Virginia Woolf : essayiste européenne1
p. 259-265
Texte intégral
1Considérer Virginia Woolf comme une essayiste européenne semble paradoxal. Ses rencontres avec des textes étrangers, qu’il s’agisse de textes contemporains ou de classiques, lui laissèrent un sentiment de frustration, voire d’échec2. Ce sentiment peut s’expliquer par l’instabilité des contours linguistiques, culturels ou géographiques de l’Europe ; l’Europe est, en quelque sorte, pour Woolf, une entité impure dont les multiples facettes ne peuvent s’organiser en un tout. Considérer que ses essais participent de cette impureté est donc en soi un coup de force qui arrache ses essais à leur contexte « naturel3 » pour leur imposer un autre contexte, paradoxal cette fois, une autre identité, multiple, contradictoire, disloquée. Décaler ainsi les essais de Woolf les lire à rebours des intentions de l’auteur et du consensus critique qui les entoure peut cependant aussi contribuer à redynamiser son œuvre en la subtilisant à son arrière-plan convenu. Une telle lecture ne mettrait pas seulement l’accent sur les bonheurs de ces essais, mais aussi sur ce que Woolf ne fit qu’esquisser et ne put mener à bien ; c’est une Woolf autre qui serait ainsi découverte, telle qu’elle ne put jamais être.
2A première vue, une telle lecture peut sembler peu appropriée à une analyse du travail d’essayiste de Woolf. Ainsi qu’elle le souligna elle-même dans son compte-rendu « Modern English Essays, 1870-1920 » de 1922 : « There is no room for the impurities of literature in an essay. Somehow or other, by dint of labour or bounty of nature, the essay must be pure – pure like water or pure like wine, but pure from dullness, deadness and deposits of extraneous matter4 ». Une telle exigence de perfection ancre l’essai d’un côté de la dichotomie pureté/impureté et paradoxalement du côté qui semble remettre en question la position du genre dans l’histoire de la littérature et dans la pratique littéraire de Woolf elle-même. Woolf insiste en effet moins sur le fait que l’essai est un genre marginal et mineur, que sur l’idée que c’est là l’une des formes d’écriture les plus pures, qui ne laisse pas de place à « la monotonie et [aux] résidus étrangers » (« dullness, deadness and deposits of extraneous matter ») qui encombrent les autres genres littéraires. En l’absence d’une structure formelle qui, à l’instar de l’intrigue pour le roman ou de la rime pour la poésie, viendrait l’architecturer, l’écriture de l’essai devient l’expression achevée de l’écriture, l’exercice concerté du talent qui vise à produire le sentiment sans mélange de la prose « pure ».
3Si l’insistence de Woolf sur la pureté de l’essai peut sembler surprenante, la formulation de cette injonction est, pour sa part, familière. L’identification du genre avec l’art même de l’écriture n’est pas sans rappeler la conception traditionnelle qui, en Angleterre, veut que l’essai cherche à atteindre à la beauté de la forme et du style, qu’il soit ainsi le lieu d’un apprentissage réservé aux amateurs – au sens premier du terme – et aux gentlemen5. Cette conception fige le genre au moment de son apogée, au XVIIIe siècle, prenant la perfection contrôlée et l’élégance mesurée d’Addison comme un modèle indépassable6. L’importance accordée par Woolf aux notions de pureté et de perfection reflète ainsi l’idée que, seul parmi tous les genres littéraires, l’essai a, en Anglettere, été épargné par le cours des évolutions historiques et des révolutions, pour rester à jamais fidèle au xviie siècle et à ses normes sociales et littéraires.
4Cette vision qui fait de l’écriture un pur exercice formel est en contradiction avec l’appréhension que Woolf a du fonctionnement du langage. Dans son essai « Craftsmanship », une intervention qu’elle fit sur les ondes de la BBC en 1937, elle s’attacha à dénoncer l’idée que l’art d’écrire « peut être enseigné ou s’apprendre7 ». Ceci s’explique, selon Woolf, par la nature volage des mots qui vivent « en musardant de ci de là, en tombant amoureux, en s’accouplant » (« ranging hither and thither […], falling in love […] and mating together »). Les mots anglais « frayant à leur gré avec des mots français, allemands, indiens, nègres » (« mat[ing] with French words, German words, Indian Words, negro words, if they have a fancy »), il en résulte une hybridation qui enrichit le langage mais qui le rend aussi plus rétif que le comportement humain à toute forme de régulation. Woolf nous met en effet en garde : « words do not like to have their purity or impurity discussed. If you start a society for Pure English, they will show their resentment by starting another for impure English8 ». On notera que la majuscule a disparu du terme désignant la société alternative, comme pour plus clairement illustrer cette impureté essentielle et signaler combien la vitalité de la langue fait échouer toute tentative qui viserait à la figer et à l’emprisonner en la rendant institutionnelle. Dans « Craftsmanship », Woolf défend ainsi une position qui semble opposée à celle qui est la sienne dans « The Modem Essay ». Plutôt que d’envisager l’écriture comme une pratique qui devrait être purifiée de tout « résidu étranger » pour atteindre à la perfection, « Craftsmanship » célèbre la fécondité des liaisons dangereuses, d’une langue qui ne craindrait pas de passer les frontières nationales, ethniques et sexuelles. L’anglais célébré dans « Craftsmanship » n’est plus celui qui prend la prose du xviiie siècle pour modèle. Il est tout à la fois plus ancien et plus nouveau, fait de mots qui ont été sur nos lèvres, ont habité nos maisons, hanté nos rues depuis des siècles (« that have been on people’s lips, in their houses, in the streets, in the fields for so many centuries9 ») et est ouvert à ces influences que Woolf prétendait éliminer de l’essai. Les critères sont donc comme inversés et les hiérarchies renversées à mesure que l’impureté de la langue devient centrale et que l’exigence de pureté se révèle masquer les visées d’une société répressive.
5Cette comparaison semble suggérer que l’essai est pour Woolf un genre conservateur, qui répugne aux innovations et aux accouplements imaginaires qu’elle célèbre dans « Craftsmanship ». Sa description, dans « The Modem Essay », des effets de lecture produits par l’essai nous révèle cependant que, par bien d’autres aspects, cette écriture pure de l’essai est nécessairement fragile et toujours susceptible d’être contaminée. Si l’essai est, pour ceux qui le pratiquent, un genre plus exigeant que tout autre, c’est que, selon Woolf :
The principle which controls="true" it is simply that it should give pleasure ; the desire which impels us when we take it from the shelf is simply to receive pleasure. Everything in an essay must be subdued to that end. It should lay us under a spell with its first word, and we should only wake, refreshed, with its last […] the essay must lap us about and draw its curtain across the world10.
6Pris dans une transe qui n’est pas une forme de sommeil, mais une intensification de la vie (« in a trance which is not sleep but rather an intensification of life11 », le lecteur de l’essai se retrouve dans un espace clos, évocateur à la lois de la transe hypnotique et du sommeil narcotique. L’atmosphère créée par l’essai se rapprocherait plus de celle, équivoque, des fumeries d’opium que de celle, respectable, des salons. Puisque c’est cette atmosphère que l’essayiste doit tenter de créer, la pureté du genre est comme contaminée par l’air vicié qui émane des sensations qu’il suscite chez ses lecteurs.
7Cette contamination d’une forme pure par des plaisirs impurs introduit dans le compte-rendu « Modem English Essays » une touche d’exotisme. La manière dont elle assimile l’expérience de lecture d’un essai à une forme de métamorphose de la conscience nous autorise à relier cette expérience moins à Addison qu’aux écrits de De Quincey. En relisant ainsi le genre, Woolf transforme l’exigence de pureté en un vecteur de plaisirs interdits. Woolf écrivit sur De Quincey tout au long de sa carrière, en sa qualité de chroniqueuse et de critique littéraire, le percevant comme à la marge de la grande tradition anglaise des prosateurs et le considérant aussi comme son essayiste préféré12. L’exubérance romantique de ses écrits autobiographiques constituait pour elle une alternative à la tradition contrôlée et maîtrisée incarnée par les essayistes du xviiie siècle et leurs épigones. La fascination de De Quincey pour les aspects les plus énigmatiques de l’être, pour les rêves et les visions qui n’ont d’ordinaire pas leur place dans les formes plus traditionnelles du mode biographique représentait pour Woolf un retour à l’esprit fondateur du genre incarné par les essais de Montaigne. De même que Montaigne avait, le premier dans l’histoire de la littérature, introduit la représentation de la subjectivité, De Quincey avait, aux yeux de Woolf, poursuivi cette exploration vers les zones frontières de la conscience séparant la mémoire du rêve, la réalité de l’imaginaire.
8L’idée avancée par la chronique de 1922, selon laquelle l’essai plongerait son lecteur dans une atmosphère opiacée, a pour effet de répartir les lecteurs et les auteurs d’essais en deux catégories nettement distinctes. L’exigence de pureté qui guide le travail de l’essayiste illustre la propension de la tradition anglaise de l’essai à subordonner la substance de l’écriture aux critères de perfection formelle caractéristique de la prose du xviiie siècle. Cependant, cette perfection produit chez le lecteur une métamorphose de son état de conscience qui trouve à s’exprimer dans une tradition incarnée par Montaigne plus que par Addison. En d’autres termes, alors que l’essayiste doit se plier aux lois de la bienséance anglaise, le lecteur jouit des plaisirs du libertinage français.
9Pour gratifiante que puisse être la confirmation de nos préjugés, lorsque Woolf réécrit l’histoire de l’essai, elle n’en est pas moins fugace. Les réflexions de Woolf sont celles d’un écrivain plus que d’une lectrice ; la définition de l’essai qui s’y fait jour prouve que l’essayiste est moins soucieuse de la pureté de la forme et de l’impureté du plaisir que du potentiel radicalement novateur du genre. Agacée par les critiques que lui avait adressées Arnold Bennett à propos de Jacob’s Room et de ce qu’il percevait comme son incapacité à créer des personnages qui survivraient dans notre esprit13, Woolf veut mesurer la pertinence de ses expérimentations par rapport à la définition que Bennett donne de la réalité : « It is true that I don’t have that “reality” gift. I insubstantise, wilfully to some extent, distrusting reality – its cheapness. But to go further, have I the power of conveying the true reality ? Or do I write essays about myself14 ? ». L’essai n’est ici ni vecteur de plaisir, ni emblématique de ce que l’on entend par « bien » écrire ; il n’est qu’une donnée dans l’opposition établie entre différents styles littéraires et la réalité qu’ils sont censés refléter. Dans ce contexte, écrire « des essais sur soi-même » pourrait n’être qu’une activité mineure, dénuée de valeur, qui ne saurait restituer la réalité telle qu’elle est, et qui replie l’écriture de Woolf sur une forme d’autobiographie. Il y aurait ainsi quelque similarité entre la médiocrité (« cheapness ») de la réalité et le genre de l’essai qui le confinerait de nouveau à sa place traditionnelle, dans les marges du paysage littéraire. Le genre ne représenterait plus l’écriture dans sa forme la plus pure, comme c’est le cas dans « The Modern Essay » ; il serait au contraire indissociable de cette incapacité supposée de Woolf à représenter la réalité qui la distingue du matérialisme de Bennett.
10Paradoxalement, c’est cet échec qui déstabilise l’opposition paradigmatique entre modernisme et réalisme. Woolf admet que les attaques de Bennett sont, pour partie, justifiées, qu’elle ne possède pas le don de la réalité (« that “reality” gift »). Toutefois, elle indique aussi que ce défaut résulte d’un choix délibéré, d’une capacité à distinguer entre les données de l’expérience (la « réalité ») et ce vers quoi on doit tendre (la représentation artistique d’une autre sorte de « réalité »). En cela, la fonction de l’essai n’est pas seulement de s’aligner sur la représentation d’une réalité médiocre (« cheap »), mais de faire avancer l’argumentation de Woolf « Writing essays about oneself » peut montrer comment résoudre la fracture existant initialement entre différentes formes de réalité en créant une forme autre, qui ne relèverait ni du roman réaliste, ni du texte moderniste.
11Cette définition d’une forme autre qui résoudrait le conflit existant entre différentes formes de réalité s’éloigne de l’esprit anglais, plus radicalement encore que le libertinage des plaisirs français. L’essai est alors perçu non comme une activité d’amateur – qu’elle soit licite ou illicite – ou un exercice de style, mais comme une autre manière de penser l’histoire et la modernité. Il entrave l’évolution des formes et les recherches modernistes de Woolf. Parallèlement, il permet aussi à une nouvelle conception de la modernité d’émerger. Selon ce nouveau paradigme, la conception des personnages dans la fiction post-dostoïevskienne (« the old post-dostoevsky argument15 ») n’est pas simplement remplacée par une représentation plus parfaite, plus juste ou « réelle » des personnages. En cela l’essai pourrait signaler le début d’une autre histoire de la littérature dans laquelle la fiction et ses personnages seraient remplacés par une forme d’écriture plus à même de restituer la nature de la conscience de soi.
12La façon de concevoir l’essai comme à la fois une synthèse ratée et le début d’une autre histoire qui apparaît dans l’entrée du journal de 1923 n’est pas sans quelque similitude avec l’art de l’essai défini par Robert Musil dans L’Homme sans qualités. Bien que le texte de Musil n’ait été publié que dans les années trente et en allemand, la manière dont il fait alterner les chapitres fictionnels et les essais analytiques rappelle le type d’expérimentation à laquelle Woolf s’était attelée en 1931-1932 lorsqu’elle commença la rédaction de The Pargiters, son roman-essai (« novel-essay »). Si Woolf décida rapidement que le projet ne pouvait être mené à bien et ainsi supprima les moments analytiques pour transformer son roman en une œuvre plus traditionnelle, Musil travailla tout au long de sa vie à ce texte d’inspiration essayistique qui pourtant resta inachevéa à sa mort en 1942. A l’instar de Woolf, il lui parut impossible d’achever son roman, ce qui témoignerait de la difficulté qu’il eut à résoudre synthétiquement le conflit entre le roman et l’essai, ainsi qu’entre les formes de réalité qu’ils mettent en mots.
13Les commentateurs ont souvent remarqué que le caractère inachevé et sans doute inachevable de L’Homme sans qualités résulte directement de la manière dont Musil recourt à l’essai pour défaire la fictionnalité du Bildungsroman16. A l’intérieur de la forme romanesque, l’inspiration essayistique serait associée à l’idée de « Vivre hypothétiquement’ […] Un peu comme un essai, dans la succession de ses paragraphes, considère de nombreux aspects d’un objet sans vouloir le saisir dans son ensemble17 ». Il fonctionne comme une alternative à la cohérence trompeuse offerte par le récit qui impose à la multiplicité de l’expérience vécue « cet ordre simple qui permet de dire : ‘Quand cela se fut passé, ceci se produisit18 ! ». L’écriture de l’essai reflète ainsi moins la possibilité d’une troisième voie permettant une résolution synthétique que le refus de résoudre la pluralité de la forme et de la vie en un tout englobant. Comme bien des protagonistes des romans de Woolf, de Jacob Flanders à Orlando, Ulrich, l’homme sans qualités, refuse de façonner sa vie suivant la formule cohérente du Bildungsroman, et préfère composer une collection de moments et de points de vue distincts.
14Ni Woolf, ni Musil n’ont réussi à mener leurs expérimentations sur la forme du roman-essai à leur terme ; peut-être cela signifie-t-il que la capacité de l’essai à ouvrir une nouvelle forme de modernité est, selon les mots de Musil, une possibilité (« Möglichkeit ») plus qu’un fait (« Wirklichkeit ») ? Alors que la tension entre la forme pure et le plaisir impur, les conceptions anglaise et française du genre, est inscrite dans l’histoire littéraire et continue de déterminer notre compréhension du genre19, l’idée que l’essai puisse échapper à la dialectique de l’histoire et ouvrir un espace autre, où la forme et le plaisir ne se contrediraient pas nécessairement, reste aussi utopique qu’elle l’était pour Musil dans les années trente. Woolf et Musil tentèrent pourtant de se frayer un passage vers ce paradigme alternatif, dont la réalisation reste encore et toujours en attente.
Notes de bas de page
1 La traduction est due à Catherine Bernard.
2 Voir V. Woolf, « On Not Knowing Greek », « The Russian Point of View », deux essais repris dans The Common Reader I (1925), Londres, The Hogarth Press, 1984.
3 Andrew McNeillie affirme pour sa part, dans son introduction au premier volume de son edition des essais : « Virginia Woolf was arguably the last of the great English essayists », The Essays of Virginia Woolf, vol. 1, Londres, The Hogarth Press, 1986, p. ix.
4 V. Woolf, « The Modern Essay », The Common Reader I, op. cit., p. 213.
5 A propos de cette conception, voir Orlo Williams, The Essay, Londres, Secker & Warburg, n.d., et Bonamy Dobree, English Essayists, Londres, Collins, 1946.
6 Sur cette question, voir l’essai que Woolf consacra à Addison dans le 1er volume du Common Reader.
7 V. Woolf, « Craftsmanship », in Rachel Bowlby (ed.), The Crowded Dance of Modern Life, Harmondsworth, Penguin, 1993, p. 141.
8 Ibid., p. 142.
9 Ibid., p. 140.
10 V. Woolf, « The Modern Essay », loc. cit., p. 211.
11 Ibid., p. 212.
12 Voir V. Woolf, « The English Mail Coach », A. McNeillie (ed.), The Essays of Virginia Woolf, vol. 1, op. cit., p. 365-368, « Impassioned Prose », A. McNeillie (ed.), The Essays of Virginia Woolf vol. 4, Londres, The Hogarth Press, 1994, p. 361-369, « De Quincey’s Autobiography », V. Woolf, The Common Reader II (1932), Londres, The Hogarth Press, 1986, p. 132-139.
13 Voir Arnold Bennett, « Is the Novel Decaying ? », Cassell’s Weekly, 28 mars 1923 ; repris dans Robin Majumdarr, Allen McLaurin (eds.), Virginia Woolf : The Critical Heritage, Londres, Routledge, 1975, p. 113.
14 A. O. Bell (ed.). The Diary of Virginia Woolf, vol. 2, Harmondsworth, Penguin, 1981, p. 248.
15 Ibid.
16 Voir, pat exemple, Thomas Harrison, Essayism : Conrad, Musil and Pirandello, Baltimore, Johns Hopkins University Press, 1992.
17 Robert Musil, L’Homme sans qualités, tome I, trad. fr. Philippe Jaccottet (1956), Paris, Le Seuil, coll. Points, 1995, p. 315-316.
18 Ibid., p. 816.
19 À propos de cette conception persistante d’une fracture entre les conceptions anglaise et française de l’essai, voir John Snyder, Prospects of Power : Tragedy, Satire, the Essay and the Theory of Genre, Lexington, University Press of Kentucky, 1991, ainsi que de Claire Obaldia The Essayistic Spirit : Literature, Modern Criticism and the Essay, Oxford, Clarendon, 1995.
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