Histoires de brigands et Le Lecteur écrit
p. 175-182
Texte intégral
1Mon but n’est rien d’autre que de présenter deux volumes publiés sous la signature de Louis Guilloux, quoiqu’ils soient composés de textes ou de fragments seulement réunis par lui, et qui sont actuellement peu accessibles1, pour les mettre à leur place qui est moins négligeable qu’elle ne pourrait d’abord paraître dans le panorama de l’œuvre que tente ce Colloque. Ils pourraient n’être que des compilations ou des ouvrages de circonstances. Ils témoignent en réalité, à leur manière indirecte, d’abord d’une vision de la vie sociale et de plusieurs autres aspects de la vie humaine qui s’exprime par ailleurs dans les romans, mais aussi de la singularité de Guilloux romancier, et accessoirement de sa situation dans le milieu littéraire parisien ou de ses relations avec les éditeurs. Ils mériteront une étude plus approfondie, à la fois documentaire et critique, lorsque les œuvres principales auront été davantage étudiées.
2Le premier, Le Lecteur écrit, date de 1932. Il est publié chez Gallimard – c’est le premier livre de Guilloux publié par cet éditeur –, dans une collection intitulée « Documents bleus », dont il est le cinquantième volume, et dans la série « L’homme » de cette collection2.
3Il s’agit, précise Guilloux dans la note liminaire, d’un choix de lettres reçues par un journaliste chargé d’une rubrique de faits de société « dans un grand journal bourgeois de Paris3 ». Ces cent dix lettres sont apparemment de purs documents, mais la présence de Guilloux est parfaitement sensible à travers trois interventions. La première est la répartition des lettres en dix-neuf sections et le titre donné à chacune. Leur simple énumération donne une idée des intentions de Guilloux :
Pain de Ménage. Vieilles filles. Vote des femmes. Les abandonnées. Veuves de guerre. Les Vieux. Faites des enfants. Familles nombreuses. La crise des logements. Vie chère. Les gens de maison. Et leurs maîtres. Suicides. Fous. Guérisseurs. L’Enfer. Assassins. La Flamme. Décorez-moi.
4Au niveau suivant, Guilloux intervient encore dans le choix du titre qu’il donne à chaque lettre. Il s’agit en effet toujours d’une citation tirée de la lettre même, et ces titres-épigraphes parlent d’eux-mêmes, comme le montrent ceux de la première section :
« J’ai reçu une lettre recommandé et signé disant à ma femme que je la saliçait », « Je vide mon cœur à un étranger », « Vu mon état, qu’en pensez-vous ? », « Mon mari ayant trompé ma vigilance avec une de mes grandes amies... », « Je dis qu’un bon mangeur de soupe a assez d’une cuiller », « Mais quand le cerveau n’est qu’une erreur... », « J’ai tout abandonné. »
5Guilloux dit dans la note liminaire s’être contenté de rectifier l’orthographe « quand cela était nécessaire à l’intelligence du texte ». Mais on voit d’après cette énumération qu’il sait – c’est son troisième mode d’intervention – conserver ce qu’il faut de fautes d’orthographe ou de gaucheries pour rendre sensible en permanence l’appartenance populaire, et donc la vulnérabilité particulière, des auteurs de la grande majorité de ces lettres.
6De ce recueil, on peut rapprocher un autre ensemble de lettres, publié cinq ans après par Guilloux, et qui témoigne donc d’une permanence de son intérêt pour ce genre de documents4. Ce court ensemble forme un petit roman. Les lettres racontent les luttes dérisoires de deux directrices d’école, entre elles et avec une de leurs subordonnées. Elles sont écrites, les unes par un Inspecteur d’éducation primaire s’adressant à son supérieur l’Inspecteur d’Académie, les autres par les intéressées. On n’a pas de peine à imaginer en quoi ce mélange de haines, de petitesses, de détresse et d’hystérie, sans compter l’ironie feutrée de l’inspecteur, a pu retenir l’attention de Guilloux.
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7Le second recueil, parallèle à celui de 1932, date de 1936. Il porte le titre remarquable d’Histoires de brigands. Il est publié par la maison d’édition du Parti communiste français, les Editions sociales internationales, au moment même où Guilloux part découvrir l’URSS avec le groupe d’écrivains emmené par Gide.
8Il s’agit d’une suite de fragments le plus souvent courts (beaucoup sont constitués d’un seul paragraphe), discontinus. Ils rapportent des mots, des anecdotes, des instantanés de rue ou de lieux publics. On y devine un Guilloux flâneur de mes en ville, non pas observateur, mais ayant en permanence une écoute et un regard pour ainsi dire flottants, qui captent instantanément ce qui l’intéresse.
9Si les textes que ce promeneur solitaire rapporte de ses flâneries urbaines sont courts, c’est qu’ils s’en tiennent à l’essentiel, qui est dans le « mot » ou dans le geste situé souvent en chute du fragment. Ce qui précède n’a fait que préciser ce qu’il fallait des circonstances pour mettre en scène l’anecdote et donner à cette chute toute sa résonance. Si Guilloux peut parler à propos de ces textes d’une « cohérence avec [sa] démarche, avec [sa] voix », c’est qu’il y a là en effet quelque chose comme une illustration paradoxale de son écriture. Dans cet effacement de l’énonciateur, celui-ci n’en reste pas moins présent dans la mesure où le lecteur y reconnaît une voix qui n’est jamais plus elle-même que quand elle fait parler autrui, se prête pour ainsi dire à sa parole, et manifeste ainsi l’intérêt passionné qu’elle lui porte.
10Ces courts textes sont tirés des Carnets d’avant 1936, où nous pouvons désormais les lire presque tous5. Mais leur publication en 1936, sous ce titre et sous cette forme, les plaçait dans une lumière tant soit peu différente. Là où le volume de 1978 les disperse au fil de notations de nature très diverse, leur rassemblement à la suite les uns des autres en un seul volume invite le lecteur à y saisir une unité.
11Dans son sens le plus courant en français familier, le titre Histoires de brigands annonce des histoires que leur complication ou leur invraisemblance rend impossibles à croire, au point que l’auditeur s’irrite : « Qu’est-ce que c’est que ces histoires de brigands ? » Or il s’agit ici de mots ou de gestes les plus communs et les plus simples, qui n’ont précisément rien d’extraordinaire, qui en outre sont souvent ceux de victimes, et dont nous avons le sentiment que nous en avons entendu ou vu mille fois les pareils, ou que nous pourrions les voir ou les entendre de nouveau à l’instant. Guilloux, lui, les a enregistrés parce qu’il y percevait une formule ou une image, à la fois condensée et nue, de ce malheur ordinaire des hommes qui ne quitte jamais son esprit. Si le lecteur est tenté de les repousser comme des « histoires de brigands », comme le titre semble l’anticiper, ce n’est pas du fait de leur invraisemblance, mais plutôt au contraire parce que cette condensation et cette nudité du récit leur donnent une violence nouvelle, comme aggravée. A tant soit peu y réfléchir, il est clair pourtant que cette violence est celle que de tels fragments de réalité ont en eux-mêmes, ou devraient avoir pour nous, pourvu que nous nous y arrêtions. Comme le dira plus tard au début de son monologue le narrateur de Coco perdu, lorsqu’il voit à la gare un homme « enchaîné » (sans doute menotté) :
Je croyais que ça se faisait plus de balader des hommes enchaînés comme on voyait dans le temps des gitans balader un ours ou un singe. Je croyais pas : enfin j’y pensais jamais6.
12Tels sont les petits faits vrais que recueille Guilloux pour les pointer vers nous.
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13L’unité des deux recueils est dans l’expression, tantôt d’une détresse, tantôt d’une disposition au mal perçue sous sa forme spontanée, inconsciente et comme innocente, c’est-à-dire comme une des servitudes de la condition humaine.
14La détresse est d’abord matérielle. Dans les lettres et dans les fragments consacrés à la guerre, à l’inégalité, aux mots qui disent l’arrogance ou l’inconscience des nantis, le désespoir ou le ressentiment des pauvres, une large part est tout naturellement faite à la dénonciation sociale. Ces textes brefs et discontinus composent à eux tous un tableau de la société contemporaine, et on y lit partout en transparence le sentiment fondamental qu’a Guilloux de ce que devrait être la société, et de ce qu’elle est. Dans chacun de ces deux recueils, Guilloux fait le tour des catégories sociales en détresse, des femmes esseulées aux vieux, et des parents de famille nombreuse aux « gens de maison ». Dans le moindre de ces fragments se donnent à lire les sympathies politiques et les refus de toute un vie.
15Mais, ni la détresse ni l’attention qu’y porte Guilloux ne sont seulement sociales, et la vision elle-même est loin d’être manichéenne. Quand il s’agit du rapport à la guerre et à la mort, le petit employé qui a tiré sur l’Allemand de la tranchée d’en face après avoir dit à un camarade :
« C’est moi qui le prends7 »
16vaut la bourgeoise qui n’a retenu d’un film de guerre que la merveille de mécanique que représente la mitraillette. Les deux pouvaient également se trouver parmi les spectateurs de cette exécution capitale dont le reporter du Petit parisien dit, dans la phrase qu’extrait Guilloux :
Au moment où le couperet est tombé, quelques applaudissements ont éclaté8.
17Ni riches ni pauvres n’ont le monopole, ni de la misère intime des névroses ou de besoin sexuel insatisfait, ni de la torture réciproque que peuvent s’infliger parents et enfants, si jeunes que soient ceux-ci. Sous le titre « Tu me jetteras pas, dis ? », est rapporté le dialogue qu’une mère a dans un train avec son fils de quatre ans à qui elle répète inlassablement :
« – Si tu n’es pas sage, je te jette par la portière. – Et si je suis sage ?
– On verra.9 »
Contre les enfants, [ajoute Guilloux], tout le monde est complice.
18Mais, quelques pages plus loin, il rapporte un fait de cruauté, cette fois de la part d’un enfant.
19Plus partagé encore est cet amer « pain de ménage », c’est-à-dire la misère affective du couple marié. Nombre de fragments d’Histoires de brigands y reviennent. Le second du recueil rapporte cette confidence, prononcée au café par un inconnu, et que tous les consommateurs entendent dans un silence inopiné :
« Je n’ai jamais aimé qu’une femme dans ma vie, et ce n’était pas la mienne10. »
20Le texte ajoute :
Chose remarquable, personne n’avait songé à rire. Tous s’étaient sentis compromis.
21Contre tous ces constats d’échec, il y a bien ce mot admirable d’une femme qui, à la fin de la guerre, retrouve son mari défiguré :
« Mon p’tit Louis, c’est toi quand même11. »
22Mais suffit-il à faire contrepoids à tant d’autres qui le contredisent, sur le mode tantôt comique :
« Quand mon mari est mort, nous avons fait la bombe pendant trois jours12. »
23tantôt douloureux :
« Depuis que je suis marié, [dit…], j’ai toujours le sentiment que je suis en faute13. »
24Dans ces lettres comme dans ces histoires « de brigands » se trouve le recensement spontané et brut des causes du malheur des hommes, les unes qui tiennent à la vie ou à la nature humaine, les autres aux maux qui s’y surajoutent, pour certains, du fait de leurs semblables. C’est aussi bien la matière première des romans de Guilloux. D’autres « mots » ou des anecdotes du même genre donnent aux romans dans lesquels ils se trouvent une dimension qui est propre à Guilloux, et à laquelle nous le reconnaissons. (S’il se décide en 1936 à en publier à part un certain nombre sous le titre Histoires de brigands, n’est-ce pas que cette dimension est moins marquée qu’ailleurs dans Le Sang noir, qui est dominé par la personnalité exceptionnelle de Cripure ?). Il n’y a donc rien d’étonnant à voir certains textes passer des recueils dans les romans. Ainsi l’anecdote du bourgeois qui va une fois par mois au bordel et à qui sa femme dit invariablement, malgré toutes ses précautions :
« Tu sens encore la femme ! »,
25qui aurait parfaitement pu se trouver dans Histoires de brigands14 en 1936, mais qui était passée dans Le Sang noir, avec le personnage de Madame Point. Dans Les Batailles perdues, Guilloux va jusqu’à doter un personnage, le petit Doucet, de sa sensibilité, de son regard, de son écoute, et il le délègue à la collecte de tels petits faits et mots vrais15.
26L’étude systématique qui reste à faire de la transposition de l’expérience de Guilloux dans son monde romanesque multipliera sans nul doute les faits de ce genre. Il y a une telle homogénéité entre les bribes de réalité recueillies dans ces deux volumes et les romans qu’on est tenté de voir dans beaucoup, sinon dans toutes ces anecdotes, un élément cristallisateur autour duquel s’est mis ou pourrait se mettre en branle un processus de genèse, dût-il rester partiel ou même virtuel. On serait ainsi amené à y voir l’équivalent dans un autre ordre de ces phrases-noyaux inachevées dont Giono cite quelques exemples dans Noe’, fragments textuels surgis tels quels dans son esprit, dont chacun peut être l’amorce d’un roman. Chez Guilloux, c’est autour de minuscules détails prélevés dans le réel que peut se faire l’invention du personnage, de la situation ou de l’histoire.
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27Mais le réel de Guilloux est lui aussi, sinon textuel, du moins neuf fois sur dix fait de langage. Ce n’est pas un hasard si presque tous les fragments d’Histoires de brigands sont constitués des propos que tient un individu, des histoires qu’il raconte, de ses répliques dans un dialogue, et parfois seulement d’un ou plusieurs de ses « mots ». Cette attention à autrui qui est chez Guilloux comme une condition de l’être est en effet avant tout une écoute de sa parole. Il arrive, à un premier niveau, que soit seulement en cause un intérêt pour la langue elle-même, pour son pittoresque, par exemple dans les restes d’un état ancien de parler paysan qui subsiste dans les propos d’un jardinier de la région parisienne16, ou pour les aperçus qu’ouvrent parfois les mots quand ils sont employés par un locuteur qui n’a pas les mêmes habitudes ou les mêmes repères que les autres – ainsi dans la série des mots d’enfants recueillis.
28Mais l’essentiel est dans le pouvoir de pleinement révéler le sentiment qu’un homme a de la vie, au delà de tout ce qu’ont pu laisser pressentir son physique, son expression ou quelque indice sociologique que ce soit. Non qu’il s’agisse de mots consciemment et expressément destinés par les locuteurs à élucider ce sentiment : parmi les hommes et les femmes auxquels Guilloux prête l’oreille, et de même dans l’univers de ses romans, rares sont ceux qui peuvent avoir ne serait-ce que l’idée d’une telle élucidation. Mais une certaine écoute de sa part, qui naît du besoin d’entendre chez autrui l’écho de ses propres interrogations, sait discerner dans le propos le plus simple, sur le sujet apparemment le plus anodin, la vibration dans laquelle se fait entendre tout ce que la vie est pour celui qui parle.
29Dans l’avant-propos d’Histoires de brigands, Guilloux aborde à travers une citation de Flaubert la question de l’observation en littérature, qu’il sait posée en réalité moins par ce recueil que par l’apparent réalisme de ses romans – c’est un des aspects que Malraux a évoqué dans son article sur Le Sang noir –. A Flaubert qui déclarait l’observation une qualité secondaire en littérature, Guilloux répond en distinguant, dans des formules où l’on peut du reste entendre l’écho de ses dialogues avec Malraux, l’observation comme volonté et comme faculté.
Les « histoires » qui constituent le présent recueil ne sont pas seulement des histoires « observées » au sens où observer suppose une préméditation. Je ne les ai pas cherchées : je les ai trouvées. Je pourrais presque dire qu’elles m’ont trouvé17.
30Il est clair que le moindre de ces fragments présuppose en effet une sensibilité élective à un certain ordre de faits, elle-même ancrée dans le sentiment existentiel qui commande d’autre part l’invention dans les romans. Tout, chez Guilloux, procède d’une mise en accusation de la vie, ou plus exactement de tout ce qui, en elle, contredit les aspirations innées des hommes. C’est le cas dans le regard qu’il jette par exemple sur ce constat sans cesse renouvelé d’une retombée dans la mésentente, le ressentiment, voire le sadisme, de relations amoureuses ou familiales qui devraient se dérouler dans la confiance. D’autres s’y résignent comme à une fatalité, ou même le prennent à la plaisanterie. Guilloux, lui, ne laisse pas de le ressentir comme un tragique auquel sa banalité ne retire rien. Son fond le plus secret est dans le sentiment auquel nul n’échappe, d’avoir dans l’échec sa part de responsabilité.
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31Bien plus tard, en 1953, Guilloux reviendra par un autre biais sur le même sujet dans une note de ses Carnets. Constatant une fois de plus la facilité avec laquelle il invente toute une histoire à partir, non pas même ici d’un mot, mais de la vue d’un inconnu assis en face de lui au restaurant, il se met lui-même en garde :
Il ne s’agissait pas de peindre les personnages connus ou rencontrés au Saint-Benoît, même si la peinture en était bonne, mais de chercher une source, d’engendrer, de regarder une chose pousser et croître18.
32Or cette source est toujours vive en lui. Elle est dans le pouvoir de discerner dans l’ordinaire et dans le quotidien un aspect de la condition dans laquelle les hommes ont à vivre. Qu’un incident surgi à l’impromptu la fasse jaillir, et tout s’enchaîne de soi-même. C’est ce phénomène, enregistré au passage dans ses carnets où il est mêlé à bien d’autres notations, que ces deux recueils, Le Lecteur écrit et Histoires de brigands, ont l’intérêt de mettre en pleine lumière..
Notes de bas de page
1 Depuis ce colloque, quelques fragments d’Histoires de brigands ont été reproduits dans le volume Regards sur Louis Guilloux publié par la Ville de Saint-Brieuc au terme des manifestations du centenaire.
2 L’histoire de cette collection reste à faire. Ses trois autres séries étaient « Notre temps », « L’Univers » et « Les arts ». Elle a publié entre autres, Le Mot d’esprit dans ses rapports avec l’inconscient de Sigmund Freud dans « L’homme », Témoins de Norton Cru dans « Notre temps », et la série des entretiens avec des écrivains par Frédéric Lefèvre.
3 Le journal pourrait être L’intransigeant, où Guilloux a longtemps travaillé. Il ne serait pas indifférent de connaître le journaliste ainsi que le ton et la teneur de sa rubrique.
4 « Mademoiselle Lemoine, directrice d’école », La Nouvelle Revue française, juin 1937, rubrique « Documents », avec in fine la mention « publié par Louis Guilloux ». Je remercie Michèle Touret qui m’a signalé l’existence de cette publication.
5 Louis Guilloux, Carnets I 1921-1944, Paris, Gallimard, 1978.
6 Louis Guilloux, Coco perdu, Paris, Gallimard, p. 8.
7 C’est l’anecdote qui, sous cette formule placée en titre, ouvre le recueil de 1936.
8 Histoires de brigands, p. 104.
9 Ibid., p. 20-23. (Carnets I 1921-1944, p. 106) et ibid, p. 33-37 (Carnets I 1921-1944, p. 113-114).
10 Ibid, p. 16-17 (Carnets I 1921-1944, p. 60).
11 Ibid, p. 132 (Carnets I 1921-1944, p. 56-57).
12 Ibid, p. 84 (Carnets 11921-1944, p. 43).
13 Ibid, p. 132 (Carnets I 1921-1944, p. 117).
14 Elle se trouve dans les Carnets à la date de 1928 (p. 53).
15 Sur ce point, voir Henri Godard, Louis Guilloux romancier de la condition humaine, Paris, Gallimard, 1999, p. 311-312.
16 Voir par exemple Carnets I 1921-1944, p. 51-53.
17 Histoires de brigands, p. 9.
18 Carnets II 1944-1974, Paris, Gallimard, p. 270.
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