1 Guibert de Nogent, Histoire de sa vie (1053-1124), Bourgin (éd.), p. 212.
2 J. Duvernoy, op. cit., p.120 ; F.-O. Touati, « Violence seigneuriale, quelle violence ? », p. 47-57.
3 Guibert de Nogent, Histoire de sa vie, p. 212, J. Duvernoy (trad.), L’Histoire des cathares, p. 121.
4 À propos de l’enseignement de l’école orléanaise sur la Trinité, le baptême et l’eucharistie, supra, chap. 2, p. 80 sq. C’est probablement en réaction à l’enseignement de l’école orléanaise que Fulbert de Chartres écrit son traité, après 1007.
5 Guibert de Nogent, op. cit., p. 213.
6 P. Henriet, « Verbum dei disseminando », La Parole du prédicateur, p. 153-185 et surtout M. Lauwers, « Praedicatio-Exhortatio », id., op. cit., p. 187-232.
7 O. Guyotjeannin, Episcopus et comes, p. 54-55.
8 Martène et Durand, Amplissima collectio…, t. I, p. 776-777, supra, chap. 4, p. 128.
9 Raoul de Coggeshall, Chronicon Anglicanum, p. 121-125, trad. J. Duvernoy, L’Histoire des cathares, p. 123-124.
10 Sur le nom « publicain » et les variantes du nom « populicains » : A. Borst, Les Cathares, p. 209, n. 1, et supra, chap. 1, p. 57. Je suis d’accord avec l’auteur qui voit le nom tiré de la citation de Mt 21,31, où « popelican » est utilisé comme synonyme de païen. Je ne crois donc pas que ce nom soit une déviation du nom « paulicien » attribué aux hérétiques de l’Empire oriental au ixe siècle. À propos du changement du nom « populicains » par celui de bougre ou bulgare en Bourgogne et Flandre, infra, p. 168.
11 Fredericq, Corpus, I, p. 36-39 et Martène et Durand, t. II, 683-684, supra, chap. 4, p. 134.
12 Hefele-Leclercq, V, 2, p. 1106-1107, c. 27 : « Alii Catharos, alii Patarinos, alii Publicanos, alii aliis nominibus vocant… Confiscenturque eorum bona et liberum sit principibus hujusmodi homines subjicere servituti. » Le canon se poursuit en désignant tous les hérétiques qui se trouvaient en Gascogne, Albigeois, Toulousain et autres lieux, ainsi que les mercenaires pillards des biens d’Église : Brabançons, Aragonais, Navarrais, Basques, Cottereaux et Triaverdins (Mansi, t. XXII, col. 231-233). Geoffroy de Vigeois dans sa chronique (M.G.H. SS., t. 26, p. 203), à propos de cette condamnation, ajoute quelques noms : Basques, Allemands, Flamands, puis Brabançons, Hainuyers, gens de la vallée d’Aspe, de Pallars, de Navarre, les Cottereaux, les Catalans, les Aragonais. La même année 1179 du IIIe Concile de Latran, l’archevêque de Reims et le comte de Flandre condamnent les manichéens, catafrigas, ariens ou patarins, cf. Fredericq, Corpus, t. I, p. 47-48. Infra, n. 28.
13 Bouquet, t. XV, p. 888, cité par Fredericq, Corpus, t. I, n° 45, p. 44-45 : « Mandamus… quatenus vos… ascitis vobis prudentibus et religiosis viris, pravam doctrinam quam adhuc quidam tenent et praedicant, quod Christus videlicet secundum quod est homo non est aliquid, penitus abrogare curetis, et Christum sicut perfectum Deum, sic et perfectum et verum hominem, ex anima et corpore secundum quod [est] homo consistentem, tenendum et praedicandum praecipiatis. »
14 De heresi catharorum, Dondaine (éd.), p. 310, infra, chap. 6.
15 Aubry des Trois Fontaines, Chronicon, 23, éd. Bouquet, t. XVIII, p. 763 ; Cesaire de Heisterbach, Dialogus Miraculorum, t. I, p. 307.
16 Chronicon anonymi Laudunensis, G. Waitz (éd.), M. G. H. SS. XXVI ; Bouquet, t. XVIII, p. 713, J. Duvernoy (trad.), op. cit., p. 124.
17 Vies de Nortbert, Fredericq (éd.), CDI, t. 1, p. 15-18 et 22-29. Étude de l’hérésie de Tanchelm : U. Brunn, L’Hérésie, p. 36-44 et 315.
18 A. Borst, Les Cathares, p. 73.
19 Gesta Trevirorum, éd. M.G.H. SS, VIII, p. 193.
20 Epistola Leodicensium adversus Pascalem papam, p. 451-452. M. Lauwers (La mémoire des ancêtres, p. 231), présente le dossier de la résistance du diocèse de Liège, Église de mouvance impériale, à la politique romaine, avec le cas de Lambert, « li Beges », accusé par le clergé de Liège d’être le meneur d’une secte ; en 1166, il s’attaque aux clercs simoniaques et son discours rappelle le temps des polémiques grégoriennes (op. cit., p. 239-247), supra, chap. 3, p. 104.
21 Fredericq, Corpus, I, p. 33.
22 Henri de Reims inaugure une succession de prélats de sang royal, P. Demouy, « Henri de France », col. 359-361 ; id., « Les archevêques de Reims et les foires (xie-xve siècles) », p. 85.
23 Lettre du 23 décembre 1162, Martène et Durand (éd.), Amplissima collectio…, II, p. 683-684, cité par Fredericq, Corpus…, p. 36-37.
24 Bouquet, t. XV, p. 790, cité par Fredericq, Corpus…, p. 37-38.
25 Martène et Durand, op. cit., p. 684, cité par Fredericq, t. I, p. 38-39.
26 Supra, n. 13.
27 Annales Colonienses maximi, éd. M.G.H. SS., t. XVII, p. 784-785 ; Bouquet, op. cit., t. XIII, p. 723, Fredericq, Corpus, t. I, p. 44-45.
28 P. Fredericq, Corpus, I, p. 47-48 : « …quidam dicunt Manicheos, alii Catafrigas, nonnulli vero Arrianos, Alexander autem papa vocat eos Patervios (Paterinos). Sed quicquid sint, oris proprii confessione convicti sunt heretici inmundissimi. Multi sunt in presentia archiepiscopi et comitis accusati, nobiles, ignobiles, clerici, milites, rustici, virgines, vidue et uxorate. Tunc decretalis sententia ab archiepiscopo et comite praefixa est, ut deprehensi incendio traderentur ».
29 B. Delmaire, « Un sermon arrageois inédit sur les “bougres” du nord de la France (vers 1200) », p. 1-15 : « […] tandem eos rapturus quomodo rapuit magistrum Atrebatentium Burgarorum cum, post expertum judicium ferri candentis coram majori altari ecclesie, ejulatum maximum emittens, protestatus est legem heresis sue nullam fuisse ».
30 Guillaume de Nangis, Chronicon, Bouquet (éd.), t. XX, p. 741 : « Hi dicebant omnia aeterna a Deo creata, corpus autem hominis et omnia transitoria a Luciabelo creata, baptismum parvulorum et eucharistiam reprobabant, sacerdotes missas celebrare ex avaritia et oblationum cupiditate dicebant. » Une étude de cette chronique par M. Chazan, L’Empire et l’Histoire Universelle, p. 379-387.
31 Accipite nobis vulpes parvulas que demoliuntur vineas Domini (Ct 2,15), Arras, Bibl. mun., ms 1067 (280), f° 77 v°, B. Delmaire (éd.), « Un sermon arrageois inédit sur les “bougres” du nord de la France (vers 1200) », p. 1-15, p. 11 : « Sciendum igitur quod Bulgari de Caritate omnesque complices eorum… »
32 Robert d’Auxerre, Chronique, éd. MGH, SS, t. 26, p. 258, 260, 270, 271.
33 M. Zerner, « Du court moment où on appela les hérétiques des “bougres” », p.305-324.
34 B. Delmaire, op. cit., p. 11.
35 Ibid., p. 8, L’éditeur du sermon affirme qu’il existait à l’époque un hérétique nommé Oton, diacre, vers 1210, mais il appartenait à la secte des amauriciens, dénoncé par Césaire de Heisterbach, Dialogus miraculorum, t. I, p. 304. Les amauriciens, adeptes d’Amalric de Bène, maître en théologie qui défendait des idées influencées par l’eschatologie de Joachim de Flore et un compendium d’idées d’Aristote (récemment découvert), d’Érigène, de l’école de Chartres et d’Ibn Gabirol. Pour A. Borst, op. cit., p. 98, il est possible que les « bougres », à côté desquels l’auteur du sermon cite l’hérétique Oton, aient partagé des idées avec les amauriciens. Je rappelle que depuis le xie siècle, l’école de Chartres, ainsi que celle d’Auxerre auparavant, constituent des pôles importants du rayonnement théologique.
36 B. Delmaire, p. 14-15.
37 Infra, chap. 6.
38 J. Berlioz, « Les erreurs de cette doctrine pervertie… » ; infra, p. 179, 187 sq.
39 Infra, chap. 7, p. 219 sq.
40 Ébrard de Béthune, Liber Antiheresis, J. Gretser (éd.), p. 34-218, p. 49 : Evangelium enim nihil aliud est, quam apertio legis, quae erat obscura. Ne simus Nominales in hoc, sed potius Porretani.
41 Ibid., p. 36-37.
42 Ibid., p.59 : « Deum enim patrum nostrum, qui legem dedit Moysi, qui locutus est cum Prophetis, qui firmavit orbem terrae, Deum verum esse negant. »
43 Ibid., p. 39 : « Haretici autem sic argumentantur : Lex ex fide non est : quod autem ex fide non est, peccatum est, ut ait Paulus (cf. Ga 3) ; ergo lex peccatum est. » Infra, chap. 6 et 7.
44 Ibid., p. 51 : « Patriarchas etenim damnationi deputant et prophetas, et omnes etiam, qui ante passionem decesserunt, cum scriptum sit : Nolite tangere Christos meo, et in prophetis meis nolite malignari (cf. Ps 104). Hoc enim ex Domino se aberre contendunt, qui ait : “Omnes quotquot venerunt ante me, fures fuerunt, et latrones” (Jn 10, 8)… Sed illud vos decipit, quod legitur in libro Sapientiae : “Non est qui agnitus sit reversus ab inferis” (Sg 2, 1). » Les mêmes arguments du grammairien de Béthune, traduisant ante par contre, se retrouvent dans les traités Liber Antiheresis (Liber II, chap. 2), et dans le traité d’Alain de Lille. Sur la lettre d’Hugues Francigène, infra, chap. 9.
45 Ibid., p.70 : « Dicunt autem, quod bonus homo, aut bona foemina, aut congregatio utriusque, Ecclesia est ; et ideo domum manu factam, negant esse Ecclesiam. » Sur les origines théologiques de cette identification église/Ecclesia, voir : D. Iogna-Prat, « L’image sacramentelle de l’Église » « Le lieu de culte dans l’Occident médiéval entre sainteté et sacralité (ixe-xiiie siècles) », p. 463-480.
46 Ibid., p. 80 : « Duos et enim esse Deos dicunt. Unum Salvatorem et benignum, in quem se credere confitentur. Alterum, creatorem rerum, et hominum plasmatorem, sed malignum, in quem se credere non fatentur. »
47 Ibid., p. 82 : « Omnia per ipsum facta sunt. Graecus tamen manifestius ait : ubi nos dicimus, sine ipso, Graecus non dicit sine ipso sed extra ipsum : Nihil extra ipsum factum est, id est, extra suae potestatis terminum. »
48 Ibid., p. 87 : « Et Ioannis baptismum pro nihilo reputantes, aquae regernerationem et lavacrum parvipendunt Papae novum, nuptias prohibent, baptismum renovent. »
49 Ibid., p. 123 : « Quod Ioannes Baptista bene meruit, et fasus est : diffidentes etiam de Domini praecursore, vitam eius repudiant ; et baptismum. »
50 Ibid., p.93 : « Nuptias interdicunt et cum aliis sacrosactae Ecclesiae mysteriis nuptiale damnant Sacramentum. »
51 Ibid., p. 103, 102 : « Si autem dixerint, quod manducare panem illum, aut bibere sanguinem, nil aliud est, quam eius verbum audire… quia, verba sancta, dicunt esse panem ; quia cibus animae sunt verba Evangelica, iuxta illud. »
52 Ibid., p. 108 : « Sed obiiciunt illud (cf. 2 Co 15). Ita hoc intelligunt, quod in alio corpore resurgemus. Et Deus det nobis corpus novum. »
53 Ibid., p. 135 : « In operibus enim solummodo condidentes, fidem praetermittunt, cum fides operibus potius sit praeponenda. »
54 Ibid., p. 142 : « Crucis etiam sacramentum prophanantes, crucem sanctam, et etiam sanctissimam dehonorant, in qua salus est, vita et resurrectio nostra, per quam salvati et liberati sumus, quam, qui parvipendunt, spem salutis repudiant. »
55 Ibid., p. 156 : « Vas siquidem cibaria nostra dicitis esse immunda ; vestra vero munda. Munditiam enim in cibis, et potibus, et vasis in rebus, quae sunt deforis attendentes, munditiam relinquitis interiorem… Cum autem abstineatis a cibis. »
56 Ibid., p. 125 : « Falsitatis siquidem sectatores, pietatis praetendentes quasi umbram, veritatem affirmare non permittunt. »
57 Infra, chap. 8.
58 PL, 190, col. 1462-1463.
59 La Patrologie Latine corrige, depuis Baluze, Telonarii en Deonarii, infra note suivante.
60 Historia Vizeliacensis, éd. PL, 194, col. 1681-1682 : « Telonarii seu Poplicani haeretici in judicium adducti… omnia penitus Ecclesiae Catholicae sacramenta evacuarent, baptismum scilicet parvulorum, Eucharistiam, vivificare crucis impressionem, exorcizatae aquae aspersionem, basilicarum aedificia, decimarum et oblationum remedia, conjugatorum connubia, monachorum instituta, clericorum et sacerdotum omnia officia. »
61 Supra, chap. 3, p. 111-117.
62 Lettre d’Innocent III, 7 mai 1199, éd. PL, 214, col. 602-604, cf. J. Duvernoy, op. cit. p. 139, citant E. Chenon, « L’hérésie à la Charité sur-Loire et les débuts de l’Inquisition monastique dans la France du Nord au xiiie siècle », dans Nouvelle revue historique de droit français et étranger, Paris, 1917, p. 299-324.
63 Lettre d’Innocent III, le 19 juin 1999, éd. PL, 214, col. 647-650 ; A. Sery, L’abbaye St-Martin de Nevers de chanoines réguliers de Saint Augustin, Nevers 1902, p. 147. L’accusation de l’abbé dans la chronique de Robert d’Auxerre (M.G.H. SS., t. 26, p. 258). À propos de l’accusation de « stercoranisme », dont l’étymologie est « ordure, excrément », le sens tardif est celui de « membre d’une secte qui soutenait que l’eucharistie était digérée comme les autres aliments », cf. Dictionnaire historique de la langue française, dir. A. Rey, Le Robert, Paris, 1993, vol. 2, p. 2018.
64 Pierre des Vaux-de-Cernay, Historia Albigensis, t. I, p. 24. Sur le chevalier Évrard de Chateauneuf, oncle de Guillelmus, homme de confiance des comtes d’Auxerre et de Nevers, voir Robert d’Auxerre, Chronique, éd. M.G.H. SS., t. 26, p. 260.
65 Pierre des Vaux-de-Cernay, Historia, p. 24-26 ; Histoire générale du Languedoc, t. VIII, 584-587. J. Duvernoy, La religion des Cathares, p. 15, n. 12.
66 O. Guyotjeannin, Episcopus et comes., p. 238 sq.
67 Robert d’Auxerre, op. cit., t. 26, p. 260, p. 270, J. Duvernoy (trad.), L’Histoire, p. 142.
68 La correspondance d’Innocent III, éd. PL, 214 (c. 988-990), 215 (c. 63, 270, 926-928, 1308, 1312-1313), 216 (c. 662-667, 718-722). J. Duvernoy, L’Histoire, p. 143-144.
69 Dom A. Wilmart, « Une lettre sur les cathares du Nivernais », p. 72-74, J. Duvernoy, L’Histoire, p. 143.
70 J. Berlioz, « La prédication des cathares selon l’inquisiteur Étienne de Bourbon », p. 10-14.
71 Étienne de Bourbon, J. Berlioz, J.-L. Eichenlaub (éd.).
72 L’étude sur les vaudois est faite par J. Berlioz, « L’exemplum homilétique », p.87-96.
73 Traduction du traité contenu dans le Ms Paris, Bibl. Nat. de France, lat. 15970, f° 405 v°, par J. Berlioz, « Les erreurs de cette doctrine pervertie », p. 57.
74 Césaire de Heisterbach, Dialogus miraculorum.
75 Eckbert de Schönau, Sermones, col. 47, supra, chap. 4, p. 140.
76 J. Berlioz, « Les erreurs de cette doctrine pervertie », p. 55-56.
77 J. Berlioz, op. cit., p. 59. Le cistercien Césaire d’Heisterbach dans son Dialogus miraculorum présente une ruse qu’un moine avait utilisée, au sujet de la métempsycose, pour dépister les hérétiques : J. Berlioz, Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens, p. 13-16. Les cathares languedociens de la deuxième moitié du xiiie siècle ont parmi leurs récits cosmogoniques, envisagé la métempsycose ou passage de l’âme dans les corps d’animaux, infra, chap. 9.
78 J. Berlioz, « Les erreurs de cette doctrine… », p. 58-62.
79 Ibid., p. 58. Dans le sermon arrageois, le vin apparaît parmi les boisons consommées, supra, p. 170.
80 Ibid., p. 59 : « C’est pourquoi les croyants se mettent dans un endroit secret et profond, allument des cierges ; l’hérésiarque prononce quelques obsécrations – il faudrait dire plutôt exécrations –, les autres croyants se tenant debout, comme lui-même, près du feu. » Voir : ES, Sermon VIII, col. 54-55.
81 J. Berlioz, « Les erreurs de cette doctrine… », p. 67.
82 Aubry des Trois Fontaine, Chronica, éd. MGH, SS, t. 23, p. 940 ; Mathieu Paris, éd. M.G.H. SS., t. 28, p. 448. L’image de sanguinaire et la chronologie de sa mission ont été examinées par G. Despy, « Les débuts de l’Inquisition dans les anciens Pays-Bas au xiiie siècle », p. 71-104. D’après Despy, le vrai nom du dominicain était Robert Le Petit, d’après un document du 25octobre 1263 qui le dit « défunt » (cf. dans J. Guiraud, Les Registres d’Urbain IV, t. III, Paris, 1904, p. 137, n° 1180).
83 G. Despy, op. cit., p. 77.
84 Ibid., p. 81 sq.
85 D’après G. Despy (op. cit., p. 95 sq.), l’activité ou le statut social des victimes, de par leur diversité, est difficile à établir, mais les bougres, piphles et cathares, sont reconnus pour avoir exercé leurs activités dans les métiers du tissage.
86 Ibid., op. cit., p. 86-103.
87 Aubry des Trois-Fontaines, Chronica, p. 940. Morains a été identifié avec Morains-le-Petit, localité proche de Mont-Aîmé, par J. Duvernoy, L’Histoire, p. 127.
88 Rainier Sacconi, Summa de catharis, F. Sanjek (éd.), p. 50.
89 Tractatus de hereticis, A. Dondaine (éd.), p. 308 : « Postea francigene iverunt Constantinopolim ut subiugarent terram et invenerum istam secta, et multiplicati fecerunt episcopum, qui dicitur episcopus latinorum… Postea francigene, qui iverant Constantinopolim, redierunt ad propria et predicaverunt, et multiplicati constituerunt episcopum Francie. »
90 Bulle de Nicolas IV, 10 février 1288, pour la Marche de Trévise ; Doat, vol. 26, f° 15 v°, et vol. 32, f° 155 v°. J. Duvernoy, « Les Églises cathares en Europe occidentale », Europe et Occitanie, p. 11-26 ; id., L’Histoire des cathares, p. 128.
91 Mansi, vol.21, col. 843, c. 1 : » De Piphilis. Quoniam impurissima Manichaeorum secta tergiversatione lubrica sub specie religionis apud imperitissimos se occultans, simplicium animas perditum ire molitur, et per abjectissimos textores, qui saepe de loco fugiunt ad locum, nominaque commutarunt, captivas ducunt mulierculas oneratas peccatis. »
92 Je renvoie à l’intéressante analyse d’U. Brunn, L’Hérésie dans l’archevêché de Cologne, p. 317-322.
93 M. Zerner, « Hérésie », p. 464-482.