Le superflu

Chose très nécessaire

Gaïd Girard (dir.)
Interférences

Éditeur : Presses universitaires de Rennes

Lieu d’édition : Rennes

Publication sur OpenEdition Books : 18 juillet 2016

Collection : Interférences

Année d’édition : 2004

Nombre de pages : 292


Présentation

Le superflu, chose très nécessaire selon Voltaire, est éminemment protéiforme et traverse tous les domaines et toutes les époques de l’activité humaine soumise à la norme et aux échanges. De Shakespeare à Paul Auster, du mélancolique de Burton au dandy, de Keynes au jazz, de Hume à Sherlock Holmes, le superflu a toujours eu un rôle moteur, sinon fondateur dans la redéfinition incessante des champs esthétiques, sociaux, économiques et philosophiques. Ce qui était considéré comme superflu devient souvent nécessaire, et vice versa, au gré des changements d’époques et de représentation. À partir d’exemples pris dans le monde anglophone, des chercheurs d’horizons divers rassemblés par le CEIMA (Centre d’études interdisciplinaires du monde anglophone) à Brest se sont penchés sur la force opératoire d’une notion intimement liée à la fluidité et au mouvement de la vie. Cet ouvrage présente un bilan raisonné de leurs réflexions croisées et tente, in fine, de proposer une ontologie du superflu.

Sommaire

Gaïd Girard

Introduction

Le superflu, chose très nécessaire

I. Poétique et politique du superflu

II. Les voies démultipliées du superflu

III. Du corps humain au corps social : une économie du superflu

IV. Fonctionnalité du superflu : figures de l’excentré

V. Esthétique du superflu : débords et entre-deux

Liliane Louvel

Le tiers pictural

Un superflu nécessaire : « l’espace hanté des images »

Cornelius Crowley

Conclusion

De l’ontologie à l’économie politique du superflu

Gaïd Girard

Postface

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