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Chapitre VII. Planteurs et maîtres

p. 135-160


Extrait

1La société coloniale de la Chesapeake ne ressemblait en rien à celle que les colons avaient connue en Angleterre. Des pans entiers de la hiérarchie sociale manquaient et, comme l’exprime James Horn, « le statut social qui allait de pair avec la plupart des métiers du Vieux Monde ne fut pas transféré dans le Nouveau1 ». Ainsi, alors qu’on pourrait penser qu’un planteur ne faisait que superviser le bon fonctionnement de ses plantations, cela était en fait très rare, surtout jusqu’en 1675. La plupart d’entre eux ne pouvaient se permettre de regarder leurs engagés et autre main-d’œuvre travailler, car la grande majorité des planteurs avaient peu de terres et leurs revenus fluctuaient au gré du marché du tabac. Hormis l’élite, la majorité des planteurs travaillaient côte à côte avec leur main-d’œuvre. On aurait pu également croire que, le prix du tabac

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