Liste des manuscrits des trois Pèlerinages de Guillaume de Digulleville
p. 425-453
Texte intégral
1Les abréviations employées sont les suivantes :
2A = Guillaume de Digulleville, Le Pèlerinage de l’âme. Les manuscrits consultés présentent en alternance deux explicits distincts : certains s’interrompent après le vers 11028 de l’édition de Johann Jakob Stürzinger : « Le pri et a ceux qui l’orront » (PA Stürzinger, p. 357) alors que d’autres se prolongent jusqu’au vers 11161 de la même édition : « Plaise a cui elle puet plaire » (PA Stürzinger, p. 362). Nous avons donc assigné deux indices aux copies de ce texte :
- AC pour la version la plus courte ;
- AL pour la version la plus longue.
3IRHT = fichier papier des manuscrits de la section romane de l’institut de recherche et d’histoire des textes.
4J = Guillaume de Digulleville, Le Pèlerinage de Jésus-Christ.
5K Arsenal = H. Martin, Catalogue des manuscrits de la bibliothèque de l’Arsenal, t. III, Paris, 1887.
6K BL 1 = H. L. D. Ward, Catalogue of Romances in the Department of Manuscripts in the British Museum, 2 t., London, 1883-1893.
7K BNF 1 = Catalogue des manuscrits français de la bibliothèque impériale, t. I : Ancien fonds, Paris, 1868.
8K BNF 2 = Catalogue général des manuscrits français. Ancien supplément français, t. I : H. Omont, Numéros 6171-9560 du fonds français, Paris, 1895.
9K BNF 3 = Catalogue général des manuscrits français. Ancien supplément français, t. II : H. Omont et C. Couderc, Numéros 9561-13090 du fonds français, Paris, 1896.
10K BNF 4 = Catalogue général des manuscrits français. Ancien supplément français, t. III : H. Omont, Numéros 13091-15369 du fonds français, Paris, 1896.
11K BNF 5 = Catalogue général des manuscrits français. Ancien Saint-Germain français, t. III : H. Omont et L. Auvray, avec la collaboration de C. Couderc et de C. de la Roncière, Numéros 18677-20064 du fonds français, Paris, 1900.
12K BNF 6 = Catalogue général des manuscrits français. Anciens petits fonds français, t. II : H. Omont et C. de la Roncière, avec la collaboration de C. Couderc et L. d’Auvray, Numéros 22885-25696 du fonds français, Paris, 1902.
13K BNF 7 = Catalogue général des manuscrits français. Nouvelles acquisitions françaises, t. IV : H. Omont, Numéros 10001-11353 et 20001-22811, Paris, 1918.
14K KBR = A. Bayot, Catalogue des manuscrits français de la Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, [s. d.], multigr.
15MC = M. W. Camille, The Illustrated Manuscripts of Guillaume de Deguileville’s “Pelerinages” (1330-1426), PhD, Cambridge, 1985, 2 t., dactyl.
16 PA Stürzinger = Guillaume de Digulleville, Le Pèlerinage de l’Âme, éd. J. J. Stürzinger, London, Nichols and Sons, Roxburghe Club, 1895.
17 PJC Stürzinger = Guillaume de Digulleville, Le Pèlerinage Jhesucrist, éd. J. J. Stürzinger, London, Nichols and Sons, Roxburghe Club, 1897.
18 PVH Stürzinger = Guillaume de Digulleville, Le Pèlerinage de vie humaine, éd. J. J. Stürzinger, London, Nichols and Sons, Roxburghe Club, 1893.
19V = Guillaume de Digulleville, Le Pèlerinage de vie humaine. Lorsque la version peut en être précisée grâce à nos dépouillements :
- V1 = 1re rédaction ;
- V2 = 2de rédaction (en l’absence d’édition de la seconde rédaction, c’est le texte du manuscrit Paris, BNF, fr. 377 (n° 42 de la liste figurant infra) qui nous a servi d’exemplaire de référence) ;
- VM = version mixte entre V1 et V2.
20S’y ajoutait naguère le manuscrit 315 de la bibliothèque municipale de Metz, siglé M 1 par Johann Jakob Stürzinger (PVH Stürzinger, p. xi) ; mais il a brûlé.
21Suit la liste des manuscrits qui, repérés par le biais de catalogues, d’indications ou de sites internet comme des Pèlerinages de Guillaume de Digulleville, ne correspondent, après vérification, à aucun de ses trois Pèlerinages en vers :
- London, BL, Add. 37554 : le manuscrit, répertorié dans les fichiers de l’IRHT, est moderne et ne comporte aucun texte, mais seulement des croquis.
- London, BL, Egerton 615 : le manuscrit apparaît lorsque l’on interroge les catalogues électroniques de la British Library, mais il s’agit de fait d’une traduction anglaise du Pèlerinage de l’âme (nous avons pu examiner cet exemplaire).
- Soissons, BM, 208 : le manuscrit comporte, en fait, une mise en prose du Pèlerinage de vie humaine de Guillaume de Digulleville (voir les folios qui en sont numérisés sur « http://www.culture.gouv.fr/documentation/enlumine/fr/BM/ soissons_005-01.htm »).
- Cambridge, Fitzwilliam Museum, 62. Celui-ci ne contient pas de texte de Guillaume de Digulleville, puisqu’il s’agit d’un Livre d’heures. Toutefois, ses marges comportent trois cycles iconographiques se rapportant respectivement au Pèlerinage de Jésus-Christ (le long de fragments de l’Evangile), au Pèlerinage de vie humaine (le long de textes divers), enfin au Pèlerinage de l’âme (le long de l’Office des morts). Faute que les textes de Guillaume y soient consignés, les différentes séries d’enluminures qui s’y rapportent sont annoncées par des rubriques explicites (PAr exemple « Ci commence le pelerinage Jhesu Crist » au f. 1176).
22Suit enfin la liste des manuscrits incertains, qui sont signalés comme des manuscrits de Guillaume de Digulleville dans diverses sources, mais pour lesquels des doutes persistent quant à la localisation ou au contenu textuel (contiennent- ils la version en vers de l’un des trois Pèlerinages, ou une mise en prose, ou bien encore une traduction ?) :
Notes de bas de page
1 Les manuscrits dont la cote est suivie de deux astérisques sont ceux auxquels Michael Camille consacre une notice dans sa thèse (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 277-367) ; ceux qui sont suivis d’un seul astérisque sont ceux qu’il cite dans son catalogue (« Appendix I », dans MC, t. II, p. 273-275) ; ceux qui sont suivis du signe @ sont les manuscrits dont le contenu a pu être vérifié sur le catalogue de la bibliothèque dans laquelle ils sont conservés ; enfin ceux qui sont suivis d’une croix en exposant (+) sont mentionnés dans les fichiers de l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes.
2 Voir PVH Stürzinger, p. ix-xii.
3 Sont suivis d’un astérisque les contenus textuels tirés de la thèse de Michael Camille (« Appendix I », dans MC, t. II, p. 273-275) ; sont suivis du signe @ les titres tirés de catalogues de bibliothèques ; les autres textes ont été vérifiés ou collationnés par nos soins.
4 Le contenu des quatre dernières colonnes – consacrées aux enluminures – est, pour l’essentiel, le fruit des contributions de Julia Drobinsky et d’Emilie Fréger. Le signe « # » y signale les chiffres qui sont tirés des dépouillements d’Emilie Fréger, le signe « ┴ » ceux qui sont dus aux travaux de Julia Drobinsky, enfin le signe « ° » ceux qui ont été vérifiés par nos soins. Nous remercions vivement ces deux collaboratrices de leurs précieuses informations et de leurs multiples relectures.
5 Dans cette colonne ainsi que dans les trois précédentes, la présence d’un simple point d’interrogation signifie que le manuscrit (ou l’un des textes qu’il comporte) est enluminé, mais que le nombre total de ses illustrations n’a pu être déterminé. Un point d’interrogation redoublé (« ? ? ») signale que nous ignorons si le manuscrit comporte ou non des illustrations.
6 On ne s’étonnera pas, pour ce manuscrit, de voir disparaître les mentions « recto » et « verso » dans la mesure où il est paginé et non folioté (merci à l’œil sagace d’Emilie Fréger, qui nous a suggéré cette précision).
7 Le texte s’ouvre sur le v. 35 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Advis me fust que quant la mort » (PA Stürzinger, p. 3).
8 Dans le souci d’alléger les références, nous n’avons pas différencié, au sein du tableau, l’« Appendix I » – qui est une liste brute des manuscrits – et l’ » Appendix II » – qui est un véritable catalogue composé de notices à proprement parler – au sein de cet ouvrage. Seules les références figurant, le cas échéant, dans les notes de bas de pages, spécifient laquelle de ces parties a été consultée.
9 Cette croix, dans les quatre dernières colonnes du tableau, correspond aux Pèlerinages qui sont absents du manuscrit et pour lesquels, en conséquence, la question du nombre d’enluminures ne se pose pas.
10 L’iconographie du manuscrit est entièrement numérisée dans la base « Enluminures » (http://www.enluminures.culture.fr/documentation/enlumine/fr).
11 Ce manuscrit correspond à l’ancien Cheltenham, collection Phillipps 3655 ; nous remercions Béatrice Stumpf et Takeshi Matsumura de nous avoir fourni sa cote actuelle.
12 P. Meyer, « Notices sur quelques manuscrits français de la bibliothèque Phillipps à Cheltenham (manuscrit 3665) », Notices et extraits des manuscrits de la B.N., t. 34, 1891, p. 170-174, aux p. 171-172.
13 P. Meyer, « Notices sur quelques manuscrits français de la bibliothèque Phillipps à Cheltenham (manuscrit 3665) », art. cité, à la p. 170.
14 Le Pèlerinage de Jésus-Christ s’achève sur les v. 11413-11414 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Ou aprés grans labeurs alé / Es et en ton lieu retourné » (PJC Stürzinger, p. 367). Le cas est fréquent, aussi les exemplaires suivants du Pèlerinage de Jésus-Christ qui s’achèvent sur les mêmes vers ne sont-ils pas signalés ; en revanche, les copies qui comportent, à la suite, les v. 11415-11416 – que J. J. Stürzinger édite entre crochets carrés (PJC Stürzinger, p. 367) – sont mises en évidence par une note
15 Dans ce manuscrit d’Arras, le Pèlerinage de Jésus-Christ est suivi, après une ligne de blanc, d’un bref poème octosyllabique : « Qui souvent a Dieu penseroit / en pensant se deliteroit ; / en delitant le serviroit / et en servant le desirroit ; / en desirant l’assavourroit, / en savourant le sentiroit, / en sentant se esgoïroit, / en esgoïssant languiroit, / en languissant navrés seroit. / Ensi navrés en Dieu morroit, / ensi mors tous jours viveroit. »
16 Le texte du Pèlerinage de vie humaine est précédé d’un prologue original : « [f. 74va] Qui voet en paradis aler / chi en poet on voye trouver : / cremir Dieu souverainement / et amer tres parfaitement ; / obedience sans murmure / et patience contre injure, / humilité qui n’est pas fainte, / poverté sans nulle contrainte, / pureté de coer et de corps, / estre as povres misericords ; / confession bien ordenee / en foy de Dieu enluminee ; / souvent frequenter orison / et de cuer grant devotion, / tous jours parler en verité / [b] et en cuer deboinai- reté ; / avoir le volenté en haut / et souvent plourer son deffaut ; / a son prochain toute amistié ; / d’aultrui meschief avoir pité, / sobrieté et atemprance ; / penser de Jhesu le soffrance / et recorder ses benefices ; / le sacrement ou tous delices / sont contenus prendre souvent / et loer Dieu parfaitement ; / pité avoir, pais et concorde, / carité et misericorde ; / ce sont les graces et le joye / qui home en paradis avoye [sic]. » Il s’agit du texte intitulé « La Voye de paradis » dans BNF fr. 25547, qui se trouve aussi dans les ms. fr. 952, 1881, 2249 et 24439 sous des titres variables. Voir Pomel, Les Voies de l’au-delà et l’essor de l’allégorie, op. cit. p. 67-68. Nous remercions Fabienne Pomel qui nous a suggéré cette identification.
17 Dans la plupart des autres manuscrits, le Pèlerinage de l’âme est présenté sous la forme d’un texte continu ; ici en revanche, il est subdivisé en quatre livres. Les titres qui démarquent les différents livres apparaissent aux f. 178rb (« Explicit liber primus. Incipit liber secundus »), 193ra (« Explicit liber. II us . Incipit liber. III us . ») et 210va (« Explicit liber. III us . Incipit liber. IIII us . ») ; les quatre livres ainsi délimités correspondent respectivement, dans l’édition de J. J. Stürzinger, aux v. 10-2636, 2637-5590, 5591-8710 et 8711-11028 (PA Stürzinger, p. 2-91, 91-185, 185-283, 283-357).
18 Le texte s’ouvre sur le v. 10, remanié, de l’édition de J. J. Stürzinger : « Advis m’est que le voyaige / humain et pelerinage… » (PA Stürzinger, p. 2).
19 C’est l’ensemble des Pèlerinages de Guillaume de Digulleville qui est orné de 253 miniatures – et non de 260, comme l’indique Michael Camille (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 280) – ; un tel chiffre ne prend pas en compte les autres textes présents dans le manuscrit.
20 L. M. C. Randall, Medieval and Renaissance Manuscripts in the Walters Art Gallery, t. I : France, 875-1420, Baltimore-London, Johns Hopkins University Press-Walters Art Gallery, 1989, p. 190b, n° 72 (nous remercions M. le professeur Herman Braet de nous avoir fourni les références de cet ouvrage). Sa datation coïncide approxi-mativement avec celle que propose Michael Camille : circa 1370 (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 285).
21 Le texte se clôt sur le v. 3853 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Les uns en feu ou en ardure » (PA Stürzinger, p. 129).
22 Datation confirmée par L. Reynhout, « Les manuscrits de Bruxelles des Disticha Catonis », Archives et bibliothèques de Belgique, t. 57 : Miscellanea Carlos Wyffels, 1986, p. 462-486, aux p. 470-472.
23 Le nombre total de miniatures fourni dans la description du catalogue informatisé de la Bibliothèque royale de Belgique est de 117 (voir à l’adresse suivante : (http://193.190.242.138/scripts/mgwms32. dll ?P0=FKBR&Pl=1_JAN&P9=&P5=20&P4=&P2=7&P3=R_BBH&P6=80_1586995). Toutefois, si telle est là la quantité prévue par la mise en page, on en compte deux qui n’ont jamais été réalisées.
24 Les datations proposées par les historiens de l’art divergent légèrement : v. 1375-1385 pour Camille Gaspar et Frédéric Lyna (C. Gaspar et F. Lyna, Les principaux manuscrits à peintures de la Bibliothèque royale de Belgique, t. I1, Paris, Société française de reproductions de manuscrits à peintures, 1937 ; rééd. Bruxelles, Bibliothèque royale Albert Ier, 1984, p. 393, notice n° 164), circa 1380 pour Michael Camille (voir « Appendix II », dans MC, t. II, p. 288) et « troisième quart du xiv e siècle » pour Dominique Vanwijnsberghe (D. Vanwijnsberghe, « Manuscrit 10197-98 », dans La librairie des ducs de Bourgogne. Manuscrits conservés à la Bibliothèque Royale de Belgique, t. I : B. Bousmanne et C. van Hoorebeeck (éd.), Textes liturgiques, ascétiques, théologiques, philosophiques et moraux, Turnhout, Brepols, 2000, p. 205-207, à la p. 206) – nous remercions le professeur Herman Braet et Emilie Fréger de nous avoir renvoyé au dernier de ces trois titres. Comme pour le manuscrit précédent, nous avons privilégié la publication la plus récente.
25 Le nombre total de miniatures est donné dans le catalogue informatisé de la Bibliothèque royale de Belgique (voir à l’adresse suivante : http ://193.190.242.138/scripts/mgwms32. dll ?P0=FKBR&P1 = 1_JAN&P9=&P5=20&P4=&P2=9&P3=R_BBH&P6=80_1587015).
26 Le texte se clôt sur le v. 13636 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Que venir puist a bonne fin » (PVH Stürzinger, p. 422).
27 L’incipit de ce manuscrit n’est pas le même que celui de la version éditée par J. J. Stürzinger : « Aprés matines retournay / a mon lit ; la me recouchay, / pensant a ce qu’avés oÿ. / Sur l’autre léz me rendormy / et continuant le voiage / dessus dit de requief prins ay je / a songier et me fu avis » (à comparer avec PA Stürzinger, p. 1). Par la suite, on a également affaire à un texte passablement remanié : beaucoup de dialogues y sont tronqués ou supprimés, et d’autres extraits y sont résumés. Le texte se clôt, après le v. 11029 de l’édition de J. J. Stürzinger « Ou qui d’autrui lire l’orront » (PA Stürzinger, p. 357) –, sur un explicit original : « Je supplie qu’a leur pour- fit / entendent bien ce que j’ay dit / et qu’a Dieu supplient pour my / que de moy vueille avoir mercy. » Suit un autre explicit original, qui clôt l’ensemble du diptyque V + A : « Acompli par-dessus trouvés / du corps le voiage et aprés / s’ensieut acompli cil de l’ame ; / Dieu nous ottroit et Nostre Dame / que si bien le puissons entendre / qu’a la glore Dieu puissons tendre / et que nous y parvenons lors / que l’ame partira du corps / Amen. »
28 J. Van den Gheyn, Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque Royale de Belgique, t. III : Théologie, Bruxelles, 1903, p. 225, n° 1982.
29 Le texte se clôt sur « Li fiers de glave estoit barbés », version presque méconnaissable du v. 8225 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Le fer du glaive barbele » (PVH Stürzinger, p. 256).
30 C’est la cote mentionnée dans l’édition de J. J. Stürzinger qui est correcte (PVH Stürzinger, p. 12) : la référence fournie par Michael Camille dans son catalogue, « 18092-93 », est fautive (« Appendix I », dans MC, t. II, p. 273). Cette cote « 18092-93 » n’existe pas à la Bibliothèque royale de Belgique ; la cote « 1808818106 », qui l’englobe, correspond à un armorial général qui n’a rien à voir avec Guillaume de Digulleville (F LYNA, Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque Royale de Belgique, t. XII : Héraldique – armoriaux, Renaix, 1936, p. 151, n° 7519).
31 Le texte se clôt sur les v. 11114-11115 de l’édition Stürzinger : « Et sy ne me tanray mie / que encor du salut de vie » (PA Stürzinger, p. 361).
32 Nous nous fions là à notre propre examen du manuscrit, car si celui-ci est cité dans le supplément au catalogue d’Alphonse Bayot (K KBR), il n’y est nullement daté.
33 On note, dans cette copie, des problèmes d’enchaînement des feuillets ou des cahiers : ceux-ci ne semblent pas avoir été reliés dans l’ordre. N’ayant travaillé, pour l’instant, que sur le microfilm conservé à l’IRHT, nous n’avons pu déterminer de manière définitive l’étendue du problème. Toujours est-il que le vers qui apparaît dans cette copie à l’extrémité du Pèlerinage de vie humaine (« Encor ne suy je pas saoulé », f. 97rb) correspond à une version remaniée du v. 11841 de l’édition de J. J. Stürzinger (voir PVH Stürzinger, v. 11841). Toutefois, en amont de la même copie, on rencontre un passage qui, faute de se prolonger jusqu’à l’explicit de l’édition de J. J. Stürzinger, se trouve au-delà du v. 11841 dans sa transcription. Ainsi le f. 95v s’achève-t-il sur le v. 13469 du Pèlerinage de vie humaine : « S’a toy ne tient tantost verras » (PVH Stürzinger, p. 420).
34 Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements, t. XVII : A. Molinier, Cambrai, Paris, Plon, 1891, p. 69.
35 Le terme d’acéphale est même faible pour ce manuscrit, qui ne consigne que l’extrême fin du Pèlerinage de vie humaine : le texte s’ouvre sur le v. 12702 de l’édition Stürzinger (« de demander fu esmeü » ; PVH Stürzinger, p. 396).
36 Le catalogue se contente de dater ce manuscrit du xv e siècle (Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements, t. XXXIV : M. Duhamel, Carpentras, Paris, Plon, 1901, t. I, p. 426). Toutefois, cette date peut être resserrée grâce à l’explicit du texte : « Explicit le livre du pellerinage du corps et de l’ame, fait et accompli l’an de grace MCCC et VII, au mois d’avril… » (f. 83) – nous remercions Emilie Fréger pour cette précision.
37 Quoique dépourvus d’enluminures, les folios 2v et 3r de ce manuscrit sont présentés sur la base « Enluminures » (http://www.enluminures.culture.fr/documentation/enlumine/fr).
38 Il n’est pas certain que ce manuscrit doive encore être considéré comme un témoin effectif de l’œuvre du moine de Chaalis : après avoir été fortement endommagé au cours des bombardements survenus lors de la libération de Chartres en mai 1944, il semble s’être égaré. En effet, lors des récolements effectués après la guerre, le manuscrit 408 avait été considéré comme « inutilisable ou presque inutilisable » (Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, t. LIII : Manuscrits des bibliothèques sinistrées de 1940 à 1944, Paris, Bibliothèque nationale, 1962, p. 4) ; comble d’infortune, lors du récolement effectué en 2004 à la bibliothèque municipale de Chartres, il n’a pas été retrouvé (nous remercions Michèle Neveu, conservatrice à la bibliothèque municipale de Chartres, pour cette information). Nous l’avons tout de même conservé dans notre liste, dans l’éventualité où il serait finalement possible de le retrouver et de le restaurer.
39 Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, t. XI : H. Omont, A. Molinier, C. Couderc et E. Coyecque, Départements, Chartres, Paris, Plon, 1890, p. 186.
40 Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, t. XI : H. Omont, A. Molinier, C. Couderc et E. Coyecque, Départements, Chartres, op. cit., p. 187.
41 Je tiens à remercier M. Gilles Désiré dit Gosset ainsi que la conservatrice de la bibliothèque municipale de Cherbourg, dont la collaboration a permis que ce manuscrit soit présent aux archives départementales de la Manche lors du colloque de Cerisy-la-Salle. Ainsi avons-nous pu affiner la description que nous avions préalablement établie grâce au microfilm de l’IRHT.
42 Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements, t. X : H. Omont, E. Coyecque, E. Deslandes, G. Amiot et C.-A. Federique, Avranche – Coutances – Valognes – Cherbourg Bayeux – Condé-sur-Noireau – Falaise – Flers – Domfront – Argentan – Lisieux – Honfleur – Saint-Lô – Mortain – Chapitre de Bayeux – Pont-Audemer – Vire, Paris, Plon, 1889, p. 164.
43 Les données de Michael Camille sont quelque peu contradictoires : il fournit le chiffre de 102 miniatures dans son catalogue, mais ce total ne concorde pas avec la liste de leurs sujets, qui ne compte que 99 items (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 289-290).
44 Tel est aussi le chiffre qui est fourni dans le catalogue de Michael Camille (voir « Appendix II », dans MC, t. II, p. 291).
45 Dans son catalogue des manuscrits de la collection Durazzo, Dino Puncuh précise que quelques miniatures en grisaille apparaissent entre les f. 1r et 37r et que les espaces prévus ont été laissés vierges dans la suite du manuscrit (D. Puncuh, I manoscritti della Raccolta Durazzo, Genova, 1979, p. 54-55).
46 On trouvera une description complémentaire de ces images dans D. Puncuh, I manoscritti della Raccolta Durazzo, op. cit., p. 74-75.
47 Nous remercions Frédéric Duval qui, lors d’un récent voyage à Heidelberg, a accepté de consulter ce manuscrit pour nous.
48 Datation reprise dans A.-M. Legare, Le Pèlerinage de vie humaine en prose de la reine Charlotte de Savoie, Rotthalmünster, Tenschert (Illuminationen 6), 2004, p. 175.
49 Les données fournies par Michael Camille sont contradictoires : son catalogue avance un total de 127 miniatures, chiffre qui ne concorde pas avec sa liste de leurs sujets – celle-ci ne compte que 121 items (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 293-296).
50 P-J. Gumbert, « Manuscrits français à Leyde. Liste provisoire des manuscrits médiévaux en langue française à la Bibliothèque Universitaire de Leyde », dans Q. I. M. Mok, I. Spiele et P. E. R. Verhuyck (éd.), Mélanges de linguistique, de littérature et de philologie médiévales, offerts à Jean-Robert Smeets,, Leiden, 1982, p. 145-156, aux p. 146-147 – nous remercions vivement Ingrid Biesheuvel de nous avoir indiqué cette référence.
51 P.-J. Gumbert, « Manuscrits français à Leyde… », art. cité, p. 147.
52 La notice de ce manuscrit peut être consultée sur le site de la British Library (http://www.bl.uk/catalogues/manusripts/HITS0001.ASP?VPath=e!/webdata/manuscrits/html/24432.htm&Search=22937&Highlight=F).
53 La plupart des enluminures dont l’espace avait été ménagé au sein de la justification ont été réalisées jusqu’au f. 32v ; ensuite, des cadres dorés entourés de décors végétaux apparaissent encore, mais aucune image n’est tracée en leur sein.
54 Une notice est disponible en ligne (http://www.bl.uk/catalogues/manuscripts/HITS0001.ASP?VPath=e!/webdata/manuscrits/html/14102.htm&Search=25594&Highlight=F).
55 Le texte s’ouvre sur le v. 2875 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Qui par semblance petit fust » (PVH Stürzinger, p. 90) et se clôt sur le v. 13492 de la même édition : « Et fist ma vie dou corps partir » (PVH Stürzinger, p. 421).
56 Le texte s’ouvre sur le v. 37 de l’édition de J. J. Stürzinger : « En l’air me trouvai dessevré » (PA Stürzinger, p. 3) et il est incomplet sur sa fin : les v. 10815 et suivants de la même édition manquent (PA Stürzinger, p. 350-362). En outre, les derniers feuillets (à partir du folio 112ra) consignent un texte qui n’est pas copié dans l’ordre : les folios 112ra-118ra correspondent aux v. 9621-10814 de l’édition de J. J. Stürzinger, puis le verso du même feuillet en consigne les v. 9357-9620.
57 Le programme iconographique est réalisé jusqu’au folio 47r ; ensuite, les espaces prévus ont été laissés vierges.
58 La fin la plus fréquente du Pèlerinage de Jésus-Christ (voir supra la note 14) est suivie, dans ce manuscrit, des deux v. 11415-11416 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Ce est en la gloire celestre / ou nous puissons avoir nostre estre » (PJC Stürzinger, p. 367).
59 Ce chiffre équivaut à celui que fournit le catalogue informatisé de la British Library (http://www.bl.uk/catalogues/manuscripts/HITS0001.ASP ?VPath=e!/webdata/manuscrits/html/33929.htm&Search=38120&Highlight=F). – 22 illustrations de ce manuscrit ont été reproduites dans les éditions de J. J. Stürzinger (11 dans PVH Stürzinger, face aux p. 1, 2, 12, 48, 118, 146, 158, 368, 392, 396 et 420 ; 4 dans PA Stürzinger, face aux p. 44, 91, 163 et 221 ; 7 dans PJC Stürzinger, face aux p. 5, 39, 59, 83,109, 267 et 275). Dans PVH Stürzinger, ces reproductions apparaissent seulement accompagnées d’une légende ; dans les éditions des deux autres Pèlerinages, la légende est complétée par la mention du sigle du manuscrit, de la page ou du folio de l’image reproduite, ainsi que de la référence au vers dans l’édition du texte. Par ailleurs, les introductions aux éditions de V et de J contiennent la liste des illustrations de chacun des deux volumes (PVH Stürzinger, p. viii et suivantes ; PJC Stürzinger, p. vi et suivantes).
60 C’est dans la notice de son catalogue que Michael Camille propose un total de 103 miniatures ; toutefois, ce chiffre ne concorde pas avec la liste de leurs sujets qu’il a pu établir – celle-ci ne contient que 88 articles (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 297-298).
61 Deux textes prophétiques sont intercalés, sans doute sur un cahier autonome (f. 95vb-99v) – nous n’avons pu vérifier ce point, n’ayant consulté cet exemplaire que d’après le microfilm conservé à l’IRHT ; toutefois, la réclame qui apparaît en bas du folio 99v, « Ge vous di », tend à le laisser penser –, au cours du Pèlerinage de vie humaine, entre les v. 13482 et 13483 de l’édition de J. J. Stürzinger (PJC Stürzinger, p. 420-421).
62 Le texte se clôt sur une version légèrement remaniée du v. 13492 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Et me fist du corps departir » (PVH Stürzinger, p. 421). On ne se laissera donc pas abuser par l’explicit qui précède les deux textes prophétiques cités à la note précédente et qui, à la suite du v. 13483, semble clore le texte : « Ci fenist le Peregrinage de vie humaine » (f. 95vb).
63 Le texte s’ouvre sur le v. 37 de l’édition de J. J. Stürzinger : « En l’air me trouvay dessevré » (PA Stürzinger, p. 3).
64 Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, t. XXX : A. Molinier et F. Desvernay, Lyon, 1re partie, Paris, Plon, 1900, p. 208.
65 N. R. Ker, Medieval Manuscripts in British Libraries, t. III : Lampeter-Oxford, Oxford, Clarendon Press, 1983, p. 431 (nous remercions Julia Drobinsky, qui a consulté pour nous cet ouvrage). Ce catalogue présente la prière qui clôt le Pèlerinage de Jésus-Christ (PJC Stürzinger, p. 361-367, v. 11210-11416) comme un texte indépendant, parce qu’il est précédé d’une rubrique dans le manuscrit. Sur le contenu de ce manuscrit, voir aussi M. A. Lofthouse, « Le Pèlerinage de vie humaine by Guillaume de Deguileville, with Special Reference to the French Manuscript 2 of the John Rylands Library », Bulletin of the John Rylands Library, t. 19, 1935, p. 170-215, aux p. 192-193.
66 Voir la liste de ces enluminures dans M. A. Lofthouse, « Le Pèlerinage de vie humaine by Guillaume de Deguileville… », art. cité, aux p. 196-198.
67 Voir la liste de ces enluminures ibidem, aux p. 199-200.
68 Ce total est confirmé par N. R. Ker, Medieval Manuscripts in British Libraries, t. III : Lampeter-Oxford, op. cit., p. 431, ainsi que par M. A. Lofthouse, « Le Pèlerinage de vie humaine by Guillaume de Deguileville. », art. cité, à la p. 195.
69 M. A. Lofthouse, ibidem, à la p. 179.
70 Michael Camille fournissait le chiffre voisin de 126 miniatures en grisaille (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 303).
71 L’iconographie de ce manuscrit a été entièrement numérisée sur la base « Corsair » de la Pierpont Morgan Library (http://www.morganlibrary.org).
72 Le manuscrit correspondait, lorsque Michael Camille l’a consulté, à la cote « Hans P. Kraus manuscrit 39 » (« Appendix I », dans MC, t. II, p. 274 et « Appendix II », dans MC, t. II, p. 309) ; il a changé de main depuis. – La notice de ce manuscrit est disponible sur la base « Corsair » de la Pierpont Morgan Library (http://www.morganlibrary.org).
73 Michael Camille proposait seulement le chiffre de 109 miniatures (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 309). Sur la base informatisée de la Pierpont Morgan Library (voir la note précédente), le nombre total de miniatures donné au début de la notice (109) ne coïncide pas avec celui que l’on décompte d’après la liste de leurs légendes (110).
74 Le texte se clôt sur l’explicit fautif suivant : « Explicit le vie humaine et commence Jhesucrist. »
75 1. Le texte s’ouvre sur le v. 10350 de V1 (PVH Stürzinger, p. 321).
76 Nous remercions Emilie Fréger, qui nous a fourni toutes ces précisions sur le contenu textuel de ce manuscrit.
77 Cette date concorde avec celle qui est fournie dans O. Pacht et J. J. G. Alexander, Illuminated Manuscripts in the Bodleian Library Oxford, t. I : German, Dutch, Flemish, French and Spanish Schools, Oxford, Clarendon Press, 1969, p. 49, n° 634.
78 Ce manuscrit comportait quatre enluminures ; mais la seconde, qui se trouvait au folio 7, a été découpée (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 310) – nous remercions Emilie Fréger pour cette précision.
79 M. A. Lofthouse, « Le Pèlerinage de vie humaine by Guillaume de Deguileville. », art. cité, à la p. 178.
80 Cette date est de dix ans plus précoce que celle qui figure dans O. Pacht et J. J. G. Alexander, Illuminated Manuscripts in the Bodleian Library Oxford, t. I : German, Dutch, Flemish, French and Spanish Schools, op. cit., p. 50.
81 La notice du catalogue de Michael Camille donne un total de 101 miniatures, qui ne concorde pas avec le décompte obtenu d’après sa liste des sujets : 97 seulement (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 311-312).
82 K Arsenal, p. 276.
83 Michael Camille comptait 40 espaces blancs (voir « Appendix II », dans MC, t. II, p. 356) ; mais, vérification faite, ils sont un peu moins nombreux.
84 Dans ce manuscrit, le texte du Pèlerinage de l’âme est introduit par les v. 13483-13492 du Pèlerinage de vie humaine : « [f. 1ra] Or vous dy que se je eüsse / peu parler, pour chou j’eüsse… –. .. [f. 1rb] La mort laissa sa faulx courir / et me fist du corps departir » (PVH Stürzinger, p. 421), dont les premiers (v. 13483-13491) sont communs à V1 et V2, mais dont les suivants sont propres à V1 ; suit l’explicit du Pèlerinage de vie humaine seconde rédaction : « Ce me sembla en ce moment / si ques de l’espoentement / esveilliez et desdormis fus, / et me trouvay si esperdus / que adviser ne me pouoie / se tout mort ou tout vif estoie / jusqu’a tant que je oy sonner / l’orloge de nuyt pour moy lever ; / et aussi chantoient les quocs, / pour quoy lever me cuiday lors. / Mais ne peuz, car fus retenu / de la grant pensee ou je fu / et pour mon adventureux songe ; / ou quel se aucune mensonge / est merlee ou soit contenue / ou qui ait trop peu de value, / nul merveillier ne s’en devroit, / car oncques forment on ne voit / croistre qui paille entour n’ayt / jusqu’a tant que hors on le trait. / Si ques se en mon songe a grain / et avecques a paille ou estrain, / ce qui est bon soit reservé, / et qui bon n’est soit hors bouté ; / que ne dy pas tant seulement / pour ce premier livre present, / dont ci endroit je feray fin / pour moy reposer en chemin, / mais aussi pour cil qui s’ensuit. / Car tout le grain en paille gist / que je comment aux bons venneurs / qui sevent hors venner erreurs » – voir les folios 110rv-111va du manuscrit français 377 de la BNF (n° 42).
85 Seul le frontispice a été réalisé : par la suite, le texte est copié en continu, sans prévoir aucun espace pour d’éventuelles miniatures.
86 Cette datation est fondée sur une mention manuscrite figurant au bas du folio 43r et qui semble de la même main et de la même encre que le texte du Pèlerinage de l’âme qui s’ouvre sur cette page, « l’an de grace mil. iiiiC. lxxii. le jour de la… » : il s’agit sans doute, sauf si ce colophon a été mécaniquement copié sur un autre, de la main du scribe qui se nomme au folio 230r, « frere Jehan de Parmes ». Peut-être le catalogue de la bibliothèque de l’Arsenal, qui cite pourtant la date mentionnée au folio 43r, ne la prend-il pas en compte dans sa datation – on y trouve seulement « écriture du xv e siècle » – parce que la lecture que l’on peut en proposer n’est pas totalement fiable du fait qu’elle a été sévèrement rognée. Toutefois, si la fin du chiffre est légèrement douteuse, on ne peut guère hésiter qu’entre «. lxxii. », que nous aurions tendance à privilégier, et le chiffre de «. lxxx. » qu’avait proposé l’auteur du catalogue (K Arsenal, p. 453) ; on aboutit donc à une fourchette relativement précise.
87 Le texte du Pèlerinage de vie humaine est ici suivi d’un explicit versifié original : « Cy fine le roumant du moigne / du pelerinage de vie humaine, / qui est fait pour bon pelerin / qui en ce monde tel chemin / veult tenir que voise a bon port / et qu’il ait du ciel le deport, / pris sur le “Romans de la rose” / ou l’art d’amours est toute enclose. Explicit. »
88 C’est le chiffre de 102 enluminures qui figure dans le catalogue de Michael Camille (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 358).
89 Ce manuscrit est cité par Michael Camille et par J. J. Stürzinger sous la cote ancienne « Bibliothèque de l’Institut 20 » (« Appendix I », dans MC, t. II, p. 275 et « Appendix II », dans MC, t. II, p. 362 ainsi que PVH Stürzinger, p. xii).
90 L’explicit correspond aux v. 11415-11416 de l’édition de J. J. Stürzinger (PJC Stürzinger, p. 367) ; voir supra la note 14.
91 Le texte suit de près l’exemplaire édité par J. J. Stürzinger jusqu’aux v. 13491-13492 : « La mort laissa la faulx courir / et me fist du corps deppartir » (PVH Stürzinger, p. 421). Ensuite, figure le segment final de V2 : « [f. 156vb] Et me sembla en ce moment / si que de l’espaourement / esveiller [sic] de dormir fu / et me trouvay si esperdu / que aviser ne me pouoye / se mort ou en vie estoie / jusqu’atant que ouy sonner / l’orloge de nuit pour lever ; / et aussy chantoient les coqs, / pour quoy lever me cuiday lors, / mais ne pou que si fu tenu / de la grant pensee ou je fu. / Pour quoy aventureux songe / ouquel s’aucune mençonge / est meslee ou contenue / ou qui ait pou de value, / nul merveiller ne s’en devroit, / car oncques fourment on ne voit / croistre que entour paille n’ait / jusqu’atant que hors on la trait ; / si que s’en mon songe a grain / et avec a paille ou estrain, / ce qui est bon soit reservé / et qui bon n’est soit hors venné. / Que ne di pas tant seulement / pour ce premier livre present, / dont cy endroit je feray fin, / pour moy reposer en chemin ; / mais aussi pour cil qui s’ensuit / ou tout le grain en paille gist, / que je comment aux bons venneurs / qui sçavoient hors venner erreurs » (voir supra la note 84). Suivent une poignée de vers originaux : « Mais bien vouldroye et ay voulu / que par le songe que j’ay veu / toux pelerins ce redrassassent / [157ra] et de fourvoyer se gardassent. / Or nous doint Dieu si bon advis / qu’en la fin ayons paradis. »
92 Le texte du Pèlerinage de l’âme est conforme à celui qu’édita J. J. Stürzinger jusqu’au v. 11083 (PA Stürzinger, p. 360). Suit un explicit original : « [f. 237va] Et aussi avant que fine / mon emprise et atermine, / au Prevost ou moult me fie / prieray que il s’encline / vers moy et me soit benigne / contre m’averse partie ; / cellui aussi qui me maine / et qui pour moy grande paine / met si com je l’ay veü / de science tres certaine / et pour honneur tres souveraine / de moy doit estre receü : / bien sçay que vers lui mon dew / n’ay pas fait ne a son pleü, / dont ma cause n’est pas saine. / Pour quoy paier lui dois treü / de oroison a moy peü / de grant devocion plaine. / A saint Benoist aussi iray / et humblement le requerray / que quant sera mon jugement / penitance ce que fait ay / – dont paüreusement m’esmay – / deporte et favorablement. / Si requerray finablement / l’appostre Andrieu devotement / pour ce qu’a son jour m’esveillay / du songe que premierement / ay compté qui tresgrandement / sans fin m’a mis en grant effroy. / [f. 237vb] S’autre chose je puis faire / bien me seroit necessaire / pour getter en la ballance / pour moy d’uyseuce retraire / et aucunement attraire / a amour de penitance, / par laquelle sans doubtance / on acquiert la belle gloire / dont devant j’ay fait memoire ; / laquelle me vueille donner / et a toux et toutes octroier / celluy qui puissance en a / qui est benedictus in seculorum secula. Amen. Amen. »
93 La seconde rédaction du Pèlerinage de vie humaine qui figure dans ce manuscrit est fragmentaire ; en outre, la qualité du texte semble généralement assez médiocre. Les extraits présents sont :
- f. 245ra-245rb : l’ouverture du texte, au cours de laquelle Guillaume explique que c’est bien malgré lui qu’une première version de son texte a circulé et qu’il faut qu’il la récupère pour l’amender afin qu’elle soit de nouveau diffusée, mais cette fois avec une valeur édifiante incontestable : « Par maintes fois il advient bien.– … En l’abaïe de Chaalis / qui fondee est du roy Loïs » (voir le manuscrit BNF, fr. 377 (n° 42), f. 1ra-1va) ;
- f. 245rb-245vb : un extrait proche, qui conte partiellement la première rencontre du pèlerin avec Grâce de Dieu : « Une dame de grant beaulté / et de tresgrant nobilité / encontray droit en ma voye – … Pour quelle cause je plouroye / et s’aucune faulte avoye » (voir le manuscrit BNF, fr. 377 (n° 42), f. 3rb) ;
- deux fragments plus développés qui prennent place dans l’épisode qui s’étend de la rencontre du pèlerin avec Jeunesse, puis avec Huyseuse et Vertu Moral, jusqu’à l’apparition de Glotonnie et de Venus (figure de la luxure), puis à l’entrée en scène de Parece, qui assaillit le narrateur :
- f. 245vb-253ra : « Ainssi comme nous parlions lors, / je vis que Jennesse et mon corps. –. .. Mais n’alay gueres avant / que une grant vielle trouvay / a ung long nez. » (voir manuscrit BNF, fr. 377 (n° 42), f. 47va-51va) ;
- f. 253ra-rb : « “Qui est Venus ?” luy ai je dit. / “Et assés toust, elle me dist. –. Et avoit cordes liees / au col et enfardelees » (voir le manuscrit BNF, fr. 377, f. 52vb-55rb) ;
- deux fragments d’un passage qui va de la rencontre du pèlerin avec le messager de Convoitise jusqu’à sa vision de la Nef de Religion :
- f. 253rb-259vb : rencontre avec le messager de Convoitise, qu’il fuit, puis avec Nigromance, Hérésie, et enfin Satan. Ce dernier espère s’emparer de lui, mais le pèlerin lui échappe en se jetant dans les flots. C’est alors qu’il entre en contact avec la roue de Fortune, qui ne le tire de ce mauvais pas que pour mieux le mettre en danger. Seule Grâce de Dieu pourra le sauver, en lui envoyant sa colombe et en lui conseillant d’adresser ses prières à la Vierge : « En ce point la dimee avoit [sic] / s’avança de qui tant ne quant / garde je ne me prenoie. –. savoir le pourez de ligier / pour le dire s’il est mestier » (voir le manuscrit BNF, fr. 377 (n° 42), f. 75rb-81vb) ;
- f. 259vb-268vb : rencontre du pèlerin avec Astrologie, puis avec Géomancie, Idolâtrie, Sorcerie, Scilla (ou Conspiration) et Esbatement mondain, jusqu’au moment où épuisé, il aperçoit la Nef de Religion, dont Grâce de Dieu, réapparaissant soudain, vient lui dévoiler la signification : « Quant fut dicte la priere / en la forme et maniere / Que dedens l’escript trouvay. –. .. “Se, [dist] elle, tu veulx passer’’ » (voir le manuscrit BNF, fr. 377 (n° 42), f. 83va-92ra) ;
- deux fragments qui s’étendent du moment où, juste après avoir pénétré dans la Nef tant convoitée, le pèlerin interroge la Sousceleriere sur l’écrin qu’elle porte et la colombe qui l’accompagne, jusqu’à sa rencontre avec “Povreté non volontaire” :
- f. 268vb-270va : rencontre avec la Sousceleriere et la Mercière : « “Dame, dis je, moult sui pensis / de cest escraing qu’alés portant / et de ce coulon vous suignant”… –. .. me font au soir et au matin / pour prenre leur refection / par mon aministracion » (voir le manuscrit BNF, fr. 377 (n° 42), f. 94va-96rb) ;
- f. 270va-271ra : rencontre du pèlerin avec “Povreté non volontaire” : « [L]a une vielle se sioit / qui estre hors du sens sembloit / qui avoit la bouche assés. –. .. et tres meschantement ma vie / je use en tourjours groumelant / et comme lisse rechignant » (voir le manuscrit BNF, fr. 377 (n° 42), f. 97va-97vb) ;
- f. 271ra-275vb : un fragment qui s’étend de la rencontre du narrateur avec Ovide jusqu’à son dialogue avec la Celeriere chargée de conserver les biens que lui envoie Grâce de Dieu : « [7] erra sibi fruges annis denege undas/ deneget afflattus ventus vanas [sic] suas… –. .. Lors yssi et hors me mena / et du tout pris rouge a luy » (voir le manuscrit BNF, fr. 377 (n° 42), f. 100va-105vb).
94 Certains portent quelques rehauts de couleur, mais tous sont inachevés.
95 Certains sont rehaussés de couleurs, mais presque tous demeurent inachevés.
96 Une fois que même les esquisses se tarissent, on continue en revanche à trouver des indications rédigées destinées aux enlumineurs et décrivant précisément les scènes à représenter.
97 On trouve « circa 1450 » dans U. Baurmeister et M.-P. Laffite, Des livres et des rois. La bibliothèque royale de Blois, Paris, Bibliothèque Nationale, 1992, p. 92-96, notice n° 16 (nous remercions Emilie Fréger de nous avoir signalé cette référence bibliographique) ; nous nous sommes rangée ici à l’estimation d’Emilie Fréger, qui nous a aimablement fait parvenir sa notice (E. FREGER, Le Pèlerinage de l’âme en vers de Guillaume de Digulleville : analyse du corpus des manuscrits enluminés, mémoire de Master 2, Université de Lille 3, 2006, 3 vol., t. I, p. 47-51 et 57-59 et t. II, p. 38-43).
98 L’iconographie de ce manuscrit est entièrement numérisée sur la base « Mandragore » de la BNF (http :// mandragore.bnf.fr).
99 Le texte se clôt sur une version proche des v. 8772-8773 de l’édition de J. J. Stürzinger, dont le second est largement remanié : « Chanton, alon, monton, volon / prés est la joie qu’attendon » (PA Stürzinger, p. 284).
100 L’explicit correspond aux v. 11415-11416 de l’édition de J. J. Stürzinger (PJC Stürzinger, p. 367) ; voir supra la note 14.
101 Le chiffre auquel nous sommes parvenues est largement inférieur à celui que proposait Michael Camille : 351 (« Appendix I », dans MC, t. II, p. 313). Les légendes de ces images sont disponibles sur la base « Mandragore » de la BNF (http://mandragore.bnf.fr).
102 Date confirmée dans U. Baurmeister et M.-P. Laffite, Des livres et des rois. La bibliothèque royale de Blois, op. cit., p. 92.
103 Le chiffre auquel nous sommes parvenues est supérieur à celui que propose Michael Camille : 137 miniatures (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 318).
104 Date reprise dans A.-M. LEGARE, Le Pèlerinage de vie humaine en prose de la reine Charlotte de Savoie, op. cit., p. 176, part. n. 70.
105 Ce chiffre concorde avec celui que propose Michael Camille (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 322).
106 Michael Camille datait ce manuscrit de 1414 (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 325). Toutefois, cet exemplaire a fait l’objet de deux campagnes d’enluminure successives ; et Emilie Fréger fait coïncider la date de 1414, inscrite, puis grattée – mais encore lisible à la lumière ultra-violette au bas du f. 215v –, avec l’achèvement de la seconde campagne d’enluminures. C’est pourquoi elle propose d’élargir quelque peu la période au cours de laquelle ce manuscrit a été réalisé : celle-ci semble s’être étendue de 1400 à 1414 environ (E. Freger, Le Pèlerinage de l’âme en vers de Guillaume de Digulleville…, mémoire cité, t. I, p. 109-113 et t. II, p. 54-56).
107 Le chiffre auquel nous parvenons est largement supérieur à celui que propose Michael Camille : 112 (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 325).
108 La fin du texte juxtapose un fragment de V2, un extrait commun à V1 et à V2, puis l’ouverture de A. En effet, on trouve au folio 138va des vers qui correspondent à l’un des segments finaux de V2 : « Ainsi se retrait arriere / sens delay la messagiere. / Dieu me doint bon hostel trouver : / a enfermeté penser / ay asséz. J’ay trop attendu : / en peril suis d’estre perdu » (voir le manuscrit Paris, BNF, fr. 377 (n° 42), f. 109vb ; cet extrait se situe quelque 106 vers avant la fin du texte dans ce manuscrit). Suivent, aux folios 138va- 139rb, les v. 13419-13492 de l’édition de J. J. Stürzinger, qui sont communs à V1 et V2 (PVH Sürzinger, p. 418-421 ; le dernier vers de cette série est d’ailleurs légèrement remanié puisqu’on trouve « Et me fist du corps departir »). Jusque-là, cet enchaînement est conforme à celui que l’on peut observer dans le manuscrit BNF, fr. 377, f. 109v-110r. Ce n’est qu’ensuite que le manuscrit n° 48 se démarque du précédent : au lieu de se clore sur les 31 derniers vers de la seconde rédaction (« Ce me sembla, en ce moment, / si que de l’espaourement / esveillié et desdormi fu. –. .. Ou tout le grain en paille gist / que je comment aus bons venneurs / qui scevent hors venner erreurs » (BNF, fr. 377 (n° 42), f. 110rb-110va), le texte du manuscrit n° 48 s’achève sur les v. 37 à 60 du Pèlerinage de l’âme (PA Stürzinger, p. 3), que suit l’explicit : « Ci fenit le Pelerinage du corps. »
109 Le texte semble acéphale puisqu’il s’ouvre sur le v. 61 de l’édition Stürzinger : « Adont parla : “or es tu pris » (PA Stürzinger, p. 4). De fait, cette copie du Pèlerinage de l’âme n’est pas vraiment lacunaire, puisque les soixante premiers vers du Pèlerinage de l’âme sont présents à la fin du Pèlerinage de vie humaine (voir la note précédente).
110 Il manque peu de chose à la fin de cette copie : les deux derniers vers du texte (« Nul merveillier ne s’en devroit / car onques fourment on ne voit ») se trouvent à quatorze vers de la fin de V2 dans le manuscrit Paris, BNF, fr. 377 (n° 42), f. 110va.
111 Les v. 11029-11161 du Pèlerinage de l’âme, qui séparent la version que nous avons baptisée « courte » de la « longue », sont présentés comme un appendice autonome.
112 Les recherches récentes d’Emilie Fréger ont permis de resserrer la datation de ce manuscrit (E. FREGER, Pèlerinage de l’âme en vers de Guillaume de Digulleville…, mémoire cité, t. I, p. 114-124 et t. II, p. 63-68), qui était seulement situé au xv e siècle par le catalogue ancien (K BNF 1, p. 192b).
113 L’explicit de ce manuscrit ne correspond ni à celui de Vp ni à celui de V2. Le texte se rapproche de Vx dans son dernier segment ; on trouve notamment, au f. 158v (colonnes a et b) l’équivalent des v. 13395-13416 de l’édition de J. J. Stürzinger (PVH Stürzinger, p. 418). Ensuite, le texte diverge des autres manuscrits consultés : « [f. 158vb] Quant la endroit je fu venu / et une piece y os [sic] geü, / le portier vi qui m’admenoit / deux autres messaigieres droit. / L’une estoit celle au tariere / dont ay parlé ci en arriere, / et l’autre avoit les mains tendues / aussi com se volsist aux nues / par icelles tout droit voler. / Paour de Dieu : “Je t’ay voulu, dist, admener / ces messaigieres qui mestier / t’auront se les veulx envoier / en Jherusalem devant toy, / car par les singnes que je voy / yci tu ne pues demourer / longuement, ains t’en fault aler / si que se envoié n’avoies / par devant, pas ne seroies / bien receü ; et tous y ont / envoié, dont grant sens fait ont. / Bon est, se m’est vis, que Priere / y envoies com messaigiere, / que ly bailles commission, / pouoir et procuracion / d’aler hostel prendre pour toy / et d’aler supplier au Roy / que il seuffre que receüz / soies en la cité lassus / et elle le fera tresbien”. » Suit, au folio suivant, une partie du résumé du Pèlerinage de l’âme qui est aussi présent dans les manuscrits Arsenal, 3170 (n° 34) et BNF, fr. 12466 (n° 66) ; ce texte est édité, d’après les trois manuscrits qui le conservent, en annexe à PA Stürzinger, p. 393, v. 441-474.
114 Le texte se clôt sur le v. 8906 de l’édition de J. J. Stürzinger : « De vertus et la forgeresse » (PVH Stürzinger, p. 276).
115 Le texte se clôt sur un léger remaniement du v. 13206 de l’édition de J. J. Stürzinger : « L’en doit et grant honneur porter » (PVH Stürzinger, p. 412).
116 Le chiffre auquel nous sommes parvenue concorde avec celui que proposait Michael Camille (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 336).
117 La datation proposée par Michael Camille, « avant 1348 » (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 339), ne nous semble guère recevable dans la mesure où ce manuscrit consigne la description latine du bourdon qui a été composée par Guillaume de Digulleville pour la seconde rédaction du Pèlerinage de vie humaine (f. 119ra-124ra) ; or ce texte ne serait pas antérieur à 1355 (E. FARAL, « Guillaume de Digulleville, moine de Chaalis », dans Histoire littéraire de la France, t. 39, 1962, p. 1-132, à la p. 29). L’intuition de Michael Camille en matière de datation coïncide toutefois avec les données collectées par François Avril sur l’enlumineur qui a illustré le manuscrit français 1818 de la BNF : il faudrait situer l’activité de celui-ci au milieu du xiv e siècle, puisqu’il est l’auteur d’enluminures antérieures à 1350 sur deux manuscrits au moins (F. AVRIL, « Un chef-d’œuvre de l’enluminure sous le règne de Jean le Bon : la Bible moralisée, manuscrit français 167 de la Bibliothèque nationale », Monuments et mémoires publiés par l’Académie des inscriptions et belles-lettres, fondation Eugène Piot, t. 58, 1972, p. 91-125, à la p. 108, part. n. 1 qui concerne l’artiste « J »). Il faut donc sans doute reculer la date de confection de ce manuscrit seulement jusqu’à la date de composition des passages latins qu’il comporte, c’est-à-dire à la fin des années 1350. À moins que ces fragments latins soient antérieurs au second Pèlerinage de vie humaine et qu’ils aient circulé seuls avant de se voir adjoindre à V2 ; ce n’est pas exclu. Toutefois, les éléments réunis ne permettent pas de remettre sérieusement en cause la date de composition globale proposée pour V2 par Edmond Faral – d’autant que celle-ci est solidement fondée sur le prologue de la seconde rédaction tel qu’il figure dans le manuscrit BNF, fr. 377 (f. 1) : il y est indiqué que la seconde rédaction de V est postérieure de 25 ans au songe narré dans le premier Pèlerinage (voir l’édition de ce passage dans M. A. LOFTHOUSE, « Le Pèlerinage de vie humaine by Guillaume de Deguileville. », art. cité, aux p. 177-178). En effet, parmi les autres exemplaires au sein desquels ces insertions latines sont consignées indépendamment de V2, seul le manuscrit n° 70 (voir infra) pourrait aussi être antérieur à 1355. Mais dans son cas, rien ne plaide pour cette date précoce plutôt que pour la seconde moitié du xiv e siècle ; et les cinq autres témoins de ce type sont manifestement postérieurs à 1390 – il s’agit des exemplaires n° 1, 40, 44, 55 et 72 de la présente liste.
118 Sur l’auteur des enluminures de ce volume, qui aurait aussi illustré une portion du manuscrit BNF, fr. 167, voir F. Avril, « Un chef-d’œuvre de l’enluminure sous le règne de Jean le Bon : la Bible moralisée, manuscrit français 167 de la Bibliothèque nationale », art. cité, à la p. 108.
119 Le texte s’ouvre, après un folio 1 postiche qui comporte des fragments mutilés du Pèlerinage de Jésus-Christ, sur le v. 84 du Pèlerinage de vie humaine : « De sang rougis, tains et vermaux » (PVH Stürzinger, p. 4).
120 Le second Pèlerinage s’ouvre sur le v. 106 de l’édition de J. J. Stürzinger : « A engendrer et pourtraire » (PA Stürzinger, p. 6).
121 Cette copie présente des lacunes : outre celles qui correspondent aux mutilations d’un nombre non négligeable d’enluminures, on constate que le texte est discontinu :
- entre le f. 84vb – qui se clôt sur le v. 251 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Point telz choses je ne creüsse » (PA Stürzinger, p. 12) – et le f. 85ra, qui s’ouvre sur le v. 428 de la même édition : « Voisent a ceulx que en garde ont » (PA Stürzinger, p. 19) ;
- entre le f. 87vb – qui s’achève sur le v. 849 de l’édition de J. J. Stürzinger : « La grace que m’as monstree » (PA Stürzinger, p. 34) – et le f. 88ra, qui s’ouvre sur le v. 1086 de l’édition de J. J. Stürzinger : « De grans services et de bons » (PA Stürzinger, p. 42) ;
- entre le f. 88vb – qui se clôt sur le v. 1206 de la même édition : « Et ses gencives me monstroit » (PA Stürzinger, p. 45) –, et le f. 89ra, qui s’ouvre sur le v. 1216 : « Et bien grant longueur elle avoit » (PA Stürzinger, p. 46). De fait, dans ce dernier cas, l’étendue du texte manquant est très limitée et ne correspond peut-être qu’à la lacune causée par le découpage, au recto du folio 88, d’une enluminure. Par la suite, le texte semble continu et la plupart des enluminures ont été préservées.
122 Le texte s’ouvre sur le v. 239 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Et d’or furent a mon avis » (PJC Stürzinger, p. 10).
123 Originellement, le manuscrit comptait davantage d’illustrations ; mais comme le signale Michael Camille (voir la note 121), un nombre non négligeable d’entre elles ont été découpées.
124 Des miniatures ont également été découpées tout au long de ce texte.
125 Michael Camille estime à 331 le nombre initial des miniatures (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 342-246) ; il n’en subsiste plus que 218 – contre les 206 invoquées par Michael Camille – dans l’état actuel, mutilé, du manuscrit.
126 Le texte commence au v. 221 de l’édition Stürzinger : « Lors m’en issy de ma maison » (PVH Stürzinger, p. 8).
127 Le texte se clôt sur une version remaniée des v. 11027-11028 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Aussi a ceulz qui le liront / pri et a ceuls qui l’escriront… » (PA Stürzinger, p. 357), suivis d’un ajout original qui sert d’explicit : « Que se j’ay point failli au metre, / qu’ilz se vueillent entremetre / de mes deffautes pardonner / en eulz de leur sens moy donner / si que mon livre miex parfait / soit par leur science et leur fait. / La gloire de Dieu nostre sire / soit a tous ceulz qui l’orront lire. Amen. Ci fine le Pelerinage de l’ame. »
128 Le texte se clôt sur une version à peine remaniée des v. 11069-11070 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Et croy que pas ce n’entendis / quant pour eulz sauver corps preïs » (PJC Stürzinger, p. 356).
129 Cette datation se voit confirmée par Anne-Marie Legaré, qui précise que le texte a été copié par l’un des scribes du roi de France Charles V : Raoulet d’Orléans (A.-M. Legare, Le Pèlerinage de vie humaine en prose de la reine Charlotte de Savoie, op. cit., p. 174).
130 Le nombre d’enluminures est légèrement supérieur à celui que propose Michael Camille, c’est-à-dire 307 (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 347).
131 L’explicit du texte, dans ce manuscrit, est le suivant : « Ainsi mon songe a tous di / et que prient pour moy leur pri » (voir PJC Stürzinger, p. 360, v. 11207-11208). Ainsi la prière qui clôt habituellement le Pèlerinage de Jésus-Christ (voir PJC Stürzinger, p. 361-367, v. 11210-11416) est-elle absente de cette copie.
132 La date fournie par Michael Camille (« Appendix II », dans MC, t. II, p. 353) est plus précoce que celle de « xv e siècle » qui figure dans K BNF 4, p. 294. Un léger doute pèse toutefois sur la lecture de cette date dans l’ouvrage de Michael Camille. En effet, tous les exemplaires photocopiés de sa thèse qui ont circulé parmi les participants au colloque semblent porter une date lacunaire, un espace – ou une tache blanche – étant présent à la place du « 8 » au sein du chiffre « 13.0 » ; vérification faite, l’exemplaire de cette thèse qui est conservé à la bibliothèque de l’Institut de France présente la même lacune. C’est sur la foi des dépouillements de Julia Drobinsky, qui a consulté un autre exemplaire de cette thèse à Cambridge, que nous mentionnons ici la date de 1380 ; nous la remercions de cette précision.
133 Le schéma de l’équerre de la paix qui figure au folio 22vb ne saurait guère être considéré comme une illustration.
134 Ce manuscrit s’ouvre sur le v. 1450 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Que sembloit estre d’ung aignel » (PVH Stürzinger, p. 46).
135 Un colophon figurant au folio 128v, après l’explicit du Pèlerinage de l’âme, semble permettre d’avancer, pour les Pèlerinages contenus dans ce codex, une date plus précise que celle de « xv e siècle » qui est proposée par l’ancien catalogue de la BNF (K BNF 5, p. 270) : « Cy fine le pelerinage de l’ame escript et finé le dimanche XIXe du mois de may, tertia hora post prandium – orate pro scriptore – mil IIIICLV. Jaloux nomine ejus » (cette annotation est citée dans K BNF 5, p. 269 ; si le conservateur en charge n’en a pas fait usage pour dater le manuscrit, c’est sans doute qu’il considère que plusieurs unités codicologiques initialement indépendantes ont été regroupées dans l’actuel BNF, fr. 19186 ; or la date de 1455 ne correspond pas nécessairement aux textes qui accompagnent les deux Pèlerinages).
136 On observe toutefois quelques esquisses dans la marge inférieure de certaines pages.
137 Le texte se clôt sur le v. 13530 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Et de fourvoyer se gardassent » (PVH Stürzinger, p. 422), suivi de deux vers propres à ce manuscrit : « Or nous doint Dieu si bon advis / qu’en la fin ayons paradis. »
138 La datation proposée dans le catalogue de la BNF est plus large, puisqu’elle s’étend à l’ensemble du xiv e siècle (K BNF 6, p. 309) ; ou plutôt aux années 1330-1400 compte tenu de la date de rédaction de la version originelle du Pèlerinage de vie humaine : 1330 (E. Faral, « Guillaume de Digulleville, moine de Chaalis », art. cité, à la p. 1). Toutefois, dans la mesure où ce manuscrit consigne les descriptions latines de l’écharpe et du bourdon qui ont été composées par le moine de Chaalis pour la seconde version de son Pèlerinage de vie humaine, seconde rédaction qui est datée de 1355 environ (E. FARAL, ibid., à la p. 29), le terminus adquem du présent manuscrit peut sans doute être retardé d’un quart de siècle. À moins que ces insertions latines n’aient circulé seules avant de se voir adjoindre au second Pèlerinage de vie humaine ; sur cette hypothèse somme toute peu vraisemblable, voir supra la note 117.
139 Ce manuscrit apparaît dans la liste de Michael Camille sous la cote fautive « BNF fr. 105 51 » (« Appendix I », dans MC, t. II, p. 274). Vérification faite, la description de Michael Camille correspond bien au manuscrit BNF, nouv. acq. fr. 10551. Par ailleurs, le catalogue des manuscrits de la BNF confirme que le codex BNF, fr. 10551 est un manuscrit du xviii e siècle qui consigne un texte de l’abbé de Targny commentant des événements survenus dans les années 1632-1635 (K BNF 3, p. 129) ; celui-ci n’a donc rien à voir avec le moine de Chaalis.
140 Le f. 44 s’ouvre sur le v. 1968 de l’édition de J. J. Stürzinger : « N’est pas matiere de courroux » (PVH Stürzinger, p. 62) pour se clore sur le v. 2075 de la même édition : « Tant fiz a luy par mon ferir » (PVH Stürzinger, p. 65). Suivent, au folio 45, les v. 2573 (« A son prouchain chascun ait paix » ; PVH Stürzinger, p. 81) à 2702 ( « En furent raemplis et saoulz » ; PVH Stürzinger, p. 84).
141 Il ne saurait s’agir ici que de deux fragments de la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine. En effet, V1 et V2 divergent entre les v. 1968 et 1981 – voir, notamment, l’écart entre l’édition de J. J. Stürzinger (PVH Stürzinger, p. 62) et le manuscrit Paris, BNF, fr. 377 (n° 42), f. 14vb – ; or le fragment du manuscrit BNF, nouv. acq. fr. 11198 suit résolument les leçons de V1 en cette occurrence. De même, la fin du testament de Jésus-Christ a été légèrement remaniée entre la première et la seconde rédaction du Pèlerinage de vie humaine, et le manuscrit BNF, nouv. acq. fr. 11198 est en parfaite concordance avec l’édition de J. J. Stürzinger (PVH Stürzinger, p. 81-84) contre les leçons du manuscrit n° 42 (f. 18rb-18va).
142 Il s’agit d’un manuscrit composite, qui regroupe des fragments textuels s’échelonnant du xiii e au xix e siècle ; la date ici retenue s’applique exclusivement aux extraits de V1.
143 L’explicit correspond aux v. 11415-11416 de l’édition de J. J. Stürzinger (PJC Stürzinger, p. 367) ; voir supra la note 14.
144 Certaines miniatures ont été découpées et un feuillet manque entre les folios 82 et 83.
145 Le chiffre de 153 qui figure sur le site internet « Liberfloridus » (http ://liberfloridus.cines.fr/cgi-bin/affich_ ouvrage ?3188) correspond à la somme des images numérisées, pages entières et gros plans.
146 5 miniatures ont été découpées (f. 171v, 174v, 206r et 206v, 215r). Manquent en outre des feuillets entre les folios 163 et 164, 191 et 192, 197 et 198, enfin 203 et 204.
147 Le programme iconographique de ce manuscrit est entièrement numérisé sur le site « Liberfloridus » (voir la note 145).
148 Cette date figure sur le site de la bibliothèque Rosenbach, dans la description générale des collections (http :// www.rosenbach.org/collections/categories/literature.html).
149 Aucune des enluminures prévues n’a été réalisée, mais le manuscrit est ponctué d’espaces vierges qui ont été comblés par des descriptions rédigées et relativement développées donnant aux éventuels enlumineurs des consignes précises.
150 Le texte s’ouvre sur le v. 35 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Avis me fu que quant la mort » (PA Stürzinger, p. 3).
151 Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements, t. XXXIX : M. L. Demaison, Reims, Paris, Plon, 1904, t. II, p. 440.
152 L’identification de V2 est tirée de M. A. Lofthouse, « Le Pèlerinage de vie humaine by Guillaume de Deguileville. », art. cité, à la p. 180. Nous nous sommes fiée à son témoignage plutôt qu’à celui d’Arthur Lângfors, qui cite ce manuscrit parmi les exemplaires comportant l’incipit de la première rédaction du Pèlerinage de vie humaine (A. Langfors, Les incipit des poèmes français antérieurs au xvi e siècle. Répertoire bibliographique établi à l’aide de notes de M. Paul Meyer, Paris, Champion, 1917, p. 3).
153 A. de Laborde, Les principaux manuscrits à peintures conservés dans l’ancienne bibliothèque impériale publique de Saint-Pétersbourg, 2 vol., Paris, 1936-1938, t. I, p. 28, n° 23 ; l’une des fiches de l’IRHT précise que la cote fournie par le comte de Laborde pour ce manuscrit, « Fr. XI, 11 » doit être corrigée en « Fr. XIV, 11 ».
154 Ibid.
155 Ibid. Outre le témoignage du comte de Laborde, le contenu textuel de ce manuscrit est brièvement décrit dans E. Brayer, « Manuscrits français du Moyen Âge conservés à Léningrad », Bulletin d’information de l’Institut de recherche et d’histoire des textes, t. 7, 1958, p. 23-31, à la p. 28.
156 Nous nous fions ici à la date fournie par le comte de Laborde (A. de Laborde, Les principaux manuscrits à peintures., op. cit., t. I, p. 28, n° 23), plus précise que la fourchette correspondant à l’ensemble du xiv e siècle que proposaient Gustave Bertrand (G. Bertrand, Catalogue des manuscrits français de la Bibliothèque de Saint-Pétersbourg, Paris, Imprimerie nationale, 1874, p. 174, n° 11 S) ou Edith Brayer (E. Brayer, « Manuscrits français du Moyen Âge conservés à Léningrad », art. cité, à la p. 28).
157 Ce manuscrit ne comporte pas de miniatures, quoiqu’il figure dans A. de Laborde, Les principaux manuscrits à peintures conservés dans l’ancienne bibliothèque impériale publique de Saint-Pétersbourg., op. cit., t. I, p. 28, n° 23 ; l’auteur de cet ouvrage précise en effet dans sa rubrique « décoration » : « pas de miniatures ». La notice plus récente d’Edith Brayer ne signale pas non plus la présence d’illustrations dans cet exemplaire (E. Brayer, « Manuscrits français du Moyen Âge conservés à Léningrad », art. cité, à la p. 28).
158 A. de Laborde, Les principaux manuscrits à peintures…, op. cit., t. I, p. 70, n° 70 (une note de l’IRHT précise que la cote citée par le comte de Laborde sous la forme « Fr. v. XI, 4 » est à corriger en « Fr. v. XIV, 4 »).
159 Sur la version du Pèlerinage de vie humaine qui figure dans ce manuscrit, voir M. A. Lofthouse, « Le Pèlerinage de vie humaine by Guillaume de Deguileville. », art. cité, à la p. 179.
160 A. de Laborde, Les principaux manuscrits à peintures…, op. cit., t. I, p. 70, n° 70.
161 A. de Laborde, Les principaux manuscrits à peintures…, op. cit., t. I, p. 70, n° 70.
162 Sur le contenu textuel de ce manuscrit, voir aussi la description sommaire d’Edith Brayer dans E. Brayer, « Manuscrits français du Moyen Âge conservés à Léningrad », art. cité, à la p. 27.
163 Cette datation est confirmée par A. de Laborde, Les principaux manuscrits à peintures…, op. cit., t. I, p. 70, n° 70. Elle précise celle que fournissait Gustave Bertrand (G. Bertrand, Catalogue des manuscrits., op. cit., p. 171, n° 4D : « xve s. »).
164 L’ensemble du manuscrit comporte 385 enluminures, que le comte de Laborde semble avoir peu appréciées puisqu’il les qualifie de « plates, vulgaires, très mauvaises » et qu’ils considère leurs « coloris [comme] criards » (A. de Laborde, Les principaux manuscrits à peintures…, op. cit., t. I, p. 70, n° 70).
165 Sur les 78 images initialement prévues, seules 14 ont été réalisées : 7 dessins rehaussés à l’encre rouge et 3 dessins ébauchés, le reste étant laissé à l’état d’espaces blancs. Les folios comportant des images sont disponibles sur la base « Enluminures » (http://www.enluminures.culture.fr/documentation/enlumine/fr/ rechguidee_00.htm).
166 Les fichiers de l’IRHT proposent la date du xv e siècle ; toutefois une consultation récente, rendue possible par la section romane de l’IRHT que nous souhaitons ici remercier, nous a permis d’avancer la date de réalisation de ce manuscrit. Au vu de son écriture comme de son esthétique, il ne saurait être postérieur à 1400.
167 Il était déjà vraisemblable que ce manuscrit ne soit pas enluminé dans la mesure où il n’était pas répertorié sur le vidéodisque de la Bibliothèque Vaticane qui concerne le fonds des Reginenses latini (nous remercions Julia Drobinsky de nous avoir signalé l’existence de ce vidéodisque, qui peut être consulté au département des manuscrits de la BNF). Une consultation récente de l’original a permis de vérifier ce point ; en outre, aucun espace vierge n’a été ménagé pour d’éventuelles enluminures, et cette copie est même dépourvue de majuscules ornées.
168 Il s’agit sans doute de la première rédaction du texte ; toutefois, le catalogue qui le précise étant ancien et pouvant s’être fié au seul incipit du texte, qu’il cite, nous restons circonspecte (voir Tabulæ codicum manuscriptorum præter græcos et orientales in Bibliotheca Palatina Vindobonensi asservatorum, 8 vol., Wien, Gerold, 1864-1899, t. II : Cod. 2001-3500, p. 105 – catalogue disponible en ligne à l’adresse suivante : http://www.onb.ac.at/sammlungen/hschrift/kataloge/).
169 Cette date est confirmée Ibid.
170 Le nombre des illustrations n’est nullement précisé dans la notice très succincte du catalogue de la bibliothèque de Vienne (voir ibid.) ; peut-être un tel laconisme est-il l’indice que ce manuscrit n’est pas ou guère enluminé.
171 La notice numérisée du manuscrit est disponible sur le site de la Yale Beinecke Library (http://webtext. library.yale.edu/beinflat/pre1600.ms406.htm) ; elle reprend celle qui a été établie dans B. A. Shailor, Catalogue of Medieval and Renaissance Manuscripts in the Beineke Rare Book and Manuscript Library Yale University, New York, Binghamton, 1987, t. II, p. 294-298. Le nombre total de miniatures qui figure dans ces deux notices (79 dessins rehaussés de couleurs) ne coïncide pas avec celui que l’on décompte d’après la liste des légendes (80). Sans doute le schéma de l’équerre « PAX » (f. 16v), dépourvu de cadre, n’est-il pas pris en compte dans ce total. Les deux dernières images de V ont été découpées (Infirmité et Vieillesse jettent le pèlerin sur son lit, f. 83v ; et la Mort montant sur le lit du pèlerin, f. 85r). Le manuscrit comporte en outre, dans la section des Sept articles de la foi de Jean Chapuis, trois lettrines historiées, trois dessins découpés et trois espaces blancs.
172 Les cotes 1-2003 et 3-2005. 1-2 correspondent respectivement à des acquisitions du Fitzwilliam Museum auprès du libraire Phillip J. Pirages en 2003 et 2005. Quant aux cotes 2-2005. 1-29 et 11-2005. 1-4, elles sont parvenues dans cette bibliothèque par deux donations de 2005. Nous remercions Stéphanie A. V. G. Kamath pour ces informations, que Fabienne Pomel nous a aimablement transmises ; sur ces récentes acquisitions du Fitzwilliam Museum, on se reportera également à S. Panayotova, « Guillaume de Deguileville’s Pelerinage de l’ame at the Fitzwilliam Museum », Transactions of the Cambridge Bibliographical Society, t. 13, 2006 (nous remercions Stella Panayotova de nous avoir transmis par l’intermédiaire de Stéphanie A. V. G. Kamath une version électronique de cet article alors qu’il était encore sous presse).
173 S. Panayotova, « Guillaume de Deguileville’s Pelerinage de l’ame… », art. cité.
174 Cette date a été déterminée par les efforts conjoints de Stella Panayotova et de François Avril (S. Panayotova, « Guillaume de Deguileville’s Pelerinage de l’ame », art. cité, part. n. 3).
175 Ces enluminures apparaissent respectivement au niveau des vers suivants du Pèlerinage de l’âme : 296-310, 584-590, 1076-1084, 1198-1201, 1914-1916, 2240-2247, 2324-2331, 2341-2354, 2363-2372, 23862403, 2545-2548, 2575-2583, 2882-2886, 2990-2997, 3255-3262, 3375-3391, 3607-3614, 4093-4097, 4421-4423, 4693-4706, 4887-4890, 5038-5046, 5170-5176, 5304-5309, 5310-5327, 5362-5379, 54165434, 5435-5453, 5855-5861, 6213-6218, 6351-6352, 6715-6722, 6837-6841, 8585-8588, 11024-11033. Nous remercions Stephanie A. V. G. Kamath pour ces précieuses références issues de ses dépouillements. Au total, l’ensemble du manuscrit ne devant pas compter plus de quarante-sept miniatures (S. Panayotova, « Guillaume de Deguileville’s Pelerinage de l’ame », art. cité).
176 Voir R. Emmerson, « A “Large Order of the Whole”. Intertextuality and Interpictoriality in the Hours of Isabella Stuart », Studies in Iconography, t. 28, 2007. Nous n’avons pas pu consulter cet article, mais remercions Stephanie A. V. G. Kamath pour cette référence ; Richard Emmerson y revient sur la description de ce manuscrit qui figure dans MC, t. I, p. 227-263.
177 Ce manuscrit ne figure pas parmi les manuscrits de l’ancienne collection Barrois repérés par Léopold Delisle et Henri Omont dans les fonds de la Bibliothèque nationale de France (L. Delisle, Catalogue des manuscrits des fonds Libri et Barrois, Paris, Champion, 1888 et H. Omont, Catalogue des manuscrits Ashburnham-Barrois acquis en 1901, Paris, Leroux, 1902).
178 Ce manuscrit ne figure pas parmi les manuscrits de l’ancienne collection Barrois repérés par Léopold Delisle et Henri Omont dans les fonds de la Bibliothèque nationale de France (voir ibid.).
179 Cette collection semble avoir été dispersée suite à une vente qui aurait eu lieu dans les années 1900.
180 Sept enluminures de ce manuscrit ont été reproduites dans les éditions de J. J. Stürzinger (2 dans PA Stürzinger, vis-à-vis des p. 135 et 145 ; 5 dans PJC Stürzinger, vis-à-vis des p. 83, 133, 251, 315 et 361). Ces reproductions sont accompagnées d’une légende, de la mention du sigle du manuscrit, de la page ou du folio de l’image reproduite ainsi que de la référence au vers dans l’édition du texte. La liste des illustrations figure dans l’introduction de l’édition de J (PJC Stürzinger, p. vi et suivantes).
181 67, Dans l’édition de V par J. J. Stürzinger, les notes de bas de page qui accompagnent la liste des illustrations (« Introduction », dans PVH Stürzinger, p. viii et suivantes), désignent ce manuscrit G comme le manuscrit Gibbs ; mais la liste des illustrations qui figure dans l’introduction à l’édition du Pèlerinage de Jésus-Christ le présente comme le manuscrit Aldenham, sans autre précision de localisation (PJC Stürzinger, p. vi et suivantes). Vingt-sept miniatures de ce manuscrit sont reproduites dans les éditions de J. J. Stürzinger (15 dans PVH Stürzinger, face aux p. 6, 34, 64, 79, 132, 192, 202, 216, 242, 318, 326, 332, 338, 358, 406 ; six dans PA Stürzinger, face aux p. 93, 135, 151, 185, 285, 311 ; enfin six dans PJC Stürzinger, face aux p. 13, 73, 259, 274, 287). Dans PVH Stürzinger, ces reproductions apparaissent seulement accompagnées d’une légende. Dans les éditions des deux autres Pèlerinages, la légende est complétée par la mention du sigle du manuscrit, de la page ou du folio de l’image reproduite, ainsi que de la référence au vers dans l’édition du texte. Par ailleurs, l’introduction au Pèlerinage de vie humaine (PVH Stürzinger, p. viii et suivantes) et au Pèlerinage de Jésus-Christ (PJC Stürzinger, p. vi et suivantes) contiennent une liste des illustrations. La seconde liste des illustrations fait apparaître en note un autre manuscrit, siglé G2, également conservé dans la collection Aldenham, mais qui ne figure dans aucune des autres listes dressées par J. J. Stürzinger dans ses éditions. Il est cependant richement illustré, puisque c’est de ce manuscrit que Stürzinger tire les frontispices ornant le début de chacun des Pèlerinages. Il en reproduit en outre quatre autres miniatures (PVH Stürzinger, face aux p. 334 et 393 ; PA Stürzinger face aux p. 99 et 137).
182 Edith Brayer, en mission en Belgique, a découvert aux archives de Namur deux cartons contenant des pièces diverses dont certaines proviennent de volumes en ancien français. Tel est le cas de la pièce n° 63, qui correspond à un « fragment de Pèlerinage » (E. Brayer, « Fragments d’un manuscrit du Roman de Renart conservé dans les Archives de l’Etat à Namur », art. cité, à la p. 406). Malheureusement, seul le fragment correspondant au Roman de Renart est consultable à l’IRHT sous forme de microfilm (dossier suspendu n° 6174 dans la base « Medium ») – nous remercions Françoise Vielliard d’avoir attiré notre attention sur cet article.
183 La localisation actuelle de ce manuscrit demeure inconnue ; tout au plus sait-on qu’il a été vendu par Sotheby’s en juin 2003. Nous remercions le professeur Herman Braet de nous avoir communiqué, à son sujet, les résultats de dépouillements effectués par Peter De Wilde : ce manuscrit daté de circa 1440, correspond à la seconde rédaction du Pèlerinage de vie humaine, mais comporte des additions substantielles (près de 5000 vers au total) par rapport aux autres témoins de cette version ; enfin, il est richement enluminé (201 miniatures).
184 Nous remercions le professeur Herman Braet de nous avoir signalé l’existence de cette description.
185 Sotheby’s. A Third Selection of Illuminated Manuscripts from the Tenth to the Sixteenth Centuries. The Property of Mr J. R. Ritman Sold for the Benefit of the Bibliotheca Philosophica Hermetica, Amsterdam (London, 17 June 2003), op. cit., à la p. 95.
186 Le texte s’ouvre sur un vers que nous ne sommes parvenue à rapprocher ni du début du Pèlerinage de l’âme, ni de la fin du Pèlerinage de vie humaine : « A donc par la vies tu pris [sic] » (ibid.).
187 Le texte s’interrompt au folio 210v sur un vers proche du v. 10844 de l’édition de J. J. Stürzinger : « Et en riens n’est descordable », à rapprocher de « Rien a l’autre descordable » (PA Stürzinger, p. 351). La similarité du mot à la rime, seul cité par le catalogue de Sotheby’s, nous a suggéré ce rapprochement ; toutefois le catalogue lui-même renvoie à une « line 10495 » qui se situerait à proximité de la fin du texte (Sotheby’s. A Third Selection of Illuminated Manuscripts…, op. cit., p. 95), mais qui est nettement distincte du passage correspondant de l’édition de J. J. Stürzinger (PA Stürzinger, p. 340).
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