Document 6. Soutien financier : ampleur et modalités de gestion
p. 415-424
Texte intégral
1Plusieurs documents relatifs au soutien financier apporté aux grévistes permettent d’en mesurer l’ampleur et sont complémentaires les uns des autres. Figurent en italique quelques commentaires destinés à contextualiser ces documents et à soulever quelques questions demeurées sans réponse. Alors que très vite un comité de soutien aux « grévistes du Joint » était créé à Saint-Brieuc sous l’égide de divers partis, syndicats agricoles et associations (PSU, PS, Ligue communiste, FDSEA, CDJA, Amis de Politique Hebdo, Foyer Paul Bert, etc.), entrait en action le Comité Intersyndical de Solidarité aux victimes de conflits sociaux, né au début des années 1960.
Sources des documents présentés
no 1: Maitron en ligne, notice Jean Roger Pérennèz.
no 2, 3, 4 : Archives municipales de Saint-Brieuc/Fonds CGT (Union Départementale)/Rubrique Syndicats Entreprises/carton no 9/dossier Joint Français
no 5 : Archives départementales des Côtes-d’Armor, boîte 158 J80
no 6 : Archives municipales de Saint-Brieuc/Fonds CGT (Union départementale)/Rubrique Syndicats Entreprises/carton no 53/dossier Joint Français – Divers, grève du Joint, avril-mai 1972
Pièce no1 : portrait du trésorier du Comité de solidarité, Jean-Roger Pérennèz
2Ce portrait [rédigé par Alain Prigent] est à consulter dans [https://maitron.fr/spip.php?article150376], notice Pérennèz Jean-Roger,Yves.
3Extraits :
« En janvier 1960, il devint le trésorier de l’UD (CGT des Côtes-du-Nord), poste qu’il occupa jusqu’en 1978. Lors de la grève des métallos en mai 1960, il fut à l’initiative de la création d’un comité intersyndical de solidarité (CGT, CFTC, FEN et FO) qui fonctionna pendant deux décennies et dont il fut le trésorier, en particulier pendant la grève du Joint Français au printemps 1972… [Né en 1912, il fut une] personnalité très forte de la CGT et du PCF [et] resta fidèle à ses engagements jusqu’à sa mort en 2001 ».
4C’est en partie à la complémentarité entre Comité intersyndical – inscrit à la fois dans la durée et dans la tradition ouvrière locale –, et Comité de soutien – par nature éphémère – que l’unité syndicale entre CFDT et CGT a pu se maintenir tout au long du conflit. En 1972, la CGT était majoritaire dans les plus grosses entreprises briochines et dans les services publics, exception faite du Joint Français depuis 1970. La CFDT n’était alors qu’un syndicat en devenir. Jean LeFaucheur mesurait la lourdeur de la tâche. De même il percevait clairement l’importance du Comité intersyndical, organe efficace, correctement géré, capable d’obtenir le soutien du secteur public et au premier chef celui des enseignants laïques. De nombreux documents figurant dans le fonds CFDT des archives départementales (pétitions, lettres de soutien, télégrammes, listes de souscripteurs) en attestent.
Pièce no2 : état des dépenses relatives au conflit du Joint Français figurant dans la comptabilité du Comité Intersyndical de Solidarité (année 1972)
5Ce document de synthèse fournit des renseignements précieux concernant le volet financier du conflit du Joint Français. Il illustre l’importance du travail dont Jean-Roger Pérennès était en quelque sorte le garant. En l’occurrence ce document répertorie les dépenses. Lors du dépouillement des archives ne figuraient que des données partielles s’agissant des recettes et donc l’origine des donateurs. Ces informations se trouvent aux archives départementales pour les sommes ayant transité par la CFDT. L’appel aux dons dans les entreprises préconisait en effet de faire remonter prioritairement les sommes collectées par la voie syndicale. Pour le reste un versement direct pouvait être adressé au CCP ouvert au nom de Jean Roger Pérennèz.
COMITE INTERSYNDICAL DE SOLIDARITE AUX VICTIMES DES CONFLITS SOCIAUX DES COTES DU NORD État par ordre d’INSCRIPTION DES DEPENSES lors de la grève du Joint Français (Année 1972) | ||
J/M | NATURE DE LA DEPENSE | MONTANT NF |
01/04 | Première distribution « Joint Français » | 37 750,00 |
01/04 | Imprimerie Moderne (12 000 tracts) | 261,99 |
01/04 | Y. Brélivet banderole « Solidarité Joint Français » | 88,20 |
10/04 | Deuxième distribution « Joint Français » | 41 200,00 |
14/04 | Imprimerie Moderne (15 000 tracts) | 527,42 |
17/04 | Troisième répartition « Joint Français » | 41 250,00 |
20/04 | La Paimpolaise (Choux fleurs) | 1 249,79 |
21/04 | Le Ménez Bré Pédernec (Charcuterie) | 4 999,18 |
24/04 | Quatrième répartition « Joint Français » | 87 400,00 |
25/04 | Imprimerie Moderne (30 000 tracts) | 1 546,38 |
25/04 | Le Ménez Bré Pédernec (Charcuterie) | 4 058,40 |
26/04 | Y. Brélivet un calicot « Joint Français » | 88,20 |
26/04 | R. Penndu Sonorisation 11/4 Robien | 300,00 |
26/04 | R. Penndu Sonorisation 18/4 Robien | 300,00 |
26/04 | Frais organisation bal « Joint » | 40,00 |
26/04 | Déplacement Rennes pour petits pains | 70,00 |
28/04 | Rattrapage Famille Le Moulec | 150,00 |
28/04 | Essence Stand fête Quimper | 80,00 |
28/04 | Déplacement Représentants CGT Paris | 1 000,00 |
28/04 | Cinquième répartition « Joint Français » | 132 750,00 |
29/04 | Rattrapage « Joint français » | 250,00 |
04/05 | Le Ménez Bré Pédernec (Charcuterie) | 3 937,06 |
04/05 | R. Penndu Sonorisation Premier Mai Brézillet | 235,00 |
04/05 | Sixième distribution « Joint Français » | 179 440,00 |
05/05 | Rattrapage « Joint Français » | 20 600,00 |
06/05 | Facture Boulangerie Jourdan Ginglin | 479,00 |
08/05 | Rattrapage « Joint français » | 9 850,00 |
08/05 | Déplacement Délégation CGT Paris | 1 000,00 |
10/05 | Septième répartition et rattrapage « Joint Français » | 449 500,00 |
12/05 | R. Penndu sonorisation 3 mai Place de la Liberté | 293,75 |
15/05 | Imprimerie Moderne (16 000 tracts) | 442,71 |
15/05 | Facture Guyader Ploufragan | 105,78 |
19/05 | Ets Stalaven (Charcuterie) | 1 161,76 |
19/05 | Rattrapage « Joint Français » | 3 260,00 |
19/05 | Maison Even Le Légué (Boissons) | 2 577,93 |
19/05 | Remis à Gelin pour transport de pommes de terre | 125,00 |
20/05 | Facture Boulangerie Jourdan Ginglin | 117,00 |
26/05 | M. Boivin La Méaugon 247 sacs de pomme de terre | 1 111,50 |
24/05 | Facture CFDT (Dépenses découlant de la grève du « Joint Français ») | 3 315,00 |
24/05 | Délégation CFDT Paris | 2 000,00 |
27/05 | Facture SNI | 1 050,00 |
25/05 | Huitième répartition et rattrapage « Joint Français » | 187 700,00 |
27/05 | Mandat Mlle Dauba ouvrière « J. F. » chez ses parents à Vert Labret 40 | 1 306,20 |
09/06 | SNI – Remboursement avance | 1 000,00 |
10/06 | Reliquat retardataires « Joint Français » | 7 250,00 |
27/06 | Facture CGT (dépenses découlant de la grève du Joint) | 1 572,30 |
23/06 | Pérennèz (dépenses diverses) | 200,00 |
08/08 | Facture CGT | 40,00 |
28/08 | Facture CFDT | 2 972,00 |
6Cet état arrêté, au 28/08/1972, fait mention d’un montant total des dépenses consacrées au conflit du Joint Français s’élevant à 1 373 501,55 F. Celui-ci est attesté par Jean Roger Pérennèz lui-même. Or, le calcul du total des dépenses de ces 49 inscriptions répertoriées ci-dessus n’est, en réalité, que de 1 238 001,55 Francs.
7Aussi le total des dépenses répertoriées sur ce document est-il inférieur de 135 500 F au montant indiqué par le trésorier. Ce point mériterait une recherche complémentaire. Aucune conclusion hâtive ne saurait être tirée. Peut-être s’agissait-il simplement d’une facture ou d’un versement de dernière minute réellement soldé et comptabilisé à la date du 28/08/1972 mais omis dans cette synthèse. Il convient en effet de se replacer dans le contexte exceptionnel de cette année 1972 où le comité voyait arriver quantité de petites sommes soit directement par CCP, soit par des canaux multiples (syndicaux, associatifs, politiques, etc.), sommes qu’il fallait comptabiliser au jour le jour et en préparer au plus vite la redistribution aux grévistes. Des éléments de réponse sont vraisemblablement à trouver dans un tract de l’union départementale CFDT en date du 4 juillet 1972. Y était précisé qu’il convenait de valoriser certaines recettes venant en particulier des collectivités locales non prises en compte en dépenses car versées directement aux familles. Point important : l’information concernant la somme versée en numéraire aux grévistes du Joint Français était rigoureusement identique à celle figurant dans cet état des dépenses dressé par Jean Roger Pérennèz, soit 1 199 656,20 F. Ce qui est sûr c’est que les comptes n’étaient pas définitifs au 28/08 puisqu’une situation de caisse du comité avec des comptes arrêtés au 28 septembre 1972 indiquait de nouveaux mouvements en lien avec la grève du Joint Français tant en dépenses qu’en recettes [document no 3].
Pièce no3 : situation de caisse du comité avec des comptes arrêtés au 28 septembre 1972
8[Dans la colonne dépenses figure d’une part les] « Dépenses Joint Français : 1 373 501,55 F »
9[et d’autre part des dépenses correspondant à des] versements de solidarité au bénéfice d’autres entreprises en grève :
Établissements Connan : 950 F
DCR Saint-Brieuc : 250 F
Nouvelles Galeries de Thionville : 10 000 F
SABEM Trémuson : 13 100 F
Établissements Lecoq Saint Brieuc : 1 000 F
CGE de Lannion : 5 000 F
Usine Callac de Saint Gilles les Bois : 1 900 F
Usine Hutchinson de Ingrandes [sur Vienne département 86] : 30 000 F
Comité de soutien de la SAF de Quimperlé : 20 000 F
10Soit au total : 82 200 F
11[La somme des] dépenses [enregistrées et gérées par le comité entre le 13/03/72 et le 28/09/72 s’établit à] : 1 455 701,55 F
12Sont répertoriées en recettes :
l’encaisse au 13 mars 1972 : 17 061,15 F
la globalité des « sommes reçues à l’occasion de la grève des travailleurs du Joint Français » :
131 612 409,04 F
une somme de 511,25 F reçue de la CFDT (collecte pour les travailleurs de chez Callac de Saint-Gilles-les-Bois (établissement en grève à la même période que le Joint)
14[La somme des] recettes [enregistrées et gérées par le comité entre le 13/03/1972 et le 28/09/1972 s’établit à] : 1 629 981,44 F
15Reste en caisse au 28 septembre 1972 : 174 279,89 F
16Document signé : Le Trésorier, Jean Roger Pérennèz
Pièce no4 (document manuscrit confirmant l’en caisse) : attestation du compte no2415106 ouvert au nom du Comité intersyndical
« Je soussigné, Monsieur MERLE Claude, Directeur de la Caisse d’Entraide et de Crédit Mutuel de Ploufragan, ATTESTE q’un compte est ouvert au nom du “Comité Intersyndical de Solidarité aux victimes des conflits sociaux” sous le numéro 24 15 106 et qu’il s’y trouve inscrit à la date du 28 septembre 1972 la somme de 174 279,89 (cent soixante quatorze mille cent soixante dix neuf 89 centimes). Fait à Ploufragan le 28 septembre1972. [Suivent la signature et le cachet de la Caisse d’Entraide et de Crédit Mutuel. Société Coopérative de Crédit à capital variable, rue de la mairie 22 Ploufragan-Tel. 33.47.76. C.C.P. Rennes 11 00 00]. »
Pièce no5 : tract du 4 juillet 1972 de l’Union Départementale CFDT (reproduit dans son intégralité) intitulé « Une Solidarité efficace » :
17L’Union Départementale CFDT rend publique la situation financière du Comité Intersyndical de solidarité aux victimes des conflits sociaux des Côtes-du-Nord, arrêtée au 27/06/1972
Recettes
En caisse au 13/06/72 : 17 061,15 F
Reçu au titre de la solidarité Joint Français du 18/03/72 au 23/06/72 : 1 602 902,49 F
18Reste en caisse au 23/06/72 : 352 685,74 F
Dépenses
Versé au travailleurs de :
19Joint Français : 1 199 656,20
20DCR : 250,00
21Ets Connan Saint Brieuc : 950,00
22Nouvelles Galeries Thionville : 10 000,00
23Sabem Trémuson : 13 100,00
24Ets Lecoq Saint Brieuc : 1 000,00
25CGE Lannion : 5 000,00
26Callac Saint Gilles les Bois : 1 900,00
Propagande, Meetings, Appels frais U.D : 10 109,15
Achats viandes, légumes, pain, boissons : 19 797,40
Délégation Paris : 4 000,00
Divers : 1 515,00
27Total : 1 267 277,75
28Le Comité intersyndical (CGT/CFDT/FO/FEN) a été créé en 1960 pour aider les travailleurs qui mènent le dur combat pour de meilleures conditions de salaires et de travail.
29De tous les conflits, celui du Joint Français, a été remarquablement soutenu par toutes les couches de la population. Jamais les grévistes n’ont perçu 160,00 F par semaine comme ceux du Joint, plus les aides des municipalités, de la CAF et les colis d’alimentation.
30Interventions au niveau départemental :
31Pour tous les conflits qui se sont déroulés dans le département, le Comité a décidé d’accorder 50 F par gréviste quelle que soit la durée de la grève (Ex : SABEM, 3e semaine de grève = 50 F par gréviste).
32Interventions au niveau national :
33Le Comité prenant acte des gestes extraordinaires de solidarité (5 000 F de la part des travailleurs de Girosteel après 2 mois de grève, + de 6 millions d’A F venant de la région Nantes – Saint Nazaire), etc. a décidé d’aider certains conflits particulièrement durs et longs (EX : Thionville). Il est envisagé d’aider la SCP de Clermont (+ de 70 jours de grève). Il sera versé 50 F par gréviste. Il ne faut pas oublier que des collectes ont été effectuées dans la région de Clermont pour les travailleurs du Joint. DE TOUT TEMPS, LE COMITE A GARDE UN SOLDE POUR POUVOIR INTERVENIR RAPIDEMENT DANS LES CONFLITS, AFIN DE TRADUIRE DANS LES FAITS LA SOLIDARITE OUVRIERE.
34[signé] L’Union Départementale CFDT, le 4 juillet 1972
Pièce no6 : « Joint Français ». Le Parti Communiste et la grève
35En dépit de divergences entre l’Union Départementale et sa section d’entreprise du Joint Français, désaccords du même type que l’on retrouve au sein du Syndicat National des Instituteurs, la mouvance communiste exprima sa solidarité. En témoigne un article paru dans « Le démocrate du Méné », mensuel édité par la section locale de Collinée du Parti communiste français (no4-mai 1972, page 4) :
« Depuis le début de la grève du “Joint” le Parti Communiste Français apporte son soutien aux grévistes en lutte pour des revendications légitimes contre un grand trust multinational, la CGE qui bénéficie du soutien du pouvoir des monopoles.
Les militants du parti communiste participent activement, dans les entreprises, administrations, écoles, quartiers à la collecte sous l’égide du Comité Intersyndical de Solidarité.
Des travailleurs ont pu se demander pourquoi nous n’avons pas adhéré au “Comité Départemental de Soutien” constitué par des éléments dits “gauchistes” de la “Ligue Communiste”, avec le PSU, le PS, etc.
C’est que nous considérons que toutes les organisations qui veulent aider les grévistes peuvent se mettre à disposition du Comité Intersyndical de Solidarité comme nous l’avons fait nous-mêmes. On ne voit pas pourquoi créer un autre Comité en dehors des organisations syndicales et échappant à leur contrôle [si ce n’est que de vouloir poursuivre] d’autres buts que l’aide aux grévistes.
Les faits montrent d’ailleurs de plus en plus clairement que nous avons eu raison de ne pas cautionner l’activité de ces éléments qui viennent d’un peu partout (Rennes, Brest, Guingamp et même Paris) pour «grenouiller» autour de la grève. […]
Voilà pourquoi le parti communiste appelle les travailleurs à la vigilance vis à vis de ces éléments. Notre parti n’intervient pas dans les grèves pour lancer des mots d’ordre autres que ceux qui ont été décidés démocratiquement par les travailleurs et leurs représentants.
Il considère qu’il appartient à l’ensemble des travailleurs, sous la responsabilité de leurs organisations syndicales de prendre toutes les décisions convenant à leur grève. Sur ces bases le PCF apporte son appui aux travailleurs et s’efforce de les aider à trouver à ce conflit une solution qui leur soit aussi favorable que possible. »
36En opposition avec l’approche cédétiste du mouvement, la mobilisation communiste, tout en exprimant périodiquement sa contrariété, n’en a pas moins été réelle tant par les responsabilités assumées à travers le Comité Intersyndical de Solidarité que par son implication sur le terrain. Cela évita une marginalisation qui aurait préludé à une fracture dans la lutte.
À souligner sur le fond
371) l’ampleur du soutien financier
une somme de 1 612 409,04 F a été « reçue à l’occasion de la grève des travailleurs du Joint Français » (cf. document no 3) par le Comité Intersyndical à la date du 28/09/1972 ;
le montant total du numéraire redistribué aux grévistes s’est élevée à 1 199 656 F ;
chaque gréviste a reçu une somme de l’ordre de 1 300 F en espèces, si l’on se réfère à la somme adressée à la demoiselle Dauba (cf. tableau document no 2) ;
382) l’importance des Comités de soutien en complément du Comité Intersyndical de Solidarité pour entretenir et conforter la combativité des grévistes :
les principaux versements d’argent n’ayant pu intervenir qu’après la mi-avril, le déploiement des collectes en denrées et les aides des collectivités dès le début du conflit ont joué un rôle déterminant.

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