Paix romaine, guerres gauloises : traces de la conquête césarienne dans la vallée de la Loire, à Angers (Maine-et-Loire)
p. 17-41
Texte intégral
1Pendant l’Antiquité, les régions traversées par la Loire se sont trouvées mêlées à de nombreux conflits opposant leurs habitants entre eux ou à des envahisseurs venus de contrées étrangères.
2De la guerre des Gaules (52 av. J.-C.) jusqu’à l’histoire des Francs (vie siècle), une historiographie abondante nous relate ces péripéties guerrières. Si la mémoire collective a gardé, via les noms de lieux, certaines traces de ces affrontements, la réalité même de leur existence, au vu des vestiges archéologiques découverts à ce jour, demeure difficile à établir.
3En effet, les découvertes de pièces archéologiques (militaria) sont peu nombreuses, difficiles à identifier et parfois sujettes à caution.
4Nous évoquerons les textes en les confrontant aux découvertes et ferons le tour des problématiques actuelles touchant la conquête romaine et son impact sur une petite tribu établie à la double confluence de la Loire et de la Maine et ses affluents : les Andes. Nous montrerons que leur capitale située à Angers, ville atypique, participe pleinement au territoire ligérien.
LA LOIRE : UN LONG FLEUVE TRANQUILLE ?
La Loire : un axe majeur du commerce dans l’Antiquité
5Le texte du géographe Strabon est cité par tous ceux qui s’intéressent un peu à la navigation sur la Loire. Dans son ouvrage célèbre, rédigé un peu avant sa mort, vers 23 ap. J.-C., l’auteur insiste sur la navigabilité des fleuves gaulois et notamment de la Loire1. C’est par ce même fleuve reliant l’Atlantique à la Méditerranée qu’étaient acheminés l’étain et le sel d’Armorique2.
6Les preuves de ces échanges entre la Gaule interne et la Méditerranée nous sont fournies par la cartographie des importations étrusques ou italiques antérieures à la conquête. Nous pouvons citer localement les découvertes anciennes sur la commune de Sainte-Gemmes-sur-Loire du protomé de griffon gréco-italique daté aux environs de 600 av. J.-C. découvert « en labourant » à Port-Thibault3 et l’applique d’anse de bassin étrusque de Bernay daté vers 350 av. J.-C.4 Leur chronologie différentielle montre une continuité des échanges sur des lieux à l’occupation humaine bien établie. On propose de voir, dans ces objets de prestige importés, des dépôts funéraires provenant de sépultures princières5.
7Pour une période plus récente, Guilhem Landreau dresse la carte des importations de vaisselle métallique dans le Centre-Ouest de la Gaule aux IIe et Ier siècles av. J.-C.6 Il constate qu’entre Loire et Dordogne, ces importations sont rares ou fragmentaires et se rattachent aux pratiques libatoires des banquets (cruches de type Kelheim, bassins, poêlons, simpula, gobelet de type Idria et surtout passoires). Les éléments les mieux conservés proviennent de sépultures bituriges datées au plus tôt de La Tène D2b (années 50-40 à 30-20 av. J.-C.).
8L’exemple du commerce du vin gréco-italique et italique est encore plus explicite sur ces contacts et ce commerce entre le monde méditerranéen et la Gaule entre le iiie et ier siècle av. J.-C. Notre documentation est là encore largement tributaire des fouilles préventives. Localement, le site du village ouvert des Pichelots, aux Alleuds7, dans le sud du Maine-et-Loire, fouillé par le docteur Gruet à partir des années 1974 à 1993, peut aussi par la méthodologie employée et le caractère d’urgence de ses interventions rentrer dans ce cadre. Il constitue avec le site du château d’Angers l’un des principaux gisements d’amphores de la région. Les établissements ruraux d’Hélouine et du Deffroux, à Marcé8 et celui des Natteries près de Cholet, fouillée avant la réalisation de l’autoroute A879 viennent compléter cet échantillonnage mais il faut reconnaître que ces sites font figures d’exception par la richesse de leurs dépôts.
9L’étude de la dispersion des restes amphoriques montre une distribution principale le long de la Loire sur des sites majeurs. Ces concentrations semblent correspondre à des centres de redistribution, comptoirs ou des sites de consommation privilégiés liés à une élite se faisant enterrer avec ses biens les plus précieux comme à Saint-Georges-les-Baillargeaux10 ou pouvant offrir de somptueux banquets, festins dont Matthieu Poux a souligné l’importance religieuse dans son ouvrage11.
10Ainsi, la cité d’Orléans (Cénabum) était connue comme un comptoir commercial où résidaient des citoyens romains qui se livraient à des activités marchandes12. Une des principales activités était sans doute le commerce du vin en amphores. L’étude récente des monnaies découvertes à Orléans fournit une preuve de ces transactions, avec la présence d’espèces monétaires peu communes, révélatrices de ces échanges13.
11À l’intérieur des terres, seuls les sites aristocratiques – que l’on pourrait peut-être associer au terme d’aedificia qu’emploie César – comme les fermes d’Hélouine ou du Deffroux à Marcé près d’Angers, Les Natteries près de Cholet ou Les Genâts près de Fontenay-le-Comte ont livré des quantités appréciables d’amphores vinaires italiques14. Le cadre des sanctuaires implique également des rituels liés à la consommation de boisson où le vin tient une grande part15.
12Mais c’est sous le règne d’Auguste que ces importations connaissent un essor sans précédent et que des changements majeurs s’opèrent dans le domaine de la céramique ou de la construction. La pénétration des modèles romains est accélérée par une plus grande facilité de transport et de déplacement.
13En effet, le réseau viaire initialement présent en Gaule est développé par Agrippa dans les années 20-19 av. J.-C.16 avec pour origine cette fois la nouvelle capitale Lyon (Lugdunum). Après les guerres civiles, on peut compter alors sur une abondante main-d’œuvre qualifiée et disponible : l’armée romaine.
14C’est sans doute également à celle-ci qu’il faut attribuer la construction des ponts de cette période comme le montre la chronologie de construction des différents franchissements de la Loire à Candes-Saint-Martin : un premier pont est daté de 14 av. J.-C., un second pont après 10 ap. J.-C.17
La Loire : un fleuve navigable
15L’épisode de la guerre contre les Vénètes relaté par César dans le Bellum Gallicum, est riche d’informations. Même si la localisation exacte du chantier de construction navale de la flotte césarienne prête encore à discussions, il reste que César indique bien que cette opération s’est déroulée près de la Loire18. La localisation du chantier découle évidemment du lieu proche où stationnaient alors les hommes de la 7e légion de Publius Crassus, main-d’œuvre qualifiée, mais ce n’était sans doute pas la seule raison. Cela suppose bien sûr d’avoir à sa disposition des ressources suffisantes en bois de charpente provenant de forêts bien gérées. Le savoir-faire des Gaulois est maintenant bien reconnu dans ce domaine19.
16Peu d’embarcations de cette période nous sont parvenues intactes, on citera pour mémoire la pirogue monoxyle de l’Île-Neuve à Oudon, seule épave bien datée de la période gauloise trouvée en Loire20, mais d’après le texte de César, la maîtrise des techniques de construction navale ne fait pas de doute. Ce dernier relate qu’il fait construire des bateaux de guerre/galères (naves longas) sur la Loire et fait venir de la Province des rameurs et des pilotes. Il reste qu’un problème de taille subsiste : comment acheminer les bateaux construits jusqu’à leur destination sur une Loire qui si elle est navigable ne l’est certainement pas toute l’année ? En effet, l’étiage de la Loire durait plusieurs mois rendant impossible toute navigation. L’opération de descente des bateaux par la Loire jusqu’au golfe des Vénètes avait donc manifestement été préparée.
La Loire : une limite naturelle, ethnique et culturelle ?
17La présence de cette frontière naturelle explique la physionomie de la voirie antique. On constate que presque toutes les voies romaines actuellement reconnues affectent une direction parallèle à la Loire. Les voies transversales ne semblent pas exister dans l’intervalle compris entre Rezé et Tours. La seule voie nord-sud attestée se dirige de Poitiers en direction de Tours, ville où sont documentés au moins trois franchissements antiques de la Loire se succédant dans le temps21. On notera que ce n’est pas le cas à Angers où l’archéologie peine à montrer l’existence de franchissement de la Maine antérieurement au
18xie siècle22. En termes de flux de commerce et de circulation, on conçoit aisément les implications. Les produits transportés par la Loire descendent de l’amont vers l’embouchure du fleuve.
19L’analyse du monnayage des différents peuples dans la partie aval de la Loire met en évidence une série monétaire dite « à l’aigrette ». Sa dispersion localisée sur un tout petit secteur constitue un argument solide pour envisager l’existence d’une peuplade située aux confins des Andes, Turons, Namnètes et Pictons : les Ambilatres23. Ce petit territoire a peut-être déduit et redonné aux Pictons par Auguste pour bons et loyaux services rendus durant la guerre des Gaules.
20De la même façon, la carte de répartition des monnaies Andes plus tardives (post-conquête) frappées à la légende ANDICAVA dessine un territoire centré autour d’un grand axe de communication et de commerce, la Loire, mais sans l’outrepasser. L’hypothèse du numismate Guy Collin est de considérer cette frappe particulière comme une monnaie destinée à une communauté de bateliers ou à une corporation de commerçants contrôlant le trafic ligérien24.
21Cette limite ethnique ou culturelle est vérifiable à l’époque antique : on observe une nette concentration au nord-ouest de la Loire des dédicaces au dieu Mars Mullo, Notre-Dame-du-Marillais constituant sans doute l’exception25.
22La carte de la division provinciale de la Gaule d’après la description du géographe Strabon traduit sur un fond moderne indique qu’à peu près à cet endroit chez les Andes ou les Turons correspond la démarcation entre la Gaule Belgique, l’Aquitaine et la Lyonnaise26.
23Un des arguments pour souligner ce caractère de frontière ou de barrière nous est donné par la rareté des ponts gaulois connus : à cette lacune, on oppose souvent l’existence de gué ou de passage à sec comme à Angers27. Si on passe en revue l’ensemble des franchissements de la Loire bien datés, on constate que seuls un petit nombre d’entre eux est vraiment daté de la période gauloise : en face Chênehutte-les-Tuffeaux, à Saint-Martin-de-la-Place, on a relevé les traces d’un appontement daté des années 40 ap. J.-C.28 ; à Candes Saint-Martin, un premier pont a été construit en 14 av. J.-C. et un second lui succède en 10 ap. J.-C. ; en amont de Tours, où sont attestés plusieurs ouvrages galloromains, le pont de Blois est daté de 145 après J.-C.29 Mais de fait, rien n’exclut la probabilité d’ouvrages plus anciens. Pour preuve, le texte de César nous apprend que c’est bien en tentant de gagner un pont non localisé sur la Loire que le chef gaulois Dumnacus est battu par les légions romaines30.
24Il reste que le contrôle de ces points de passage a dû fortement impacter la localisation même des oppida ou de tout autre type de fortification de cette période.
LA GUERRE DES GAULES : UN ACCÉLÉRATEUR DE LA ROMANISATION EN COURS
25La conquête césarienne représente un événement majeur dans l’histoire antique de la région des Pays de la Loire. La documentation essentielle est constituée par le récit de César rédigé sans doute à Bibracte où il séjournait au cours de l’hiver 52-51 av. J.-C. La relation de la dernière campagne de l’année 51 av. J.-C. fut confiée à son lieutenant Hirtius. Il convient de confronter ce document fondamental avec les données de terrain fournies par l’archéologie préventive ces trente dernières années pour mesurer l’impact de la guerre des Gaules sur la population ligérienne.
Une Gaule prospère en voie rapide d’urbanisation
26L’image qui se dégage actuellement de la lecture de l’abondante documentation archéologique disponible est celle d’une Gaule prospère en voie rapide d’urbanisation.
27Sur les bords de la Loire, les villages ouverts connus comme ceux des Pichelots, aux Alleuds (Maine-et-Loire) ou de Clocheville, à Tours (Indre-et-Loire) connaissent une désaffection au profit d’une nouvelle forme d’occupation du sol : les oppida. Établis sur des hauteurs ou en plaine, dotés d’une enceinte monumentale à caractère ostentatoire, ces centres proto-urbains rassemblent des fonctions économiques, politiques et religieuses. Ce phénomène de mise en place des oppida affecte une temporalité différente selon les régions. En 1998, pour Anne Colin, l’image qui se dégage de l’ouest gaulois est celle d’une région un peu à la traîne31.
28Ce constat doit être toutefois amendé par des découvertes récentes. Il existe bel et bien des oppida dans l’ouest avec des tailles tout à fait comparables à celles connues dans le reste du monde celtique. La fouille récente conduite sur le site de Moulay, en Mayenne par Elven Le Goff en est la preuve éclatante32. En Bretagne, le site de Paule qui fait depuis de longues années l’objet d’une fouille programmée par Yves Menez nous fait connaître cette riche aristocratie terrienne capable d’ériger des résidences à caractère monumental facilitant la naissance d’une véritable agglomération33. L’exemple de Moulay montre que la fin de l’indépendance connaît un phénomène de réduction de la superficie des surfaces encloses des oppida : on passe ainsi de 135 hectares à seulement 12 hectares34.
29Sans ce réseau d’oppida, véritables protovilles, sur lequel César a pu s’appuyer, pour se ravitailler ou bien faire hiverner ses légions, la conquête aurait sans doute été plus difficile.
Un réseau viaire développé
30Le déplacement des troupes romaines ainsi que leur relative rapidité d’intervention ne peut s’expliquer que par l’existence d’un réseau viaire déjà bien développé. Depuis longtemps, les « viographes » supposaient la préexistence d’un réseau bien établi reliant entre elles les principales localités mais sans véritables preuves archéologiques. La fouille du franchissement de la Visseiche a permis d’étudier l’un de ces axes majeurs qui reliait Angers à Rennes35. La mise en œuvre d’un tel franchissement suppose un pouvoir local suffisamment fort et disposant de ressources. Un autre de ces grands axes gaulois reliant Le Mans à Rennes a été reconnu récemment sur une fouille de grande ampleur menée à la Carie, près d’Entrammes en Mayenne36. Enfin, on notera que le chemin médiéval, la célèbre «via andegavensis » empruntant la vallée de l’Authion suit un itinéraire qui passe par des localités où des traces gauloises ont été mises au jour : Andard, Beaufort-en-Vallée et Allonnes37.
L’impact du séjour des légions romaines sur la Gaule
31Il convient à présent de s’interroger sur la place que l’armée romaine a pu jouer dans le phénomène de romanisation de la Gaule. Le séjour de plusieurs légions sur le territoire gaulois n’a pas été sans impact sur les modes de vie et de pensée.
32La source littéraire unique dont nous disposons est La guerre des Gaules (Bellum Gallicum), texte rédigé par César, où il signale à plusieurs reprises des séjours de légions dans différentes tribus gauloises durant le temps de sa campagne. La réalité de ces stationnements a souvent été difficile à mettre en évidence d’un point de vue archéologique. La recherche historique et archéologique du xixe siècle a voulu reconnaître un camp romain dans tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une fortification ancienne fossoyée ou talutée. De plus, tous les sites de plus faible importance laissant moins de traces au sol n’ont pas été reconnus.
33Une des trouvailles majeures de l’archéologie préventive de cette dernière décennie est sans doute celle du fortin tardo-républicain d’Actiparc près d’Arras38 auquel était annexé un dépôt de vivres.
34Au xixe siècle, seuls des sites emblématiques comme Alésia ont fait l’objet de fouilles de grande ampleur qui étaient mises au service des desseins nationalistes de Napoléon III. Elles ont fourni un abondant matériel militaire où se mêlaient armes gauloises ou romaines. Mais tous ces marqueurs chronologiques et/ou sociaux que constituent les objets liés à la sphère militaire n’ont fait que récemment l’objet de définitions ou de validations. L’étude des militaria qui s’est développée ces vingt dernières années tient une place essentielle dans ce renouveau des connaissances sur la période de la conquête césarienne. Le colloque tenu à Bibracte sur les militaria romains en Gaule interne a permis de mettre en évidence deux types de marqueurs pour identifier la présence de militaires romains sur un site39. Les marqueurs primaires concernent en premier lieu les armes offensives ou défensives. Les marqueurs secondaires regroupent les accessoires vestimentaires (boucle de ceinturon militaire/cingulum, fibules, chaussures cloutées type caligae), l’instrumentum, le monnayage, la céramique (amphores/denrées, vaisselier), la faune (grand bœuf) et les outils particuliers liés à la construction comme les dolabra (hache-pioche).
35Les amphores constituent également un outil d’appréciation indispensable pour mesurer l’impact de la romanisation. En effet, le déplacement des légions s’accompagnait de la présence des marchands et autres fournisseurs vvriers. La forte consommation de vin italique et d’huile d’olive est révélatrice de ces populations méditerranéennes.
36À Angers, l’étude menée sur deux lots amphoriques recueillis sur le site du Logis Barrault40 et de la rue des Filles-Dieu41 montre une dispersion préférentielle des lèvres d’amphores du type Dressel 1B présentes dans les épaves coulées entre 80 et 60 av. J.-C., juste avant la conquête césarienne. L’une d’entre elle, à la hauteur du bord avoisinant les 8 cm doit être classée comme Dressel 1C. De plus, l’examen des timbres amphoriques d’Angers montre un grand nombre de timbres datés de La Tène D2b et particulièrement les années 50 avant notre ère42.
37Plus révélateur, l’identification récente d’un type d’amphore servant au transport de l’alun à Angers, rue des Filles-Dieu (fouilles Martin Pithon, Inrap, étude Maxime Mortreau à paraître) montre qu’aux alentours de la conquête un produit spécifique à usage artisanal est importé à Angers. L’alun sous forme de cristaux collectés sur les îles Lipari au large de la Sicile était en effet utilisé comme mordant pour teindre les tissus43. La présence de telles amphores de type liparote 1a est extrêmement rare en Gaule interne. « Chronologiquement, les amphores de Lipari arrivent dans la région à partir du troisième quart du ier siècle avant notre ère sur l’oppidum de Villeneuve Saint-Germain (Aisne)44.»
38De même, la partie supérieure d’une amphore mise au jour lors du relevé d’une coupe stratigraphique sur le chantier de la Maison du Tourisme en 1980 et identifiée tout d’abord comme provenant de Brindes en Apulie45 se révèle encore plus significatrice : il s’agit en fait d’une très rare amphore Dressel 20 précoce servant à transporter l’huile d’Andalousie attestée pour nos régions occidentales46.
39Ces éléments et la présence de luminaire spécifique (lampes de type Dressel 2)47 utilisant l’huile d’olive de Bétique comme combustible pour son fonctionnement montre une romanisation très poussée des modes de vie et de consommation. Il est difficile à cette période de mettre ces éléments sur le compte d’une aristocratie gagnée au goût romain si on admet un certain retard de l’ouest de la Gaule dans ce processus. L’explication que l’on peut alors produire est la présence sur place de consommateurs italiens ou romains.
Un séjour ou des séjours ?
40Il faut maintenant se confronter à une autre temporalité. Les mouvements des troupes sont fluctuants. Les traces laissées ne sont pas toujours clairement identifiables car elles correspondent à des séjours parfois brefs ou bien plus longs mais dans des installations provisoires en matériaux périssables dont les traces sont peu lisibles sans fouille de grande envergure.
41Cette temporalité difficile à percevoir prend plus de sens encore quand on confronte les données précises issues de la lecture des textes et celles relevant de l’exploration archéologique : d’un point de vue strictement matériel, il est difficile de faire la différence entre des niveaux stratigraphiques datés des années 57-56 av. J.-C. et ceux datés des années 51 av. J.-C.
42Si l’on examine la carte de répartition des fermes gauloises autour d’Angers, l’impression qui se dégage est celle d’une forte densité48. Cette cartographie est à mettre en relation avec l’activité économique dans l’agglomération de cette ville, les grandes surfaces étant plus propices aux installations industrielles et de fait touchant des zones en périphérie. Si notre analyse se porte sur la distribution chronologique, cette impression de densité forte disparaît lorsque l’on approche des alentours de la conquête. En effet, on n’observe peu ou pas d’occupation reconnue de ces fermes pour La Tène D2b. Cette absence ou rareté est difficile à expliquer. Le regroupement des unités de production dispersée ou l’épuisement des sols sont des explications qui viennent d’abord à l’esprit mais on peut aussi arguer de la méconnaissance des artefacts de cette période en milieu rural. L’étude de l’instrumentum recueilli sur les établissements ruraux de Marcé près d’Angers montre le caractère essentiellement agricole de ces fermes. La céréaliculture semble constituer l’activité principale, attestée en l’occurrence par la présence d’un soc d’araire49 et de fragments de matériel de mouture50. L’élevage est par contre plus difficile à mettre en évidence.
43En analysant la documentation archéologique, il semble que le séjour attesté des troupes romaines chez les Andes ou les Turons n’a eu dans les faits que peu d’impact sur les établissements ruraux environnants. En effet, aucun élément de militaria romain n’a jamais été signalé à ce jour.
44Le cas de la tribu des Andes où les textes mentionnent un hivernage est typique : il s’agit là d’un séjour temporaire qui n’acquiert pas un statut définitif. Ainsi s’explique la rébellion qui a suivi de quelques années le départ des troupes romaines. Les militaria romains découverts à Angers seraient à rapporter à cette période de l’après conquête, suite à la révolte avortée de Dumnacus.
Les camps romains dans la région : stationnements liés à la guerre des Gaules ?
45Un article récent de Jacques Santrot traitant de la stèle funéraire du cavalier auxiliaire namnète Argiotalus faisait état de la découverte d’un certain nombre de structures fossoyées de forme quadrangulaire, occasionnée par des survols aériens dans les départements de Maine-et-Loire et de Loire-Atlantique. Il proposait d’identifier ces traces comme les restes de camps de marche temporaires de cohorte ou d’aile de cavalerie liés à la répression de la révolte de 21 dans l’Ouest51 mais sans écarter vraiment la possibilité d’une datation plus précoce reliée aux opérations de la conquête césarienne52. Une prospection pédestre menée sur l’un de ces sites, aux Vordeaux, près de Cholet n’a pas livré d’éléments plus probants53.
46La découverte récente du camp tardo-républicain à Actiparc, près d’Arras vient étayer le dossier de ces stationnements de tailles variables décrits par César mais dont la preuve tangible faisait cruellement défaut. Le fortin avec son dépôt de vivres couvre une superficie d’environ un hectare.
47Cette fortification modeste nous permet de prendre la mesure de tels cantonnements ainsi que les annexes nécessaires à leur bon fonctionnement. La recherche de subsides destinés à alimenter une légion entière qui hivernait en 57-56 av. J.-C. chez les Andes a conduit à une confrontation directe avec les Vénètes et leurs alliés à qui l’on imposait ses prélèvements54.
LES HOMMES DANS LA GUERRE
Des Gaulois querelleurs
48La guerre est-elle un phénomène endémique chez les peuples gaulois ? Les auteurs classiques nous ont laissé l’image de Gaulois toujours prompts à la querelle et va-t-en-guerre perpétuel. Si les luttes et conflits sont courants chez les Gaulois, cela tient sans doute à une société fondée sur l’honneur et le respect de la parole donnée. Ces comportements exacerbés se multiplient aux iie et ier siècles av. J.-C. Joutes, défis et contre-défis prennent la forme « de joutes oratoires, de compétitions de dépenses ostentatoires et de meurtres, razzias et massacres55 ».
49L’absence d’unité politique est sans doute un des traits qui caractérise la Gaule indépendante. On observe une variété de situation dans le mode de gouvernement des tribus. Pour l’ouest de la Gaule, on trouve à la tête des tribus un sénat ou un individu isolé (roi ou chef de guerre ?)56. La société rurale apparaît comme autarcique.
50D’un point de vue économique, la Gaule elle-même n’est pas univoque : on peut distinguer une Gaule du sud-ouest, centre et surtout du centre-est qui en jouant la carte de l’ouverture vers la Méditerranée connaît ainsi un stade de développement plus avancé que le reste du territoire. Dans ces régions, la royauté héréditaire a cédé la place à un système administratif et des institutions contrôlées par une oligarchie toute-puissante. À la fin du iie siècle av. J.-C., les Eduens sont même traités de « frères du peuple romain57 » et leur monnaie est alignée sur le denier romain.
L’épisode de Dumnacus, chef des Andes : révélateur des conflits internes à la Gaule
51Parmi les nombreuses confrontations dont notre région a été le témoin, l’aventure malheureuse de Dumnacus apparaît comme symbolique. Au-delà du combat qu’il est difficile de résumer sans tomber dans l’anachronisme comme la confrontation entre le résistant à l’oppression romaine et le collaborateur, cet épisode de la guerre des Gaules pose la question d’antagonismes existant entre tribus, antérieurs à la conquête et que la venue de César a exacerbés. En effet, comment expliquer la raison pour laquelle Dumnacus a mis le siège devant l’oppidum des Pictons, Lemonum, qui ne présente a priori aucun intérêt stratégique sinon pour vider une ancienne querelle avec son voisin picton58…
52Ces tensions se sont cristallisées sans doute autour de l’accès à la Loire et au commerce qui y transitait. Le contrôle de cette partie était peut-être aux mains du petit peuple des Ambiliatres, qui ne devait son existence qu’à cette position géographique particulière. L’étude de Stephan Fichtl sur les peuples gaulois met en évidence une tendance au rétrécissement de la taille de leur territoire à mesure que l’on progresse vers l’ouest, découpage issu sans doute d’une histoire très ancienne59. Peuple cité par César comme armoricain, allié des Vénètes60, les Ambilatres apparaissent dans la liste des peuples cités par Pline l’ancien, à la fin du Ier siècle ap. J.-C., comme faisant alors partie de l’Aquitaine61.
53Le peuple des Pictons s’est vu ainsi offrir un accès à la Loire avec la création du port de Rezé en récompense de ses bons et loyaux services rendus au conquérant romain : fourniture en 56 av. J.-C. de bateaux de charge à la flotte de Decimus Brutus lors de la guerre contre les Vénètes puis engagement au côté romain du chef picton Duratius en 51 av. J.-C.62
Angers, une capitale de cité qui succède à un oppidum : un cas unique dans la vallée de la Loire
54En effet, cette situation apparaît assez exceptionnelle dans la vallée de la Loire. Ainsi Orléans qui, à partir d’une occupation agricole et artisanale ancienne (vers 180-150 av. J.-C.), acquiert progressivement un tissu proto-urbain qui se densifie vers 130-110 sans changement jusqu’aux années 30-10 av. J.-C.63. Sa vocation économique ne la conduit toutefois pas à être choisie comme capitale de cité à l’époque romaine.
55Tours, quant à elle, est considérée comme une ville de création augustéenne, avec un statut de cité libre connue au moins dès la période claudienne par une dédicace64. Si une installation préromaine a bien été détectée dans sa périphérie à Clocheville, la chronologie haute (entre 180 et 120 av. J.-C.) et la nature de son occupation (agglomération de plaine)65 font qu’elle n’offre pas de solution de continuité avec la future caput civitatis.
56Les découvertes sur le site d’Amboise, oppidum comportant des niveaux de La Tène D2b comme à Angers et Chênehutte-les-Tuffeaux, fournissent de bons arguments pour y reconnaître la capitale du peuple des Turons jusqu’à la fin de la période augustéenne66.
57Chez les Andes ou les Turons, à côté d’un oppidum principal, il existe toute une série de sites de hauteurs secondaires comme Chênehutte-les-Tuffeaux, entre Angers et Saumur, dominant la Loire et présentant le même faciès céramique qu’à Angers et Amboise67.
58L’analyse de la répartition du monnayage gaulois du type potin « à la tête diabolique » montre une aire de diffusion centrée sur les territoires andécave, turon et aulerques68. L’hypothèse d’une union informelle d’origine familiale à caractère commercial (?) a été formulée récemment par Murielle Troubady sur la base de cette étude69. À l’appui de cette hypothèse, cette dernière convoque le travail de Sandrine Riquier sur la céramique de cette période. La partition observée entre les gobelets tonneaux et les vases bobines semble valider cette observation70. Les Andes et Turons partagent de fait de nombreux points communs : ces deux peuples gaulois ont accueilli sur leur territoire l’hivernage de légions, puis les deux cités gallo-romaines ont participé à la révolte de 21 ap. J.-C., enfin elles montrent chacune un faciès céramique très proche.
59Une tradition historiographique plaçait aux Châtelliers de Frémur à Sainte-Gemmes le lieu de l’hivernage de la 7e légion de Crassus. Mais il faut dire que les preuves archéologiques manquent toujours actuellement pour étayer cette hypothèse. Les trouvailles de mobiliers archéologiques (essentiellement des monnaies) ne sont pas encore suivies de découvertes de structures concrètes. Les survols aériens n’ont pas livré d’indices probants de fossés délimitant le ou les camps d’hivernage de la 7e légion. La vaisselle amphorique est rare ainsi que l’instrumentum. L’accessibilité aux terrains est peut-être également une des raisons de notre méconnaissance du site. Plus que la céramique, ce sont les militaria qui fourniraient une preuve indéniable de cette présence et particulièrement les marqueurs primaires que représentent les armes offensives ou défensives.
60Les fouilles préventives récentes motivées par un projet de modification de présentation de la tenture de l’Apocalypse dans l’enceinte du château d’Angers ont apporté des éléments concluants d’une occupation protohistorique sur le promontoire dominant la Maine, dont la nature reste encore à déterminer71.
61Le monnayage recueilli ne permet pas de conclure par lui-même à une présence militaire : en effet, on ne rencontre pas les frappes républicaines liées à la solde des troupes romaines (notamment les deniers d’argent), la pénurie de monnaies pouvant toutefois expliquer le recours aux espèces gauloises en circulation à l’époque.
62Pourtant, plusieurs fragments de lampes à huile tardo-républicaines de type Dressel 2 à grenetis ont bien été découverts. Ce mode d’éclairage est attesté sur les sites d’oppida et les sites précocement romanisés. En effet, l’utilisation d’un éclairage à la romaine suppose la fourniture d’un combustible (l’huile de Bétique en l’occurrence) qu’on ne peut se procurer que par l’intermédiaire des marchands romains. Des gobelets à boire de production italique sont également présents associés à une vaisselle de type méditerranéenne.
63Les clous de caligae, sandales à semelle cloutée utilisées par les légionnaires ou auxiliaires constituent un marqueur sûr de cette présence militaire. Il est admis que ce type d’équipement n’est utilisé dans les premiers temps de la conquête que par cette catégorie bien particulière de population72. La carte de distribution de ces artefacts est sans appel. Même si ce mobilier métallique particulier n’a pas encore fait l’objet de soins ni d’étude poussée (un nettoyage des éléments en question permettrait de vérifier la présence de marque de fabrique typique de l’armée romaine) sa présence est révélatrice.
64Le second indice probant est fourni par ce qui a été identifié comme un piquet de tente par Jean-Paul Guillaumet lors d’un examen visuel au laboratoire régional de restauration Arc’antique à Nantes en 1999. Même si le contexte de trouvaille apparaît comme légèrement postérieur (période augustéenne), la typologie de l’objet le rattache à des séries connues à l’époque tardo-républicaine73.
Des inhumations sans corps
65Si l’on s’éloigne d’Angers, entre la vallée de la Loire et de l’Authion, on peut trouver des traces de cette présence militaire romaine. Les sépultures découvertes sur le site des « Hauts-Champs » à Beaufort-en-Vallée pourraient bien être interprétées comme des tombes d’auxiliaires gaulois. Elles s’en distinguent toutefois par l’absence de corps et la rareté du mobilier déposé. Si les dépôts métalliques font défaut dans les tombes, ils sont toutefois présents dans un vaste épandage qui leur est lié74. On trouve ainsi réunies une épée et une fau- cille, association qui trouve un écho avec le dépôt d’une épée et d’une serpe dans la tombe de Dun-sur-Auron75 fouillée au XIXe siècle. La datation de La Tène D2b s’impose à l’examen du mobilier : assiette imitant la forme Lamboglia 5/7 en terra nigra précoce des ateliers de Gaule centrale, et pot proche du type Santrot 294 en terra nigra précoce des centres potiers d’Aquitaine. Ces dépôts funéraires céramiques offrent une grande ressemblance avec ceux découverts sur le site d’Esvres-sur-Indre « Vaugrignon » dans la sépulture F. 139 où ils sont associés à un mobilier métallique caractéristique (pointe de lance)76 des tombes à armes distinguées comme appartenant au groupe du site éponyme de Fléré-la-Rivière77. Autre similitude troublante, tout comme dans l’exemple précité, un graffito non déchiffré a également été relevé sur la panse du pot Santrot 294 provenant de la sépulture 3178. Ces marques de propriété, rédigées à l’aide de caractères romains (ou grecs ?), affirmation de son identité propre, semblent se développer après la conquête, à La Tène D2b79.
12. Sépulture d’auxiliaire gaulois à Esvres-sur-Indre (d’après Riquier S., 2004).
Une présence militaire romaine durable à Angers
66Comme on a pu le voir précédemment, les données issues de l’archéologie et des textes s’accordent pour montrer une présence militaire romaine sur le site d’Angers même autour de la conquête.
67Pour que cette présence acquière un caractère durable, il faut qu’une décision politique entérine cet état de fait. Nous pensons que les voyages d’Auguste en Gaule dans les années 16 et 13 av. J.-C. dont fait état Dion Cassius80 ont été l’occasion de confirmer dans leur statut de chef-lieu de cités un certain nombre de villes. De fait, le territoire des nouvelles cités gallo-romaines reprend sans modification majeure celui des anciennes tribus gauloises.
68À l’origine de nombreuses cités, l’élément militaire est présent : on peut évoquer à titre d’exemple les villes de Lutèce81 ou bien d’Autun82.
69À Angers, cette présence militaire effective s’observe à l’époque augustéenne et pendant tout le Haut Empire83. Les traces objectives de cette présence cette fois-ci durable sont des fragments d’équipements individuels (ceinturons, pendentifs de tabliers) mais également des armes (lances, javelots, glaive, cuirasses articulées) et de l’équipement lié à la cavalerie (phalères, pendeloques décoratives de harnais). La mission essentielle dévolue aux forces auxiliaires et légionnaires est d’assurer la sécurité des campagnes et des villes à des fins purement économiques. Il s’agit de garantir le prélèvement de l’impôt qu’une administration fiscale impériale à demeure est chargée de lever dans la Gaule de l’ouest. La position de contrôle d’Angers sur l’Armorique en faisait un centre de commandement militaire et fiscal, comme l’avait peut-être déjà pensé César en faisant hiverner ces légions à cet endroit.
70Au lendemain de la conquête, César laisse en Gaule un certain nombre de légions pour y assurer l’ordre public.
71Si le séjour des légions est attesté à plusieurs reprises sur le sol de la tribu des Andes, il ressort que la documentation archéologique fait apparaître une présence militaire romaine postérieurement à la Conquête et cette fois-ci sans que les textes écrits n’en parlent.
72Pour nous, il convient de mettre cette présence en rapport avec la révolte avortée du chef Ande Dumnacus qui a profité de l’absence de troupes romaines dans la région après l’épisode ponctuel de l’hivernage de la 7e légion en 57-56 av. J.-C.
73Il est clair que, pour ne pas répéter la même erreur, un petit contingent de soldats (légionnaires ou auxiliaires) a été laissé à Angers pour surveiller une population un peu remuante. Sur les bases d’une première installation gauloise tardive, ont été jetées les prémices d’un futur chef-lieu de cité, choix entériné par les visites d’Auguste en Gaule en 16 et 13 av. J.-C.
74Ainsi, Angers devrait sa fondation à une position naturelle privilégiée, au débouché d’un bassin hydrographique et à sa situation stratégique de commandement aux marges de la Bretagne. Elle participe à cette dynamique des villes « ligériennes » tout en étant en retrait par rapport à la Loire.
75Ainsi qu’on a tenté de le montrer, la conquête césarienne a affecté de façon différente les régions traversées par une Loire encore peu aménagée mais propice au commerce dont le contrôle est source de tension. Si la chronologie exacte des opérations militaires est difficile à mettre en évidence d’un point de vue archéologique, les progrès menés ces dernières années dans le domaine des mobiliers céramiques et de l’instrumentum aident à mieux cerner cette période de la conquête. Le territoire de la future cité des Andes présente une intéressante étude de cas. Participant du mouvement de création des oppida, il voit le séjour d’une légion romaine et connaît les derniers affrontements entre les belligérants du conflit. Réoccupé, le chef-lieu de la cité, « Andicava », pour des raisons stratégiques et économiques (siège d’une administration fiscale), acquiert le statut de capitale de cité à l’époque augustéenne, période d’intense activité d’aménagements liés à l’organisation de la conquête, montrant une rare continuité de lieu de pouvoir dans la vallée de la Loire, au sens large du terme.
76Pour leurs conseils et l’ingrat travail de relecture et de correction, je tiens à remercier Jean-Philippe Bouvet, conservateur du Patrimoine au Service régional de l’Archéologie des Pays de la Loire et François Comte, archéologue municipal de la ville d’Angers.
Notes de bas de page
1 . Strabon, Géographie, 14, 1.
2 . André J., « Introduction à l’étude des relations commerciales des Vénètes d’Armorique avec le Centre de la Gaule romaine », Revue archéologique du Centre de la France, t. 1, fasc. 1, 1962, p. 60-63.
3 . Lesseur C., « No 144 : Protomé de griffon gréco-italique », in Santrot J. et Santrot M.-H., Nos ancêtres les Gaulois aux marges de l’Armorique, musée Dobrée, Nantes, 1999, p. 80-81.
4 . Provost M., « Une anse de chaudron étrusque à Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire) », Gallia, 41, fasc. 2, 1983, p. 209-215 ; Lesseur C., « Bernier-Sainte-Gemmes (Maine-et-Loire) : Applique d’anse de bassin étrusque », in Bertrand I. et Maguer P., De pierre et de terre. Les Gaulois entre Loire et Dordogne, Association des Publications Chauvinoises, Mémoire XXX, 2007, p. 268.
5 . Bouvet J. -P., L’Âge du fer en Maine-et-Loire, mémoire de maîtrise, Université de Paris I, UER d’art et archéologie, 1987, vol. 1, p. 208 ; Jannot J. -R., « L’axe ligérien voie des contacts entre Méditerranée et Gaule de l’ouest ? », in Frère D. (dir.), De la Méditerranée vers l’Atlantique, Aspects des relations entre la Méditerranée et la Gaule centrale et occidentale, PUR, Rennes, 2006, p. 81. Dans le même volume, Pierre Milcent ne remet pas en cause l’authenticité de ces trouvailles anciennes : Milcent P. -Y., « Examen critique des importations méditerranéennes en Gaule centrale et occidentale, Attributions douteuses, erronées ou falsifiées », op. cit., 2006, p. 117-133.
6 . Landreau G., « Vaisselle métallique et céramique d’importation aux IIe et Ier siècles av. J.-C.. dans le Centre-Ouest de la Gaule », in Bertrand I. et Maguer P., De pierre et de terre. Les Gaulois entre Loire et Dordogne, Association des Publications Chauvinoises, Mémoire XXX, 2007, p. 159-162.
7 . Colin A., Chronologie des oppida de la Gaule non méditerranéenne, Paris, Maison des Sciences de l’Homme, 1998, Documents d’Archéologie française, 71, p. 155.
8 . Nillesse O., « Les établissements ruraux gaulois de Marcé (Maine-et-Loire) et la hiérarchisation des aedificia », in Mandy B. et De Saulce A. (éd.), Les marges de l’Armorique à l’âge du fer, Actes du XXIIIe colloque de l’Association française pour l’étude de l’âge du fer, Nantes, 13-16 mai 1999, Revue archéologique de l’Ouest, suppl. 10, 2003, p. 149-172.
9 . Lemaître S. et Sanchez C., « Importations italiques dans le Centre-Ouest de la Gaule à l’époque laténienne », in Bertrand I., Duval A., Gomez De Soto J. et Maguer P. (dir.), Les Gaulois entre Loire et Dordogne, t. I, Actes du XXXIe colloque de l’AFEAF, 17-20 mai 2007, Chauvigny (Vienne), Association des Publications Chauvinoises, Mémoire XXXIV, Chauvigny, 2009, p. 341-370.
10 . Petorin N., « Une sépulture de La Tène finale à Saint-Georges-les-Baillargeaux (Vienne) », in Bertrand I. et Maguer P., De pierre et de terre. Les Gaulois entre Loire et Dordogne, Association des Publications Chauvinoises, Mémoire XXX, 2007, p. 152-154.
11 . Poux M., L’Âge du vin. Rites de boisson, festins et libations en Gaule indépendante, Éditions Monique Mergoil, Montagnac, coll. « Protohistoire européenne », 8, 2004, 637 p.
12 . « Quand arrive le jour convenu, les Carnutes, entraînés par Cotuatos et Conconnétodumnos, hommes dont on ne pouvait rien attendre que des folies, se jettent, à un signal donné, dans Cénabum, massacrent les citoyens romains qui s’y étaient établis pour faire du commerce, mettent leurs biens au pillage ; parmi eux était Caïus Fufius Cita, honorable chevalier romain, que César avait chargé de l’intendance des vivres » (Bellum Gallicum, VII, 3).
13 . Gruel K., Charnotet P. et Troubady M., « Comparaison des faciès monétaires d’Orléans (Loiret), Levroux (Indre) et Châteaumeillant (Cher) », in Buchsenschutz O., Chardenoux M. -B., Krausz S. et Ralston I. (éd.), L’Âge du fer dans la boucle de la Loire. Les Gaulois sont dans la ville, suppl. à la RACF no 35, FÉRACF/AFEAF, Paris, 2009, Actes du XXXIIe colloque de l’Association française pour l’étude de l’âge du fer, Bourges, 2008, p. 121-134 (à nuancer toutefois).
14 . Lemaître S. et Sanchez C., op. cit., 2009, fig. 1 p. 342 ; Nillesse O., op. cit., 2003.
15 . Poux M. et Nillesse O., « Le vin, le sang et le fer : un passage de Polybe (II, 19) et le rôle du vin importé dans les cultes indigènes de la fin de l’âge du fer », in Mandy B. et De Saulce A. (éd.), Les marges de l’Armorique à l’âge du fer, Actes du XXIIIe colloque de l’Association française pour l’étude de l’âge du fer, Nantes, 13-16 mai 1999, Revue archéologique de l’Ouest, suppl. 10, 2003, p. 293-308.
16 . Grenier A., Manuel d’Archéologie préhistorique, celtique et gallo-romaine, VI, Archéologie gallo-romaine, 2e partie, « L’archéologie du sol », « Les routes », Paris, Picard, 1934, p. 43.
17 . Dumont A., Mariotti J. -F., Lemaître S. et Lavier C., « Un pont et un aménagement de berge gallo-romains découverts dans le lit de la Vienne, à la confluence avec la Loire (commune de Candes-Saint-Martin) », Aestuaria, Archéologies en Loire, Actualités de la recherche dans les régions Centre et Pays de la Loire, 2007, 12, p. 201.
18 . «naves interim longas aedificari in flumine Ligeri (jubet) », Bellum Gallicum, III, 9.
19 . Malrain F., « Un peuple des bois ? », in Malvain F. et Poux M., Qui étaient les Gaulois ?, Universcience Éditions, La Martinière, 2012, p. 37-41.
20 . Creis G., Devals C., et De Saulce A., « La batellerie monoxyle de la Loire et ses affluents dans les régions Centre et Pays de la Loire », Aestuaria, 2007, 12, p. 60 fig. 15.
21 . Seigne J. et Neury P., « 77. Les ponts antiques sur la Loire », Tours antique et médiéval, lieux de vie. Temps de la ville, Revue archéologique du Centre de la France, suppl. 30, 2007, p. 232-238.
22 . Comte F., « Du Grand et du Petit pont au pont de Verdun », in Biguet O. et Letellier D. (dir.), Les ponts d’Angers, coll. « Cahiers du patrimoine », no 49, Paris, Éditions du Patrimoine, 1998, p. 48. Un pont est toutefois mentionné par Grégoire de Tours en 590 (Histoire des Francs, t. II, p. 273).
23 . Aubin G., « Les monnaies gauloises », in Morin E. (dir.), Émergence, Archéologie et Histoire du Choletais, Musée de Cholet, Cholet, 2010, p. 46-47.
24 . Collin G., « Les Andes ont-ils émis des monnaies au nom de leur cité ? », Bulletin de la Société des Études Scientifiques de l’Anjou, 1995, 15, p. 152.
25 . Berard F., Gabory O. et Monteil M., avec la coll. de Leboulaire C. et Saget Y., « Une nouvelle mention du dieu Mars Mullo : un graffite sur vase à Notre-Dame-du-Marillais (Le Marillais, Maine-et-Loire) », Revue archéologique de l’Ouest, 25, 2008, p. 261-268.
26 . Redde M., « Organisation de l’espace et définition des frontières en Gaule. Le rôle de l’armée romaine », Archéopages, Limites et territoires, 21, avril 2008, p. 30-37 et fig. 1.
27 . Provost M., Carte Archéologique de la Gaule : le Maine-et-Loire (49), Académie des inscriptions et belles-lettres, Paris, 1988, p. 93 no 8. L’opération archéologique menée par François Comte en 1989 n’a toutefois pas permis de valider la thèse d’un gué à l’endroit précité (Comte F., op. cit., 1998, p. 47-48).
28 . Pousin J., « 1989, Saint-Martin-de-la-Place, Ouvrage d’art et embarcation », Étude réalisée à l’automne 1989 dans le cadre des activités de l’ADIA par un groupe de bénévoles, 1989, 20 p., 10 photos, 1 annexe ; Cadou Y. et Derou F., « Le paysage martinien avant l’an mil selon les restes de son pont en bois », Bulletin de la Société des Études Scientifiques de l’Anjou, 16, p. 31-44 (date d’abattage la plus récente 42 ap. J.-C..).
29 . Aubourg V., Grappy T., Josset D., « Franchissement de la Loire à Blois : ponts antique et médiéval », Aestuaria, Archéologies en Loire Actualités de la recherche dans les régions Centre et Pays de la Loire, 2007, 12, p. 172.
30 . « Il [Dumnacus] se hâta de se retirer avec ses troupes, et ne se crut point en sûreté qu’il ne les eût conduites au-delà de la Loire, qu’il fallait passer sur un pont, à cause de la largeur du fleuve » (Bellum Gallicum, VIII, 27).
31 Colin A., op. cit., 1998, p. 120.
32 Le Goff E., « Moulay, un oppidum de l’ouest de la Gaule revisité », Archéopages, Nouveaux champs de la recherche archéologique, hors série, Inrap 10 ans, janvier 2012, p. 252-259.
33 Menez Y. et Arramond J.-C., « L’habitat aristocratique fortifié de Paule (Côtes-d’Armor) », Gallia, t. 54, 1997, p. 119-155, et en dernier lieu : Menez Y., « Die Entstehung staädtischer Siedlungen bei befestigen Adelssitzen der jüngeren Eisenzeit in Gallien: Das Beispiel von Paule (Côtes-d’Armor) », in Sievers S. et Schönfelder M. (éd.), Die Frage der Protourbanisation in der Eisenzeit. La question de la proto-urbanisation à l’âge du fer, Akten des 34. internationalen Kolloquiums der AFEAF vom 13.-16. Mai 2010 in Aschaffenburg. Koll. Vor- u. Frühgesch. 16, Bonn, 2012, p. 301.
34 Naveau J., « Le site fortifié de Moulay (Mayenne) », in Santrot J. et Santrotm.-H. (dir.), Nos ancêtres les Gaulois aux marges de l’Armorique, musée Dobrée, Nantes, 1999, p. 25.
35 Leroux G. et al., « Le franchissement de la Seiche par la voie antique Rennes (Condate) – Angers (Juliomagus). Fouille, datation et typologie du Pont-Long de la Basse-Chaussée à Visseiche (Ille-et-Vilaine) », Revue archéologique de l’Ouest, 19, 2002, p. 129-170. La mise en place de ce franchissement a été datée au plus tôt du iie siècle av. J.-C. Vers les années 20 av. J.-C., il connaît un léger remaniement, ibid., p. 158.
36 Guillier G., Commune d’Entrammes (Mayenne), « La Carie II », Rapport d’opération de fouille préventive, INRAP Grand-Ouest, SRA des Pays de la Loire, septembre 2006, vol. 1, 168 p., 36 fig., vol. 2, 71 pl., 75 photographies et annexes.
37 Delestre X., Andard gallo-romain, Archéologie de la vallée de l’Authion, Éditions Hérault, Maulévrier, 1992, 109 p.
38 Jacques A. et Prilaux G., « L’occupation romaine », in Jacques A. et Prilaux G. (dir.), Dans le sillage de César. Traces de romanisation d’un territoire, les fouilles d’Actiparc à Arras, cat. exp., musée des Beaux-Arts (27 septembre 2003-4 janvier 2004), Arras, 2003, p. 21-23.
39 Poux M. (dir.), Militaria tardo-républicains en contexte gaulois, Actes de la table ronde du 17 octobre 2002, Glux-en-Glenne, Centre archéologique européen, 2008, Bibracte, 14, p. 303-304.
40 . Chevet P. et Mortreau M., « Aux origines de la ville, La fin de l’âge du fer et l’époque augustéenne », in Chevet P. (dir.), Un quartier d’Angers de la fin de l’âge du fer à la fin du Moyen Âge, Les fouilles du musée des Beaux-Arts (1999-2001), Archéologie et Culture, PUR, Rennes, 2010, fig. 38 p. 59.
41 . Mortreau M., « Les éléments de datation », in Pithon M., Commune d’Angers (Maine-et-Loire) 49007, 12, rue des Filles-Dieu, Rapport de diagnostic archéologique, SRA/INRAP, Angers, 2007, fig. 16.
42 . Nous remercions Jean Siraudeau, grand spécialiste des amphores d’Angers, pour les informations qu’il nous a communiquées à ce sujet. Également : Benquet L., Lemaître S. et Mortreau M., Entre Volques Tectosages et Pictons : la diffusion des amphores vinaires aux IIe et Ier siècles av. notre ère à partir des témoignages épigraphiques, SFECAG, Actes du congrès de Poitiers, Marseille, à paraître.
43 . Laubenheimer F. et Marliere E., Échanges et vie économique dans le Nord-Ouest des Gaules. Le témoignage des amphores du iie siècle avant J.-C.. au ive siècle après J.-C., vol. I, Presses universitaires de Franche-Comté, Besançon, 2010, p. 73.
44 . Laubenheimer F. et Marliere E., ibid., 2010, p. 73.
45 . Siraudeau J., « Amphores romaines des sites angevins et leur contexte archéologique », Corpus des amphores découvertes dans l’ouest de la France, vol. 2, Bouchemaine, chez l’auteur, 1988, fig. 5 p. 67 et pl. 41 no 13.6.
46 . Mortreau M., « Indices de la présence de militaires romains à Angers/Juliomagus (ier siècle av. J.-C. - iiie siècle ap. J.-C..) », Archives d’Anjou, Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, numéro spécial, L’Anjou militaire, no 12, 2008, p. 22 fig. 11.
47 . Bouvet J. -P., Brodeur J., Chevet P., Mortreau M. et Siraudeau J., « Un oppidum au château d’Angers (Maine-et-Loire) », in Mandy B. et De Saulce A. (éd.), Les marges de l’Armorique à l’âge du fer, Actes du XXIIIe colloque de l’Association française pour l’étude de l’âge du fer, Nantes, 13-16 mai 1999, Revue archéologique de l’Ouest, suppl. 10, 2003, p. 184 fig. 8, no 4093.
48 . Bouvet J.-P., Brodeur J., Levillayer A., Mortreau M., Simon-Millot R. et Siraudeau J., avec la collaboration de Pithon M., « La problématique de l’occupation de l’âge du fer à Angers (Maine-et-Loire) », in Buchsenschutz O., Chardenoux M. -B., Krausz S. et Ralston I. (éd.), L’Âge du fer dans la boucle de la Loire. Les Gaulois sont dans la ville, suppl. à la RACF 35, FÉRACF/AFEAF, Paris, 2009, Actes du XXXIIe colloque de l’Association française pour l’étude de l’âge du fer, Bourges 2008, fig. 24 p. 436.
49 . Nillesse O., « Les établissements ruraux gaulois de Marcé (Maine-et-Loire) et la hiérarchisation des aedificia », in Mandy B. et De Saulce A. (éd.), Les marges de l’Armorique à l’âge du fer, Actes du XXIIIe colloque de l’Association française pour l’étude de l’âge du fer, Nantes, 13-16 mai 1999, Revue archéologique de l’Ouest, suppl. 10, 2003, p. 163 et fig. 18, no 510.
50 . Nillesse O., ibid., 2003, p. 163 et fig. 18, nos 550 et 552.
51 . Santrot J., Morin A. et Grünewald M., « Argiotalus, fils de Smertulitanus, cavalier namnète à Worms (Allemagne) sous Tibère », Revue archéologique de l’Ouest, 25, 2008, p. 187-208.
52 . Santrot J., « Au temps d’Argiotalus, Nantes, Rezé et le port des Namnètes », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 115, no 1, 2008, p. 61.
53 . Monteil M., « Rome bâtit un nouveau monde », in Morin E. (dir.), Émergence, op. cit., p. 64.
54 . « Le jeune P. Crassus hivernait avec la septième légion, près de l’Océan, chez les Andes. Comme il manquait de blé dans ce pays, il envoya des préfets et plusieurs tribuns militaires chez les peuples voisins, pour demander des subsistances ; T. Terrasidius, entre autres, fut délégué chez les Esuvii ; M. Trébius Gallus chez les Coriosolites ; Q. Vélanius avec T. Sillius chez les Vénètes » (Bellum Gallicum, III, 7).
55 . Verger S., « Une société primitive ? », in Malvain F. et Poux M., Qui étaient les Gaulois ?, op. cit., p. 162-165.
56 . Colin A., op. cit., 1998, p. 120.
57 . César, Bellum Gallicum, I, 35.
58 . « Cependant le lieutenant C. Caninius, informé par Duratios qui était toujours resté attaché aux Romains, malgré la défection d’une partie de sa nation, qu’un grand nombre d’ennemis s’étaient rassemblés sur les frontières des Pictons, se dirigea vers la place de Lémonum »(Bellum Gallicum, VIII, 26).
59 . Fichtl S., Les peuples gaulois. IIIe - Ier siècles av. J.-C.., Paris, Errance, 2004, 168 p
60 . « Ils [les Vénètes] s’assurent pour cette guerre l’alliance des Osismes, des Lexovii, des Namnètes, des Ambiliates, des Morins, des Diablintes, des Ménapes » (Bellum Gallicum, III, 9, 10).
61 . Pline l’ancien, Histoire Naturelle, IV, 23.
62 . Hiernard J. et Simon-Hiernard D., Carte Archéologique de la Gaule : les Deux-Sèvres (79), Académie des inscriptions et belles-lettres, 1996, 399 p.
63 . Jesset S., Joyeux P., Lusson D., Massat T., Miejac E., Riquier S., Robert G. et Troubady M., « Orléans gaulois : état des connaissances », in Buchsenschutz O., Chardenoux M. -B., Krausz S. et Ralston I. (éd.), L’Âge du fer dans la boucle de la Loire. Les Gaulois sont dans la ville, suppl. à la RACF no 35, FÉRACF/AFEAF, Paris, 2009, Actes du XXXIIe colloque de l’Association française pour l’étude de l’âge du fer, Bourges, 2008, p. 251.
64 . Ferdiere A., « 122. Libre cité des Turons, Civitas Turonorum libera », Tours antique et médiéval, lieux de vie. Temps de la ville, Revue archéologique du Centre de la France, suppl. 30, 2007, p. 339-340.
65 . Laruaz J.-M., « Les formes de l’habitat en territoire turon à la fin de l’âge du fer », in Buchsenschutz O., Chardenoux M.-B., Krausz S. et Ralston I. (éd.), L’Âge du fer dans la boucle de la Loire. Les Gaulois sont dans la ville, op. cit., p. 97.
66 . Laruaz J.-M., op. cit., 2009, p. 99-100.
67 . Bouvet J.-P., op. cit., 1987, 2 vol.
68 . Gruel K., Charnotet P. et Troubady M., « La circulation monétaire dans la boucle de la Loire au second âge du fer », Archéologia, mars-avril 2008, p. 34.
69 . Communication inédite de Murielle Troubady au Séminaire archéologique de la Région Centre, tenu à la médiathèque d’Orléans le 23 mars 2012.
70 . Riquier S., « À chacun son gobelet : tonnelet chez les Carnutes, bobine chez les Turons », in Tuffreau-Libre M. (dir.), Céramiques antiques en val de Loire, Saint-Laurent Blangny, Imprimerie Sensey, 2005, p. 16.
71 . Sur la question d’un rempart et de sa datation, voir Bouvet et al., 2009, op. cit., p. 435.
72 . Poux M., « L’empreinte du militaire tardo-républicain sur les faciès mobiliers de La Tène finale », in Poux M. (dir.), Militaria tardo-républicains en contexte gaulois, Actes de la table ronde du 17 octobre 2002, Glux-en-Glenne, Centre archéologique européen, 2008, 463 p., Bibracte, 14, p. 376-377.
73 . Poux M., ibid., 2008, p. 392 fig. 392 (exemplaire de Bibracte).
74 . Villard-Le Tiec A., Gomez De Soto J. et Bouvet J.-P. (coord.), « Pratiques funéraires du second âge du fer en Gaule de l’Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes) », in Barral P., Dedet B., Delrieu F., Giraud P., Le Goff I., Marion S. et Villard-Le Tiec A. (dir.), Gestes funéraires en Gaule au second âge du fer, Annales littéraires, no 883 ; Série « Environnement, sociétés et archéologie », no 14, Actes du XXXIIIe colloque international de l’AFEAF, Caen, 20-24 mai 2009, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2011, p. 97.
75 . Villard-Le Tiec A., « Les tombes des derniers aristocrates celtes en Berry », in Krausz S., L’Âge du fer dans la boucle de la Loire, Archea Éditions, 2008, p. 42.
76 . Riquier S., « La nécropole gauloise de “Vaugrignon” à Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) », Revue archéologique du Centre de la France, 43, 2004, p. 48 fig. 31.
77 . Ferdiere A. et Villard A., « La tombe augustéenne de Fléré-la-Rivière (Indre) et les sépultures aristocratiques de la cité des Bituriges », Mémoire 2 du musée d’Argentomagus/Revue archéologique du Centre de la France, suppl. 7, Saint-Marcel, 1993, 320 p.
78 . Mortreau M., « Le mobilier de la tombe F31 », in Dubillot X., Beaufort-en-Vallée, Lotissement des Hauts Champs, Rapport de diagnostic archéologique, INRAP/SRA des Pays de la Loire, 2004, p. 19 fig. 15 et p. 23.
79 . Bats M., « Les Gaulois et l’écriture aux iie et ier siècles av. J.-C.. », in Mandy B. et De Saulces A., Les marges de l’Armorique à l’âge du fer, Actes du XXIIIe colloque de l’Association française pour l’étude de l’âge du fer, Nantes, 13-16 mai 1999, Revue archéologique de l’Ouest, suppl. 10, 2003, p. 369-380.
80 . Dion Cassius, Histoire romaine, livre LIV, 19 à 25.
81 . Poux M. et Robin S., « Les origines de Lutèce : acquis chronologiques. Nouveaux indices d’une présence militaire à Paris, rive gauche », Gallia, 57, 2000, p. 181-226.
82 . Fort B. et Labaune Y., « Les militaria datés du début du Haut-Empire à Autun Augustodunum et dans les collections du musée Rolin », in Poux M. (dir.), Militaria tardo-républicains en contexte gaulois, Actes de la table ronde du 17 octobre 2002, Glux-en-Glenne, Centre archéologique européen, 2008, Bibracte, 14, p. 143-157.
83 . Mortreau M., « Indices de la présence de militaires romains à Angers/Juliomagus (ier siècle av. J.-C. - iiie siècle ap. J.-C.) », Archives d’Anjou, Mélanges d’histoire et d’archéologie angevines, numéro spécial, L’Anjou militaire, 12, 2008, p. 9-39.
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