettes entre son ami Mark Pheypo et Fobbe Roberts, MAO, vol. 57, p. 278. Il revint à la cour du comté le 24 mars pour reconnaître une dette de 590 livres de tabac à Fobbe Roberts et vendit une jument à Mark Blumfield. Ses témoins pour cet acte de vente étaient Roger Shehee, un ami catholique et probablement irlandais et Joseph Brough, un tenancier de Thomas Doxey. Ce dernier et Bryan O’ Daly furent tous deux désignés afin d’effectuer l’inventaire des biens de Joseph Brough à sa mort. Joseph Brough est décrit comme n’ayant aucune famille au Maryland, sa femme Ann vivant en Angleterre. Elle se présenta neuf ans plus tard avec son nouveau mari pour récupérer les terres de son défunt époux. MAO, vol. 57, p. 281 et 404.
21 MSA, Wills I, p. 275-276.
22 MAO, vol. 57, p. 480.
23 James Horn met en évidence l’importance des liens communautaires dans Adapting to a New World, op. cit., chapitre v.
24 Bryan O’Daly déclara qu’il s’était mis d’accord avec un marchand, Richard Peacock, pour que ce dernier le transporte en Angleterre mais ce dernier ne le prévint pas du départ de son navire et O’Daly ne put donc partir. Cependant, lorsque l’affaire fut portée à la cour, le jury jugea que les administrateurs avaient tort. Il est donc possible que Peacock ait prévenu O’Daly de son départ, ou bien qu’O’Daly n’ait jamais livré le tabac qu’il avait vendu. MAO, vol. 66, pp. 266-267. Pour le testament de Bryan O’Daly, voir MSA, Testamentary Proceedings, livre 7, p. 169-174.
25 MSA, Testamentary Proceedings, vol. 7, p. 169-174. Voir Career File Bryan Daley, MSA SC 5094-1039.
26 MSA, Testamentary papers, Saint Mary’s, boîte 4, dossier 29.
27 McCusker J., Money and Exchange, op. cit., p. 20-21.
28 MSA, Provincial Court, 1665-1669, livre FF, p. 57.
29 Career File de Bryan Daley, MSA, SC 5094-1039.
30 L’expertise de Nicholas Wolf, Assistant Professor à Virginia Commonwealth University et de Padraig O Macháin, professeur au Dublin Institute for Advanced Studies, fut d’une grande aide. Leurs conclusions furent qu’O’Daly savait parfaitement écrire son nom en gaélique mais que ce ne fut pas ce qu’il chercha à faire en signant ce document. Il voulait angliciser sa signature. Courriels des 7 et 13 juin 2012.
31 Dans la plupart des sources qui mentionnent cet engagé, le préfixe Ó n’apparaît pas, il est noté comme étant Bryan Daley ou Daly. Il en fut de même pour son fils, Bryan Daley Jr.
32 Jane Ohlmeyer définit l’irlandicité dans Making Ireland British: The Irish Aristocracy in the Seventeenth Century, Londres, Yale University Press, 2012, p. 6-8. Patrick Griffin, au sujet des Écossais d’Ulster, met l’accent sur le désir d’adapter son identité au contexte social et géographique. Il dit de ces immigrés qu’ils insérèrent un semblant d’Irlandicité à leur identité lorsqu’ils immigrèrent en Irlande et qu’ils intégrèrent la communauté écossaise en Amérique par la suite. Griffin Patrick, The People With No Name, op. cit., p. 4-5.
33 MSA, Testamentary Proceedings, vol. 13, p. 35-37.
34 Mary O’Dowd met en avant le fait que souvent, afin d’éviter les difficultés législatives liées à leur catholicisme, les Irlandais vivant parmi des protestants se convertissaient au protestantisme, alors que leur femme et leurs enfants demeuraient catholiques. On peut imaginer que c’est ce que fit Thomas Gerrard lors de son arrivée au Maryland, l’élite des planteurs étant majoritairement composée de catholiques. O’Dowd M., A History of Women, op. cit., p. 159.
35 Patrick Easton, 13 ans, Owen Murphy, 15 ans, John Murfee, 15 ans, John Waters, 13 ans, Joseph Linegar, 16 ans et John Bourne, 17 ans. LV, Accomack county court orders, 1666-1671, p. 21b.
36 Nottingham Stratton (ed.), Accomack county certificates and rights, 1663-1709, Onancock, Genealogical Publishing Company, 1929, p. 40.
37 LV, Accomack County court orders, 1666-1671, p. 21b.
38 Cf. cahier d’illustrations, carte 9.
39 Ibid. Pour une description des terres, de la maison et des conditions de vie d’Anne Toft-Jenifer, voir Miller Turman Mira, The Eastern Shore of Virginia, 1603-1964, Onancock, The Eastern Shore News, 1964, p. 71-72. Consulter également Bellamy Joey D., The Bellamys of Early Virginia, Lincoln, iUniverse, 2005, p. 35-36.
40 April Hatfield détaille le voyage de retour du Dove en 1667 : il avait subi quelques dommages durant sa traversée transatlantique vers la Virginie donc resta à quai pendant sept mois, pour déchargement et réparations. Hatfield A., Atlantic Virginia, op. cit., p. 70, et note 41.
41 LV, Accomack County court orders, 1671-1673, p. 27.
42 Ibid., p. 33-34.
43 Ibid., p. 67-68.
44 LV, Accomack county court orders, 1673-1676, p. 220.
45 Ibid., p. 232.
46 Ibid., p. 237.
47 Ibid., p. 240.
48 LV, Accomack county court orders, 1676-1678, p. 142.
49 LV, Accomack county court orders, 1682-1690, p. 139, 143b, 183,190,197,207b et Accomack county court orders, 1690-1697, p. 41, 58, 63a, 117, 204.
50 MAO, vol. 91, p. 78, 79 et 100 ; vol. 406, p. 96.
51 Waitman Seple, le fils aîné de Garett apparaît dans le comté de Kent pour l’acquisition de 200 acres de terres. Il est identifié comme gentleman et fils de Garett. Pennsylvania Archives, 2nd Series, vol. 19, p. 619. La famille s’est donc bien installée dans le comté de Kent dans le Delaware.
52 Wright F. Edward, Vital Records of Kent and Sussex counties, Delaware, 1686-1800, Silver Spring, Family Line Publications, 1986, p. 124.
53 Cook Myers Albert, Immigration of the Irish Quakers into Pennsylvania, 1682-1750, Lancaster, The New Era Printing Company, 1902, p. 13-21. Voir également Miller K., Schrier A., Boling B., Doyle D., Irish Immigrants, op. cit., p. 13-14.
54 Hazard Samuel (ed.), Pennsylvania Archives, vol. 2, Philadelphie, Joseph Severns & Co., 1853, p. 440.
55 Clemens Paul G. E., « Reimagining the Political Economy of Early Virginia », WMQ, vol. 68, n° 3, juillet 2011, p. 394.
56 Il s’avère que les sources sont plus fournies pour les comtés de Northampton et Accomack. Ainsi, les exemples pris dans cette partie sont majoritairement issus de ces sources, mis à part pour le cas de Bryan O’Daly. On remarquera également l’absence de femmes dans ce chapitre, ces dernières étant moins visibles dans les sources.