Épilogue. La radio nocturne depuis 2012
p. 431-437
Texte intégral
1 Puisque l’extinction des voix s’est poursuivie après 2012, nous proposons, en guise d’épilogue, un aperçu de la situation des voix radiophoniques nocturnes depuis cette date.
La poursuite d’une négation de la nuit sur France Inter…
2En 2012, les nuits de France Inter en direct sont supprimées. L’été suivant, en 2013, Serge Le Vaillant, l’animateur des nuits est définitivement remercié par la direction, en même temps que Laurent Lavige, producteur d’émissions musicales diffusées quotidiennement entre minuit et une heure du matin. Après l’éviction de ce dernier, une nouvelle émission s’installe sur cette tranche horaire : Vos désirs sont mes nuits, programme consacré à l’érotisme et à la sexualité, animé par Agathe André1 dès la rentrée 2013, qui signe un bref retour des émissions nocturnes de ce type sur l’antenne publique généraliste2. En cours d’année, Agathe André quitte son poste, affirmant qu’elle manque de moyens pour produire une émission de qualité dans de bonnes conditions3. Elle est remplacée par la journaliste Clélie Mathias, aux commandes d’une nouvelle émission traitant d’érotisme, rebaptisée La Nuit tous les chats sont gris, qui ne survivra pas plus de quelques mois. À la rentrée suivante, un programme musical – L’Album de minuit – s’installe dans ce créneau quotidien, avant de disparaître à son tour en 2015, pour ne demeurer que le week-end. L’Album de minuit du samedi et dimanche est d’ailleurs présenté par Alain Maneval, celui qui animait Pogo sur Europe 1 à la fin des années 1970. La chaîne peine à trouver une formule adaptée pour ses derniers programmes de la fin du jour.
3À la rentrée 2016, ce « problème » de la tranche horaire minuit-1 heure du matin est finalement réglé, puisque la nouvelle directrice Laurence Bloch, anciennement adjointe de Philippe Val, décide de commencer les rediffusions à minuit, puis dès 23 heures à partir de la rentrée 2020. Désormais, six heures quotidiennes sont ainsi occupées par des programmes qui sont des rediffusions de la veille, soit 25 % du temps d’antenne journalier.
4Par ailleurs, le producteur des fictions nocturnes de France Inter, Patrick Liegibel, est évincé de la grille de la rentrée de septembre 2015, sans que cela ne fasse beaucoup de bruit, en dépit d’une pétition lancée4 sur Internet par un collectif de comédiens. Ces Nuits blanches et Nuits noires constituaient les derniers programmes nocturnes qui n’étaient pas des rediffusions de la veille, mais aussi les dernières dramatiques de la station – exceptions faites de la fiction hebdomadaire diffusée dans Affaires sensibles de Fabrice Drouelle, et de celle d’Autant en emporte l’histoire de Stéphanie Duncan. Enfin, en juin 2015, Brigitte Kernel est remerciée de la chaîne à son tour, après plus de vingt-cinq ans aux commandes de programmes nocturnes consacrés à la littérature – Noir sur Blanc, puis Noctiluque. Dans son cas, cette relégation définitive aux horaires de nuit a d’ailleurs été difficile à vivre, elle demandait régulièrement aux directions successives à pouvoir changer d’horaire, souhaitant venir au jour, sans succès5.
… ainsi que sur les autres stations
5En juin 2014, la direction de France Culture choisit de ne pas reconduire le contrat d’Alain Veinstein, producteur de Du jour au lendemain depuis 1985, qui fut aussi à l’origine de la création des Nuits magnétiques en 1978. Dans Du jour au lendemain, il reçoit un écrivain pour un entretien dans un cadre feutré et nocturne. Veinstein enregistre à l’avance la dernière émission, dans laquelle il fustige les méthodes de sa direction6. Cet enregistrement n’est pas diffusé et le producteur dénonce, dans un entretien accordé au Monde, une « censure rarissime à la radio7 ». L’émission est finalement mise en ligne sur le site Internet de France Culture, et Alain Veinstein en publiera le texte aux éditions du Seuil8.
6Si les Nocturnes de Georges Lang se poursuivent, l’émission se trouve largement raccourcie à la rentrée 2015. Tandis qu’elle durait jusqu’à 3 heures depuis 2001, elle s’arrête désormais à une heure du matin. Il s’agit d’un choix personnel, le producteur l’affirme9, mais les auditeurs fidèles sont attristés par cette réduction de temps d’antenne en direct, et font part de leur mécontentement. À partir de la rentrée 2018, l’émission disparaît de la grille de semaine. Elle est désormais diffusée les nuits du week-end, de minuit à une heure du matin, et n’est vraisemblablement plus réalisée en direct. Au moment où nous écrivons ces lignes, Georges Lang s’apprête à fêter les 48 ans de son émission, un record inégalé, toutes stations de radios confondues, et son objectif serait de poursuivre Les Nocturnes jusqu’aux 50 ans du programme10.
Des reliques de la radio nocturne ?
7Il reste aujourd’hui en France très peu d’émissions de radio nocturne spécifiques, les programmes originaux n’allant désormais pas au-delà d’une heure du matin sur les chaînes généralistes11. Depuis la fin des émissions en direct sur France Inter, la station propose ponctuellement des « nuits blanches » spéciales, d’abord coanimées par Pascale Clark12, trois années de suite, l’animatrice étant à chaque fois accompagnée d’un artiste : le comédien Vincent Lindon en février 201313 et janvier 201514, et l’écrivain Philippe Djian en mars 201415. À chaque fois, le duo d’animateurs reçoit des artistes, des chroniqueurs et des musiciens qui viennent jouer en direct. L’initiative, promise à l’origine comme un événement ponctuel amené à se reproduire, se présente comme un « coup » éphémère, créant un « club » l’espace d’une seule nuit, tandis que, pour toutes les autres, les auditeurs éveillés n’ont droit qu’aux rediffusions. Ce type d’événement sera suspendu après le départ de Pascale Clark de France Inter, avant de revenir trois fois en 2019 : une nuit spéciale Saint Valentin le 14 février 2019, coanimée par Vincent Lindon et Augustin Trapenard ; une nuit à l’occasion de la sortie de la dernière saison de la série Game of Thrones en avril, puis une Nuit de la Pop Culture en septembre, présentée par Antoine de Caunes.
8En janvier 2021, dans le contexte de la pandémie de coronavirus, tandis que le spectacle vivant ne peut plus se produire en public depuis de longues semaines et que la France est soumise à un couvre-feu chaque soir à 18 heures, Radio France propose un événement nocturne exceptionnel relayé sur cinq antennes de Radio France : une HyperNuit. Il s’agit d’une émission en direct du studio 104 de la Maison de la radio, de 21 heures à 3 heures du matin, durant laquelle de nombreux musiciens se produisent, sans public. La tenue d’une émission de radio nocturne en direct est ainsi devenue un événement qui relève de l’exceptionnel, et autour duquel la radio communique dans la presse. Garder l’antenne toute la nuit semble désormais constituer une sorte d’exploit.
9Seules les stations musicales privées destinées aux jeunes ont continué de proposer des émissions quotidiennes de dialogue en direct au cœur de la nuit : Mikl16 sur NRJ de minuit à 3 heures jusqu’en 2019, après plusieurs années de la présence de Guillaume Pley dans Guillaume Radio 2.0, une émission de libre antenne et de canulars destinée aux adolescents. Au moment où nous écrivons ces lignes, Difool est toujours à l’antenne sur Skyrock, tous les soirs de la semaine entre 21 heures et minuit pour Difool Radio Libre, mais aussi chaque matin entre 6 heures et 9 heures pour Difool Le Morning. L’animateur a donc un rythme de vie très particulier, d’autant plus qu’il est également le directeur d’antenne de la station. Pour autant, dès minuit, Skyrock ne passe désormais plus qu’un flux musical, alors qu’elle proposait encore il y a quelques années des nuits en direct, donnant la parole à des personnalités du monde de la musique17. Fun Radio cesse également ses programmes de libre antenne à minuit, après l’émission Lovin’Fun de 22 heures à minuit. Ce programme mythique des années 1990 a été recréé en 2013, d’abord avec le même Doc’– Christian Spitz –, et maintenant avec un nouveau médecin – Doc Pavageau – accompagné de deux nouveaux animateurs : Alice et Karel.
10Dans un autre genre, des radios associatives sont actives la nuit. Certaines proposent des nuits spéciales ponctuelles en direct, comme La Nuit du risque de Radio Campus Paris en 201718 ou encore La Nuit de la nuit de Radio Grenouille à Marseille en 201519, mais d’autres, comme Radio Ici et Maintenant, n’ont jamais cessé de proposer quotidiennement des émissions d’antenne libre dans laquelle les auditeurs sont invités à téléphoner pour dialoguer avec les animateurs qui se relaient au micro chaque nuit20.
11France Culture continue de proposer ses Nuits, conçues à base d’archives de la radio, désormais diffusées à partir de minuit – depuis la disparition de Du jour au lendemain d’Alain Veinstein. Ces nuits, produites par Philippe Garbit21, Albane Penaranda et Mathilde Wagman, coûtent donc plus cher à fabriquer que de simples rediffusions de la veille. Sur cette même chaîne, en 1998, Les Nuits magnétiques ont été remplacées par Surpris par la nuit, émission de création entre 22 h 30 et minuit. En 2009, Alain Veinstein annonçait la fin de ce programme, auquel succédaient Les Passagers de la nuit de Thomas Baumgartner22 jusqu’en 2011, puis Les Ateliers de la nuit, de 23 heures à minuit, avec, chaque soir de la semaine un producteur différent au micro sur des thématiques spécifiques, liées à la création23. Toutefois, depuis la rentrée 2018, seul L’Atelier fiction de Blandine Masson subsiste à 23 heures, d’abord le vendredi soir, puis le samedi soir à partir de la rentrée 2020. Le créneau 23 heures-minuit est utilisé en semaine comme un espace de rediffusion de LSD, la série documentaire, de Perrine Kervran. Depuis 2017, la dernière émission de France Culture le soir avant les rediffusions est Par les temps qui courent, 45 minutes quotidiennes d’entretien entre Marie Richeux et un ou une artiste.
12Si la radio nocturne a largement perdu du terrain sur l’ensemble des stations de radio, il n’en demeure pas moins que certaines caractéristiques traditionnellement propres à cette radio ne semblent pas près de disparaître. Le dispositif des dialogues téléphoniques nocturnes constitue un terreau inépuisable d’émissions, particulièrement bien adapté à la nuit. Caroline Dublanche, qui a été à l’écoute des auditeurs d’Europe 1 chaque nuit de la semaine à partir de 1999, et réalisait de très bonnes audiences sur ce créneau24, a justement été recrutée par RTL à la rentrée 2018, pour animer l’émission de dialogue Parlons-nous de 22 h 30 à 1 heure du matin. Elle a été remplacée sur Europe 1 au même horaire dans la Libre Antenne par Sophie Peters25, psychanalyste de formation, qui était jusqu’alors son « joker » le week-end, puis par Olivier Delacroix à la rentrée 2019.
13L’émission d’Europe 1 marchait si bien qu’elle était diffusée sept jours sur sept depuis 2015, et est même devenue une source de revenu importante, les auditeurs nocturnes avides de converser dans la nuit versant une participation financière pour s’exprimer à l’antenne. En effet, le numéro à composer pour joindre le standard est surtaxé, tout comme celui auquel les auditeurs peuvent envoyer des SMS. Quoi qu’il en soit, le succès de tels programmes prouve que certains auditeurs, en dépit du développement d’Internet et des réseaux sociaux, ont toujours besoin de parler dans la nuit sur les ondes, de confier leurs angoisses, de communiquer. En 2013, Caroline Dublanche estimait recevoir quatre-vingts appels par jour en moyenne26.
14Mais si ces émissions ont besoin des appels des auditrices et auditeurs pour continuer à exister, la majorité de ceux qui branchent leur radio tard le soir sur les fréquences d’Europe 1 ou de RTL se contentent d’écouter les histoires des autres, sans appeler. C’est le cas d’Huguette, âgée de 80 ans en 2015, qui expliquait être venue à écouter la radio la nuit à cause de problèmes d’insomnie, développés l’âge venant. Passionnée de radio, elle a toujours beaucoup écouté ce média, mais pas vraiment la nuit, excepté pour écouter, « pour le plaisir », des émissions qui lui plaisaient particulièrement, comme Le Pop Club. Plus tard, le « plaisir a été dépassé par le besoin », comme elle l’explique, et elle a porté son choix sur l’émission de Caroline Dublanche, le but étant tout de même d’arriver à trouver le sommeil :
« J’écoute les histoires des uns et des autres, et ça m’endort. Je n’écoute pas de musique la nuit car [ça ne] m’endort pas. Alors que le ronron des paroles, comme l’émission de Caroline Dublanche… C’est très intéressant, d’ailleurs, […] psychologiquement, on entend les histoires des autres, ça permet d’entrer dans l’intimité des gens. On est un petit peu voyeur, y a pas de doutes. On essaie de réfléchir, comme la psychologue, à ce qu’on dirait aux gens qui posent des questions, ce qu’on aimerait leur conseiller… […] Dans les relations humaines c’est intéressant.
Ça m’apporte surtout d’arriver à m’endormir. Mais faut pas non plus que ce soit trop passionnant, parce que quand il y a des histoires très passionnantes alors on écoute, et quelque fois j’ai eu envie d’intervenir, mais je ne dors pas à côté de mon téléphone, donc je suis jamais intervenue. Mais je trouve sympa que ça fasse une communauté de gens qui ont du mal à dormir. […] Avec mon mari on a des petites radios de nuit, minuscules, avec des petits écouteurs dans les oreilles, et parfois il arrive qu’on se réveille avec le son encore dans les oreilles. […] S’il n’y avait pas la radio je serais bien embêtée. Je continuerai à lire, à mon avis27. »
15Le témoignage de cette dame âgée montre comment la radio nocturne peut être utilisée comme un adjuvant pour aider à trouver le sommeil. Le besoin d’Huguette d’entendre le « ronron » des voix fait écho, là encore, à la position des enfants à qui l’on lit des histoires pour qu’ils trouvent le sommeil. Finalement, la radio de nuit relie ces âges extrêmes de la vie.
16En tout cas, ce type d’émissions nocturnes de dialogues, que certains observateurs imaginaient passé de mode au début des années quatre-vingt, semble avoir encore de beaux jours devant lui. Le film Parlez-moi de vous, sorti en 201228, témoigne de l’imaginaire d’une radio de nuit ouverte à la parole des auditeurs, et, à cette occasion, Caroline Dublanche a largement été interrogée à propos de son métier dans les médias.
17Face au succès de ce programme d’Europe 1, France Inter, qui avait abandonné cette recette depuis 2006, renoue à la rentrée 2015 avec ce principe de libre antenne. La station publique lance l’émission La Nuit est à vous, animée chaque soir par Noëlle Breham29. Ici, l’animatrice ne se contente pas de recevoir simplement les appels des auditeurs, puisque l’émission est cadrée avec un thème et un invité, comme s’il s’agissait de légitimer ce type de programmes. Par ailleurs, La Nuit est à vous comporte des lectures de contes30. Toutefois, l’émission n’est pas renouvelée, supprimée au bout d’un an d’existence.
18Les lectures en général ne disparaissent pas tout de suite de certaines fréquences nocturnes. À partir de 2011, Radio Nova propose les soirs de semaines le Nova Book Box, le « juke-box littéraire de Radio Nova », à partir de 22 heures, puis de 21 heures. L’écrivain Richard Gaitet propose des lectures d’extraits littéraires mis en musique – polar, science-fiction, érotisme, poésie, classiques… –, mais aussi des entretiens avec des auteurs. En 2019, l’émission devient hebdomadaire et diurne, diffusée le dimanche à midi, puis elle baisse le rideau à l’été 2020.
19Enfin, l’érotisme a refait une brève incursion dans les nuits radiophoniques françaises, avant de disparaître à nouveau. Sophie Bramly31 a animé sur Europe 1 une nuit spéciale érotisme le 26 juillet 2013, entre 23 heures et 2 heures du matin, intitulée Plus chaude est la nuit. Durant l’été précédent, elle avait déjà produit Chaude est la nuit pendant deux mois, programme dans lequel elle invitait des personnalités à lire des textes de littérature érotique de leur choix. Sur France Inter, les émissions érotiques d’Agathe André puis de Clélie Mathias n’auront duré que durant la saison 2013-2014. En revanche, d’autres initiatives reviennent sur des radios associatives, comme sur Radio Campus Paris qui, après avoir proposé une nuit spéciale consacré à la sexualité32, a inauguré en 2015 une nouvelle émission régulière nocturne, Les Fesses à l’air. Mais toutes ces initiatives demeurent minoritaires, et la radio nocturne semble désormais vouée à n’être plus que le fruit d’initiatives particulières ponctuelles et isolées, tandis que pendant de nombreuses années elle représentait un territoire constant et régulier, un repère quotidien tissant les liens d’une communauté nocturne multiple.
20Pourtant, à partir de 2018, France Inter a renoué avec l’ambiance typiquement nocturne d’une émission caractérisée par la liberté de ton et le reflet du monde de la nuit avec Lumière dans la nuit. La mission de ce programme présenté par Edouard Baer le dimanche soir de 22 heures à minuit était d’aider les auditeurs à lutter contre le blues de fin de semaine33. Dans la lignée de José Artur et son Pop Club, le comédien-animateur de radio discutait avec ses invités depuis le nouveau café Belair de la Maison de la radio, mais aussi parfois dans les rues de Paris, d’une ville de province ou de l’étranger. Il recevait des artistes et des anonymes, tendant son micro au hasard des rencontres, improvisant souvent. À la rentrée 2019, l’émission a été remplacée par une libre antenne consacrée à l’amour : Modern Love, présentée par Nadia Daam. Mais à partir du 11 mai 2020, à l’issue du premier confinement mis en place pour lutter contre l’épidémie de Covid 19, Lumières dans la nuit est revenue quotidiennement sur France Inter, à partir de 22 heures34.
21Si la radio de nuit n’est plus aussi tardive, la poésie des ondes nocturnes et les voix des noctambules, artistes et anonymes, n’ont pas complètement disparu.
Notes de bas de page
1Agathe André a été journaliste chez Charlie Hebdo, avant de rejoindre France Inter en 2010. Durant l’été 2010, elle a produit et animé une émission hebdomadaire sur la séduction intitulée C’est la nuit, tant mieux, diffusée le samedi entre 22 h 15 et 23 heures.
2Elles semblaient avoir disparu depuis la fin des années 1980.
3Valérie Lehoux, « France Inter. Agathe André bientôt remplacée », Télérama, semaine du 8 au 14 janvier 2014.
4« Soutien à Patrick Liegibel », pétition sur le site Change. org, [https://www.change.org/p/acteurs-soutien-%C3%A0-patrick-liegibel?recruiter=54791868&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign], consulté le 7 mai 2019.
5Entretien avec Philippe Debrenne, 6 mai 2012.
6Olivier Poivre d’Arvor est alors directeur de France Culture.
7Amaury Da Cunha, « Le couperet est tombé sur l’émission d’Alain Veinstein », Le Monde, 5 juillet 2014.
8Alain Veinstein, Du jour sans lendemain, Paris, Seuil, 2014.
9Éric Buran, « C’est quoi ces mini Nocturnes ? », Le Parisien, 13 septembre 2015.
10Georges Lang, « Un vieux rêve de faire mon émission à la maison », Le Républicain Lorrain, 21 mai 2020, [https://www.republicain-lorrain.fr/societe/2020/05/21/georges-lang-un-vieux-reve-de-faire-mon-emission-a-la-maison], consulté le 10 juin 2020.
11Il faut citer France Culture qui élabore depuis 1985 un programme de rediffusions d’archives plus ou moins anciennes de la chaîne. Il ne s’agit pas d’émissions en première diffusion mais d’un programme tout de même coûteux pour lequel une équipe de plusieurs personnes travaillent à la sélection des archives.
12Journaliste et productrice d’émissions radiophoniques et télévisuelles culturelles.
13Aude Dassonville, « Ma nuit avec Pascale Clark, Vincent Lindon et les autres », Télérama, semaine du 22 au 29 février 2013.
14Aude Dassonville, « À réécouter, la Nuit blanche… ou presque », de Pascale Clark et Vincent Lindon sur France Inter, Télérama, semaine du 23 au 30 janvier 2015.
15« Pascale Clark fait nocturne avec Philippe Djian », Le Parisien, 12 mars 2014.
16Transfuge de Fun Radio, il y a animé des libre antenne du début de nuit pendant plusieurs années.
17Des membres de groupes de musique ont animé sur Skyrock des émissions de nuit : Cut Killer avec Bumrush, Jacky des Neg’s Marrons au micro de Couvre feu, Joey Starr et DJ Spank animant Sky Boss, ou encore Stomy Bugsy, avec l’émission Westcoastla.
18La Nuit du risque, Radio Campus Paris, 18 novembre 2017 [https://www.radiocampusparis.org/radio-campus-paris-presente-nuit-risque-18-11-17/].
19La Nuit de la nuit, Radio Grenouille, 12 juin 2015, [http://www.lafriche.org/content/la-nuit-de-la-nuit], consulté le 7 mai 2019.
20Grille des programmes de la station Ici et maintenant [http://www.icietmaintenant.com/programme.php], consulté le 7 mai 2019.
21Entretien avec Philippe Garbit, 2 mai 2013.
22Entretien avec Thomas Baumgartner, 17 janvier 2012.
23L’Atelier intérieur, L’Atelier de la création, L’Atelier du son, L’Atelier fiction, etc.
24Durant la saison 2012-2013, avec 11,9 % de parts d’audience sur la tranche 23 heures – 1 heure, devant NRJ qui cumule 10,6 % de part d’audience, source Europe 1, d’après les sondages Médiamétrie. Sur la période d’avril à juin 2015, l’émission rassemble 199 000 auditeurs par quart d’heure moyen, soit plus de 20 000 auditeurs de plus qu’un an plus tôt. Par ailleurs, elle rassemble 444 000 auditeurs en audience cumulée, soit quasiment le même nombre d’auditeurs que l’émission d’Ève Ruggieri (Y’en a pas deux comme elle), diffusée entre 15 heures et 16 heures et rassemblant 453 000 personnes en audience cumulée, sondage Médiamétrie, vague avril-mai 2015.
25« Radio : la nuit, Sophie Peters et Caroline Dublanche vous écoutent », Le Parisien, 6 septembre 2018. « Sophie Peters panse les plaies », Télérama, 15 avril 2019.
26Entretien avec Caroline Dublanche, 29 mai 2013.
27Témoignage d’Huguette, « Dans les coulisses de la radio de nuit », documentaire de Manon Mella, Atelier des médias, RFI, 21 mai 2015, [https://soundcloud.com/radiofranceinternationale/dans-les-coulisses-de-la-radio], consulté le 7 mai 2019.
28Parlez-moi de vous, de Pierre Pinaud, 2012, cf. supra, chapitre vi.
29Noëlle Breham avait d’ailleurs rejoint France Inter en 1983 avec l’émission de banc d’essai Les Bleus de la nuit.
30À partir du printemps 2016, en revanche, les contes et les invités disparaissent à la demande de la direction, entretien avec Noëlle Breham, 12 mai 2016.
31Sophie Bramly est une photographe qui a travaillé dans le milieu de la musique et des médias. En 2006, elle a créé le site internet [secondsexe.com], portail abordant la sexualité féminine.
32La Nuit du cul, 22 janvier 2015, [http://www.radiocampusparis.org/replay-la-nuit-du-cul/], consulté le 7 mai 2019.
33« Avec Lumières dans la nuit sur France Inter, Edouard Baer se libère », Télérama, 23 mars 2019.
34L’émission ne s’est pas prolongée après l’été 2020, et depuis la rentrée de septembre 2020, les rediffusions nocturnes quotidiennes de France Inter commencent dès 23 heures.

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