1 Sauf indication contraire, les dates mentionnées s’entendent comme avant notre ère.
2 Papyrus de Berlin (P. Berl.) 11632 (Pack 2, 2207 = Bilabel 8, 20 = FGrH III B, 523). Hiller von Gaertringen F., « Aus der Belagerung von Rhodos 304 v. Chr. », Sitzungsberichte der Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, 1918, t. 2, p. 752-762.
3 Pour l’identification: Billow R.A., Antigonos the One-Eyed and the Creation of the Hellenistic State, Berkeley-Londres, 1990, p. 4-5, 159 (n. 44) et Ap. I, p. 344 ; Garlan Y., « Le siège de Rhodes », La Grèce ancienne, Paris, 1986, p. 257-258; Gabrielsen V., The Naval Aristocracy of Hellenistic Rhodes, Aarhus-Oxford, 1997, p. 22.
4 FGrH 158. Zénon de Rhodes est cité deux fois par Diodore de Sicile (5.56.7 ; 58.3). Il est aussi connu par Polybe (16.3.14-20), qui fait une longue critique de sa relation du conflit qui opposa Philippe V aux Rhodiens (201-200), et par Diogène Laërce (7.35). La Chronique du temple de Lindos mentionne l’oeuvre de Zénon comme une Chronikè Syntaxeis (C.35.90, 40.117-118). À ce sujet, voir Higbie C., The Lindian Chronicle and the Greek Creation of their Past, Oxford, 2003, texte, traduction et commentaire, plus spécialement, p. 72, 74, 130-131, 194. Zénon est peut-être l’auteur du texte du P. Köln 247, publié par Maresch K., dans les Kölner Papyri (P. Köln), VII/6, p. 96-109 et daté du IIe ou du Ier siècle. Outre le commentaire de K. Maresch, voir Lehmann G.A., « Das neue Kölner Historiker-Fragment (P. Köln Nr. 247) und die chronikè syntaxis des Zenon von Rhodos », ZPE 73, 1988, p. 1-17 ; Funke P., « Chronike syntaxeis kai historiai. Die Rhodische Historiographie in Hellenistischen Zeit », Praktika tou diethnous épistémonikou symposiou Rhodos : 24 aiônes, 1-5 oktôvriou 1992, Athènes, 1996, p. 179-187 (186-187) ;Wiemer H.U., Rhodische Traditionen in der hellenistischen Historiographie, Francfort, 2001, p. 19-32 (critique de Zénon par Polybe) et 207- 250 (Zénon source de Diodore de Sicile) et excursus sur P. Köln 247, p. 231-238. Il semble que l’œuvre de Zénon ait embrassé l’histoire de Rhodes et du monde grec depuis le début du IIe siècle
5 FGrH 154. Né vers 350, Hiéronymos de Cardia fit d’abord partie de l’entourage d’Eumène (Plut., Eum. 12.2 ; Dém. 39.3-7), premier secrétaire d’Alexandre (Eum. 1.4), puis satrape de Cappadoce (3.3). Il passa ensuite au service de Démétrios et d’Antigone (DS., 19.44.3, 100.2). Son Histoire des diadoques relatait les événements allant de la mort d’Alexandre au règne de Pyrrhos (323-272). Voir Diodore de Sicile, t. XIV, livre XX, trad. de. Bizière Fr., CUF, Paris, 20022, p. XV-XVII ; Jacoby F., RE 1913, Coll. 1450-1560 ; Brown T.S., « Hieronymos de Cardia », AHR 52, 1947, p. 684-696 ; Hornblower J., Hieronymos of Cardia, Oxford, 1981, p. 12, 14, 39, 69, 228 ; Billows R.A., op. cit., Ap. I, p. 329-333, 344-346 et Ap. 3, no 51, p. 390-392. Diodore a vraisemblablement lu l’Histoire des Diadoques lors de ses séjours à Rome (1.4.2-3) ou en Égypte (1.44.1, 46.7, 83.8-9), à Alexandrie(III.38.1). À ce sujet VOS (de) J., « Le voyage de Diodore de Sicile en Égypte ou le nécessaire recours aux sources de la Bibliothèque d’Alexandrie », RANT 5, 2008, p. 323-347 (339, 344-345).
6 Wehrli Cl., Antigonos et Démétrios, Genève, 1968, p. 62-63, 145-147 ; Will Ed., Histoire politique du monde hellénistique 323-330 av. J.-C., I, Nancy, 1979, p. 67-68, 70; Berthold R.M., Rhodes in the Hellenistic Age, Ithaca-Londres, 1984, p. 49-68, 61-63 ; Gabrielsen V., op. cit., ch. 2 et p. 109 et « The Rhodian Associations and Economic Activity », Archibald Z.H. et al. (éd.), Hellenistic Economies, Londres-New York, 2001, p. 215-244 (216, 219-220, 222-223, 225-226) ; Shipley G., The Greek World after Alexander, 323-30 B.C., Londres-New York, 2000, p. 41-44.
7 Pimouguet-Pédarros I., « Le siège de Rhodes par Démétrios et “l’apogée” de la poliorcétique
Grecque », REA 105, 2003, p. 371-392 (372-374).
8 Voir le Pseudo-Skylax, 99, ordinairement daté du IVe siècle, et Eschine, Lettres, 1.4, 9.1, 12.1, dont l’authenticité est parfois contestée. La Pérée intégrée fut constituée, au moins en partie, avant le synœcisme de 408-407, selon Berthold R. M., op. cit., p. 42 et, à coup sûr, dans le courant du premier quart du IVe siècle. Elle comprenait la péninsule de Loryma jusqu’à la frontière avec le territoire de Cnide au nord et jusqu’à Physcos au nord-est. Le territoire rhodien s’étendait aux îles de Carpathos, de Chalkè, de Symè et de Mégistè (Castellorizo). Pour de plus amples détails : Fraser P. M., Bean G. (éd.), The Rhodian Peraea and Islands, Oxford-Londres, 1954, p. 52-70, 94-95 ; Bresson, Inscriptions, p. 1 et Recherches sur la société rhodienne (480 av. J.-C. -100 apr. J.-C.), thèse, Besançon, 1993 ; Funke P., « Peraia. Einige Uberle gungen zum Festilandbezitz griechischer Inselstaaten » ; Gabrielsen V. et al. (éd.), Hellenistic Rhodes : Politics, Culture and Society, Aarhus, 1999, p. 55-75 ; RICE E. E., « Relations between Rhodes and the Rhodian Peraia », id., p. 45-54 ; Debord P., « Les Pérées des îles voisines de l’Asie Mineure », Les îles de l’Égée dans l’Antiquité, REA 103, 2001, p. 205-218 (215-216) ; Van Bremen R., «Network of Rhodians in Karia», Malkin I. et al. (éd.), Greek and Roman Networks in the Mediterranean, Londres-New York, 2009, p. 109-122.
9 Pimouguet-pédarros, loc. cit., p. 389.
10 Le traité d’Énée fut probablement écrit dans les années 360, au plus tard en 346. Pour une discussion, voir Aeneas Tacticus, trad. Goold G. P., LCL, Cambrige. Mass-Londres, p. 5-6 ; Énée le Tacticien, trad. Bon A. -M., CUF, Paris, p. VIII ; Enea Tattico, la difesa di una città assediata (Poliorketika), trad. et com. Bettalli M., Pise, 1990, p. 5 ; Aineias the Tactician. How to survive under a Siege, trad. et com. Whitehead D., Oxford, 1990, p. 8-9 ; Eneas el Tactico. poliorcetica. La estrategia militar Griega en el siglo IV a. C., trad. Vela Tejada J., Madrid, 1991, p. 26-28.
11 Rostovtzeff M., A Social and Economic History of the Hellenistic World, Oxford, 1941, p. 169-173, 225-230, 680-69, trad. fr., Paris, 1989 ; Will Ed., op. cit., p. 31 ; Habicht Chr., Athènes hellénistique, trad. fr., Paris, 2000, p. 60-61 ; Gabrielsen V., op. cit., 1997, p. 219-220 ; Bresson A., L’économie de la Grèce des cités, I, Paris, 2007, p. 67, 69 et II, Paris, 2008, p. 96.
12 Davies S. J. K., « Hellenistic Economies », Bugh G. R. (éd.), Hellenistic World, Cambridge, 2006, p. 73-92 (84-85) ; Bresson A., op. cit., II, p. 84, 213.
13 Casson L., « The Grain Trade of the Hellenistic World », TAPA 85, 1954, p. 168-187 ; Préaux Cl., Le monde hellénistique, 2, Paris, 1978, p. 489-496 ; Berthold R. M., op. cit., p. 50-54 ; Billows R. M., op. cit., p. 289 ; Gabrielsen V., « Economic Activity, Maritime Trade and Piracy in the Hellenistic Aegean », REA 103, 2001, p. 219-240 (228-229).
14 BMC Caria (HEAD B. V.), Londres, 1897 (rééd. Bologne 1982), p. 240-50, n° 118-218 ; Ashton R. H. J., « The coinage of Rhodes 408-c. 190 B. C. », Meadows A. et Shipton K. (éd.), Money and its Uses in the Ancient Greek World, Cambridge, 2004, p. 79-115 ; Baslez M. -Fr. et al., Économies et sociétés en Grèce ancienne (478-488), Paris, 2007, p. 136.
15 Fraser P. M., « Notes on two Rhodian Institutions », ABSA 67, 1972, p. 113-124 ; Bresson A., « La circulation monétaire rhodienne jusqu’en 166 », DHA 19, 1993, p. 119-169, Trésors du IVe siècle en Asie Mineure et îles : n° 42, 45-47, 5-54, 70. Zone fermée, p. 134-138.
16 Situation en 323 : Hiller von Gaertringen F., RE, Supp. V, 778-779 ; Fraser R. P. M., « Alexander and the Rhodian Constitution », PP 7, 1952, p. 192-206 ; Will Ed., op. cit., p. 33 ; Hauben H., « Rhodes, Alexander and the Diadochs from 333/2 to 304 », Historia 26, 1977, p. 307-339 (316-321) ; Berthold R. M., « Four Century Rhodes », Historia 29, 1980, p. 32-49 (47-49) et op. cit., p. 59-61. Sur l’intérêt, pour Rhodes, de maintenir une « balance of power » : Ager S., « Rhodes : The Rise and Fall of a Neutral Diplomat », Historia 40, 1991, p. 10-41 (10-12). Avis différent : Wiemer H. U., Krieg, Handel und Piraterie. Untersuchungen zu Geschichte des hellenistischen Rhodos, Berlin, 2002, p. 13-20.
17 Les Rhodiens construisirent une dizaine de navires pour le siège de Tyr (DS., 19.57.49, 58.5, 61.5, 62.7, 74.5, 7).
18 Voir les deux inscriptions de Skepsis, OGIS 6 (lettre d’Antigone) et 7 (décret en l’honneur d’Antigone) (trad. Austin M., The Hellenistic World from Alexander to the Roman Conquest, Cambridge, 2009 [1985], n° 31-32).
19 Will Ed, op. cit., p. 70, 74 ; Hauben H., loc. cit., p. 320-321 ; Berthold R. M., op. cit., p. 63-64, 66 ; Wiemer H. U., op. cit., 2002, p. 78-80. La philia ne se laisse pas aisément définir pour ce qui est des relations entre États. Elle est bilatérale et peut ne pas être formalisée. Elle implique, en tout cas, de ne pas venir en aide à l’ennemi du partenaire, sans pour autant ouvrir la voie à une coopération militaire (symmachia). Voir Panessa G., Philiai, l’amicizia nelle relazioni interstatale, Pise, 1999, p. XX-XXI, XXXII-XXXIII. Dans les sources littéraires et épigraphiques, l’expression syntithémai tèn philian est habituellement employée pour la conclusion de pactes ou de traités d’amitié (DS., 16.87.3 par exemple). Pour un exemple de formule : le traité d’amitié conclu entre Démétrios et les Étoliens (l. 15-16), probablement à la fin de l’année 289 et retrouvé à Delphes en 1994, étudié par Lefèvre Fr., « Traité de paix entre Démétrios Poliorcète et la Confédération étolienne (fin 289 ?) », BCH 122, 1998, p. 109-141. Voir Ténékidès G., Les relations internationales dans la Grèce antique, Athènes, 1993, p. 518-520 ; Giovannini A., Les relations entre États dans la Grèce antique du temps d’Homère à l’intervention romaine (ca 700-200 av. J.-C.), Stuttgart, 2007, p. 224-231, 241-244. Les Rhodiens nouèrent aussi vraisemblablement à cette période leurs premières relations de philia avec Rome (Pol., 30.5.5 ; Liv. 45.25.6, qui écrit amicitia). Voir Schmitt H. H., Rom und Rhodos, Munich, 1957, p. 1-50 ; Auliard Cl., « La spécificité des premiers contacts diplomatiques de Rome avec les monarchies hellénistiques avant la fin du IIIe siècle av. J.-C. », Frezouls Ed., et Jacquemin A., Les relations internationales. Actes du Colloque de Strasbourg 15-17 juin 1993, Strasbourg 1995, p. 433-452 (443-445) ; Bresson A., op. cit., II, p. 96.
20 Wiemer H. U., op. cit., 2002, p. 78. Durant toute cette période, Ptolémée eut une intense activité diplomatique en Asie Mineure comme le montre le traité signé avec Iasos (Blumel, IK 28, 1.2.3) entre 309 et 305. Cf. Giovannini A., « Le traité entre Iasos et Ptolémée Ier (IK. 28.1.2.3) et les relations entre les cités grecques d’Asie Mineure et les souverains hellénistiques », EA 37, 2004, p. 69-97 ; Migeotte L., « Iasos et les Lagides », Duyrat F. et Picard O. (éd.), L’exception égyptienne ?, Études Alexandrines 10, 2005, p. 189-203, qui, p. 189, tient l’alliance avec Rhodes pour certaine ; Giovannini A., op. cit., p. 267-271 (trad. et com.). Sur symmachia : Bikerman E., « Remarques sur le droit des gens dans la Grèce classique », RIDA 3-4, 1950, p. 99-127 (100).
21 Gruen G. S., « The Coronation of the Diadochs », Eadie J., Ober J. (éd.), The Craft of the Ancient Historians : Essays in Honor of Chester G. Starr, Lanham, 1985, p. 253-271 ; Billows R. A., op. cit., p. 155-160 ; Braund D., « L’émergence du monde hellénistique. L’après Alexandre (323-281) », Erskine A. (dir.), Le monde hellénistique, espaces, sociétés, cultures, 323-31 av. J.-C., trad. fr., Rennes, 2004 [Oxford, 2001], p. 45-62 (56-57).
22 Billows R.A., op. cit., p. 149-150 ; Gauthier Ph., « Les cités hellénistiques », Congrès International d’épigraphie grecque et latine, Athènes 3-9 octobre 1982, Athènes, 1984, 1, p. 82-107 (90-91) ; Habicht Chr, op. cit, p. 86-87.
23 Les Cnidiens avaient restructuré leur territoire et créé un port en fonction de la route maritime qui longeait désormais l’Asie Mineure entre Byzance et Rhodes : Bresson A. « Cnide à l’époque classique », REA 101, 1999, p. 83-114 (91).
24 Les deux hypothèses sont envisagées par Billows R. A., op. cit., p. 208, plus particulièrement n. 53.
25 Wehrli Cl., op. cit., p. 63, 117 : Habicht Chr., op. cit., p. 84, 86 ; Giovannini A., op. cit., p. 183.
26 Grainger J. D., The League of the Aitolians, Mnemosyne suppl. 200, 1999, p. 57-59 (Athéniens), 78-79 (Antigone) qui, p. 83, interprète la médiation comme un appel à lutter contre l’influence grandissante de Cassandre.
27 Boëldieu-Trevet J. et Mataranga K., « Étrangers et citoyens : le maintien de l’ordre dans une cité assiégée selon Énée le Tacticien », Molin M. (dir.), Les régulations sociales dans l’Antiquité, Rennes, 2006, p. 21-41 (27, 28, 34-35).
p. 205-218 (215-216) ; Van Bremen R., « Network of Rhodians in Karia », Malkin I. et al. (éd.), Greek and Roman Networks in the Mediterranean, Londres-New York, 2009, p. 109-122.
Les relations internationales. Actes du Colloque de Strasbourg 15-17 juin 1993, Strasbourg 1995, p. 433-452 (443-445) ; Bresson A., op. cit., II, p. 96.
28 Pour Démosthène (Liberté des Rhodiens, 14), Aristote (Pol. 5.5.2 ; 3.4 et 5) et Cicéron (De Rep. 3.35.48), le régime rhodien est une démocratie. Polybe précise que cette démocratie est empreinte de modération (2.38.6 ; 27.4.7). Le traité entre Hiérapytna et Rhodes, en 200, désigne Rhodes comme une damocratia (SIG3, 581, l. 14). Pour Strabon, il n’en est rien. S’il apprécie l’attention portée aux affaires de l’État par les Rhodiens (épimélia) et le bon ordre législatif (eunomia) de la cité, il n’en écrit pas moins que les Rhodiens « n’étaient pas gouvernés de manière démocratique (ou dèmocratouménoi) » (14.2.5). Voir O’Neil J. L., « How Democratic was Hellenistic Rhodes », Athenaeum 59, 1981, p. 468-473 ; Berthold R. M., op. cit., p. 38, 54 ; Gabrielsen V., op. cit., 1997, p. 24-26. Après Pugliese-Carratelli G., « Alessandro e la costituzione rodia », PP 4, 1949, p. 154-171 (169-171), et « La formazione dello stato rodio », SCO 1,1951, p. 77-88 (80, 83), Migeotte L., « Démocratie et entretien du peuple à Rhodes d’après Strabon XIV, 2, 5 », REG 102, 1989, p. 515-528, préfère parler de régime mixte (la politeia selon Aristote, mélange harmonieux des intérêts des euporoi et des aporoi, Pol. 4.8.8-9).
29 Romilly J. (de), « Vocabulaire et propagande ou les premiers emplois du mot homonoia », Mélanges P. Chantraine, Paris, 1972, p. 199-209 ; West W., « Hellenic Homonoia and the New Decree from Plataea », GRBS 18,1977, p. 307-319 ; Boëldieu-Trevet J., Mataranga K., loc. cit., p. 38-40 et mise au point de Daverio Rocchi G., « La Concordia : tema culturale, obiettivo politico e virtù civica », Daverio Rocchi G. (éd.), Tra Concordia e Pace. Parole e valori della Grecia antica, Milan, 2007, p. 3-38.
30 Eunomia, fille de Thémis, sœur de Dikè et d’Eirènè, est l’une des trois Heures « qui veillent sur les champs des mortels » (Hésiode, Th. 902). Elle est, dans les cités grecques, l’allégorie du bon ordre civique et des bonnes lois. En tant que notion politique, l’eunomia jointe à l’administration vigilante, épimélia, est considérée par Strabon comme la caractéristique de Rhodes. Sur l’oscillation des régimes au IVe siècle, voir Pugliese-Carratelli G., loc. cit. ; Fraser R., « Alexander and the Rhodian Constitution », PP 7, 1952, p. 192-206 ; Berthold R. M., loc. cit., p. 32-49 et op. cit., p. 22-37.
31 Le terme paroikoi ne se laisse pas aisément définir. Pour Gauthier Ph., « Météques, périèques, paroikoi », LONIS R. (éd.), L’étranger dans le monde grec, II, Nancy, 1988, p. 24-46 (28-30, 36, 39-40), et « Étrangers, résidents et privilèges civiques. Épigraphica IV », RPh 74, 2000, p. 109-114, les paroikoi sont à distinguer des métèques. Bresson, Inscriptions, p. 45, pense que le terme, à Rhodes et dans d’autres cités, recouvre plus probablement les divers statuts d’étrangers résidents, métèques, affranchis et autres catégories à statut particulier.
32 Deux cents ethniques ont été relevés par Morelli D., « Stranieri in Rodi », SCO 5, 1955, p. 126-190 (136) et par Sacco G., « Su alcuni etnici di stranieri in Rodi », RAL 35, 1980, p. 517-528 (527-528).
33 Whitehead D., « L’image de l’étranger dans la Poliorcétique d’Énée le Tacticien », Lonis R., L’étranger dans le monde grec, II, Nancy, 1992, p. 315-331 (317-319) ; Boëldieu-Trevet J. et Mataranga K., loc. cit., p. 24-25.
34 Boëldieu-Trevet J. et Mataranga K, loc. cit., p. 35-38, 40.
35 Sur l’ecclèsia, IG XII (1), 3,1 ; Pol., 15.23.2 ; Cicéron, De Rep. 3.35.48. Gabrielsen V., op. cit., 1997, p. 26.
36 Sur la boulè : IG XII (1), 49.8, 12 ; 50.2 ; 53.3 ; 65.1 ; Berthold R. M., op. cit., p. 38 ; Gabrielsen V., op. cit., 1997, p. 27.
37 Bresson A., « Rhodes, Rome et les pirates tyrrhéniens », Brun P. (coord.), Scripta anatolica. Hommages à Pierre Debord, Bordeaux, 2007, p. 145-164, inscription dans l’Ap. 1.
38 Par exemple : Ho damos ho Rhodiôn : IG XII (1), 65.1, 89-92.1 ; Maiuri, NSE, 23.1 ; Bresson, Inscriptions, 32.1-2 (dédicace au peuple rhodien par les habitants de Physkos). Ho sympas damos : IG XII (1), 762.6, 1035.10-11 ; SEGRE, TC 26.1.
39 Pimouguet-Pédarros I., « Peuplement, emprise territoriale des populations et défense : la Pérée rhodienne (intégrée) à l’époque hellénistique », Corvisier J. -N. (éd.), Guerre et démographie dans le monde antique, colloque international d’Arras, 14 et 15 décembre 2001, Paris, 2006, p. 93-113 (106-108), pense que la Pérée était alors peuplée de populations hétérogènes, voire d’exclus, qui rendirent facile l’installation d’une base par Démétrios.
40 Les Rhodiens, qui furent eux-mêmes pirates à l’occasion durant l’époque archaïque, comme beaucoup d’insulaires de la mer Égée, jouèrent dans le dernier quart du IVe siècle un rôle certain dans la lutte contre la piraterie. La première attestation épigraphique de la présence de pirates tyrrhéniens en mer Égée date de 325-324 : IG II2 1629.222-223 (= R & O 100 = Tod 200 = Brun 122). Voir Gabrielsen V., op. cit., 1997, p. 91, 108-111 et loc. cit., 2001, p. 235-238 ; De Souza Ph., Piracy in the Graeco-Roman World, Cambridge, 1999, p. 43-46, 48-53 ; Bresson A., loc. cit., 2007, p. 146-148, 159-160.
41 Winter F. E., « Philon of Byzantion and the hellenistic Fortifications of Rhodos », Van de Maele S. et Fossey J. M. (éd.), Fortificationes antiquae, Amsterdam, 1992, p. 185-209 (187-191) ; Pimouguet-Pédarros I., loc. cit., 2003, p. 389.
42 Sur les cinq ports de Rhodes, voir Blackman D. J., « I limenes tis archaias Rhodou », Rhodos : 2400 chronia (1993), Athènes, 1999, p. 41-50 et Philimonos-Tsopotou M., I ellenistiki ochyrôsi tis Rhodou, Athènes, 2004, p. 46-70 avec bibliographie antérieure.
43 Ead., p. 41, 49-53 (Petit port), 67 (port Ouest), 128 (inclusion de ces deux ports dans l’enceinte).
44 Ead. p. 41, 47, 49. Voir aussi Pimouguet-Pédarros I., « Le système de défense rhodien face à Démétrios Poliorcète », Mazoyer M. et Casabonne O. (éd.), Mélanges offerts au professeur René Lebrun, Paris-Louvain, 2004, p. 212-240 (219-223).
45 Dans son étude sur les murs de Tarente et sur l’emploi par Polybe du mot diateichisma (8.34), « L’architecture de Tarente », Taranto nella Civiltà della Magna Grecia, Atti del Convegno di Studi sulla Magna Grecia, 10, 1970, Naples, 1971, p. 311-341, Martin R., p. 323, définit le diateichisma comme un mur transversal destiné « à barrer un passage, un isthme, un éperon » pour défendre « telle ou telle partie du rivage plus accessible ou plus exposée en liaison plus ou moins directe avec le port ». Dans L’urbanisme dans la Grèce antique, Paris, 1974, il adopte, p. 194, une définition plus restrictive et considère le diateichisma comme « un mur de refend intérieur ». Voir aussi Hellmann M. -Chr., Recherches sur le vocabulaire de l’architecture grecque d’après les inscriptions de Délos, Paris, 1992, p. 105 et Ginouvès R. et Martin R., Dictionnaire méthodique de l’architecture grecque et romaine, 3, Paris, 1998, p. 28.
46 Philimonos-Tsopotou M., op. cit., p. 34-41. Elle explique, p. 39-40, cette faible épaisseur par la position facile à défendre du segment méridional et par la possibilité d’une défense maritime en ce. qui concerne le segment proche du port. Elle observe, p. 39, que les épaisseurs demurs de l’époque
classique variaient tout le long du tracé d’une enceinte et prend comme exemple Olynthe (entre
3,25 et 0,80 m) et Latmos (entre 2,50 et 0,60 m). Voir aussi Ober J., «Toward a Typologie of Greek
Artillery Towers: The First and second generation (c. 374-275 B.C.)», Van de Maele S. et Fossey J.M.,
op. cit., p. 147-169 (150, 161-174). Il observe que lesmurs des tours de Gyphtokastro et de Messène
sont à cours simple et que leur épaisseur n’excède guère 0,60 m.
47 Garlan Y., Recherches de poliorcétique grecque, Befar 223, Athènes-Paris, 1974, p. 148-152, 257-262 ; Typaldou-Fakiris C., Villes fortifiées de Phocide et la IIIe guerre sacrée, 356-346 av. J.-C., Aixen-Provence, 2004, p. 54, 70, 119-121, 278-282.
48 Philimonos-Tsopotou M., op. cit., p. 44.
49 Voir par exemple dans Bresson, Inscriptions, no 3, la dédicace familiale en l’honneur de Teisias (Pérée, datée d’environ 200) qui fut hagamôn à Mégistè (13-14), hagamôn d’une tétrère (10), commandant de proue (proreute, 7-8), stratège (5), et prytane (6). Ou encore l’inscription en l’honneur de Polyclès (Maiuri, NSE, 18), datée du Ier siècle, qui fut archôn sur navires aphraktes (7), hagamôn sur des pentères (8), stratège (9-10), conseiller de navarque (14) et triérarque (15) pour ne citer que les charges militaires. Il en fut de même pour les soldats, comme l’indique l’épigramme funéraire en l’honneur d’Apollonios (IIIe siècle) (Bresson, Inscriptions, no 95) qui servit comme épibate (2-3) et dans l’armée de terre (5).
50 Berthold R. M., op. cit., p. 39,42-47, différencie nettement charges civiles et militaires. Gabrielsen V., op. cit., 1997, p. 97-99, de même avec quelques nuances. Voir aussi Maiuri, NSE, p. 22, 25, et Bresson, Inscriptions, p. 45.
51 Gauthier Ph., « Les cités hellénistiques », Hansen M. H. (éd.), The Ancient Greek City-State, Copenhague 1993, p. 211-231 (221-222), sans mention, toutefois, des magistrats en charge de la guerre.
52 Berthold R. M., op. cit., p. 44, Gabrielsen V., op. cit., 1997, p. 26, 97 et O’Neil J. L., loc. cit., p. 470-471, insistent sur les très grands pouvoirs conférés au navarque. Les documents épigraphiques concernant cette charge sont rares et postérieurs au siège : IG XII (1), 41.4 ; Maiuri, NSE, 18.14 (symboulos du navarque Damagoras, IIe - Ier siècle) ; Lindos II, 156.2 (vers 195), 291.3 (vers 88) ; SIG3, 673.11.
53 OGIS 581.71-72. Berthold R. M., op. cit., p. 43-44 ; Gabrielsen V., op. cit., 1997, p. 100-101.
54 Gabrielsen V., op. cit., 1997, p. 101.
55 Par exemple : IG XII (1), 44.2-3 (trièrarchètas aphraktou) ; Lindos II, 153.9-10 (trièrarcheutôn pantéréôn) ; Maiuri, NSE, 18.17 (trièrarchèsanta tétréreus) et 21.4 (trièrarchèsanta pentéréôn).
56 Gabrielsen V., op. cit., 1997, p. 98. Incriptions, par exemple : IG XII (1), 45.1-2 (hagèmonos tétrèréôn kai phylakidôn tétrèréôn) ; Lindos II, 151.6 (hoi synstrateusaménoi hagèmones) ; Maiuri, NSE, 18.8 (hagèsaménon pentéréôn) ; Segre, TC, 63.9-10 (tôn hagèmonôn), 71.2 (hagèmôn génoménos) ; Bresson, Inscriptions, 3.10 (hagèmôn génoménon tétrèreus).
57 Par exemple : IG XII (1), 43.22 (arxanta aphraktôn) ; Lindos II, 156.1 (archontôn aphraktôn), 189.4 (arxas aphraktôn), 322.9 (arxanta aphraktô) ; Maiuri, NSE, 18.7 (arxanta aphraktôn) ; Segre, TC, 71.3 (arxas aphraktôn). Dans quelques cas, le mot archôn peut toutefois avoir un sens plus général, comme dans le traité signé entre Rhodes et Hiérapytna (OGIS 581. 60 : toi archontes épi tan nautikan dynamian) ou dans le décret en l’honneur du Rhodien Anaxibios voté par les Déliens vers 200 (SIG3 583.4-5 : archôn épi te tôn nèsôn kai tôn ploiôn tôn nésiôtikôn).
58 Berthold R. M., op. cit., n’aborde pas le sujet. Maiuri, NSE, p. 23 place l’hègémôn dans une position supérieure. Gabrielsen V., op. cit., 1997, p. 98-99, est plus hésitant.
59 Nouveau Choix, 29 (= Cl. Rh 8, 1936, p. 227-239), 9 (kynernatas), 7 (prôrateusanta trièmiolian kai tétrèreus) (inscription datée du Ier siècle) ; Maiuri, NSE, 5, Col A. 6 (kybernatas), 9 (prôreus) (fin IIIe siècle ?) ; Kontorini, Rh. I, 6.2 (prôitateusas), 4 (kybernatas) (IIe siècle) ; Bresson A., loc. cit., 2007, Ap. 2.3-4 (prôirateuôn trèémiolian) (vers 310).
60 L. 95-101, 11, 115. Un ancien prêtre d’Athéna, Kalliclès, après avoir entendu en songe la Déesse conseiller de recourir à l’aide de Ptolémée, se serait rendu dans la ville assiégée pour faire part du message divin aux prytanes. Au prix de quelles difficultés et avec quels moyens ? Rien ne nous l’indique.
61 Relevé commode des expressions formulaires (avec renvoi aux sources épigraphiques) dans Susini G., « Gli strateghi rodii », Luigi di Rosa P. (dir.), Ricerche storiche ed economiche in memoria di Corrado Barbagello, Rome, 1970, I, p. 415-428 (tableau, p. 419-425). Collège des stratèges : IG XII (1), 49.15-30 (= SIG3, 619, vers 188-167) ; SGDI3 789.14-28 (IIe siècle) ; AD 26 (1971), Chr. II, 2, p. 539.
62 À Athènes, des assignations temporaires, liées aux circonstances, apparaissent vers 447 (décret de Clinias sur les modalités de perception du phoros, IG I3 34.26-28 = M & L 46 = Bertrand 23 = Brun 9). Durant la guerre du Péloponnèse, les attributions fonctionnelles d’un commandement (épi tas naus, par exemple) sont précisées dans quelques textes (Thucydide, Xénophon, Lysias) : Boëldieu-Trevet J., Commander dans le monde grec au Ve siècle avant notre ère, Besançon, 2007, p. 226-228.
63 Dmitriov S., « The Strategos ek pantôn in Rhodian Inscriptions », Historia 48, 1999, p. 245-253, réfute les interprétations antérieures (p. 244-245, avec bibliog. n. 6-12) et conclut à l’inexistence d’une prééminence. Il ajoute, de manière moins convaincante, que la formule relèverait du caractère et de l’intention de l’inscription (p. 253).
64 Mise au point sur le mercenariat dans Baker P., « Les mercenaires », Prost Fr. (dir.), Armées et sociétés dans la Grèce classique, Paris, 1999, p. 240-255 et « La guerre à l’époque hellénistique », Prost Fr. (dir.), L’Orient méditerranéen de la mort d’Alexandre aux campagnes de Pompée, Rennes, 2005, p. 381-401 (388-390) ; Chaniotis A., War in the Hellenistic World, Oxford, 2005, p. 79, 85-86. Pour ce qui est du mercenariat dans l’Égypte lagide : Griffith G. T., The Mercenaries of the Hellenistic World, Cambridge, 1935 (reprint Chicago 1984), p. 109-111, mérite d’être consulté. Launay M., Recherches sur les armées hellénistiques, Befar 169, Athènes-Paris, 19872 [1949-1950], cite Athénagoras dans l’appendice prosopographique, p. 1209. La situation est différente dans les cités autonomes de Grèce et d’Asie Mineure où les mercenaires étaient moins nombreux : Ma J., « Fighting Poleis of the Hellenistic World », Van Wees H. (éd.), War and Violence in Ancient Greece, Londres, 2000, p. 337-376 (342-349) ; Couvenhes J. -Chr., « Les cités d’Asie Mineure et le mercenariat à l’époque hellénistique », Couvenhes J. -Chr. et Fernoux H. L. (dir.), Les cités grecques et la guerre en Asie Mineure à l’époque hellénistique, Tours, 2004, p. 77-113. Le mercenariat, onéreux, constituait pour les cités une variable d’ajustement pour compléter les effectifs civiques ou pour recruter des spécialistes.
65 Cl. Rh. 2, p. 169.6 (syntagmatarchos épi tôn xénôn) = Bresson A., loc. cit., 2007, Ap. 1.
66 La charge de prytane est connue à Lindos, dans le dernier quart du Ve siècle, par un règlement de culte en l’honneur d’Enyalos (Lois sacrées, Suppl., 85.26 et 29) et par un décret de proxénie daté du synœcisme (vers 411-408) (IG XII, 1, 760.1 ; Lindos II, 16.1) qui fait référence aux magistrats de la cité nouvellement créée. Confirmation de la durée semestrielle de la charge : Maiuri, NSE, 20.2-3 ; Berthold R. M., op. cit., p. 39, n. 3, admet un rôle militaire direct en cas de danger extrême ; voir aussi Gabrielsen V., op. cit., 1997, p. 27 et O’Neil J. L., loc. cit., p. 471-472.
67 Sur les machines existant au temps d’Énée : Garlan Y., op. cit., p. 169-173.
68 La première mention d’une tour embarquée apparaît chez Thucydide (7.25.6) : après la prise du Plemmyrion par Gylippe, les Athéniens attaquèrent l’estacade syracusaine avec un navire « muni de tours en bois ».
69 Bresson A., loc. cit., 2007, Ap. 1.8-9. Ce décret en l’honneur d’officiers ayant combattu à Aigila (Cythère) contre les pirates tyrrhéniens fait état d’un servant de catapulte embarquée.
qui concerne le segment proche du port. Elle observe, p. 39, que les épaisseurs de murs de l’époque classique variaient tout le long du tracé d’une enceinte et prend comme exemple Olynthe (entre 3,25 et 0,80 m) et Latmos (entre 2,50 et 0,60 m). Voir aussi Ober J., « Toward a Typologie of Greek Artillery Towers : The First and second generation (c. 374-275 B. C.) », Van de Maele S. et Fossey J. M., op. cit., p. 147-169 (150, 161-174). Il observe que les murs des tours de Gyphtokastro et de Messène sont à cours simple et que leur épaisseur n’excède guère 0, 60 m.
IG XII (1), 49.15-30 (= SIG3, 619, vers 188-167) ; SGDI 3789.14-28 (IIe siècle) ; AD 26 (1971), Chr. II, 2, p. 539.
70 Marsden E. W., Greek and Roman Artillery. Technical Treaties, Oxford, 1971, p. 78-82 ; Saez Abad R., Artilleria y poliorcética en el mundo grecoromano, Madrid, 2005, p. 38-39, 41-42 (date : milieu du IVe siècle). Cette catapulte était de taille modeste et, probablement, de type gastraphétès, à armement par pression ventrale et dotée d’un mécanisme à tension plutôt qu’à torsion. Sur l’évolution des catapultes : Garlan Y., op. cit., p. 166. Celui-ci ne mentionne pas les catapultes à tension et admet donc, implicitement, qu’elles furent, dès le début, à torsion. Toutefois, dans le chapitre consacré à la guerre dans la CAH VI, 19942, p. 690, il émet l’hypothèse que les catapultes à torsion n’apparurent que sous Philippe. Voir aussi Pimouguet-Pédarros I., « L’apparition des premiers engins balistiques dans le monde grec et hellénisé : un état de la question », REA 10, 2000, p. 5-26, qui restitue le débat historiographique dans toute son ampleur et établit, de manière convaincante, que l’apparition des oxybèles et lithoboles à torsion n’est pas antérieure à 334.
71 Marsden E. W., « Makedonian Military Machinery and its designers under Philip and Alexander », Archaia Makedonia 2, Thessalonique, 1977, p. 211-223.
72 IG II2, 1627b.326-341 ; 1628d. 510-521 ; 1629c.985-990, 993-996 ; 1631b.220-224, 226-229. Analyse dans Garlan Y., op. cit., p. 216-225. Le scorpion, mentionné par Vitruve (De Arch. 10.10.1) et par Pline (Hist. Nat., 7.56.20), semble être une oxybèle de faible calibre, très maniable.
73 IG II2, 1487B. 84-85.
74 Vitruve, De Arch., 10.16.4 ; Ath. Mech. 27, traduit et commenté par Whitehead D. et Blyth P. H., Athenaeus Mechanicus, on Machines, Historia Einzelschriften 182, Stuttgart, 2004. Démétrios avait utilisé une hélépole au siège de Salamine de Chypre en 307 (DS., 20.48.2-3).
75 Brown T. S., « Aeneas Tacticus, Herodotus and the Ionian Revolt » Historia 30, 1981, p. 385-393 (387-389).
76 Sur les fortifications d’Halicarnasse, voir plus spécialement Pedersen P., « The Fortifications of Halikarnassos », REA 96, 1994, p. 215-235 et Pimouguet-Pédarros I., « Le siège d’Halicarnasse par Alexandre », Enquêtes et documents 25, 1998, p. 15-33.
77 Sur les akatia et leur évolution en navires légers de guerre : Morrison J. S. et Williams R. T. (éd.), Greek Oared Ships, Cambridge, 1968, p. 245 ; Casson L., Ships and Seamanship in the Ancient World, Londres-Baltimore 19952 [1971], p. 159-160.
78 Garlan Y., op. cit., p. 158-161.
79 Énée, à l’occasion, donne le titre de trois de ses ouvrages : Sur les préparatifs de la guerre (7.4 ; 8.5 ; 21.1 ; 40.8), Sur l’intendance (14.2), Sur la castramétation (21.2). La phrase finale de la Poliorcétique laisse supposer l’existence d’un autre traité sur « L’organisation de la marine (péri nautikès taxéôs) ».
80 Blackman D. J., « Triremes and Shipsheds », Tropis 2, 1987, p. 35-48 (42-43) ; avec Knoblauch P., « Die Schiffshaüser am Mandrakihaffen in Rhodos », AA 111, 1996, p. 371-405 (port Ouest, p. 378) ; et loc. cit., p. 45-50 ; Konstantinopoulos G., « Rhodos », Hoepfner W., et Schwanser E. L. (éd.), Haus und Stadt in Klassischen Griechenland, Munich 19942 [1986], p. 51-67 (64) ; Philimonos-Tsopotou M., op. cit., p. 128. confirme une utilisation intensive, essentiellement commerciale, du port Ouest au IVe siècle.
81 Bresson A., loc. cit., 2007, Ap. 1.13.
82 IG XII (1) 45.2. Gabrielsen V., op. cit., 1997, p. 108-109. Les navires « gardiens » sont également connus des Athéniens : Robert L., « Contribution à un lexique épigraphique, 1 : triémiolies athéniennes et phylakides », Hellenica 2, 1946, p. 123-126 (124).
83 Par exemple, IG XII (1), 43.3, 58.20 ; Lindos 2, 445.1 ; Segre, TC, 89.4 ; Nouveau choix, 29.5 (= Cl. Rh. 8, 227-239) ; Bresson A., loc. cit., 2007, Ap. 2.4 (= SIG3 1225), kataphraktes.
84 L’inscription 29 de Nouveau Choix, différencie les triémiolies des kataphraktes.
85 Pour un aperçu du débat : Blinkenberg Chr., Triémiolie. Études sur un type de navires rhodiens, Copenhague, 1938 ; Casson I., « Hemiolia and triemiolia », JHS 78, 1958, p. 14-16 et op. cit., p. 128-131 ; Ermeti A. L., « Il rilievo navale di Lindos. Definizione di hemiolia e trihemiolia », RAL 33 (série 8), 1978, p. 175-197, avec un abondant dossier iconographique ; M Morrison J. S., « Hellenistic Oared Ships 399-31 BC », Gardiner R., Morrison J. S. (éd.), The Age of the Galley : Mediterranean Oared Vessels since Pre-classical Times, Londres, 1995, p. 66-77 (75-76) ; Rice E. E., « The Rhodian Navy in the Hellenistic Age », Rhodos, 24 aiônes, Athènes 1996, p. 199-219 ; Gabrielsen V., op. cit., p. 86-94 ; Tilley A., Seafaring on the Ancient Mediterranean, Bar International Series 1268, Oxford, 2004, p. 52-54.
86 Ces techniques semblent trouver elles-mêmes leur origine dans les pratiques assyriennes. Voir, par exemple, pour les sapes, De Backer F., « Notes sur certains sapeurs néo-assyriens », RANT 4, 2007, p. 45-64.
87 MA J., « Une culture militaire en Asie Mineure hellénistique ? », Couvenhes J. -Chr. et Fernoux H. -L. (dir.), op. cit., p. 199-220 (208-211).
88 Philimonos-Tsopotou M., op. cit., p. 46-127.
89 Pimouguet-Pédarros I., Archéologie de la défense. Histoire des fortifications antiques de Carie. Époques classique et hellénistique, Besançon, 2000, p. 308-309 et loc. cit., 2006, p. 18-112.
90 Voir, entre autres, Maryon M., « The Colossus of Rhodes », JHS 76, 1956, p. 68-86 ; Ashton R. H. J., « Rhodian Coinage and the Colossus », RN 30, 1988, p. 75-90 ; Hopfner W., « Der Koloss von Rhodos. Formale Besanderheiten kolossaler Bildwerke », AA 115, 2000, p. 129-153.
91 Konstantinopoulos G., op. cit., p. 64-65; Philimonos-Tsopotou M. et Kontorini V., «Ena néo gymnasio sti Rhodo kai imartyria tou Diodôrou, XX.100.3-4», AC 58, 1989, p. 128-176; Philimonos-Tsopotoum., « To rhymotomiko schédio kai i poléodomiki organôsi tis archaias Rhodou », Rhodos, 24 aiônes, op. cit., p. 61-89 (74-76).