Table ronde : traduire Woolf
p. 267-269
Texte intégral
1Les textes de Woolf qui ont été traduits en français sont dispersés dans des collections très diverses ; certaines traductions sont assez anciennes, d’autres ont été reprises récemment et certaines mériteraient de l’être encore. Sans doute serait-il souhaitable de regrouper tous les textes de Woolf dans une seule collection et c’est ce qui avait été un temps envisagé. Les traductions de Françoise Pellan et de Marie- Claire Pasquier avaient au demeurant été faites dans la perspective d’une publication dans La Pléiade. Ce projet est actuellement en suspens. Dans le cadre de ce colloque, il nous a toutefois semblé utile de nous pencher sur les difficultés que pose la traduction des œuvres de Woolf. Les textes regroupés ici reflètent la diversité des interrogations qui sont celles du traducteur, face à la part d’intraduisible que recèle tout texte littéraire. L’ancrage culturel (voir l’intervention de Charlotte Boisseaux), mais aussi la pure musicalité de la langue (voir l’analyse de Michèle Rivoire), sa texture métaphorique sont autant de pierres d’achoppement qui font scrupule et symétriquement nous font toucher peut-être à l’essence du texte.
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