Conclusion
p. 355-362
Texte intégral
1« Savons-nous cultiver l’amitié belge ? », se demande en 1933 le mensuel Le Figaro Illustré, vendu en « France, colonies et Belgique ; Europe ; États-Unis2 ». Depuis « toujours », les rapports entre la France et la Belgique ont été vécus sur le mode de l’amitié, intense après la Première Guerre mondiale par exemple, mise à rude épreuve avant la Seconde. Quel qu’en soit le degré de sincérité, ce sentiment s’avère être la version sublimée d’un lien de domination, d’un lien d’autant plus embarrassant que dominants et dominés ont appris à ne plus en percevoir le fondement arbitraire. « Nous avons toujours la manie de nous croire aimés pour nous-mêmes sans réfléchir à toutes les raisons d’hier ou d’aujourd’hui qu’ont nos voisins d’entretenir des préventions contre nous », écrit Pierre de Gaulle en 19603. Or, les « voisins » eux-mêmes méconnaissent tout autant ces « raisons » en tant que sources de « préventions », c’est-à-dire sources du contraire de l’amitié. Amitié des plus ambivalentes, donc, et toujours plus « sentie » à mesure que l’enjeu est plus important pour l’une ou l’autre partie, voire pour les deux, et surtout dans des situations apparemment dépourvues d’enjeu.
2Terrain de prédilection de l’amitié littéraire franco-belge, la littérature l’est à plus forte raison que ses agents tendent à dénier le rôle littéraire de questions non strictement littéraires. Pourtant, les effets des rapports de force entre la France et la Belgique (Suisse, Québec, etc.) littéraires, conditions fondamentales de production dans les deux pays, sont omniprésents et travaillent les textes comme les métatextes et la prose comme la poésie (de manière souvent invisible aux lectures intratextuelles). Ils sont omniprésents, notamment, sous cette forme paradigmatique qu’est la dénégation, dont l’amitié est la métamorphose la plus visible. En dehors des occasions de sollicitude ou d’euphorie amicales, la domination produit ses effets en silence, à commencer par le silence de l’indifférence.
3L’étude de la presse littéraire française des années 1944-1960 montre la plasticité de ces invariants. Celle-ci n’est pas tant liée à l’éventail des « programmes » de « normes » rédactionnelles ou à la pluralité des profils des écrivains-journalistes qu’à la complexité de cette presse en tant qu’espace relativement autonome. La cécité structurale pour les productions littéraires francophones non françaises est objectivement encouragée dans une réalité éditoriale « nombriliste » où chaque rédaction, voyant tous les jours atterrir toute la « littérature française » dans son casier à livres, a confusément l’impression d’en être le ou, du moins, un centre. Cette impression, jamais formulée telle quelle, s’exprime régulièrement dans les hebdomadaires, par exemple sous la plume de Jean Rousselot dans Les NL du 3 novembre 1955 : « Il m’en arrive de partout, en bataillons serrés, non seulement de France, mais de Belgique, de Suisse », etc. Quotidiennement, la poste apporte ainsi à chaque organe la preuve que sa position le dispense d’aller chercher l’information dans ces pays « amis » qui viennent offrir d’eux-mêmes leurs bons et loyaux services de presse4. De plus, la récolte d’informations à l’étranger est rendue difficile en raison de son coût en temps et en argent. Quant aux plus consciencieux, ils font appel à des correspondants sur place : or, par quel malin plaisir ceux-ci, dans leurs reportages, ne souffleraient-ils mot de ce gallocentrisme dont on accuse parfois Paris ? Au sein de chaque microcosme rédactionnel, tout est ainsi fait pour entretenir l’illusion d’une autarcie littéraire française qualifiée, au début de ce livre, d’« hypertrophiée », car fondée sur une définition-délimitation de la littérature nationale comme littérature universelle.
4Mais c’est dans le système des relations différentielles entre organes de la presse littéraire, dont les stratégies de concurrence ne sont que la partie apparente, que réside le principal « fixateur » du désintérêt objectif. Tout d’abord, les trois hebdomadaires étudiés sont habités par les principes constitutifs du champ littéraire tels que chacun les réfracte en fonction de la position qu’il occupe par rapport aux autres. Rappelons qu’ils se distinguent fondamentalement sous l’angle de leur proximité du pôle de l’« art pour l’art » : Les NL se montrent les plus attachées à la pureté littéraire et artistique en général ; leur confrère « de gauche » se bat en faveur d’une nouvelle authenticité à travers un discours dont les déterminants politiques sapent toutefois la crédibilité ; quant au FL, il fait preuve d’un sens pratique plus aigu à la faveur de ses relations privilégiées anciennes avec le champ du pouvoir (notamment avec les secteurs dominants du champ littéraire) qui ennoblissent ses prises de position politiques. D’un point de vue journalistique, les principales différences sont homologues de celles qui viennent d’être signalées. La déontologie journalistico-littéraire est le mieux observée par Les NL qui l’ont instituée en 1922, tandis qu’elle constitue un objectif inaccessible aux rédacteurs (philo)communistes et que le plus ancien supplément littéraire français continue d’y donner une définition maison qu’il croyait sans doute exclusive jusqu’en 1922 (origine structurale probable de la guerre larvée entre le rond-point des Champs-Élysées et le siège de la Librairie Larousse). Orienté par ce système d’oppositions, chaque titre adapte à sa position la vision franco-universaliste de la culture et spécialement de la littérature (françaises) inscrite dans les champs de la littérature et de la presse littéraire.
5Tout sauf universelle, cette vision est un principe de division du monde particulier aux champs (littéraire, journalistique, intellectuel, politique) nationaux et issu d’une histoire éminemment singulière ayant donné lieu à une organisation extraordinairement centralisée. Ce principe unique, nomos du champ national appelé « France » et par définition inappliquable ailleurs, cherche pourtant à s’appliquer au reste du monde, dans une tentative aussi inlassable que jamais entièrement satisfaisante. Ce travail d’imposition finit par ne plus être identifié comme tel, ce qui permet à la domination de produire des effets durables et reproductibles. La défaite de la France en mai 1940 avait toutefois ouvert une parenthèse dans cette tradition de représentation de soi et du monde. Pour ce qui est de la perception de la Belgique, elle avait permis à de nombreux agents d’exprimer plus ou moins librement ce vers quoi tend « logiquement » la doctrine franco-universaliste, sans que la volonté ou l’émotion de ces agents y eussent une part prépondérante : l’annexion politique. Ainsi d’André Billy qui, dans ses « Propos du samedi » du 1er juin 1940, peu après la reddition de l’armée belge, s’était adressé à « Nos amis écrivains wallons » : « Tout le côté périssable et verbal de l’amitié littéraire franco-belge est tombé. Nous voici placés devant la réalité la plus dépouillée, la plus dure, la plus tragique. Les Wallons sont nos frères de sang et d’âme. Il faut leur faire comprendre qu’ils sont en France considérés comme des Français. » Exit les « amis belges », auxquels succédaient les « frères wallons », fils oubliés de la Mère-Patrie. La diplomatie des « relations littéraires franco-belges » se dévoilait au grand jour comme l’homologue politico-mondaine, relativement opportuniste, d’une diplomatie politique désormais discréditée par un partenaire belge en déroute. Après la guerre, la nation française étant cette fois en crise, elle tendait à donner à la Belgique, en temps normal petit alter ego en apparence moins étranger qu’étrange (« Presque ma France », s’étonnait Victor Hugo), des allures de modèle dans divers domaines, y compris culturels. Même dans le bastion de la littérature française, le petit royaume revêtait des qualités inattendues, surtout aux yeux des intellectuels du PCF. Puis, il perdait peu à peu de son intérêt, les années de restauration de la « littérature française » passant et le débat sur ses rapports avec « la » société (hexagonale) se raidissant autour du concept d’engagement. Le mutisme structural affectant les productions littéraires belges reprenait rapidement ses droits, sans avoir besoin d’un quelconque ostracisme, ni d’une quelconque censure. La province redevenait la province, pour paraphraser une image employée pour la Suisse5.
6Le rôle de la presse littéraire dans cette évolution s’est exercé à travers des transformations et des inerties spécifiques à chacun de ses organes dans ses relations avec les autres. Nées de la Résistance intellectuelle et devenues, après 1947, l’un des instruments du PC dans l’élaboration d’une « littérature française » authentiquement française et inspirée du « peuple », Les LF valorisent globalement la production littéraire en Belgique. Mais elles le font à partir d’une relecture de l’histoire littéraire officielle et en propulsant au devant de la scène des auteurs marqués « à gauche » et qui sont souvent, surtout après 1947, d’illustres inconnus. Les productions en néerlandais sont, quant à elles, brièvement insérées dans une « littérature nationale » flamande populaire. De 1953 à 1956, des poètes belges « français » serviront de modèles parmi d’autres au projet aragonien de la « poésie nationale », c’est-à-dire d’une poésie ressourcée aux traditions françaises. Après quoi l’ensemble des œuvres belges subira les effets de provincialisation induits par la réconciliation progressive du journal avec la littérature légitime et sa doxa. Dans les colonnes du FL, les productions belges sont exclusivement francophones et majoritairement issues de secteurs représentatifs de la « littérature nationale ». Resté à l’heure de la poésie symboliste mystico-flamande et prêtant une attention (toujours moins) régulière à certaines institutions, de préférence liées à la diplomatie littéraire franco-belge, ce journal fait subir à toute une production littéraire un effet de vieillissement et de déréalisation massif. Ce patrimoine si manifestement dépassé incite à l’ironie certains jeunes collaborateurs, dont le goût de la parodie, spécialité de la rédaction, révèle toutefois une intériorisation plus profonde qu’ailleurs de la doxa exotico-flamande6.
7Enfin, Les NL font moins systématiquement référence aux « grands auteurs » du passé, sans pour autant informer leur public sur la littérature nouvelle et encore moins innovante. Les collaborateurs du plus cosmopolite et du plus « apolitique » de toute la presse littéraire française ne s’intéressent pas davantage à ce qui s’écrit en néerlandais. Ils ne se montrent guère prédisposés qu’à défendre la culture française en Belgique. Les moyens mis en œuvre à cet effet relèvent, globalement, d’une pratique discursive d’autant plus innocente qu’elle est au cœur de la critique littéraire légitime : la textualisation. Celle-ci réduit les réseaux d’auteurs et d’œuvres à un agrégat de textes qui, coupés de leurs conditions d’engendrement et privés même d’intertextualité, s’insèrent « naturellement » dans la « littérature française », littérature vécue comme « universelle » à la faveur de la coupure entre l’internationale des textes en langue « française » et les écrivains et univers littéraires qui les ont produits. La textualisation repose sur une rhétorique qui, souvent de façon performative, cherche à « prouver » la « pureté » esthétique et culturelle de ces œuvres et qui est homologue de celle, politisée, des LF. Le voisin septentrional étant réputé dépourvu d’expressions littéraires qui lui appartiendraient en propre, Les NL le traitent moins en tant que nation qu’en tant que province française, rejoignant ainsi moins leur rival « de droite » que le journal d’Aragon d’après 1953. Toutefois, le dynamisme particulier de cette province et son intérêt pour la presse (littéraire) française (intérêt moins grand dans le cas du FL) méritent qu’un correspondant local en rende compte (le Belge Constant Burniaux pour Les NL, le Français Pierre Godefroy pour Les LF).
8On voit ainsi que les logiques du champ de la presse littéraire donnent à la cécité structurale des occasions de s’exprimer, plus ou moins nombreuses selon le titre et le moment considérés et en tout cas toujours plus fréquentes. Un indice quantitatif en est la diminution constante du nombre d’articles consacrés à tel ou tel aspect de la Belgique (littéraire). Si la mission journalistique que se donne la presse littéraire est entravée, à des degrés divers, par ses liens étroits avec le champ du pouvoir, elle l’est aussi par la présence de la disposition légitime à l’indifférence « francophone » à laquelle incline le champ littéraire. Quant à l’intérêt, nul ou décroissant, porté aux productions littéraires en langue néerlandaise, il est révélateur du caractère plutôt théorique et « français » de l’universalisme littéraire dans la France de ces années-là.
9Pour affiner ces quelques constatations concernant les modalités d’une perception, et aussi pour rappeler qu’elles ne sauraient servir à « distribuer bons et mauvais points, condamner les uns pour leur obscurantisme et admirer les autres pour leur clairvoyance7 », etc., il faut les nuancer davantage encore en les rapportant aux discours des agents littéraires belges. Les discours qui exercent sans doute l’influence la plus directe et la plus répétitive sur le point de vue de chaque rédaction, sont les articles d’écrivains belges que celle-ci accepte de publier, parfois sans savoir que leurs auteurs ont été littérarisés en Belgique. La structure chronologique de l’analyse de ces articles au cinquième chapitre visait, entre autres, à donner au lecteur une idée de ce à quoi ils ont dû exposer les rédacteurs de l’époque. Toutes ces prises de position « belges » sont plus précisément le produit d’un travail d’ajustement mutuel entre leurs auteurs et les rédactions. Pour ce qui est des LF, ces auteurs présentent une diversité relativement grande du point de vue de leur capital symbolique, dont les effets sont toutefois atténués par une intervention plus systématique qu’ailleurs et toujours plus dirigiste de la rédaction (qui va jusqu’à exclure certains collaborateurs). Cela dit, le poids de la rédaction n’en est pas moins réel chez les deux concurrents « de droite ». L’absence de recrutement de collaborateurs réguliers en Belgique confirme le désintérêt relatif du FL pour l’actualité culturelle dans ce pays. Le nombre élevé de correspondants belges aux NL et le peu d’articles de fond dus à des contributeurs français sont des indices attestant, paradoxalement, une indifférence relative homologue, et qui montrent bien que reconnaissance (de l’actualité culturelle en Belgique) et intérêt (à prendre position sur ce sujet) ne se recouvrent pas.
10Selon qu’ils se rapprochent du pôle de l’« écrivain-Belge » ou du pôle de l’« écrivain belge », ces collaborateurs se montrent enclins soit à ignorer leur pays d’« origine » ou à en franciser la partie méridionale, soit à faire reconnaître, selon une optique « lundiste », la littérature qui y est produite comme étant « française », car apportant sa contribution au patrimoine universel « français ». Ces deux catégories, loin de s’exclure, produisent des effets de francisation qui se renforcent mutuellement. D’ailleurs, chacune donne un sens hexagonal à l’adjectif « français », la seconde ne cessant ainsi de contredire son propre égalitarisme « lundiste ». Les collaborateurs immigrés (15 sur 22) se détachent nettement de leurs confrères restés en Belgique, notamment quant aux thèmes qu’ils abordent : plus leur ancienneté dans le champ littéraire français est grande, moins ils sont amenés à traiter de sujets liés à l’actualité de leur pays « d’origine ». Leurs articles, pour peu qu’ils donnent une place à la Belgique (c’est le cas de 14 textes sur 406, soit 3 %), ne peuvent se comprendre vraiment que si l’on prend en compte les positions antérieures du contributeur dans la sphère littéraire belge, puis dans le champ hexagonal8. Le silence que ces immigrés observent quant à leurs « origines » stigmatisantes, est une des principales conditions d’une immigration réussie et a tout pour passer inaperçue dans un champ de la presse littéraire française qui préconise tacitement le désintérêt intéressé à l’égard d’autres patrimoines littéraires en langue française.
11Les cas particuliers de Constant Burniaux et de Charles Plisnier illustrent, au sein d’un même hebdomadaire, ce qui distingue un écrivain-Belge pour qui ce cadre belge garde une pertinence littéraire et un écrivain-Belge qui passe à l’acte de la revendication « rattachiste ». Ils ont aussi permis de voir à l’œuvre deux ensembles de stratégies d’euphémisation corrélatives de ces deux positions et ajustées aux attentes de la rédaction. Le cas de Plisnier ne fait jamais que relever, lui aussi, d’une des attitudes auxquelles prédispose un pays objectivement défavorable à la réussite littéraire en langue française. Se soutenant d’une part de ressentiment, cette attitude indique que la problématique identitaire perdure chez l’écrivain immigré, malgré l’éloignement physique et des conditions de travail différentes. À l’exception de Paul Hellyn et de Benoît Braun, ce sont tous les collaborateurs belges qui voient dans la Belgique moins une société (ou alors une société bipartite) qu’un décor de ce qui ressemble à une fiction. Même si leurs stratégies respectives les amènent parfois à défendre une position plus « belge » en matière d’institutions littéraires, surtout théâtrales (durant l’immédiat après-guerre) et, dans une moindre mesure, poétiques, ils ne vont jamais jusqu’à envisager l’existence d’une spécificité belge. Celle-ci serait, à leurs yeux, le résultat d’un mélange de deux ethnies aux langues différentes et serait donc incompatible avec l’idéal littéraire de la pureté de la langue « française ». Cet idéal apparaît même comme le principal déterminant d’un traitement en demi-teintes ou de l’absence de traitement de l’actualité littéraire et culturelle chez les « amis belges ».
12Hétéronome sur les plans littéraire et politique et souvent perçu selon des schémas inappropriés mais légitimes en France, car calqués sur l’histoire de la France et de la littérature française, l’univers littéraire belge de langue française est sans doute plus que ses homologues « francophones » susceptible d’être mal analysé par ceux-là mêmes qui l’habitent et qui tendent à le claquemurer dans une société belge tout aussi mal analysée. Aussi sont-ce souvent « la Belgique » en tant qu’État ou « les Belges » qui se voient accusés d’être responsables de la rareté des chances et des profits littéraires. Rareté pourtant directement liée à une configuration internationale profondément déséquilibrée ainsi qu’à l’intériorisation de cette configuration chez ceux qui en bénéficient, et chez ceux qui en pâtissent au point de rejoindre, symboliquement ou physiquement, les bénéficiaires. Donnant ainsi raison à l’innocence de ces derniers.
Notes de bas de page
2 Daney 1933, p. 195.
3 De Gaulle 1960, p. 20.
4 Véritable malentendu postal, cette illusion qui consiste à prendre pour des initiatives spontanées des envois que l’on a soi-même au moins en partie suscités, est une modalité importante du fonctionnement de la presse littéraire. « De plus en plus, les poèmes des inconnus qu’apporte la poste [...] apportent la démonstration de ce que j’avance ici », explique ainsi Aragon en pleine campagne en faveur de la « poésie nationale » (« D’une poésie nationale et de quelques exemples », art. cit., p. 7).
5 Cf. Clavien, e.a. 2003.
6 Ce n’est pas un hasard si c’est dans les mondanités du FL qu’apparaissent les premières « histoires belges » que contient le corpus.
7 Verdrager 2001. Il ne s’est jamais agi dans les pages qui précèdent de louer ou, au contraire, de dénigrer tel ou tel organe de presse pour avoir su ou ne pas avoir su apprécier à sa « juste » valeur telle ou telle œuvre considérée, de nos jours, comme marquante.
8 Cf. Sayad 1999.
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