1 En référence à Julien Freund (1983).
2 En référence aux travaux de Sidney Tarrow et David Meyer (1998) ; cf. Charlotte Halpern (2008).
3 Le groupe Manon (2005) caractérise ainsi une des tendances identifiées dans le cadre d’un scénario prospectif.
4 Il y a quelque chose d’un peu artificiel à limiter ce regard à la production française, non seulement car les références à la littérature américaine ou anglaise ou latino-américaine sont centrales dans de nombreux travaux mais aussi car les auteurs québécois font partie du paysage scientifique francophone. Néanmoins pour respecter la séparation du travail au sein de cet ouvrage nous renverrons pour cet aspect au texte d’Annick Germain.
5 Cf. le colloque « Une autre histoire des Trente Glorieuses. Modernisation, alertes environnementales et contestations du “progrès” dans la France d’après-guerre (1945-1968) », EHESS, sept. 2011, organisé par le Centre Koyré, le RUCHE, l’AHPNE et l’EHESS.
6 C’est ce tournant pragmatique que François Dosse a placé au cœur de son ouvrage, L’Empire du sens, l’humanisation des sciences humaines (1995).
7 C’est ce que note Laurent Thévenot en introduction de son ouvrage, L’action au pluriel, sociologie des régimes d’engagement (2006).
8 En introduction au séminaire Environnement, dynamiques associatives et cadre de vie, PUCA, 1999.
9 Cf. en particulier le coffret de dix livres publiés par les éditions Textuel en 2001 intitulé le Génie associatif, 10 portraits.
10 Cahiers du Germes no 2, « Environnement, conflits, participation » (1979).
11 Pendant la campagne de 2012, l’abandon de ce projet a été placé, un temps, au même niveau que la sortie du nucléaire dans les négociations avec le Parti socialiste. Notons que la relance des mobilisations locales, dans le contexte de la nomination de Jean-Marc Ayrault comme Premier ministre, semble valider la notion de structure des opportunités politiques.
12 Cf. les dossiers des séminaires Technique, territoire et société, MELTM, DRI, en particulier le no 34 de 1997.
13 Travaux qui se poursuivent actuellement au sein de l’équipe Construction politique et sociale des territoires de l’UMR CITERES, CNRS, université de Tours.
14 Cf. le projet ORELCOM (Observatoire en réseau des conflits littoraux et maritimes) porté par le pôle Mer et littoral de l’université de Nantes.
15 Cf. le colloque international organisé en 2009 par l’UMR Edytem à Chambéry Espaces protégés, acceptation sociale et conflits environnementaux.
16 Rappelons néanmoins la nécessité d’une compréhension du fonctionnement des espaces et des modalités d’appropriation par les différents acteurs a été intégrée par certains grands opérateurs qui, pour préparer la mise en place d’un projet, réalisent ou commanditent des études, des cartographies d’acteurs classés en fonction de leur position par rapport au projet.
17 Ce que fait Arnaud Lecourt (2003) dans sa thèse sur la Bretagne.
18 Cf. la thèse d’Olivier Labussière (2007) qui traite d’un conflit concernant la traversée du Quercy Blanc par une ligne à haute tension, alors même que le tracé avait été choisi pour s’éloigner des espaces densément occupés et chargés de valeurs patrimoniales et environnementales.
19 À l’exception des réflexions développées par Guillaume Faburel (2003) sur le rôle des nuisances aéroportuaires dans la relation à l’espace des populations.
20 .En particulier dans le cadre de travaux sur les districts industriels.
21 André Torre, Romain Melot, Luc Bossuet, Anne Cadoret, Armelle Caron, Ségolène Darly, Philippe Jeannaux, Thierry Kirat, Haï Vu Pham.
22 « [Qui] envisage l’ensemble des mouvements sociaux comme constituant un univers de pratique et de sens relativement autonome au sein du monde social. » (Mathieu, 2004.)
23 Not in my back yard : pas dans mon jardin, acronyme forgé aux États-Unis par les aménageurs urbains confrontés aux mobilisations d’habitants qui, tout en reconnaissant l’utilité d’un service ou d’un aménagement, s’opposent à sa réalisation à proximité de leur résidence (cf. Trom, 1999).
24 Entretien avec Luc Boltanski cité par François Dosse (1997).
25 « Un calcul rationnel étant attribué de l’extérieur aux acteurs, l’analyse du conflit révèle la théorie de l’action privilégiée par l’observateur. » (Chateauraynaud, 2011, p. 32.)
26 Cf. le projet dans le cadre du programme « Concertation, décision, environnement » sur La portée de la concertation, modélisation sociologique des effets de la participation du public aux processus décisionnels coordonné par Jean-Michel Fourniau et le carnet de recherche « Portée de la concertation » [http://concertation.hypotheses.org/].
27 Dont le programme DeSCRI (Décider en Situation de crise : gestion des déchets, conflits et concertations [France, Italie, Mexique]) est coordonné par l’auteur de ces lignes.
28 Cf. la journée d’étude « Comment penser les “effets” des dispositifs participatifs sur l’action publique ? » organisée le 10 février 2011 à Aix-en-Provence dans le cadre de l’atelier La Fabrique participative de l’action publique (FAPAPE).
29 Voir pour ce dernier aspect le texte « Conflits d’aménagement et débats publics » publié en 2008 (Melé, 2008a).
30 Voir les travaux sur les résistances aux tentatives de démolitions des grands ensembles (Deboulet, 2006) ou sur des émeutes urbaines. Ces derniers travaux sont marqués par la volonté de trouver les causes sociales des violences urbaines (Beaud et Pialoux, 2003).