Le siège de La Roche-aux-Moines en 1214
p. 63-73
Texte intégral
1Tous les ans, au mois de mai, à l’occasion de la fête du goût et du patrimoine, une grande randonnée a lieu dans Savennières. Les promeneurs traversent les jolis coteaux de vigne de La Roche-aux-Moines. Il est difficile, pour eux, d’imaginer que l’endroit fut le théâtre d’un épisode fameux de l’histoire de France. Sur ce lieu fut pourtant érigée une puissante forteresse médiévale qu’on disait imprenable.
2Tout le monde connaît la célèbre bataille de Bouvines remportée, en 1214, par Philippe Auguste sur la coalition de Jean sans Terre. On a trop souvent oublié La Roche-aux-Moines… C’est quand même bien ici que le Plantagenêt, quelques jours seulement avant Bouvines, abandonné par ses barons, prit la fuite devant l’arrivée de l’armée du prince Louis de France, fils de Philippe Auguste.
3La Roche-aux-Moines et Bouvines sont deux victoires que l’on ne peut pas dissocier. Elles sont déterminantes dans le renforcement du pouvoir du roi. L’histoire de Philippe Auguste, vainqueur de la seconde, et celle de Louis VIII, alors simplement Louis de France, prince héritier, vainqueur de la première, sont l’une et l’autre bien connues. L’objectif de cette communication n’est pas une nouvelle étude de caractère scientifique portant sur tel ou tel aspect méconnu de la bataille de La Roche-aux-Moines, mais d’en rappeler les principales données à l’intention du public éclairé des Sociétés Savantes, qui ont été présentes dans ce colloque organisé sous la direction de l’Association du musée du Génie.
PLANTAGENÊTS ET CAPÉTIENS, DEUX DYNASTIES CONQUÉRANTES
Les Plantagenêts
4Les princes de la famille des Plantagenêts furent les plus terribles ennemis des Capétiens. Tous intelligents mais profondément félons et cruels, ils ont laissé un nom fameux dans l’histoire par leurs démêlés avec les rois de France, leurs scandales, leurs inimitiés de famille, leurs repentirs affichés dans les fondations charitables et pieuses. Cependant, en Anjou, ils favorisent l’économie, les constructions, le développement culturel.
5Geoffroy Plantagenêt est le chef de cette dynastie angevine et anglaise. Il est marié à Mathilde de Normandie, fille et héritière du roi d’Angleterre Henri Ier, également veuve de l’empereur du Saint-Empire romain germanique.
6Henri II, son fils, lui succède. Il hérite de l’Anjou, de la Touraine, du Maine, du Vendômois ; devient duc d’Aquitaine en se mariant avec Aliénor, répudiée par le roi de France, Louis VII ; devient roi d’Angleterre en 1154. Il est à la tête d’un empire assez extraordinaire qui va de l’Écosse aux Pyrénées. Le Plantagenêt se trouve alors le plus puissant souverain d’Occident. En 1189, vaincu par ses fils révoltés et Philippe Auguste, il capitule à Azay-le-Rideau ; usé, il meurt peu après à Chinon. Il est inhumé dans l’église abbatiale de Fontevraud. Aliénor l’y rejoindra en 1204. Richard Cœur de Lion, son fils, hérite des domaines paternels et maternels. On le verra peu en Anjou. Il meurt brutalement en Limousin. Il est, lui aussi, enterré à Fontevraud.
7Jean sans Terre est le frère du précédent. Impulsif, violent, il bafoue continuellement les règles de l’honneur chevaleresque. Son manque d’expérience du gouvernement, également sa mauvaise réputation de félon l’empêchent d’exercer son autorité sur l’ensemble de l’empire. Les barons angevins, qui le trouvent médiocre, lui préfèrent le jeune Arthur, duc de Bretagne, autre prétendant au trône d’Angleterre, lequel se met sous la protection du roi de France. Quant aux féodaux aquitains qui avaient si souvent renâclé devant la violence de Richard, ils ne veulent plus se battre pour le roi d’Angleterre. Jean sans Terre s’était fait beaucoup trop d’ennemis.
8En 1200, on le soupçonne d’avoir provoqué la mort de son neveu et rival, le jeune Arthur de Bretagne. Autre grave erreur : Il fait enlever la fiancée du comte Hugues de Lézignan, Isabelle d’Angoulême, qu’il épouse de force à Chinon. Philippe Auguste trouve là de bons prétextes pour l’attaquer d’assassinat et de félonie ; il fait prononcer la saisie de ses fiefs. Il faudra au roi de France plus d’une dizaine d’années pour les conquérir, les perdre et les reconquérir.
Les Capétiens
9La dynastie capétienne n’est pas comparable en puissance à celle des Plantagenêts. Le domaine royal, amputé des possessions angevines et aquitaines, ne comprend guère que l’Ile-de-France, l’Orléanais et une partie du Berry ainsi qu’une dizaine de fiefs dispersés.
10Monté sur le trône en 1180, Philippe Auguste a 15 ans. Il va régner 43 ans. Cette exceptionnelle durée de règne va lui permettre de mener à bien ses ambitions. Il épouse Isabelle de Hainaut qui descend de Charlemagne, confirmation toujours utile de légitimité de la dynastie capétienne. Il est décidé à affermir l’autorité royale et rêve d’un domaine aussi grand que celui de l’illustre empereur dont la légende est à son apogée – on commence à écouter les chansons de geste, récitées de château en château… La stratégie de Philippe Auguste est simple : diviser pour régner. En même temps, son appétit territorial lui vaudra de solides inimitiés.
11Les rois d’Angleterre sont ses vassaux pour tous les territoires situés sur le continent. Dans ce contexte, Philippe Auguste s’engage contre eux, dans des luttes, constamment entrecoupées de trêves. Il se saisit des moindres circonstances favorables et exploite chaque révolte des barons de Jean sans Terre.
12En 1214, il affirme son autorité sur presque toutes les possessions françaises des Plantagenêts. Avec la difficulté d’avoir à tenir compte d’un troisième acteur, le pape, presque en position d’arbitre. Il peut défaire un roi en l’excommuniant et en jetant l’interdit sur son royaume. Pour des raisons différentes, Henri II, Philippe Auguste, Jean sans Terre ont été frappés d’excommunication. Le souverain qui se sentait menacé, pliait et payait parfois très cher ses débordements ; on le verra avec Jean sans Terre dans la « croisade d’Angleterre ».
LA POSITION STRATÉGIQUE DE LA ROCHE-AUX-MOINES
La Loire
13La Loire est l’artère centrale pour la communication et le transport dans l’État angevin. Donc il n’est pas étonnant que les défenses, le long du fleuve, soient bien développées. Celles-ci ne défendaient pas simplement le fleuve, elles servaient aussi à soutenir les lignes de défense en profondeur, à la fois au sud et au nord de la Loire. Sous Foulques-Nerra, pour verrouiller les accès d’Angers par l’ouest, au moins huit châteaux jalonnèrent la Loire sur soixante kilomètres jusqu’à la frontière du Nantais : Les Ponts-de-Cé, Rochefort-sur-Loire, Châteaupanne, Montjean, Champtocé, Saint-Florent-le-Vieil, Champtoceaux. Près de Savennières, d’autres apparurent tels La Possonnière, Chalonnes, Dieuzie à Rochefort…
La Roche-aux-Moines
14La Roche-aux-Moines est un site géographique et une position stratégique de premier plan. Du coteau dominant le fleuve d’une quarantaine de mètres presque verticalement, on peut découvrir l’embouchure de la Maine et tout le bassin ligérien. C’est un éperon d’un demi-kilomètre de longueur, compris entre deux vallons profonds, la Coulée-de-Serrant au nord et les Petites-Coulées au sud.
15Au début du xiiie siècle, Il faut construire une place forte en face de Rochefort. On vivait alors une période de troubles pour nos bords de Loire. Il fallait en effet protéger l’axe commercial Angers-Nantes des attaques répétées des seigneurs de Rochefort qui tenaient de Jean sans Terre, et dont le château est situé sur un piton rocheux de l’autre côté de la Loire. Le site de La Roche-aux-Moines devient un enjeu stratégique. C’est dans ce contexte qu’est décidée la construction, entre 1206 et 1212, d’une puissante place forte sur cette roche exploitée par les moines de Saint-Nicolas. La construction est attribuée à Guillaume des Roches, sénéchal d’Anjou.
LE SIÈGE DE LA ROCHE-AUX-MOINES EN 1214
La coalition
16Pourquoi Jean sans Terre a-t-il décidé de s’emparer de La Roche-aux-Moines ? Il faut se reporter quelques années auparavant. Le Plantagenêt se querelle avec le clergé anglais. Le pape, Innocent III, l’excommunie et le dépose de sa souveraineté de roi d’Angleterre, et demande au roi de France de procéder à l’exécution. S’agissant de rétablir les libertés de l’église, ce sera une croisade : la « croisade d’Angleterre ». Philippe Auguste voit là une bonne occasion à saisir sur le champ. Il faut, une fois pour toutes, venir à bout des Plantagenêts ; son fils, le prince Louis, accepterait bien volontiers les hommages des barons anglais.
17À cette période-là, Jean sans Terre ne peut pas compter sur son allié Othon, qui a trop à faire dans l’empire germanique. Il lui faut s’incliner devant le pape et demander sa protection. En contrepartie, il se déclare vassal du Saint-Siège. L’affaire à un prix et sera plus tard lourde de conséquences.
18Philippe Auguste n’a plus aucune raison d’attaquer l’Angleterre, mais il passe outre. Il pénètre en Flandre. Les Flamands se révoltent et demandent du secours aux Anglais qui, en moins d’une semaine, débarquent et détruisent les bateaux du roi de France. Faute de moyens, on ne parlera plus de croisade d’Angleterre.
19Sur le retour, pour punir les Flamands, Philippe Auguste, furieux, fait incendier des villes et prend des otages. Le comte de Flandre, Ferrant, décide alors d’aider le roi d’Angleterre. C’est ainsi qu’une coalition s’organise contre le roi de France, décidément trop belliqueux. Jean, maintenant protégé par le pape, fort de l’alliance imprévue du comte de Flandre, et comptant sur le soutien de son neveu Othon, passe à l’offensive. Avec l’aide d’Othon, Ferrand attaquera vers le nord. Jean mènera l’assaut en Poitou.
La campagne de Jean sans Terre
20En février 1214, le roi d’Angleterre débarque à La Rochelle avec une armée nombreuse mais mal structurée, constituée de trop de mercenaires. Il achète quelques fidélités en Aquitaine et en Poitou. Philippe Auguste fait de même en achetant la fidélité de bien des barons poitevins et limousins. En juin 1214, lorsque Jean apprend que Philippe Auguste a quitté les bords de Loire pour le front du Nord, laissant Louis en charge de l’Aquitaine, il décide de marcher sur Paris. Il fait une approche de Nantes mais se replie sur l’Anjou ; prend Ancenis le 11 juin ; le 17, il rentre dans Angers ; d’autres places tombent d’elles-mêmes. Une petite place stratégique, située un peu au sud d’Angers, sur les bords de Loire, va lui faire de la résistance. Elle est tenue par Guillaume des Roches et s’appelle La Roche-aux-Moines. Jean est agacé, il arrête sa marche vers Paris.
21Le 19, Jean sans Terre décide d’assiéger la forteresse rebelle. Il établit son quartier général dans le château fort de Payen de Rochefort. Payen, blessé, fut rapidement ramené mourant dans son château. Les chroniqueurs nous disent que l’Anglais fit venir de suite des engins mécaniques : perrières, trébuchets et mangonneaux dont certains pouvaient tirer jusqu’à 300 mètres ou propulser 150 kg à 150 mètres. Guillaume des Roches résiste facilement malgré les efforts de Jean qui venait chaque jour encourager ses soldats et planter des gibets pour sommer les assiégés de se rendre sous peine d’être tous pendus.
22Des escarmouches nombreuses se succédèrent. Guillaume le Breton raconte dans sa Philippide l’anecdote d’Enguerrand Brismoutier, un colosse anglais qui venait chaque matin avec son arbalète décocher des carreaux, protégé par un bouclier de cuir que tenait au-dessus de lui une ordonnance. Or, Poncius, un sergent français, attacha une longue corde « forte et grêle » à l’extrémité d’une flèche qu’il décocha sur le bouclier d’Enguerrand. Puis il tira vivement sur la corde laissant l’homme « tout nu » sous une averse de traits que « ceux du chastel lançaient souvent et menu ». Les Français auraient tué bon nombre d’Anglais, un chapelain et plusieurs barons de haut lignage – sans que la moindre estimation réelle des pertes, d’un côté ou de l’autre, puisse être esquissée.
La victoire du prince Louis
23De son côté, le prince Louis analyse la situation : Jean assiège La Roche-aux-Moines après avoir pris Angers ; il craint que les barons poitevins et angevins se rallient à leur seigneur ; peut-on résister au Plantagenêt en Anjou ?
24La Roche-aux-Moines est un enjeu politique. Louis l’a compris. Il est à la tête d’une forte armée. Le sénéchal Guillaume des Roches et le remarquable maréchal, Henri Clément, sont de son côté. De son père, Il a obtenu l’autorisation pour livrer bataille dans les règles.
25En fait de bataille, il n’y aurait eu qu’une bousculade. Le 2 juillet 1214, l’édifice politique de Jean s’effondre. Les grands féodaux qui l’entourent se dérobent ; ils ne se battront pas contre leur seigneur, le prince Louis, ni contre le roi de France. Il y a parmi eux les Luzignan, les Thouars qui ont gardé le souvenir de l’enlèvement d’Isabelle d’Angoulême et de l’assassinat d’Arthur. Incertain de ses forces, Jean renonce à se battre. Il laisse là son armée et part en courant avec quelques proches. La petite troupe traverse la Loire et fuit vers le sud.
26Sur la place, c’est la panique ; les hommes abandonnent armes et bagages. Un chroniqueur raconte :
« Apeurés, les assiégeants levèrent aussitôt le camp abandonnant leurs machines de guerre, tentes, chariots et vivres : Ainsi roi Jehan perdit grande partie de sa gent qui, en cette fuite, furent occis ou noyés. Cavaliers et fantassins dévalaient les pentes du coteau au plus court et se jetaient en Loire surnageant ou emportés par les remous du courant et entraînés au fond sous le poids de leurs armures. »
27Aussitôt le siège de La Roche-aux-Moines levé, Louis assisté de Guillaume des Roches, achève sa victoire en allant prendre le château de Rochefort où se tenaient encore quelques Anglais. La propagande capétienne transformera la débandade du Plantagenêt en une grande victoire du prince Louis qui reprend Angers, rase Beaufort, occupe tout l’Anjou, gagne le Poitou. Les suites de la bataille justifient sans doute l’importance qui lui est donnée.
28La prise de La Roche-aux-Moines a-t-elle contribué à l’avancée de Philippe Auguste dans le nord et à la victoire de Bouvines ? Il n’a plus à craindre une attaque de revers. Paris, enjeu stratégique, n’est plus menacé. Le 27 juillet 1214, à Bouvines, le Capétien est pourtant encore privé de la moitié de son armée, retenue dans le Poitou. Pour livrer une bataille en règle, il mobilise la milice locale. Pour la première fois, les bourgeois vont jouer un rôle militaire. Philippe Auguste remporte une victoire éclatante. Il est le premier Capétien à triompher suivant les règles de la bataille rangée. Il restera le roi qui a été sauvé par son peuple, et non par ses vassaux. Une nouvelle forme d’armée est née, en même temps, sans doute, qu’un nouveau type de lien est créé entre le roi et ses sujets.
LE RENFORCEMENT DU POUVOIR ROYAL ET LE DESTIN DE LA ROCHE-AUX-MOINES
29Le 18 septembre 1214, à la trêve de Chinon, l’Angleterre ne conserve sur le continent que le duché de Guyenne. Le domaine royal couvre désormais le tiers de la France et se trouve singulièrement agrandi et libéré de toute menace.
30Philippe Auguste continue à étendre son territoire qu’il dote d’une solide organisation, maîtrise la féodalité et la puissance temporelle de l’église, fait de Paris la plus belle capitale de l’Europe. Il est devenu le plus puissant et le plus riche seigneur du royaume.
31Après la mort en 1226 du roi Louis VIII, successeur de Philippe Auguste en 1223, le comté d’Anjou est dévolu à l’un des très proches parents du souverain et ce, par souci de le garder en la main royale. Le premier bénéficiaire, en 1227, est Jean de France puis, en 1246, Charles, tous les deux frères de Saint Louis. Charles Ier, comte d’Anjou fut célèbre par ses conquêtes napolitaines, balkaniques et méditerranéennes.
32Qu’a-t-on fait du château fort de La Roche-aux-Moines ? Son rôle de place forte demeure majeur et sa renommée est telle que le pape, Honorius III, partisan des Plantagenêts, en ordonna vainement la destruction en 1220 sous menace de « censure ecclésiastique ». Mais Guillaume des Roches, par d’habiles tractations, obtiendra la remise de la censure et par la suite fera d’importants travaux pour fortifier le puissant château.
33Des Roches mourut en 1222, léguant à sa fille aînée épouse d’Amaury de Craon, sa charge et ses biens. Par la suite, l’un de ses descendants Guillaume de Craon hérita du château et le vendit en 1360 au duc d’Anjou.
34À l’époque des guerres de religion, en 1592, des armées, qui sont à nouveau passées là, ont détruit la forteresse. Même ruiné, le château continue cependant d’exister ; Les dessins de Berthe, (voir illustration de début de texte) de la première moitié du xixe siècle, représentent les vestiges de l’ancienne forteresse et constituent de rares documents permettant un essai de restitution. Peu après, c’est la réalisation de la voie de chemin de fer qui va effacer encore un peu plus ce lieu de mémoire. Ruines et rochers vont en effet devenir comme à la Pierre-Bécherelle, site tout proche, des carrières.
35En 1921, afin de protéger un dernier pan de muraille et quelques roches adjacentes, il sera enfin décidé de classer les lieux au titre des « sites et monuments naturels ». Depuis, faute d’attention, ce dernier bloc de muraille est hélas tombé.
Classement de La Roche-aux-Moines le 23 février 2010
36Tandis que la bataille de Bouvines est « valorisée », l’événement de La Rocheaux-Moines est tombé dans l’oubli. À plusieurs reprises, l’association Histoire des Coteaux de Loire et de Maine a entamé une réflexion sur sa mise en valeur. Faute de volonté, de ressources humaines et financières, le projet s’est peu à peu évanoui. Le promontoire est aujourd’hui inscrit dans le site de la Confluence et des Coteaux angevins, classé, par le décret du 23 février 2010, au titre de la protection des « grands espaces naturels emblématiques remarquables ».
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