Chapitre X. Évaluer la gestion des risques urbains : du tangible à l’invisible ?

doi:10.4000/books.pur.27072

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Lionel Francou, Lectures, mis en ligne le 30 janvier 2019. URL : https://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/lectures/15766 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/lectures.15766

Chapitre X. Évaluer la gestion des risques urbains : du tangible à l’invisible ?

p. 183-216

Extrait

1L’opération de résidentialisation mise en œuvre à Robert Houdin peut apparaître comme un processus non abouti, dépourvu de jalons pour en signaler la fin, en ce sens où c’est une réalité sociale qui s’insère dans un contexte dynamique. La chercheuse qui essaie d’en mesurer les effets se heurte à l’inachèvement de sa mise en place. Ce processus qu’elle est venue évaluer est non seulement privé de fin, mais il ne comporte pas non plus de commencement précis, ce qui est problématique pour jauger la qualité de l’installation des systèmes situationnels, ou même se lancer dans une évaluation ex ante/post hoc. Certains spécialistes de l’évaluation de la prévention de la délinquance pointent en effet que les situations de « défaut de mise en œuvre », pour lesquelles il subsiste un écart entre ce qui a été programmé et ce qui a effectivement été installé, condamnent d’emblée le projet d’une « évaluation axée sur les impacts », axée sur l’étude des effets directs et collatéraux liés à

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1 Contrairement aux mains courantes, il concerne les procès-verbaux, les plaintes de délits qui sont traitées par les services de police. Les contraventions en sont exclues. Pour les cas d’infractions d’auteurs et de victimes multiples, nous avons scrupuleusement suivi les règles de comptage qui s’appliquent. Pour les « coups et blessures volontaires », l’unité de compte est en principe le plaignant. Pour les « vols avec violence », c’est généralement l’infraction. Pour d’autres catégories de violence, on a aussi la procédure comme unité de compte. Nous sommes reconnaissants à Bruno Aubusson de Cavarlay (CESDIP-CNRS) pour ces précisions très utiles.

2 Elle comprend les infractions suivantes : recel, vol, dégradation, extorsion, escroquerie, d’agression, cambriolage, vol à la roulotte, vol avec effraction, vol avec violence.

3 Elle inclut les infractions suivantes : violences, violence conjugale, troubles à la tranquillité d’autrui, agression sexuelle, détention arbitraire, menaces, harcèlement, vol avec violence.

4 L’indication des « enquêtes décès », dans les rapports statistiques policiers français désigne les décès jugés « suspects », dans la mesure où la victime n’est pas en âge de mourir et les enquêtes n’ont pas permis de déterminer la cause de la mort. Ils ne sont donc pas classés en « homicides ».

5 Étant donné la grande diversité des infractions constitutives de cette catégorie pénale, il n’a pas été possible de les représenter graphiquement.

6 En 2002, 87 résidents ont accepté de répondre au questionnaire, et en 2004, ils étaient 81.

7 C’est lors de son premier mandat de ministre de l’Intérieur qu’a été votée la LSQ.

8 Le test d’indépendance du Chi deux a été réalisé sur les deux variables dites « catégoriques relatives au sexe de l’enquêté et à ses pratiques de l’espace. Elles sont dépendantes. Ce résultat est significatif au seuil de 1 %. La mesure de l’association effectuée avec le coefficient d’association Phi (Φ) permet de déterminer que la relation entre ces deux variables est modérément faible, la valeur au carré de Φ étant égale à 12 %.

9 La dépendance a été vérifiée entre les variables « statut de victime » et « stratégies d’évitement ». Le résultat est significatif à 0,01 %. La relation est un peu faible, on a (Φ)² égal à 21 %.

10 Un recodage a été nécessaire pour faire le test d’indépendance, étant donné que pour certaines cases, les effectifs théoriques étaient inférieurs à 5. Il a été décidé d’adjoindre l’effectif global des non-réponses (n = 7) à la catégorie relevant de l’absence d’intervention (« n’intervient pas »). On obtient donc une dépendance entre les variables « sexe » et « capacité à intervenir ». Ce résultat est significatif au seuil de 2 %. La relation est modérément faible, (Φ)² est égal à 6 %.

11 Les deux variables afférentes au statut de parent et à la propension à la mobilisation en faveur de la sécurité sont dépendantes. Ce résultat est significatif au seuil de 1 %. La relation entre ces deux variables est modérément faible, (Φ)² est égal à 9 %.

12 Les effectifs marginaux (n = 4) ont été retirés. Il y a situation de dépendance. Ce résultat est significatif au seuil de 10 %. La relation est modérément faible, (Φ)² est égal à 7,5 %.

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Ce livre est cité par

Thomas, Charlotte. (2021) Territorialiser la domination ethnique : le ghetto musulman de Juhapura à Ahmedabad (Inde). L’Espace Politique. DOI: 10.4000/espacepolitique.9055

Ghettos urbains ?

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Levan, V. (2014). Chapitre X. Évaluer la gestion des risques urbains : du tangible à l’invisible ?. In Ghettos urbains ? (1‑). Presses universitaires de Rennes. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.27091

Levan, Véronique. « Chapitre X. Évaluer la gestion des risques urbains : du tangible à l’invisible ? ». In Ghettos urbains ?. Rennes: Presses universitaires de Rennes, 2014. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.27091.

Levan, Véronique. « Chapitre X. Évaluer la gestion des risques urbains : du tangible à l’invisible ? ». Ghettos urbains ?, Presses universitaires de Rennes, 2014, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.27091.

Référence numérique du livre

Levan, V. (2014). Ghettos urbains ? (1‑). Presses universitaires de Rennes. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.27072

Levan, Véronique. Ghettos urbains ?. Rennes: Presses universitaires de Rennes, 2014. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.27072.

Levan, Véronique. Ghettos urbains ?. Presses universitaires de Rennes, 2014, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.27072.

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