1 Stefanoni P., Do Alto H, Evo Morales de la coca al Palacio. Una oportunidad para la izquierda indígena, Buenos Aires, Malatesta, 2006.
2 Pellen C., Sociologie d’un groupement politique illégitime. Le mouvement Samoobrona (Autodéfense) en Pologne (1991-2010), thèse de science politique, IEP Bordeaux, 2010.
3 Rocha D., Le Parti des travailleurs à l’épreuve du pouvoir, thèse de sociologie, EHESS, 2007.
4 Combes H., Faire parti. Trajectoires de gauche au Mexique, Paris, Karthala, 2011.
5 Film de Peter Kosminsky réalisé pour la BBC (« The Project »).
6 Pour une analyse de la perception de ces relations, principalement dans le cas français, cf. Corcuff P., Mathieu L., « Partis et mouvements sociaux : des illusions de “l’actualité” à une mise en perspective sociologique, Actuel Marx, n° 46, 2009, p. 67-80.
7 Pour un état rapide mais assez exhaustif de la relation entre partis et mouvements sociaux : Lee Van Cott D., From Movements to Parties in Latin America, Cambridge, Cambrige University Press, 2005, p. 6.
8 Goldstone J., « Bridging Institutionalized and Noninstitutionalized Politics », Golstone J. (ed.), States, Parties and Social Movements, Cambridge, Cambridge University Press, 2003, p. 2.
9 Mcadam D., Tarrow S., Tilly C., Dynamics of Contention, Cambridge, Cambridge University Press, 2001.
10 Voir, par exemple, Goldstone J., « Bridging… », op. cit., p. 20-24 ou la conclusion de ma thèse : Combes H., De la politique contestataire à la fabrique partisane. Le cas du Parti de la révolution démocratique au Mexique, thèse de science politique, université Paris III, 2004, p. 544-548. thèse en ligne sur le site du Groupe d’étude sur les organisations et les partis politiques (Geopp) : [www.geopp.org].
11 Bourdieu P., Science de la science et réflexivité, Paris, Éditions Raisons d’agir, 2001, p. 182.
12 Alcantara Saez M., Freidenberg F., Partidos políticos de America latina : centroamerica, México, República Dominicana, Salamanca, Ediciones Universidad de Salamanca, 2001 ; Alcantara Saez M., ¿ Instituciones o máquinas ideológicas ?, Institut de Ciencies Polítiques I Sociales, Barcelona, 2004.
13 Voir quelques exemples : Capelle-Pogacean A., Ragaru R., « Les partis minoritaires, des partis “comme les autres” ? Les expériences du MDL en Bulgarie et de l’UDMR en Roumanie », Revue d’études comparatives Est-Ouest, vol. 38, n° 4, p. 115-148 ; Hadjiisky M., De la mobilisation citoyenne à la démocratie de partis. Participation et délégation politiques dans la nouvelle démocratie tchèque (1989-1996), thèse de science politique, IEP Paris, 2004.
14 La première étant la relation entre les différentes charges et organes existant dans l’organisation. Panebianco A., Modelos de partidos, Madrid, Alianza Editorial, 1995, p. 324. Traduit de : Modelli di partito, Bologne, Società Editrice II Mulino, 1982.
15 Nous faisons référence ici principalement aux approches qui mettent l’accent sur la question de la formation de l’identité et de l’autonomie (souvent qualifiées de courant européen) et qui sont hégémoniques jusqu’à la fin des années 1990 dans de nombreux pays. Pour une analyse très détaillée de cet aspect, nous renvoyons à l’introduction de notre thèse : Combes H., De la politique…, op. cit., p. 27-39.
16 À titre d’exemple : Calderón F. (1995), Movimientos sociales y política, Mexico, Siglo XXI/Unam, p. 27.
17 Sur des cas latino-américains, l’ouvrage d’Alvarez et d’Escobar fourmille d’exemples : Alvarez S. et Escobar A. (ed.), The Making of Social Movements in Latin America, Boulder, Westview Press, 1992. Orlando Fals Borda évoque des cas tout au long du siècle. Fals Borda O., « Social Movements and Political Power in Latin America », Alvarez S., Escobar A., The Making…, op. cit., p. 303-316 ; Alvarez S., Escobar A., « Theory and Protest in Latin America Today », Alvarez S., Escobar A., The Making…, op. cit., p. 1-18.
18 Dans le cas de la littérature mainstream sur les partis, soulignons de plus que dans bien des définitions de l’institutionnalisation (qui, dans une vision normative implicite, doit être la bonne forme que prend le parti), la fermeture vis-à-vis de l’environnement est un critère essentiel. Si bien que la relation avec de multiples acteurs est perçue comme négative sans généralement être analysée dans ses tenants et ses aboutissants.
19 Offerle M., Les Partis politiques, Paris, PUF, 4e édition, 2002, p. 4.
20 Ibid., p. 3.
21 Par dirigeants multipositionnés, nous entendons des acteurs qui occupent des positions de direction au sein d’une et parfois de plusieurs organisations contestataires (mouvements sociaux, syndicats, etc.) et qui, parallèlement, mènent une carrière politique au sein de ce parti. Par reconversion militante, il est fait référence au fait que d’anciens dirigeants d’organisations contestataires, au moment de la fondation du parti ou au cours de son existence, abandonnent leur militantisme associatif pour se consacrer à leur engagement au sein de ce parti. Ces deux phénomènes seront rassemblés sous le terme de multi-engagement.
22 Offerle M., Les partis…, op. cit., p 40.
23 Sawicki F., Les Réseaux du Parti socialiste. Sociologie d’un milieu partisan, Paris, Belin, 1997, p. 24.
24 Combes H., Faire parti…, op. cit.
25 Ion J., La Fin des militants ?, Paris, Les Éditions de l’Atelier, 1997 ; Barbet D., « Retour sur la loi de 1884. Production des frontières du syndical et du politique », Genèses, n° 3, 1991, p. 5-30.
26 Pickvance C., « Democratisation and the Decline of Social Movements : the Effects of Regime Change on Collective Action in Eastern Europe, Southern Europe and Latin America », Sociology, vol. 33, n° 2, 1999, p. 359.
27 Pour une analyse détaillée de la perception des mouvements sociaux dans la littérature transitologique et la place des partis politiques, voir Combes H., De la politique…, op. cit., p. 19-27.
28 Voir les « manuels » pour construire un parti politique. À titre d’exemple : IDEA, Funding Political Parties and Electoral Campaign, Stockholm, 2003.
29 Lee Van Cott D., From Movements to Parties…, op. cit.
30 Sur cette question, Herbert Kitschelt a été un des premiers à mener un travail systématique. Kitschelt H., The Logics of Party Formation : Ecological Politics in Belgium and West Germany, Ithaca, New York, Cornell University Press, 1989.
31 Argentine, Colombie, Venezuela, Équateur, Pérou, Bolivie. Ces trois derniers sont étudiés de manière très détaillée sur un temps long.
32 Elle est en cela beaucoup plus complexe et riche qu’une grande partie de l’impressionnante littérature sur l’origine des nouveaux partis, recensée pour l’introduction du panel du Geopp « Vie et mort des partis » : Combes H., « Émergence des partis. Un état des lieux », Communication au congrès de l’Association française de science politique, Grenoble, 2009.
33 Soulignons que, s’il n’est plus nécessaire de revenir sur la critique faite à la notion de structure des opportunités par les spécialistes des mouvements sociaux, dans le cas de l’étude de l’émergence des partis, cette notion, utilisée en premier lieu par H. Kitschelt pour l’étude des partis écologistes, apporte un plus analytique en tenant compte de l’insertion du parti dans son environnement.
34 Taylor V., « La continuité des mouvements sociaux. La mise en veille du mouvement des femmes », Fillieule O. (dir.), Le désengagement militant, Paris, Belin, 2005, p. 229-250. Pour une analyse de ce concept voir Johsua F., «Abeyance structure : structure de rémanence/structure de mise en veille », Fillieule O., Mathieu L. et Péchu C. (dir.), Dictionnaire des mouvements sociaux, Paris, Presses de Sciences Po, 2009. Et pour son application à l’analyse d’un parti : Johsua F., « Les conditions de (re)production de la LCR : l’approche par les trajectoires militantes », Haegel F. (dir.), Partis politiques et système partisan en France, Paris, Presses de Sciences Po, 2007, p. 25-68.
35 Aït aoudia M., « La naissance du Front islamique du salut : une politisation conflictuelle », Critique internationale, n° 30, janvier-mars 2006, p. 140.
36 Ibidem, p. 130.
37 Do alto H., Entre mouvement social et organisation partisane : le MAS bolivien dans l’institutionnalité politique et la mobilisation collective, mémoire de DEA, IEP d’Aix-en-Provence, 2004.
38 Faucher F., « Les verts et la démocratie interne », Haegel F. (dir.), Partis politiques…, op. cit., p. 108.
39 Rihoux B., Les Partis politiques : des organisations en changement. Le test des écologistes, Paris, L’Harmattan, 2001, p. 26 ; Faucher F., Les Habits verts de la politique, Paris, Presses de Sciences Po, 1999, p. 215-242.
40 Kitschelt H., « New Social Movements and the Decline of Party Organization », Dalton R., Kuechler M. (ed.), Challenging the Political Order. New Social Movements in Western Democracies, Cambridge, Polity Press, 1990, p. 179-208.
41 Combes H., Faire parti…, op. cit., p. 389.
42 Rappelons l’article ancien de Daniel Gaxie et de Michel Offerlé sur cette question : « Les militants associatifs et syndicaux au pouvoir. Capital social collectif et carrière politique », Birnbaum P. (dir.), Les Élites socialistes au pouvoir. 1981-1985, Paris, PUF, 1985, p. 105-138.
43 Lefebvre R., « Se conformer à son rôle. Les ressorts de l’intériorisation institutionnelle », Lagroye J. et Offerlé M. (dir.), Sociologie de l’institution, Paris, Belin, 2010, p. 221.
44 Ibidem, p. 223.
45 Voir les travaux de Peter Mair qui décrivent la tendance des partis à se déconnecter de la société civile pour se rapprocher de l’État (un des éléments de la cartellisation des partis politiques). Mair P., Party System Change. Approaches and Interpretations, Oxford, Clarendon Press, 1997, p. 49-51 ; Katz R., Mair P., « Changing Models of Party Organization and Party Democracy : the Emergence of the Cartel Party », Party Politics, vol. 1, n° 1, 1995, p. 5-28 ; Katz R. et Mair P. (ed.), How Parties Organize, London, Sage, 1994. Sur le débat autour de la cartellisation des partis politiques, voir Aucante Y. et A. Dézé (dir.), Les systèmes de partis dans les démocraties occidentales, Paris, Presses de Sciences Po, 2008. Voir également sur l’analyse de la déconnexion entre partis européens et « associations secondaires », Scarrow S., Webb P. et Farrell D., « From Social Integration to Electoral Contestation », Dalton R. et Wattenberg M. (ed.), Parties Without Partisans, Oxford, Oxford University Press, 2000, p. 132-133.
46 Cf. aussi la troisième partie de cet ouvrage.
47 Hipsher P., « Democratic Transitions as Protest Cycles : Social Movement Dynamics in Democratizing Latin America », Meyer D., Tarrow S. (ed.), The Social Movement Society, Colo., Rowman and Littlefield Publishers, 1998, p. 153-171 ; Hipsher P., « Democratization and the Decline of Urban Social Movements in Chile and Spain », Comparative Politics, vol. 28, n° 3, 1996, p. 273-297.
48 Lee Van Cott D., From Movements to Parties…, op. cit.
49 Tarrow S., Power in Movement, Cambridge, Cambridge University Press, 1994.
50 Kitschelt H., The Logics of Party Formation…, op. cit.
51 Sur le cas français voir par exemple : Bereni L., « Lutter dans ou en dehors du parti ? L’évolution des stratégies des féministes du Parti socialiste (1971-1997) », Politix, vol. 19, n° 73, 2006, p. 187-209.
52 Katz R., Mair P., « Changing Models of Party Organization… », op. cit. ; Katz R. et Mair P. (dir.), op. cit.
53 Dans le même esprit, la sociologie des partis pourrait gagner à s’ouvrir à l’analyse des mobilisations d’acteurs comme les entrepreneurs ou certains acteurs religieux.
54 Mair P., Party System Change…, op. cit., p. 49-51.