1 On trouve 16 États indépendants dans la Caraïbe insulaire.
2 Sur ces points voir Laurent Jalabert, La colonisation sans nom, la France et la Martinique de 1960 à nos jours, Paris, Les Indes Savantes, 2007.
3 Yvan Combeau (dir.), Le vote outre-mer, présidentielle et législatives 2007, Paris, Les Quatre chemins, 2007.
4 Sur ce malaise global, voir la remarquable synthèse dirigée par Thierry Michalon, Entre assimilation et émancipation, l’outre-mer français dans l’impasse ?, Rennes, Les Perséides, 2006.
5 Voir Michel Desse, Acteurs et dynamiques spatiales insulaires depuis la départementalisation en Guadeloupe, Martinique, Réunion, Villeneuve d’Ascq, Presses du Septentrion, 1995, et L. Jalabert, La colonisation sans nom, op. cit.
6 Voir la thèse de Marie-Céline Whannou, Le maintien de l’ordre dans les DOM sous la Ve République (1958-1974), sous la direction de D. Domergue, université de Montpellier III, 2009.
7 Laurent Jalabert, « La politique économique et sociale dans les DOM depuis 1945 : l’histoire d’un mal développement », dans T. Michalon, Entre assimilation et émancipation, op. cit., p. 367-390.
8 Les revendications des récents mouvements sociaux du secteur bananier, qu’ils soient issus des planteurs, ou des salariés, s’enferrent dans les mêmes demandes : hausse des subventions, des salaires, etc.
9 Une ligne Air France vers Miami qui transite par Haïti, et une ligne d’Américan Eagle vers Porto-Rico.
10 Voir sur ce point, notre bilan historique, dans « Le malaise antillais », Cahiers d’histoire immédiate, Toulouse, n° 23, printemps 2003. Parmi les études récentes, voir Olivier Dehoorne et alii, Le tourisme dans les îles et littoraux tropicaux et subtropicaux. Usages des lieux et enjeux de développement, Paris, EPU, 2008. Seule l’île de Saint-Martin semble tirer son épingle du jeu, avec des règles de défiscalisation uniques en Europe, et un rapport à la loi très souple entre les deux parties de l’île (française et néerlandaise), notamment en terme de législation sur les jeux et les stupéfiants.
11 Xavier Lemaire, La France en Guyane ou le pouvoir ultra-périphérique, sociologie de l’action administrative et institution imaginaire de la différence culturelle dans un département français d’Amérique, thèse de doctorat, sous la direction de Michel Wievorka, EHESS, 2000.
12 Voir plus bas.
13 . Sur l’installation du lanceur spatial, voir la thèse de géographie de Pierre-Marie Decoudras, Kourou ville spatiale, caractère, problèmes et bilans du lanceur spatial, Bordeaux III, sous la direction de Guy Lasserre, 1975 ; David Redon, Le Centre Spatial Guyanais : intégration économique et changement social. 1962-années 90, Toulouse II 2003, DEA d’histoire, sous la direction de Michel Bertrand ; et Létizia Delorme, Kourou, de la base spatiale à la nouvelle ville, maîtrise de géographie, université Toulouse II, 1997, sous la direction de Guy Jalabert. Pour une approche plus large, Serge Mam Lam Fouck, Les mutations économiques, sociales et politiques de la Guyane française de 1940 à 1982, Paris X, 1991, sous la direction de Jean-Jacques Becker.
14 Rarement traités par les médias nationaux, mais de plus en nombreux notamment dans les régions aurifères, ou dans les zones de fortes migrations, de plus en plus autour de Cayenne.
15 Sabine Mievilly, Des enjeux géopolitiques aux mutations institutionnelles de l’outre-mer français : le cas de la Guyane, thèse de droit, université des Antilles et de la Guyane 2000, sous la direction de Michel Martin.
16 La maîtrise des migrations y est très difficile compte tenu de l’environnement naturel.
17 Certains pays européens pensent aussi qu’il serait plus rentable de s’installer sur un mode locatif dans des pays du tiers-monde, africains ou sud-américains. Enfin, certains pays émergents (Inde notamment) se présentent comme de nouveaux concurrents.
18 Voir le site Internet du ministère de l’Outre-mer, www. outre-mer.gouv.fr, qui ne cesse de revenir sur les opérations de sécurisation menées sur place et sur sa politique migratoire qui essaie de contenir les flux.
19 Sur ces points voir François Taglioni, « Le bassin Caraïbe : un espace organisé en flux et réseaux atlantiques », Historiens et Géographes, n° 363, août 1998 et l’ouvrage du même auteur, Géopolitique des petites Antilles. Influences européennes et nord-américaines, Paris, Karthala, 1995.
20 Voir plus bas.
21 Voir l’ouvrage collectif, François Taglioni et Jean-Marie Théodat (dir.), Coopération et intégration. Perspectives panaméricaines, Paris, L’Harmattan, 2007, notamment Michel Desse et Laurent Jalabert, « Les DFA : assimilation, dépendance et crise identitaire de 1945 à nos jours », p. 165-184.
22 Les dissensions intervenues à la fin de l’année 2008 parmi les dirigeants de l’UE autour de la politique à mener vis-à-vis des paradis fiscaux en est symptomatique.
23 Voir Bruno Ollivier, « Les DFA : unité et diversité », Hermès, n° 32-33, 2002, p. 207-211. Des manifestations contre la présence haïtienne ont eu lieu notamment en 2002 et 2005.
24 Bien des entreprises dont l’activité principale est en Martinique ou en Guadeloupe ont leur siège social à Saint-Martin, ou les législations fiscales sont plus avantageuses, et devraient l’être encore davantage grâce à l’évolution statutaire de l’île dans le cadre de l’article 74 de la constitution.
25 Maurice Burac (dir.), Guadeloupe, Martinique, Guyane dans le monde américain, Paris, Karthala, 1991.
26 Voir F. Taglioni, Géopolitique des petites Antilles, op. cit.
27 Ibid.
28 Hugo Chavez multiplie les liens Caracas/La Havane, mais dans un objet plus antiaméricain que dans une volonté réelle de créer des liens multiples avec l’ensemble de la Caraïbe insulaire.
29 Géographiquement dissociée entre petites Antilles et grandes îles (Cuba, Saint-Domingue, Haïti, Porto Rico, Jamaïque), elle est fragmentée par les souverainetés qui s’y exercent : seize États indépendants, quatre puissances extérieures (France, États-Unis, Royaume-Uni et Pays-Bas)
30 La question est la même avec le programme canadien, « Caribcan ».
31 Sur tous ces points et les suivants, cf. www. caricom. org. L’organisation compte aujourd’hui 12 États membres, 5 États associés, et 7 États observateurs.
32 L’OECS se compose de Sainte-Lucie, Grenade, la Dominique, Saint-Vincent et les Grenadines, Saint-Kitts et Névis, Antigua et Barbade et Montserrat. L’organisation dispose d’une monnaie unique (Dollar Caribéen), donc d’une banque centrale, d’une Haute-Cour de justice commune, France-Antilles, 13 mars 2003.
33 www. caricom. org.
34 Rapport de l’OCDE, L’Amérique latine, la région Caraïbe et l’OCDE, OCDE, 1986.
35 Rapport du ministère français des Affaires étrangères, La coopération française face aux petites Antilles, Castries, 1991.
36 L’AEC est un organisme qui regroupe 25 États membres, dont ceux de la CARICOM ou Cuba. Depuis 1996, une convention détermine les conditions de cette association. La loi d’orientation 2000 autorise les présidents des collectivités locales à représenter la France lors des réunions de l’organisme, dont le poids reste très relatif dans le jeu géopolitique.
37 Un ambassadeur français est accrédité auprès de cette communauté depuis 2006.
38 Un programme spécifique de coopération universitaire pour la Caraïbe est même développé par le ministère des Affaires étrangères depuis 2003.
39 Nous renvoyons ici aux revendications autour de « la créolité », mouvement impulsé par les romanciers Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant notamment.
40 L. Jalabert, La colonisation sans nom, op. cit.
41 Cet article précise : « Les dispositions du Traité (de Rome) et du droit dérivé doivent s’appliquer de plein droit aux DOM, étant entendu qu’il resterait toujours possible de prévoir ultérieurement des mesures spécifiques en vue de répondre aux besoins de ces territoires ».
42 Avec la restriction connue de la nécessité de ne disposer d’un PIB ne dépassant pas 75 % de la moyenne des régions européennes. En 2003, la Martinique atteint 74,5 %.
43 Fred Constant et Justin Daniel, « Les attitudes socio-politiques antillo-guyanaises face à 1993 », dans Emmanuel JOS (dir.), L’Outre-mer et l’Europe, Économica, 1994, p. 123-148.
44 Parti communiste martiniquais, Faire face à 1992, l’année de tous les dangers, Brochure, Fort-de-France, 1987.
45 F. Constant et J. Daniel, « Les attitudes socio-politiques antillo-guyanaises face à 1993 », art. cité. Voir aussi une lettre d’Aimé Césaire à Jacques Delors, relayée par France-Antilles du 30 juillet 1987.
46 Notamment le mémorandum français d’avril 1987 et les journées DOM de juin 1987 à Bruxelles.
47 Voir le rôle de la conférence des Régions Périphériques Maritimes instituée depuis 1980 à l’intérieur de l’UE.
48 JO des CEE, 31 décembre 1989. Les DOM ne sont pas une exception, un programme POSEICAN existe pour les Canaries et POSEIMA pour Madères (1991).
49 Ce qui est un problème majeur dans le sens où Bruxelles est moins tolérante que Paris dans l’irrespect des lois.
50 Voir L. Jalabert, La colonisation sans nom, op. cit., et T. Michalon (dir.), Entre assimilation et émancipation, op. cit.