Le rôle des images dans l’apprentissage des Kanji
p. 31-37
Texte intégral
1Dans un article intitulé « L’écriture au Japon », Pascal Griolet écrit : « L’écriture japonaise se présente comme un édifice particulièrement riche et complexe, fragile et souple à la fois1 » Dans l’écriture japonaise, en effet, se mêlent des caractères chinois – appelés kanji en japonais – et deux syllabaires autochtones – hiragana et katakana. Cette complexité constitue dans le domaine de l’éducation un obstacle considérable pour l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Alors que chaque syllabaire japonais comporte quarante-six signes de base, la liste officielle des caractères chinois d’usage courant – jôyô kanji – contient 1945 idéogrammes.
2Lors d’un colloque organisé en 2005 sur l’apprentissage de la lecture par Christian Galan et Jacques Fijalkow, l’apprentissage de l’écriture a été lui aussi abordé, notamment par Kawakami Sachiko, Amano Kiyoshi et Tsukada Yasuhiko2. Notre approche s’intéressera plus particulièrement aux usages pédagogiques de l’image dans l’apprentissage de l’écriture, en particulier des kanji. L’apprentissage des kanji doit en effet répondre à deux impératifs difficiles à concilier : la correction et la facilité. Pour les satisfaire, les manuels scolaires ont été amenés à conférer aux images une place importante. Quel rôle jouent-elles dans l’apprentissage des kanji ? Leur utilisation ne suscite-t-elle pas à son tour de nouvelles questions ?
3Comme nous le verrons, les images pédagogiques présentes dans les manuels scolaires et les cahiers d’exercices reflètent les nombreuses difficultés liées à l’apprentissage des kanji. Nous examinerons d’abord leurs usages principaux, puis les difficultés techniques rencontrées dans l’enseignement des idéogrammes « corrects », avant de nous pencher sur quelques-unes des questions que pose l’usage des images dans le cadre de cet apprentissage.
Principaux usages des images dans l’apprentissage des kanji
4Certaines images utilisées dans l’apprentissage des kanji sont tout simplement attractives et/ou publicitaires. La couverture du cahier d’exercices de l’édition Kyôikudôjin-sha est illustrée depuis 2002 par une image représentant Snoopy, le chien du comic américain The Peanuts3. Il s’agit de séduire les élèves et de les motiver par la présence d’un héros familier. Il est néanmoins difficile de considérer cette image comme « pédagogique » à proprement parler.
5D’autres images illustrent des mots, notamment abstraits. Par exemple, trois dessins montrant Snoopy tantôt habillé, tantôt en train de prendre son repas, tantôt sur son caniche, sont associés à l’expression « les conditions élémentaires de la vie » composée de trois kanji, l’habillement 衣, la nourriture 食, et l’habitat 住. Dans ce cas, les images sont directement rattachées aux kanji à apprendre : nous pouvons les considérer comme des images pédagogiques à part entière4.
6L’association de kanji et d’images dans les cahiers d’exercices remonte au moins à l’ère Meiji, au moment où le système scolaire moderne a été instauré au Japon. Les tableaux muraux (kakezu) en donnent déjà quelques exemples. Le kanji « hon » (livre), est par exemple illustré par un dessin représentant des livres. Inspiré directement par les tableaux muraux occidentaux, les kakezu ont été fabriqués et distribués par le ministère de l’Éducation nationale japonais afin de faciliter l’enseignement des kanji5. De la même façon, dès l’ère Meiji, plusieurs manuels scolaires ont été illustrés avec des dessins, comme le fameux E-iri chie no wa6. Associés aux mots écrits à la fois en kana et kanji, dont ils constituent des représentations visuelles, les dessins montrent, par exemple, une fleur de cerisier, des animaux, divers objets.
7Se rencontrent également des formules qui combinent texte et dessin. Shôgaku Tokuhon (Manuel d’apprentissage de la lecture) de Wakabayashi Torasaburô mérite une mention particulière. Dans ce manuel, en effet, des dessins sont intégrés dans le texte pour remplacer certains kanji. En place du dessin d’un chien, les élèves doivent écrire le kanji « inu » qui signifie « chien ». Ce dispositif s’applique aussi aux verbes. Un dessin montre par exemple un garçon monté sur un chien ; les élèves doivent écrire le kanji « noru » qui veut dire « monter » (fig. 10).
8Certains exercices soulignent l’origine idéographique des kanji. Dans le Korenara tanoshiku dekiru kanji no oshiekata (Méthode ludique d’apprentissage des kanji) d’Okada Susumu, les élèves doivent écrire des kanji sous leur forme graphique archaïque. Cette méthode, efficace pour motiver les élèves, est utile pour leur expliquer les particularités des kanji comme idéogrammes (fig. 11). Tous les manuels scolaires abordent la question de « l’origine et évolution des kanji » à l’aide de plusieurs dessins : la montagne, l’eau ou la pluie sont d’abord dessinés, puis écrits en style sigillaire, le plus ancien des styles utilisés en calligraphie, et enfin en kanji.
9L’image ne se borne pas à montrer l’origine idéographique des mots. Elle peut aussi contenir des indications spatio-temporelles précieuses. Examinons quelques illustrations d’un manuel scolaire de calligraphie, représentant de sympathiques pingouins portant deux barres de glace de différentes longueurs, disposées de manière parallèle, verticale, et oblique. Ces dessins témoignent du souci d’enseigner avec exactitude le tracé des caractères (fig. 12). On y voit clairement que deux traits d’un kanji ont souvent différentes longueurs et peuvent être orientés différemment. Dans la même série de ce manuel scolaire, un autre dessin montre quatre pingouins marchant les uns derrière les autres (fig. 13). Ils sont disciplinés et espacés régulièrement. Le dessin vise à faire comprendre que, quand un kanji comme 自 comporte trois ou quatre traits parallèles, ceux-ci doivent être agencés d’une façon équilibrée. D’autres illustrations présentent un petit accompagné de pingouins adultes. Ces scènes de famille décrivent plusieurs manières de composer un kanji ; un idéogramme peut être en effet divisé en deux parties de tailles inégales (fig. 14). Par exemple, dans le cas du kanji 起 qui signifie « se lever », certains éléments semblent déborder de leur cadre rectangulaire et se prolongent jusqu’au bord pour former une sorte de L alors que l’autre caractère associé est incrusté à l’intérieur de cette partie en L. Il y a aussi des caractères dits « englobants » qui entourent soit entièrement soit partiellement le caractère intérieur ; c’est le cas du kanji 問 qui veut dire « demander ». Visuellement représentée par le dessin des pingouins, la dimension spatiale des kanji est ainsi expliquée efficacement aux élèves.
10Quant à la dimension temporelle, elle est rendue par des éléments graphiques qui expliquent l’ordre des traits. Étudions le cas du caractère 糸 (fil). Il est employé ici comme clé du kanji 紙 qui signifie « papier ». L’un des deux dessins montre l’ordre dans lequel les traits doivent être tracés, numérotés de un à six (fig. 15). Plusieurs couleurs ont été employées dans ce cahier d’exercices : le premier trait est toujours imprimé en rose, le deuxième en bleu, le troisième en vert et le quatrième en orange. Un autre dessin de ce caractère précise que le premier trait, en forme d’accent circonflexe, est « continu ». Alors qu’il est souvent écrit en deux parties, il doit en réalité être écrit en un seul trait. La graphie sigillaire du mot nous le montre clairement. Ces images précisent ainsi la forme – la dimension spatiale - et l’ordre des traits – la dimension temporelle –, qui sont toutes deux rattachées à l’origine idéographique du mot.
Difficulté de l’apprentissage des kanji « corrects »
11Si de telles consignes sont nécessaires, c’est parce que les élèves sont amenés à rencontrer plusieurs variantes des mêmes kanji dans les manuels scolaires et dans d’autres supports imprimés.
12On utilise en japonais cinq styles calligraphiques : le style sigillaire (jap. tensho, ch. zhuanshu), le style des scribes (jap. reisho, ch. lishu), le style régulier (jap. kaisho, ch. kaishu), le style courant (jap. gyôsho, ch. xingshu), et enfin le style d’herbe (jap. sôsho, ch. caoshu). Le plus employé dans la vie quotidienne est le style kaisho. Les imprimés recourent par ailleurs à plusieurs caractères typographiques, comme le minchô et le gothique. De plus, chaque éditeur a sa propre variante minchô. On imagine la confusion des écoliers. Pour y remédier, et faciliter l’enseignement, plusieurs listes officielles de kanji ont été proposées régulièrement depuis 1908, sans toutefois satisfaire les acteurs concernés.
13En 1908, le tableau général des kanji, dit Kanji yôran, a été publié par le Comité d’enquête de la langue japonaise, afin d’établir des catégories de variantes pour un même kanji. En 1919, le premier projet d’unification des kanji, dit Kanji seiri an, a été proposé par le ministère de l’Éducation nationale pour choisir des kanji standards parmi les variantes.
14Examinons ici le deuxième projet d’unification des variantes des styles (jitai) de kanji : Kanji jitai seiri an, proposé en 1938 par le Comité d’examen de la langue japonaise. Les Japonais de l’époque pouvaient composer de quatre façons possibles au moins le kanji « image » par exemple (fig. 16). Précisons que tous ces kanji sont de style kaisho ; ils ont été écrits au pinceau et à l’encre de Chine sur une planche en bois, qui a été ensuite été gravée et imprimée. Les manuels scolaires officiels ont employé pour la première fois les caractères mobiles seulement en 1910. Jusqu’alors, les détails des kanji étaient définis en fonction de la logique calligraphique, et non des besoins typographiques7.
15La multiplicité des compositions possibles pour un même kanji suscite l’embarras des élèves. La structure souvent complexe définie par le dictionnaire chinois Knagxi (1716) était en général considérée comme la plus authentique, mais elle était souvent trop lourde pour l’usage courant. Par ailleurs, elle était peu apte à l’impression typographique, en particulier sur du papier journal, de mauvaise qualité, les caractères, noircis, devenant quasiment illisibles.
16En 1949, le Tôyô kanji jitai hyô (Nouveau tableau de jitai des kanji d’usage courant) a été proposé par le Comité d’examen de la langue japonaise, pour unifier le style des kanji de tous les manuels scolaires. Les kanji y sont écrits au stylo (fig. 17). Ce tableau répondait au souci d’harmoniser l’outil d’écriture dans la mesure où, à l’école notamment, les élèves écrivaient très souvent au crayon et non au pinceau. Ce choix a cependant perturbé encore davantage la situation. Les éditeurs et les fabricants de caractères ont en effet interprété librement les détails des kanji pour dessiner les caractères d’imprimerie. Il a ainsi fallu créer un type spécifique aux manuels scolaires, dit kyôkasho-tai – littéralement « style des manuels scolaires » –, dont le design typographique a été défini et contrôlé par le ministère de l’Éducation nationale.
17Aujourd’hui, les élèves rencontrent très souvent trois formes différentes d’un même kanji : le style calligraphique, écrit à la main dans le style kaisho ; le type spécifique aux manuels scolaires, kyôkasho-tai, avec lequel ils apprennent l’écriture ; enfin, le caractère typographique minchô qui est le plus couramment employé dans les imprimés, journaux et magazines. Cette situation reste peu satisfaisante : le caractère « fil » s’écrit en six traits dans le style kyôkasho-tai, mais en huit dans le caractère typographique minchô.
Priorité à la facilité dans l’apprentissage des kanji par l’image
18Les kanji ont connu une évolution de l’ère Meiji à nos jours : dans le but de les unifier, on les a peu à peu modifiés et simplifiés, souvent d’ailleurs au détriment de leur étymologie. Par exemple, le kanji 青, qui signifie « bleu », comportait en bas l’élément 丹 qui veut dire « couleur », mais cette partie a été remplacée par 月 qui signifie la « lune » parce que le kanji 月 est appris par les élèves dès la première année de l’école primaire. Le kanji 月 facilite ainsi l’apprentissage du kanji 青. Quant au kanji 雪 qui signifie « neige », un de ses traits parallèles dépassait autrefois vers la droite, mais a été modifié pour ressembler au katakana yo ヨ afin d’aider les élèves débutants qui connaissent déjà ce katakana8. Il est souvent arrivé qu’une partie d’un kanji soit modifiée pour ressembler à une autre plus simple à retenir.
19Décomposer un kanji en plusieurs katakana ou en d’autres kanji simples, même sans rapport avec le sens du caractère, est une méthode très couramment employée dans l’enseignement de l’écriture. C’est ce que montre par exemple le dessin du kanji 外 composé des deux katakana « タ » et « ト » (fig. 18). La décomposition en ces deux katakana n’a aucun sens et n’apporte rien à la signification de 外 qui veut dire « dehors, l’extérieur ». Elle a simplement pour but d’aider les élèves à mémoriser plus facilement le kanji. La légende de l’illustration conseille d’ailleurs aux élèves de le retenir en prononçant ces deux katakana, qui se lisent « ta » et « to » : « Au dehors (外), il y a un bruit, ga-ta-go-to ». La lecture du kanji lui-même (gai ou soto) » ne contient pourtant ni « ta » ni « to ». Cette astuce, fausse sur le plan aussi bien phonétique que sémantique, n’est pas un cas isolé. Élaborer une courte phrase en reprenant la lecture ou la forme d’éléments constitutifs des idéogrammes est une pratique presque millénaire.
20Une erreur devient parfois « officielle ». Le kanji 明 par exemple est souvent cité comme exemple d’idéogramme composé. Comme les illustrations le montrent souvent, ce kanji qui signifie « lumineux » ou « clair » est interprété comme la réunion du soleil et de la lune (fig. 19). Pourtant, dans l’écriture sigillaire, le caractère de gauche ne représente pas le soleil9 mais une fenêtre, et le kanji pris dans son ensemble représente donc le clair de lune vu à travers une fenêtre. L’interprétation selon laquelle ce kanji est composé du soleil et de la lune est donc fausse. Mais elle fait la loi, et nous la trouvons aujourd’hui partout, des manuels scolaires au site Internet Wikipédia.
21En conclusion, les images occupent une place prépondérante dans l’apprentissage des kanji, réputé difficile. Mis en images, les éléments sémantiques, l’équilibre de la composition, l’ordre des traits sont mieux expliqués. Les images pédagogiques jouent un rôle d’autant plus important que les variantes d’un même kanji sont souvent nombreuses. Il leur arrive cependant de trahir l’idée d’origine des mots. Au nom de la facilité de l’apprentissage, elles sont employées même quand elles sont porteuses d’une fausse information. Utiles pour aider les élèves à apprendre facilement et correctement les kanji sur le plan graphique, elles occultent alors le véritable sémantisme de ces derniers. Un plus grand souci de précision leur permettrait de corriger ces défaut. Les images peuvent être trompeuses, mais n’en sont pas moins des outils efficaces susceptibles de révéler aux enfants la vérité de l’univers complexe des kanji.
Bibliographie
Références des illustrations
Wakabayashi Torasaburô, Shôgaku Tokuhon (Manuel d’apprentissage de la lecture), Shuei-dô, vol. 1, leçon 47. © National Institute for Educational Policy Research. The Library of the Education.
Okada Susumu, Korenara tanoshiku dekiru kanji no oshiekata (Méthode ludique d’apprentissage des kanji, Exercice I). Illustré par Kuwabata Yoshihiro, Tarô-Jirô-sha, p. 2. © Tarô-Jirô-sha.
« Kanji wo kaite miyô 1 » (Écrivons des kanji 1), Kaneko Ôtei (dir.), Shosha II (Calligraphie, 2e année d’école primaire). Illustré par Sugihara Tomoko et alii, Mitsumura Tosho, 2004, p. 16. © Mitsumura Tosho.
« Kaku to kaku no aida » (L’espace entre les traits), Kaneko Ôtei (dir.), Shosha IV (Calligraphie, 4e année d’école primaire). Illustré par Sugihara Tomoko et alii, Mitsumura Tosho, 2004, p. 10. © Mitsumura Tosho.
« Kanji no kumitate kata » (La composition des kanji), ibid., p. 29. © Mitsumura Tosho.
« Kami » (Papier), Kanji Gakushû Note (Cahier d’apprentissage des kanji), 1er semestre de la 2e année d’école primaire). Illustré par Suzuki Makoto, Kyôikudôjin-sha, 2002, p. 11. © Kyôikudôjin-sha.
Comité d’examen de la langue japonaise, Kanji jitai seiri an, Kokugo kyôkai éd., 1938, p. 15. © The Agency for cultural affairs.
Comité d’examen de la langue japonaise, Tôyô kanji jitai hyô, Monbushô kyôkasho-kyoku Kokugoka éd., 1949, p. 8. © The Agency for cultural affairs.
« Soto » (dehors), Kanji Gakushû Note, op. cit., p. 6. © Kyôikudôjin-sha.
« Mei » (lumineux), Kanji Gakushû Note, 2e semestre de la 2e année d’école primaire, op. cit., p. 19. © Kyôikudôjin-sha.
Notes de bas de page
1 Pascal Griolet, « L’écriture au Japon », dans Anne-Marie Christin (dir.), Histoire de l’écriture, De l’idéogramme au multimédia, Flammarion, 2001, p. 122-141
2 Kawakami Sachiko, « Le début de l’apprentissage des kanji à l’école élémentaire », dans Christian Galan et Jacques Fijalkow (dir.), Langue, lecture et école au Japon, Philippe Picquier, 2006, p. 241-254 ; Amano Kiyoshi, « Problèmes pratiques de l’enseignement de la lecture au Japon », ibid., p. 255-270 ; et Tsukada Yasuhiko, « Les manuels scolaires et les méthodes d’apprentissage de la lecture dans les écoles élémentaires japonaises », ibid., p. 271-285. La section dans laquelle ces trois articles sont regroupés s’intitule « Pédagogie et enseignement de la lecture » (c’est moi qui souligne).
3 Kurikaeshi kanji doriru (Cahier d’exercices de kanji), 3e trimestre de la 6e année d’école primaire, Kyôikudôjin-sha, Kyôikudôjin-sha, 2002, illustrations par Charles M. Schulz.
4 « Ishokujû » (L’habillement, la nourriture et l’habitat) avec trois dessins de Snoopy, ibid., p. 6.
5 Les exemples sont innombrables : nous nous bornerons ici à citer « Vocabulaire numéro 5 », tableau mural (kakezu) du ministère de l’Éducation nationale japonais, 1874. Sur l’histoire du kakezu, on se reportera à deux catalogues (en japonais) d’expositions organisées par le musée de la pédagogie de l’université Tamagawa en 2003 et 2006 : Meiji zenki kyôiku-yô e zu ten (Les images pédagogiques dans la première moitié de Père Meiji), et Kakezu ni miru kyôiku no rekishi (Histoire de l’enseignement à travers les kakezu).
6 Furukawa Masao, E-iri chie no wa (Manuel scolaire Chie no wa illustré), Okadaya, 1870, illustrations par Hachida Ogumo.
7 Voir notamment l’étude de Itakura Masanobu, Kyôkasho-tai hensenshi (Histoire du kyôkasho-tai), Rôbun-dô, 2003.
8 « Kanji no jikei no suii » (Évolution du design des kanji), ibid., p. 40.
9 Voir par exemple « Mei » (lumineux), Shirakawa Shizuka, Jôyô jikai (Dictionnaire des jôyô kanji), Heibon-sha, 2003, p. 608.
Auteur
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Comparer l’étranger
Enjeux du comparatisme en littérature
Émilienne Baneth-Nouailhetas et Claire Joubert (dir.)
2007
Lignes et lignages dans la littérature arthurienne
Christine Ferlampin-Acher et Denis Hüe (dir.)
2007