1 J. Ventura Subirats, « El Catarismo en Cataluña », p. 75-115.
2 J. Ventura Subirats, op. cit., p. 75-76.
3 Ibid., p. 79, l’auteur pense que l’édit de Gérone (1198) de Pierre II contre les hérétiques se réfère uniquement aux vaudois, les seuls hérétiques nommés. D’après Ventura, l’édit ne fait pas mention des cathares parce que le roi protégeait l’hérésie à laquelle adhérait déjà à l’époque une partie de ses vassaux.
4 Une biographie de l’auteur par F. Sabate, « Un précurseur des études sur le catharisme en Catalogne : Jordi Ventura i Subirats (1932-1999) », p. 131-145.
5 Les précédents historiographiques des différents courants ayant inspiré le mouvement occitan des années 1950-1960 sont étudiés par Ph. Martel, Les cathares et l’histoire.
6 M. Alvira Cabrer Guerra e ideología en la España medieval, et l’édition de la deuxième partie de cette thèse : 12 de Septiembre de 1213. El Jueves de Muret ; D. J. Smith, Innocent III and the Crown of Aragon. C. Gascon, Crisis social, espiritualidad y herejía en la diocesis de Urgel (siglos xii-xiii).
7 Une étude approfondie des raisons du couronnement de Pierre II par le pape Innocent III à Rome, de D. Smith, « Motivo y significado de la coronación de Pedro II de Aragón », Hispania, LX/1, n° 204 (2000), p. 163-179.
8 Histoire Générale de Languedoc, vol. VIII, col. 625-635.
9 M. Alvira, Le jeudi de Muret, p. 198 sq. et p. 514-519 ; L. Mace, « Le chemin vers la bataille », Muret, Muret…, p.19 sq.
10 M. Alvira, op. cit., p. 521.
11 D. Smith, « Pope Innocent III and the minority of James I », p. 19-47.
12 C. Baraut (éd.), « Els inicis de la inquisicio a Catalunya… », p.420-422.
13 D. Smith, « Motivo y significado de la coronación de Pedro II de Aragaon », op. cit., p. 163-179.
14 M. Alvira, D. Smith, « Política antiherética en la Corona de Aragón : una carta inédita de Inocencio III a la reina Sancha (1203) », les auteurs pensent que les hérétiques visés sont probablement des vaudois situés dans le Haut-Aragon. Je remercie les auteurs de m’avoir communiqué leur texte.
15 D. J. Smith, Innocent III and the crown of Aragon.
16 Quelques années plus tard, Ramon de Penyafort introduit une modification dans le texte qui réduit la peine de confiscations des biens pour hérésie uniquement aux hérétiques, épargnant cette peine aux protecteurs d’hérétiques, cf. M. Alvira, D. Smith, « Política anti-hérética en la Corona… », op. cit., p. 12-13.
17 Pierre des Vaux-de-Cernay, Hystoria t. 1, p.46, et supra, chap. 9, p 305 sq.
18 Archive Capitulaire d’Urgel, LDEI, I, f° 269 v°, doc. 939, C. Baraut (éd.), « Els documents, dels anys 1191-1200, de l’Arxiu Capitular de la Seu d’Urgell », Urgellia, n° 11, (1992-1993), doc. 1904, p. 69.
19 Outre les lois anti-hérétiques déjà énoncées, promulguées par les rois d’Aragon à la fin du xiie siècle, un autre document fait référence. C’est la réponse de Ramon de Penyafort à l’archevêque de Tarragone : Doat 36, f° 226 v°, éd. C. Baraut, « Els inicis de la inquisicio a Catalunya… », p. 429, dans laquelle sont mentionnés les « inzabatatos ».
20 Lettre d’Innocent III à l’archevêque de Tarragone et à ses suffragants (18 décembre 1208), éd. PL, 215, col. 1510.
21 Sur les centres des Pauvres catholiques à Elne, voir Ch. Thouzellier, Catharisme et Valdéisme en Languedoc, Sarasa, » Durand de Huesca, un heterodoxo aragonés en la Edad Media », Miscelanea de Estudios en Honor de D. Antonio Duran, Sabiñanigo, 1981, 225-238.
22 C. Gascon, Crisis social, op. cit., p. 11.
23 Cl. Pailhes, « Le groupe aristocratique en Comté de Foix xie-xiiie siècles », p. 147 sq., et surtout id., Le Comte de Foix, p. 275-347.
24 Voir les études de R. Viader, L’Andorre ; F. Sabate, « Organitzacio administrativa i territorial del comtat d’Urgel », p. 17-70. Des relations entre la famille de Foix et les pouvoirs d’Urgel sont attestées plus tôt puisque la première avait donné un évêque, Bernard Roger d’Urgel (1163-1167), puis une épouse, Dulcie, au comte d’Urgel Ermengol VII, cf. C. Gascon, op. cit., p. 54, et Cl. Pailhes, Le Comté de Foix, op. cit., p. 285 sq.
25 C. Gascon, Le diocèse d’Urgel, p. 46 sq.
26 Marti de Riquer (éd.), Les poesies del trobador Guillem de Berguedà, Quaderns Crema, n° XIV, Barcelona, 1996. Le troubadour va se réfugier à la cour de Castelbon après avoir tué le vicomte Ramon Folc de Cardona, cf. C. Gascon, op. cit., p. 53.
27 Ch. Baudon de Mony, Relations politiques des comtes de Foix avec la Catalogne, Paris, t. I, 1896, p. 71 sq.
28 R. Viader, L’Andorre du ixe au xive siècle ; C. Baraut, « L’evolutio politica de la Senyoria d’Andorra », p. 283-286.
29 Le rapport de ce pillage dans lequel sont cités uniquement le comte de Foix, Ramon Roger, et son fils Roger Bernard II, est tardif (Memorial del danys), rapporté plus de quarante ans après les événements : Ch. Baudon de Mony, Relations politiques, op. cit., t. II, n° 48, p. 100. Une lettre du pape Innocent III faisant référence à ce pillage (éd. Migne, PL, 214 ; n° 452, col. 427-428) ne nomme pas ces seigneurs (comtes de Foix), attribuant les faits aux mercenaires, étrangers et indigènes, cf. C. Baraut, « La presencia i la repressio del catarisme al bisbat d’Urgell », op. cit., p. 490. La participation du comte de Foix dans ce pillage est dénoncée par le cistercien Pierre des Vaux-de-Cernay, Hystoria, p. xiii. Une étude historiographique sur les différentes sources rapportant le pillage de la cathédrale d’Urgel : C. Gascon, « El saqueig de la catedral de la Seu d’Urgell a finals del segle xii, segons la versio d’Antoni Fiter i Rosell ».
30 À côté des seigneurs, des particuliers semblent avoir participé au pillage des biens ecclésiastiques, notamment en Cerdagne, cf. C. Baraut, « La presencia… », op. cit., p. 491.
31 C. Baraut, « La presencia… », op. cit., p. 491.
32 C. Gascon, op. cit., p. 55 sq.
33 Doat, vol. 24, f° 42 v° ; f° 241 r°. Sur le comté de Foix, voir Cl. Pailhes, L’Ariège des comtes et des cathares, Milan, 1994.
34 Archive Capitulaire d’Urgel, fonds Caboet-Castelbo, n° 35, f° 1 r°, Ch. Baudon de Mony (éd.), op. cit., annexe 48, cf. C. Gascon, op. cit., p. 75.
35 Archive Capitulaire d’Urgel, n° 1, cf. C. Gascon, op. cit., p. 119-121.
36 À propos de la soumission au légat Pierre de Bénévent : D. Smith, « Pope Innocent III and the minority of James I », p. 26 sq.
37 Archive Capitulaire d’Urgel, LDEU, II, doc. 68 f° 71 r°-72 v°, C. Baraut (éd.), « Presencia i repressio del catarismo », p. 516-518.
38 Doat 23, f° 260 r°-273 v°.
39 Je remercie le professeur Flocel Sabaté pour ses précieuses indications, ainsi que Carles Gascon.
40 Le lieu n’est pas identifié mais il se trouve en Catalogne : C. Gascon, p. 79. J. Duvernoy, L’histoire, p. 159, n. 43 annote que le copiste de Doat a lu Sa Santine par Lagentis, Lasentiae.
41 Infra, n. 63.
42 Archive Capitulaire d’Urgel, n° 5, et C. Gascon, op. cit., p. 130-131.
43 Ibid., p. 85.
44 Sur l’hérésie dans le Sabartès, voir l’étude détaillée d’A. Cazenave, « Les cathares en Catalogne et Sabartès », op. cit., p. 401 sq.
45 CL. Pailhes, « Pays et gens d’Aillou (xiiie-xve siècles) », p. 119-143.
46 Il était aussi co-seigneur avec son frère du Capcir (haut bassin de l’Aude), du Donnezan, avec les châteaux d’Usson et de Quérigut, et d’Alion (Prades et Montaillou), cf. J. Duvernoy, L’histoire, p. 161. Sur les origines familiales d’Alion : J.-Cl. Soulassol, « Les origines de la famille d’Alion de Son », Autour de Montaillou, p. 104-117.
47 Histoire Générale du Languedoc, t. VIII, c. 278.
48 J. CL. Soulassol, « Les Alion, le pape et le comte de Foix », Les Cathares devant l’histoire, p. 381 sq.
49 Ms 124 A.D. H.-G., f° 196 déposition de Stephanie de Châteauverdun.
50 Sur cette affaire, voir l’étude et références de J.-Cl. Soulassol, « Les Alion, le pape et le comte de Foix », p. 382 sq. ; C. Puig, « Inquisition et hérésie en Roussillon au xiiie siècle », p. 46.
51 D’après J. Miret I Sans, Investigacion historica sobre el vizcondado de Castelbo, p. 160, il était un des fils d’une sœur du vicomte Arnaud. Les autres frères étaient Guéraud, Bertrand, Oth et Raymond de Niort, tous impliqués dans l’hérésie, cf. C. Gascon, op. cit., p. 87.
52 P. de Marca, Histoire de Béarn, Paris, 1640, p. 759, cf. : C. Baraut, « La presencia… », op. cit., p. 499.
53 A. Brenon, « De Montségur à Montaillou », p. 128. ; A. Cazenave, « Les cathares en Catalogne et Sabarthès… ». Je renvoie à ces deux études traitant, surtout le second, des communautés dissidentes des deux versants des Pyrénées à cette époque.
54 À propos de la controverse sur l’authenticité de la Charte de Niquinta, supra, chap. préliminaire et chap. 1.
55 Ms 609 Toulouse, f° 144 r°.
56 Doat 24, f° 276 r°-278 r° (déposition de B. de Podio en 1246).
57 Supra, chap. 8, p. 292 sq., et traité cathare anonyme, Ch. Thouzellier (éd.), p. 105 sq.
58 Il est intéressant de noter que la réunion se tient chez le prieur de Manses, cf. J. Duvernoy, L’histoire des cathares, op. cit., p. 157. À propos des réfugiés occitans en Catalogne, voir : J. Ventura, op. cit., p. 116 sq.
59 Doat 24, fos 182 r°-193 r°.
60 Elle appartient probablement à une famille castillane du versant méridional des Pyrénées, cf. C. Gascon, p. 85.
61 Doat 23, fos 70 v°-75 v°. C. Gascon, op. cit., annexe n° 5, p. 131.
62 Doat 23, f° 260 r°-273 v° (déposition de Ramon Joan d’Abia, 18 février 1238, annexe n° 3, C. Gascon, op. cit., p. 122-129). D’après J. Duvernoy, L’histoire, op. cit., p. 159, il s’agit de Ramon Dejean originaire d’Albi.
63 Doat 24, f° 185 r°.
64 Doat 24, f° 252 v° ; 23, f° 221 r°.
65 Doat, 24, fos 182 r°-193 r°, J. Duvernoy (éd.), Le dossier de Montségur, p. 157-163.
66 Supra, n. 40.
67 Doat 24, f° 59.
68 Il s’agit de Guillaume Vital, Arnaud Magistri de Valleporeira, Aimeric et Petrus Girberti, Tarragonais, Bernard de Regat de Carol, Valent et Guillaume Vaquier, cf. A. Cazenave, « Les cathares en Catalogne », p. 421.
69 Déjà au Concile de Latran IV (1215), l’évêque de Toulouse, Foulques, accuse le comte de Foix d’avoir accepté de fortifier le pic de Montségur pour accueillir les hérétiques, cf. La Chanson de la Croisade Albigeoise, Éd. Lettres gothiques, p. 218.
70 A. Brenon, « De Montségur à Montaillou », p. 132.
71 Doat 22, f° 294 r°.
72 Doat 22, f° 157 r° ; 24, fos 59 v° ; 76 v°, 77 r°, cf. J. Duvernoy, L’histoire, p. 158.
73 C. Douais, « Saint Raymond de Peñafort et les hérétiques », p. 305-325 ; A. Dondaine, « Le Manuel de l’inquisiteur (1230-1330) », p. 96-97.
74 J. Rius (éd.), San Raimundo de Penyafort. Diplomatario, Barcelona, 1954, p. 12-13, et C. Baraut, « Els inicis da la Inquisicio a Catalunya… », op. cit., p. 422-423. S. Dominguez Sanchez, éd. Documentos de Gregorio IX (1227-1241) referentes a España, Universidad de Leon, 2004, n° 211, p. 213.
75 Constitucions contra els heretges, C. Baraut (éd.), « Els inicis de la inquisicio… », op. cit., p. 423-425.
76 J. Rius (éd.), Diplomatario, op. cit., n° 19 et 20, p. 29-32 ; C. Baraut (éd.), « Els inicis… », op. cit., p. 425-428.
77 Ibid., p. 428.
78 G. Langlois, Olivier de Termes. Le cathare et le croisé (vers 1200-1274), Toulouse, 2001. Le concile des bons hommes à Pieusse, en 1226, nomme comme évêque des bons hommes de la nouvelle Église du Razès Benoît de Termes, très certainement oncle d’Olivier.
79 Ibid., n° 462, p. 383.
80 Doat 170, f° 75, C. Baraut (éd.), « La presencia i la repressio… », p. 502-503.
81 C. Douais, Documents pour servir à l’étude de l’Inquisition, vol. I, p. 47, n. 2, et Y. Dossat, « La repression de l’hérésie par les évêques », CF n° 6, p. 227-228.
82 J. Rius, San Raimundo de Penyafor, op. cit. n° 96, p. 123-126, cf. C. Baraut, « La presencia… », op. cit., p. 516-518.
83 C. Baraut, « L’evolucio politica de la Senyoria d’Andorra », p. 285.
84 Doat 170, fos112 et 126, C. Baraut, « La presencia… », op. cit., p. 506-507.
85 C. Baraut (éd.), « L’evolucio politica de la seyoria d’Andorra… », p. 290-298 (Memorial dels danys causats pel vescomte Arnau de Castellbo i els comtes de Foix, Ramon Roger I, Roger Bernat II i Roger IV a l’església d’Urgell, tramès vel bisbe Ponç de Vilamur a l’arquebisbe de Tarragona, Pere d’Albalat).
86 Archive Capitulaire d’Andorre, ms. Reg. 16, f° 163 v°, C. Baraut (éd.), « La presencia… », op. cit., p. 520-521.
87 C. Baraut, « La presencia… », op. cit. p. 495-496.
88 C. Baraut, « La bastida de Ponts. Un castell fronterer entre l’Urgellet i Andorra », Quaderns d’Estudis Andorrans, n° 2, 1977, p. 33-42, et id., « La presencia… », op. cit., p. 489, 499. Le nom d’un hérétique andorran est connu, Jean, pour s’être évadé en 1237 et avoir été recherché par l’inquisition.
89 Ibid., p. 494 et éd. documents, p. 518-519.
90 C. Baraut (éd.), « La presencia… », op. cit., p. 524.
91 C. Baraut, « L’evolucio politica de la Senyoria d’Andorra… », op. cit., p. 280 sq.
92 Le procès fut probablement retardé à cause de la déposition, par le pape Innocent IV, de l’évêque d’Urgel, Pons de Vilamur en 1255, accusé d’irrégularités.
93 C. Baraut, « La presencia… », op. cit., p. 497, et éd. documents, p. 510-516.
94 C. Baraut (éd.), « Presència i repressio del catarisme al bisbat d’Urgell », p.512-513.
95 J. Vila i Valenti, « La ramaderia a Catalunya », Geografia de Catalunya, Barcelona, AEDOS, 1958, vol. 1, p. 453, cf. C. Gascon, op. cit., p. 105.
96 S. Nelli, « Bertrand de Saissac, un puissant seigneur, tuteur du jeune vicomte de Béziers Raimond Trencavel », Heresis n° 42-43, 2005, p. 77-100.
97 J.-P. Cazes, D. Maso, « Les conséquences de la croisade sur les forteresses seigneuriales », La Croisade Albigeoise, p. 373-374.
98 J. Duvernoy, L’Histoire, op. cit., p. 164.
99 J.-P. Cazes, D. Maso, op. cit., p. 377.
100 C. Puig, « Inquisition et hérésie en Roussillon au xiiie siècle », p. 43-49.
101 C. Baraut, « L’evolucio politica… », op. cit., p. 280-281 ; J. Duvernoy, L’Histoire, p. 322.
102 Le Registre de Jacques Founier, J. Duvernoy (éd.), t. 2, p. 195, cf. id., L’Histoire, p. 325.
103 Le Registre…, t. 2, p. 417.
104 Supra, chap. 8, p. 285.
105 G. Langlois, « Note sur quelques documents inédits concernant le parfait Guilhem Belibaste et sa famille », Heresis n° 25, 1995, p. 130-134.
106 Déposition de Pierre Maury, Jacques Fournier, J. Duvernoy (éd. et trad.), vol. 3, p. 914- 1032.
107 Jacques Fournier, op. cit, vol. 3, p. 762-763.
108 Supra chap. 9.
109 Étude de l’hérésie en général en Castille à la fin du xiiie siècle par E. Mitre Fernandez, « Hérésie et culture dirigeante dans la Castille de la fin du xiiie siècle : le modèle d’Alphonse X », Heresis n° 9, 1987, p. 33-48.
110 Luc de Tuy, De Altera Vita fideique controversiis.
111 P. Henriet, « Hagiographie léonaise et pédagogie de la foi », p.22 ; « Hagiographie et politique à Léon au début du xiiie siècle », p. 53-82.
112 Biographie de Luc de Tuy dans S. Allafort, Présence cathare au Nord de l’Espagne du xiiie au xive siècle, mémoire de maîtrise (s.d.) A. VAuchez, Université de Paris X-Nanterre, 1993, p. 9 sq.
113 Luc de Tuy, De altera vita fideique, 3, 17, 706 C et 3, 9, 698 D : Quidam etiam haereticus nomine Arnaldus de confinibus Galliae venit in Hispaniam.
114 Ibid., 3, 1, 691 C ; 3, 2, 692 C.
115 Ibid., 3, 3, 693 C.
116 Ibid., 2, 7, 648 D-E.
117 Ibid., 3, 1, 691 C ; 3, 2, 692 C.
118 L’existence d’un courant de philosophie « naturelle » en Castille et Léon à cette même époque a été l’objet d’une étude de A. Rucquoi, « Éducation et société dans la Péninsule Ibérique médiévale », Histoire de l’éducation, 69, 1996, p. 3-36, cité par P. Henriet, « Hagiographie léonaise », p. 25.
119 Ibid., 3, 7, 696 E, je renvoie à l’étude plus détaillée d’A. Martinez Casado, « Cataros en León », p. 263-311.
120 F. J. Fernandez Conde, « Albigenses en León y Castilla a comienzos del siglo xiii », p. 97-114 ; id., « Un noyau actif d’albigeois en León au commencement du xiiie siècle ? Approche critique d’une œuvre de Luc de Tuy écrite entre 1230 et 1240 », p. 35-50. D’opinion contraire : A. Martinez Casado, « Cátaros en León ».
121 Supra, chap. 7.
122 D. Gregorio, « L’hérétique dans les Cantigas de Santa Maria d’Alphonse X le Sage », p. 55-74. Comme l’affirme l’auteur : « En l’absence de noms et de repères chronologiques, les personnages décrits perdent une grande partie de leur individualité et deviennent des concepts abstraits, dont le but est de représenter une idéologie et non des personnages identifiables. »
123 Las Siete Partidas del rey don Alfonso X el Sabio, éd. Real Academia de la Historia, Madrid, 1807, vol. 3, titulo 26, ley 2, trad. D. Gregorio, « L’hérétique dans les cantigas de Santa Maria », p.59. Pour l’ensemble des références à l’hérésie dans les sources castillanes de l’époque : E. Mitre Fernandez, « Hérésie et culture… », op. cit.
124 Las Siete Partidas, op. cit., vol. 3, titulo XXVI, 2.
125 Supra, p. 325 sq.