Note sur la présente édition
p. 7-8
Texte intégral
1La « Scriabiniade » de Boris de Schlœzer, outre la monographie Alexandre Scriabine (Berlin, 1923), contient de nombreux articles composés en russe et en français entre 1908 et 1969 (le dernier texte, « Scriabine et l’extase », écrit pour l’Encyclopédie des musiques sacrées, a été publié à titre posthume)1.
2Les articles ici réunis en annexe constituent la seconde partie de l’ouvrage. Ces textes annoncent, développent ou complètent la monographie Scriabine, et forment presque un second volume, que Boris de Schlœzer avait envisagé, mais qu’il n’a pas écrit. Il s’agit des sept articles les plus représentatifs sur le compositeur : ils approfondissent d’une part ses analyses de l’œuvre musicale de Scriabine, conformément à l’idée initiale de la monographie, et montrent d’autre part l’évolution de sa façon d’appréhender l’œuvre du compositeur2. Les articles écartés (mentionnés dans les notes entre crochets) ont un caractère plus généraliste et reprennent les idées développées dans le Scriabine ou dans les sept articles retenus ici.
3Nous ajoutons en notes quelques commentaires nécessaires pour situer les textes dans le contexte historique et artistique de la vie russe et européenne de la première moitié du xxe siècle. Nous indiquons également quelques ouvrages de référence de critiques, actuels ou de l’époque, pouvant donner des pistes pour saisir l’originalité des approches et des analyses proposées par Boris de Schlœzer.
4Nous donnons des informations sur les personnalités et les œuvres mentionnées à leur première apparition dans le texte, suivant l’usage de la collection « Æsthetica » (à l’exception de quelques cas pour lesquels il est nécessaire de fournir une analyse plus détaillée ou de donner plus d’informations au lecteur).
5Quelques notes de Boris de Schlœzer lui-même sont signalées par la mention N. de A. (Note de l’auteur).
6Les traductions des textes poétiques (sauf quelques exceptions mentionnées) sont d’Hélène Klépinine-Arjakovsky.
Notes de bas de page
1Voir la liste complète dans la première partie de la bibliographie, « Boris de Schlœzer sur Alexandre Scriabine ». La bibliographie générale inclut celle de Marina Scriabine, composée pour la première édition française du présent ouvrage Alexandre Scriabine, en 1975, en hommage au premier travail de synthèse sur la question. Précisons que Marina Scriabine était à la fois la fille du compositeur et la nièce du critique.
2Voir l’introduction.
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