Le Limes romain en Allemagne, de la recherche savante à l’intégration au tourisme
p. 301-312
Résumés
En Allemagne, le « Obergermanisch-Raetische Limes » se développe sur une distance de 550 km, depuis le nord-ouest jusqu’au Danube. Il a constitué la frontière de l’Empire romain depuis le IIe siècle jusqu’au IIIe siècle de notre ère. Des restes de bâtiments, de fossés, de forts, de tours de guet furent découverts lors des fouilles. Ils sont l’illustration des techniques défensives et des stratégies géopolitiques de la Rome antique concernant l’organisation d’une zone militaire.
Le nom « Teufelsmauer » [mur du diable] donné au Limes depuis le XVIIe siècle ainsi que la réutilisation partielle de fossés et de remparts prouvent que les vestiges étaient encore bien visibles et que les contemporains discutaient leurs fonctions et leur datation.
Les premières reconstructions datent du milieu du XIXe siècle ; elles soulignent la volonté de visualiser et médiatiser cette frontière auprès du public. Depuis 2005, le Limes a été classé au patrimoine mondial de l’Unesco comme « Frontiers of the Roman Empire ». Cette genèse et cette évolution soulignent le changement fonctionnel du Limes : d’abord frontière, ensuite objet d’intérêt scientifique et aujourd’hui patrimoine mondial à forte signification culturelle et touristique.
The Upper-German-Raetian Limes, the former roman border, extends to a length of 550 km between Rhine in the North and the Danube in the south-east and was created beetwen the end of the first and the middle of the third century AD. The Limes is since roman times linked in a direct and recognisable way with events and traditional ways of life, with ideas and confessions of belief and with artistic and literary works and political actions.
Texte intégral
LE LIMES EN TANT QUE FRONTIÈRE À L’ÉPOQUE ROMAINE
1À l’époque romaine, l’actuel Limes de la Germanie Supérieure et de la Rhétie n’était pas nommé « Limes ». Ce terme provient d’une fausse interprétation des sources latines. « Limes » portait dans des textes de l’époque la signification de « layon » ou de « route1 ». La construction du Limes débuta au début du IIe siècle et ne se fit pas de manière identique le long des différentes sections frontalières. Jusqu’à 160-165 ap. J.-C. la limite fut avancée à plusieurs reprises vers l’est avant d’atteindre son tracé définitif avec une longueur de 550 km.

1. Carte du Limes avec les forts romains les plus importants (Deutsche Limeskommission).
2Les différents éléments du Limes furent également modifiés au cours du temps. Les tours, en bois au début, furent aménagées en pierre au cours du IIe siècle ap. J.-C. et le tracé du Limes fut également soumis à des modifications. Sans doute ne s’agissait-il d’abord que d’un chemin ou d’un layon reliant les différents emplacements de tours ; la construction d’une palissade puis, peu après, le creusement d’un fossé et la création d’un rempart suivirent.
3En Rhétie fut construit un mur intégrant les tours. Celles-ci étaient occupées par trois à huit soldats qui, lors d’une attaque, devaient informer les forts avoisinants, ceux-ci hébergeant 100 à 1 000 soldats. En ce qui concerne les constructions défensives du Limes, il ne s’agit pas d’une défense frontalière linéaire et imperméable – ce qui n’aurait pas pu être réalisé avec les unités et l’infrastructure militaire disponibles.

2. Modèle tactique à la défense d’un assaut germanique (D. Baatz, Der römische Limes, Berlin, Gebr., Mann Verlag, 2000, 53 Abb. 38).
4Il faut plutôt partir de l’idée que le Limes avait la fonction de contrôler le trafic frontalier aussi bien des marchandises que des individus. Le cours du Limes montre en outre très bien que celui-ci a été élevé pour garantir une amélioration des conditions de circulation et de transport dans les zones à l’est du Rhin ainsi que pour intégrer les secteurs fertiles comme la Wetterau dans le territoire romain.
5La fin du Limes doit être datée du milieu de la seconde moitié du IIIe siècle quand l’empire romain, sous la pression des groupes germaniques et affaibli par la forte diminution des troupes due aux guerres à l’est de l’empire, ne put plus en maintenir la protection et se vit forcé de l’abandonner.
LE LIMES EN TANT QUE FRONTIÈRE APRÈS L’ÉPOQUE ROMAINE
6Au cours des siècles suivants, les ruines furent utilisées en partie par des colons germaniques et au Moyen Âge comme carrières. Les débris du Limes étaient alors encore clairement visibles et étaient utilisés pour la délimitation territoriale des différents États ou pour celle des finages. Ceci est exceptionnellement bien visible au fort de Theilenhofen, où les finages retracent clairement les limites du fort et où la chronique pastorale du XVIIe siècle mentionne encore des murs d’une hauteur remarquable2.

3. Cadastre de Theilenhofen de 1885. Les flèches marquent le fort romain (Gemeinde Theilenhofen, H. Kraus, P. Henrich).
7L’utilisation du Limes comme défense du pays (« Landwehr ») devient particulièrement évidente au travers des résultats des fouilles aux alentours du fort romain dit « Saalburg » où le rempart romain du Limes a été renforcé par un nouveau fossé.

4. Fouilles près de la « Saalburg ». On voit le fossé romain (droite) et le fossé du Moyen Âge (gauche) (Saalburgarchiv FG 070-020, 008).
8Le même phénomène peut aussi être constaté près de Pohlheim-Holzheim et dans d’autres régions de Hessen3. Là le Limes a été intégré dans la défense du Pays de « Solmser Landwehr » et marque encore aujourd’hui la frontière de finages entre Langgöns et Holzheim4.
L’HISTORIQUE DE LA RECHERCHE ET L’INFLUENCE POLITIQUE
9Le terme « Pfahl » mentionné pour la première fois dans un papier officiel de l’an 889 est repris maintes fois dans des documents du XIIIe siècle et montre clairement que le Limes et ses constructions, abandonnés depuis longtemps, étaient fortement ancrés dans la conscience de la population locale. Étymologiquement « Pfahl » dérive du mot latin « palus » qui peut être traduit comme « bois de charpente aiguisé et fiché dans la terre ». L’expression « Teufelsmauer5 » pour désigner le mur rhétien n’apparut qu’au XVIIIe siècle6.
10Les premières recherches systématiques7 concernant le Limes furent faites par Johannes Turmair (1477-1534), appelé Aventinus, qui écrivit sur ordre de Guillaume IV de Bavière une histoire des Ducs bavarois. Dans le cadre de sa mission, il fit entre 1517 et 1518 un tour des bibliothèques et des collections du pays qui le mena aussi dans la région de l’Altmühltal. Pourtant lors de ses recherches, il confond l’axe de circulation principale de la région du Danube avec le Limes et date ce dernier d’après l’Historia Augusta.
11La première monographie scientifique fut écrite par Alexander Döderlein (1675-1745) en 1723 et publiée en 1731 en version allemande8. Döderlein écrivit que le Limes n’était l’œuvre ni du diable, ni des Francs, ni des Alamans, mais des Romains. Cette thèse fut encore rejetée à plusieurs reprises au cours des années suivantes.
12Les premières cartes, qui étaient particulièrement précises, furent levées au début du XVIIIe siècle dans le cadre des litiges frontaliers. Elles représentaient et décrivaient aussi le dit « Teufelsmauer » comme le démontre l’exemple près de Gunzenhausen9.
13En 1878, Th. Mommsen s’engagea pour une étude systématique et ample du Limes qui ne s’arrête pas aux frontières des différents territoires modernes. Cependant le projet se brisa du fait de l’absence de savants d’Allemagne du Sud dans l’équipe de direction de la recherche. En 1886-1887, une nouvelle tentative échoua à cause de la défection du ministère de la Culture bavarois et de l’Académie des sciences. On craignait que la recherche archéologique ne servît de couverture à des opérations d’espionnage. Le ministère du Württemberg lui aussi rejeta le projet en 1887. Après des renégociations entre le gouvernement prussien, le ministère de la Culture du Württemberg et le gouvernement fédéral bavarois, un compromis fut atteint sur la base d’une représentation paritaire de tous les États associés au projet.
14Par la suite les activités de recherche le long du Limes furent réalisées et coordonnées par la Reichs-Limeskommission créée dans le cadre du projet. Ainsi, la recherche sur le Limes devançant la création de la « Reichs-Limeskommission » reflète un épisode de l’évolution politique interne du Reich allemand après 187110.
15En 1937 le projet de l’étude du Limes fut achevé par la « Reichs-Limeskommission » et après la parution du dernier volume de « ORL », celle-ci fut dissoute11. Dans ces premiers temps de la recherche scientifique sur le Limes furent aussi réalisées les fouilles impériales, commencées par Guillaume Ier en 1859 et terminées par la reconstruction partielle de la « Saalburg12 ».
16Avec cette reconstruction, Guillaume II poursuivait aussi des intentions propagandistes, puisque ce projet mettait en étroite relation le pouvoir des empereurs antiques et l’exigence impériale du second Empire allemand. Ainsi le socle de la statue en bronze de l’empereur Antoninus Pius porte l’inscription : « À l’empereur des romains, et Augustus Titus Aelius Hadrianus Antoninus Pius, dédié par Wilhelm II, empereur des Germains ».

5. Inscriptions à l’honneur de Guillaume II à la « Saalburg » (Deutsche Limeskommission, P. Henrich).
17Au-dessus de la porte principale du camp romain est installée encore aujourd’hui une inscription qu’on peut traduire de la façon suivante : « Guillaume II, fils de Frédéric III, petit-fils de Guillaume Ier, dans sa 15e année de gouvernement (ou de règne) en souvenir de ses parents et en leur honneur a reconstruit le camp militaire nommé “Saalburg” du Limes romain. »
18Le rapprochement entre empereurs prussiens et dynasties d’empereurs romains s’impose et fait de l’Imperator Germanorum le successeur légitime des Caesars romains13. Évidemment, le décor de la « Saalburg » était utilisée à des fins de propagande, comme le pointent les photos prises à l’occasion de la pose de la première pierre14.
19À cette époque paraissaient aussi, dans le contexte de la « Saalburg », les premiers romans historiques (1887-1922)15. Ces textes transmettent l’idée que l’empire romain a été remplacé de manière légitime par le règne des Germains et que les Romains ont été tout au plus des précurseurs impériaux. Il s’y ajoute encore des aspects du christianisme victorieux.
20Pendant la Première Guerre mondiale, la recherche sur le Limes fut presque complètement paralysée, ce qui s’explique notamment par le fait que presque tous les archéologues étaient occupés à publier les résultats de la recherche des années précédentes16. Le dernier volume de l’ORL fut édité en 1937, donc quatre ans après la prise de pouvoir des national-socialistes. Cela donnait, après des fouilles et des recherches intensives, l’impression que la recherche sur le Limes était en majeure partie achevée.
21La situation économique, mais aussi la situation politique en Allemagne contribuaient à la mauvaise situation de la recherche. Ainsi le poste du directeur du musée de la « Saalburg » restait vacant17. W. Schleiermacher l’occupa entre 1935 et 1938 en tant que remplaçant intérimaire. Dès lors la direction scientifique du musée faisait défaut et le manque de personnel mettait fin aux fouilles continues du fort romain « Zugmantel ».
22La position politique officielle se manifesta par la déclaration de Hans Reinerth pendant la séance d’ouverture de la « 3. Reichstagung für Deutsche Vorgeschichte » à Ulm le 19 octobre 193618 : « Das Bollwerk des Limes betrachten wir nicht mehr als den Schutzwall einer Hochkultur gegen den barabarischen Norden, sondern als ein Mahnmal der Tapferkeit unserer germanischen Väter, die den Limes überwanden19. » Il est pourtant surprenant que sur l’ordre d’Adolf Hitler, le « Westwall » fut d’abord nommé « Limes » et ce ne fut qu’en 1938 que le système de défense reçut son nom actuel20.
23Pendant l’après-guerre et surtout les années 1960, le Limes a été exclusivement abordé dans l’optique de la recherche – les aspects et objectifs politiques n’ayant plus d’impact. Une situation qui n’a pas changé jusqu’à aujourd’hui. Les nombreuses fouilles s’expliquent alors plutôt par l’aménagement d’une multitude de nouveaux lotissements, le vote des lois pour la protection des monuments culturels et un effectif du personnel du service archéologique élevé21.
24En même temps dans la RDA le Limes était considéré comme la frontière nette entre la société esclavagiste/société de classes romaine et les troncs germaniques vivant dans la « Urgesellschaft22 ».

6. Fouilles dans les forts et agglomérations du Limes (Sommer C. S., « 100 Jahre Reichs-Limeskommission. Zur Intensität der archäologischen Untersuchungen an den römischen Grenzen im südlichen Obergermanien », Fundberichte aus Baden-Württemberg, 18, 1993, p. 236).
RÉCEPTION MODERNE DU LIMES
25La présentation et la représentation de l’histoire et de l’archéologie dans les livres scolaires livrent un indicateur fidèle pour sa réception et sa perception par la société23. Les analyses de M. Sénécheau ont montré que le Limes a été successivement considéré comme une ligne de séparation entre des peuples puis comme une ligne percée de passages destinés à permettre les échanges avant d’être finalement interprétée comme un élément reliant des cultures.
26Ceci s’explique en partie par une adaptation des livres scolaires aux différentes tendances de la recherche. Selon Sénécheau, cette modification doit toutefois être vue sous l’influence de l’ouverture des frontières en Europe, en général, et vers l’est en particulier. On se réfère de préférence à la frontière franco-allemande, en raison de sa proximité avec le Limes, pour décrire la frontière moderne et antique comme lien perméable et nœud de contact pour des projets et contacts binationaux24.
27Pour la visualisation graphique, on peut constater la tendance à s’éloigner des dessins schématiques, techniques et scientifiques et à s’approcher des dessins où le Limes est intégré dans un paysage et une vie quotidienne. À côté des éléments typiques comme des tours de guet, des palissades, un fossé et une série de pieux, les représentations récentes montrent des hommes en train de faire du commerce. Intégré dans une atmosphère idyllique, le Limes donne l’impression d’une vie paisible renforcée par les textes d’accompagnement qui en font un « point de rencontre » et une « place de réunion ». Il n’est pas surprenant qu’une des illustrations porte même le titre de « point de rencontre ». En plus il existe des exemples où le Limes se perd derrière les activités de marché25.
28D’abord, le Limes était représenté presque exclusivement comme un système de défense offrant quelques rares possibilités de passage mais jamais d’échanges. Ensuite dominaient numériquement des illustrations montrant un passage avec des gens quittant l’empire romain ainsi que l’exportation de marchandises. La représentation de structures commerciales réciproques a été constatée pour la première fois en 1998. À l’égard des soldats, on peut constater qu’ils se trouvent toujours à proximité immédiate de la frontière, sauf dans quelques rares représentations récentes où les passants sont plus proches de la frontière que les postes de veille26.
LE LIMES COMME ÉLÉMENT D’IDENTITÉ
29En général, le Limes jouait depuis toujours un rôle important dans la conscience de la population. Ceci se manifeste par les nombreux musées, les reconstructions de tours de guet, de forts ou de bains le long du Limes depuis le milieu du XIXe siècle.
30À l’échelon national, de grandes différences se font remarquer au niveau de la transposition qualitative et exécutive des connaissances de la recherche scientifique respectives et dans la réalisation.
31L’omniprésence et l’importance majeure de ce monument archéologique sont encore soulignées par l’incorporation de différents éléments – tours de guet avec ou sans palissade et/ou mur Raetien, architecture des forts ou des armes romaines – dans les armoiries des communes27. Dans ce contexte, il faut relever le choix conscient du nom « Limeshain » pour la nouvelle commune lors de la fusion communale en 1972 de trois localités, sur le secteur desquelles se trouvent le Limes ainsi qu’un fort. Le Limes recevait avec son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco en 2005 une reconnaissance supplémentaire28.
32À cette nomination s’attachait et s’attache encore la forte attente de la part des communes de renforcer le tourisme dans les régions, en grande majorité rurales, le long du Limes.
33Il en résulte souvent des situations de conflits entre d’une part la volonté d’une visualisation plus marquante des vestiges souvent souterrains, leur utilisation touristique et d’autre part l’idée d’une protection renforcée accompagnant le titre d’héritage mondial. La nomination de la frontière romaine au rang de patrimoine mondial, qui au cours des prochaines années et décennies incorporera le Danube, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, ouvre par sa situation unique, la possibilité de créer avec l’ancienne ligne de défense un héritage mondial transcontinental.

7. La plus vieille reconstruction d’une tour de guet à Bad Ems (Deutsche Limeskommission, P. Henrich).

8. Peintures murales et reconstruction à Rheinbrohl (Deutsche Limeskommission, P. Henrich).
Notes de bas de page
1 Baatz D., « Die überwachte Grenzlinie. Quellen zur Funktion des obergermanisch-raetischen Limes », in Schallmayer E. (éd.), Limes Imperii Romani, Bad Homburg v. d. H., Torso Verlag Wertheim, 2004, p. 55-66.
2 Fabricius E., Hettner F. von, Sarvey O., Der obergermanisch-raetische Limes des Römerreiches. Abteilung B VII Kastellbeschreibungen Nr. 71a, Verlag Otto Petters, Heidelberg, 1914, p. 1-2.
3 Soldan W., « Der Pfahlgraben von der Wetter bis Butzbach », Jahresbericht des Oberhessischen Vereins für Localgeschichte, 3, 1882-1883, p. 72-82 ; Steinmetz E.-G., « Gaue und Waldmarken des Taunus in ihren Beziehungen zum Pfalhgraben », Saalburg Jahrbuch 7, 1930, p. 124-220.
4 Schallmayer E., Kühn P., « Limes und Landwehr – neue Forschungen zum Verständnis eines Bodendenkmals », Hessenarchäologie 2005, p. 88-91.
5 Traduction : « Mur du diable ».
6 Braun R., Die Anfänge der Erforschung des rätischen Limes, Stuttgart, Kärcher GmbH, « Kleine Schriften zur Kenntnis der römischen Besetzungsgeschichte Südwestdeutschlands 33 », Stuttgart 1984, p. 10.
7 Voir ibid., p. 6-19.
8 Döderlein J. A, Antiquitates in Nordgavia Romanae, oder genauere Vorstellung des alten Römischen Valli und Land-Wehre ; Der Pfahl oder Pfahl-Heck auch Teuffels-Mauer genannt, Meyer, Weissenburg, 1731.
9 Braun R., op. cit., p. 13.
10 Braun R., op. cit., p. 38-39 ; Braun R., Frühe Forschungen am obergermanischen Limes in Baden-Württemberg, Winnenden, BBW Paulinenpflege, « Schriften des Limesmuseum Aalen 45 », Stuttgart 1991, p. 50-51.
11 Braun R., « Die Geschichte der Reichs-Limeskommission und ihre Forschungen », in Römisch-Germanische Kommission (éd.), Der römische Limes in Deutschland, Stuttgart, Konrad Theis Verlag, 1992, p. 24.
12 Schallmayer E., « Inszenierte Geschichtlichkeit », in Schallmayer E. (éd.), Hundert Jahre Saalburg. Vom römischen Grenzposten zum europäischen Museum, Mainz, Verlag Philip von Zabern Mainz, 1997, p. 4-21 ; Löhlein W., « So spannend wie Pürsche auf einen Zwanzigender. Ausgrabungen von Angehörigen des Hauses Hohenzollern auf der Saalburg », Saalburgjahrbuch 54, 2004, p. 151-159.
13 Dölemeyer B., « Der Baumeister und sein Kaiser », in Schallmayer E. (éd.), Hundert Jahre Saalburg. Vom römischen Grenzposten zum europäischen Museum, Mainz, Verlag Philip von Zabern Mainz, 1997, p. 31.
14 Obmann J. et Wirtz D., « Sie muß den Kaiser auf der Saalburg sehen. Die Grundsteinlegung des wiedererrichteten Römerkastells am 11. Oktober 1900 », in Schallmayer E. (éd.), Hundert Jahre Saalburg. Vom römischen Grenzposten zum europäischen Museum, Mainz, Verlag Philip von Zabern Mainz, 1997, p. 33-54.
15 Cramme S., « Um Rhein und Reich. Die Darstellung der Saalburg im historischen Roman und Jugendbuch », in Schallmayer E. (éd.), Hundert Jahre Saalburg. Vom römischen Grenzposten zum europäischen Museum, Mainz, Verlag Philip von Zabern Mainz, 1997, p. 91-98.
16 Baatz D., « Limesforschung zwischen den Weltkriegen », in Leube A. (éd.), Prähistorie und Nationalsozialismus. Die mittel-und osteuropäische Ur-und Frühgeschichtsforschung in den Jahren 1933-1945, Heidelberg, Synchron Publishers GmbH Heidelberg, Studien zur Wissenschafts-und Universitätsgeschichte 2, 2002, p. 227 ; Schleiermacher W., Der römische Limes in Deutschland, Mann Verlag, Berlin, 1959, 12.
17 Ibid., p. 229.
18 Reinerth H., « Süddeutschlands nordisch-germanische Sendung ». Germanen-Erbe 1936, p. 203.
19 Traduction : Le bastion dit « Limes » n’est plus considéré comme la protection d’une civilisation évoluée contre le nord barbare, mais comme un mémorial du courage de nos pères (ancêtres) germaniques qui ont surmonté le Limes.
20 Moschek W., « Hitlers Limes », Der Limes, 4, 2009, 1, p. 28-31.
21 Sommer C.-S., « 100 Jahre Reichs-Limeskommission. Zur Intensität der archäologischen Untersuchungen an den römischen Grenzen im südlichen Obergermanien », Fundberichte aus Baden-Württemberg, 18, 1993, p 238-239.
22 « Hier an Rhein-Limes-Donau verlief nunmehr für einige Jahrhunderte die Grenze zwischen dem römischen Klassenstaat und den in der Urgesellschaft lebenden germanischen Stämmen, der “Germania Libera”, dem freien Germanien ». Schlette F., Auf den Spuren unserer Vorfahren, Verlag Neues Leben, Berlin, 1982, p. 104.
23 Voir Sénécheau M., Archäologie im Schulbuch. Themen der Ur-und Frühgeschichte im Spannungsfeld zwischen Lehrplanforderungen, Fachdiskussion und populären Geschichtsvorstellungen. Schulbücher, Unterrichtsfilme, Kinder-und Jugendliteratur, thèse de doctorat, université de Freiburg, 2008.
24 Ibid., p. 561.
25 Ibid., p. 568.
26 Ibid., p. 571.
27 Bender S., « Das Bodendenkmal - Umgang und Rezeption », in Thiel A. (éd.), Der Limes als Unesco-Welterbe, Bad Homburg v. d. H, Konrad Theiss Verlag Stuttgart, « Beiträge zum Welterbe Limes 1 », 2008, p. 24-43.
28 Thiel A., « Der Limes als Kulturerbe der Welt », in Thiel A. (éd.), Der Limes als Unesco-Welterbe, Bad Homburg v. d. H, Konrad Theiss Verlag Stuttgart, « Beiträge zum Welterbe Limes 1 », 2008, p. 90-99.
Auteur
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
S’adapter à la mer
L’homme, la mer et le littoral du Moyen Âge à nos jours
Frédérique Laget et Alexis Vrignon (dir.)
2014
Figures et expressions du pouvoir dans l'Antiquité
Hommage à Jean-René Jannot
Thierry Piel (dir.)
2009
Relations internationales et stratégie
De la guerre froide à la guerre contre le terrorisme
Frédéric Bozo (dir.)
2005
La France face aux crises et aux conflits des périphéries européennes et atlantiques du xviie au xxe siècle
Éric Schnakenbourg et Frédéric Dessberg (dir.)
2010
La migration européenne aux Amériques
Pour un dialogue entre histoire et littérature
Didier Poton, Micéala Symington et Laurent Vidal (dir.)
2012
Mouvements paysans face à la politique agricole commune et à la mondialisation (1957-2011)
Laurent Jalabert et Christophe Patillon (dir.)
2013
Sécurité européenne : frontières, glacis et zones d'influence
De l'Europe des alliances à l'Europe des blocs (fin xixe siècle-milieu xxe siècle)
Frédéric Dessberg et Frédéric Thébault (dir.)
2007
Du Brésil à l'Atlantique
Essais pour une histoire des échanges culturels internationaux. Mélanges offerts à Guy Martinière
Laurent Vidal et Didier Poton (dir.)
2014
Économie et société dans la France de l'Ouest Atlantique
Du Moyen Âge aux Temps modernes
Guy Saupin et Jean-Luc Sarrazin (dir.)
2004