Conclusion
Pluralité des alternances critiques, résilience des dominations ordinaires
p. 177-182
Texte intégral
1Aujourd’hui, le balancier des alternances latino-américaines semble à nouveau pencher à gauche et aller dans le sens d’une réouverture de l’espace des possibles pour les classes et groupes dominés, ce notamment dans les pays restés à l’écart ou en marge du précédent « virage à gauche » (Mexique, Colombie, Pérou, Chili). Toutefois, les conditions sociales qui y président varient sensiblement d’un pays à l’autre, de même que les dynamiques susceptibles d’alimenter des conjonctures plus ou moins critiques (ou routinières), et que les logiques œuvrant, dans ces alternances et conjonctures, au raccommodement de formes de domination ordinaires. En outre, les situations des pays dont les gouvernements sont repassés aux mains de partis libéraux et conservateurs s’avèrent tout aussi variées, cependant que des pratiques voire des modes de régulation autoritaire de l’économie ainsi que du politique se (re)déploient de façon transversale à ces différents contextes, leurs usages transcendant largement les adversités idéologiques et partisanes. Dans ce contexte mouvant, la mise en tension proposée tout au long de cet ouvrage entre la portée critique des alternances étudiées et les modalités de reproduction des dominations ordinaires s’avère particulièrement heuristique.
2Au Mexique, l’alternance incarnée par AMLO depuis 2018 est porteuse de reconfigurations « par le haut » et « par le bas » de l’espace politique local et national, mais celles-ci trouvent leurs limites dans la reconduction d’entreprises extractives et de « méga-projets », et plus largement dans le réaménagement d’un certain nombre de compromis et collusions entre élites dominantes de différents bords.
3Un an plus tard, en 2019, on a assisté en Argentine au retour du centre-gauche péroniste aux affaires avec Alberto Fernández, dans le cadre d’alternances a priori plus routinières, après cinq ans de gouvernement de centre-droit néolibéral de Mauricio Macri, qui avait lui-même succédé à une décennie de péronisme plus charismatique et vindicatif autour des époux « K ».
4Au Pérou, Pedro Castillo, un syndicaliste enseignant issu du monde rural et élu en 2021 après une série de destitutions et condamnations de présidents sortants, peut troubler l’analyste qui souhaite le situer sur un axe gauche-droite. En effet, il s’est prononcé, d’un côté, pour des nationalisations dans les secteurs pétrolier et minier. Mais il s’affirme, de l’autre, contre l’avortement et le mariage pour les couples de même sexe, ainsi que la présence de migrants vénézuéliens dans le pays.
5En vertu d’autres logiques et dynamiques internes, au Chili puis en Colombie, les cycles de protestations sociales massives et assez durement réprimées des deux à trois dernières années se sont prolongés dans les victoires des coalitions menées respectivement par Gabriel Boric (fin 2021) et Gustavo Petro (mi 2022). Alors qu’un processus constituant est ouvert au Chili et que Petro incarne une première historique en Colombie (comme au Mexique), l’un et l’autre ont soulevé à la fois d’immenses espoirs dans les populations majoritairement subalternes qui les ont élus, et une forte hostilité d’une partie des élites – ou « des marchés », pour reprendre un vocable néolibéral toujours en vogue –, qu’ils se sont empressés, chacun à leur manière, de « rassurer ».
6D’autres gouvernements de gauche représentent, quant à eux, des sorties de crises politiques plus graves et prolongées où s’étaient entremêlés la délégitimation de l’exécutif, des protestations massives et des coups d’États militaires plus ou moins « constitutionnels » ayant débouché sur l’instauration de « gouvernements de transition » plus ou moins durables et répressifs : tandis qu’en 2020, Luís Arce et le MAS battaient largement aux présidentielles le « gouvernement de transition » issu de la destitution controversée de Evo Morales en Bolivie1, fin 2021 Xiomara Castro mettait fin à quelque dix années d’hégémonie des partis de droite consolidés après le coup d’État de 2009 au Honduras.
7Au Brésil, on sortirait d’une séquence relativement comparable quoique moins violente si Lula da Silva regagnait la présidence fin 2022, mettant un terme aux velléités autoritaires de Jair Bolsonaro – velléités à ce stade contenues par les institutions fédérales. En 2018, le député outsider d’extrême-droite s’était hissé à la présidence à la faveur de l’incarcération de Lula sur des charges douteuses, suite à l’impeachment (parlementaire) tout aussi controversé de sa dauphine Dilma en 2016. En 2022, Lula a dû prendre comme principal gage de « modération » et « gouvernabilité » un binôme de centre-droit pour la vice-présidence, bien que ce dernier avait participé à la manœuvre initiale contre Dilma.
8D’une façon générale, avec des marges de manœuvre fiscale et budgétaire rétrécies par les effets conjugués de la crise économique post-2014 et de la pandémie de Covid-192, la plupart de ces néogouvernants ont dû revoir certaines ambitions à la baisse par rapport aux exécutifs du début du xxie siècle, qui ont pu bénéficier d’une période de relative abondance grâce au boom du prix des commodities. On peut ajouter à cela des cas nationaux spécifiques : en Argentine, l’endettement massif, lancinant depuis la crise de 2001 et fortement aggravé par Mauricio Macri auprès du FMI ces dernières années, limite d’autant les ambitions de son successeur de centre-gauche.
9Les nouveaux gouvernements progressistes se heurtent également à des obstacles institutionnels : ni Pedro Castillo, ni Gabriel Boric, ni Gustavo Petro ne disposent de majorité parlementaire propre. La recherche de soutiens hors de leurs coalitions au sein des différentes chambres tend à limiter le caractère ou le potentiel « critique » des alternances qu’ils incarnent. À cet égard, la répression des mouvements sociaux chilien et colombien des dernières années, souvent justifiée au nom d’un « ennemi intérieur », fait écho à ce qu’on connaît au Venezuela et au Nicaragua3. Reste que l’existence d’un pluripartisme assurant une justice relativement indépendante a permis, pour l’heure, de contenir les velléités autoritaires des partis présidentiels, limitant notamment le recours aux états d’exception. En outre, une Convention constitutionnelle a été élue pour remplacer le texte fondateur hérité de Pinochet4 au Chili. Enfin, les perspectives d’élargissement et de meilleure garantie des accords de paix en Colombie, où les assassinats de leaders sociaux se sont démultipliés ces dernières années, ouvrent des perspectives en matière de pluralisme politique, mais aussi social.
10Dans cet ouvrage, nous avons tâché de dépasser l’étude des régimes et des crises, en nous appuyant sur les outils de la sociologie politique pour comprendre la perpétuation de différents types de domination au-delà des alternances politiques. Nous avons analysé pour cela les rapports des classes populaires aux États dans des contextes où se développent des accès inégaux à la citoyenneté. En effet, dans les quartiers populaires et d’habitat autoconstruit, la relation à l’État est essentielle pour accéder aux services publics. Or, la dynamique de désinstitutionnalisation de la participation affaiblit les intermédiations qui rendent possibles ces échanges. Face à ces réalités, la catégorie normative de « clientélisme » clôt davantage le débat qu’elle ne permet de penser la complexité des dynamiques politiques populaires, que ce soit en termes de construction d’appartenances locales et de production de dynamiques de coopération, ou de contestation de l’ordre établi.
11Nous avons également étudié le rapport des classes populaires au travail, dans une région toujours marquée par un haut degré d’informalité de l’emploi. Ceci d’autant plus que les augmentations de salaires n’ont pas représenté le principal vecteur de la redistribution de richesses durant les années 2000, où la conjoncture économique était meilleure. La désindexation salariale, la réduction budgétaire, les ajustements fiscaux et les changements dans les politiques sociales sont des exemples variés du retournement de conjoncture, quelle que soit la couleur politique du gouvernement. À cet égard, la contre-réforme du code du travail par Michel Temer au Brésil (2017) et celles sur les retraites de Mauricio Macri (2017) et Jair Bolsonaro (2019) révèlent la précarité des réarrangements corporatistes issus de la période progressiste. Fortement réprimé par la justice et les services de sécurité au Venezuela et au Nicaragua, régulièrement la cible de paramilitaires en Colombie, le mouvement syndical peine, ailleurs, à peser face à des exécutifs peu enclins à améliorer le quotidien des travailleurs.
12On assiste en même temps à l’émergence de l’extrême-droite comme force majeure avec Bolsonaro au Brésil, Nayib Bukele au Salvador (élu en 2019), mais également José Antonio Kast au Chili, Javier Milei en Argentine ou Keiko Fujimori au Pérou (défaits au second tour lors des derniers scrutins présidentiels dans ces pays). C’est là le signe d’une polarisation idéologique persistante et de la détermination de certains secteurs à maintenir intactes des formes de domination ethnoraciale, de genre et de classe. Ceci dit, l’ancrage social de ces partis tend à transcender les clivages de classe et même de race strico sensu, notamment quand ils accèdent au pouvoir ou tout du moins au second tour.
13Ainsi, les dominations de classe, qu’elles soient infligées dans les territoires ou dans l’entreprise, se conjuguent bien souvent à des dominations raciales. Les pratiques discriminatoires que subissent les populations indigènes et afro-américaines depuis la colonisation perdurent sous des modalités différentes. Dans ce contexte de domination structurelle, on relève la montée en puissance de figures subversives, à l’instar de l’arrivée à la vice-présidence colombienne de Francia Márquez, militante afro-descendante de longue date dans un pays historiquement conservateur. Le Brésil connaît, quant à lui, des mobilisations récurrentes à la suite de l’assassinat d’afro-descendants par des forces de police et des groupes de sécurité privés, ainsi qu’à des lynchages à caractère ethno-racial, comme Beto Vargas en novembre 2020, Moïse Kabagambe en février 2022 ou encore Genivaldo de Jesus Santos en mai 2022. Ces meurtres suscitent des réactions d’indignation, mais constituent également un exemple parmi tant d’autres du racisme structurel qui persiste dans la région. Du reste, au Brésil comme au Honduras, au Salvador et plus encore au Venezuela, les exécutions extra-judiciaires de milliers de jeunes hommes pauvres et non blancs par la police au nom de la « lutte contre la criminalité » ou de la « sécurité citoyenne » demeurent le lot commun de bon nombre de quartiers populaires.
14Les enjeux de genre ont eux aussi acquis une acuité particulière ces dernières années en Amérique latine5, à l’image de la lutte victorieuse pour le droit à l’avortement en Argentine et en Colombie, et de son évocation dans la proposition de réforme constitutionnelle au Chili. La région a également été le berceau de la réflexion sur ces effets de domination : le mot féminicide y est né et a été popularisé par de puissants mouvements sociaux, autour du slogan « Ni una menos » (« Pas une de moins »), d’abord en Argentine, puis en Uruguay, au Chili, au Pérou, avant d’atteindre l’Europe via l’Espagne. Ces questionnements sur le genre ont impliqué des réflexions sur la diversité des sexualités, en particulier sur les oppressions subies par les personnes LGBTI+. Même si la légalisation du mariage pour les couples de même sexe a été conquise dans de nombreux pays de la région (Argentine, Brésil, Colombie, Costa Rica, Chili, Équateur, Uruguay et 14 des 32 États mexicains), l’homophobie demeure préoccupante en Amérique latine. De la même manière que pour les dominations de classe et de race, celles-ci doivent être comprises à l’intersection les unes des autres.
15Les dilemmes autour du modèle de développement fondé sur l’exploitation des matières premières s’inscrivent eux aussi dans la durée. Ce schéma productif, hérité de la colonisation européenne, a perduré à la faveur de la présence de l’impérialisme étatsunien à compter du xixe siècle – et de l’entrain d’une bonne part des élites nationales à l’accueillir chez elles. De fait, toutes les tentatives pour le remettre en cause se sont avérées jusqu’ici infructueuses, de l’industrialisation par substitution d’importations aux alternatives mises en avant lors de l’arrivée de gouvernements progressistes dans les années 2000. En outre, la réorientation dite « multipolaire » des relations commerciales des économies régionales s’est surtout traduite par une présence accrue de la Chine dans ces secteurs extractifs, qui n’a pas été affectée par les alternances postérieures6. Le « progressisme tardif7 » d’AMLO s’inscrit clairement dans la continuité de ce paradigme extractif. Aujourd’hui, cet état de fait est largement reconnu en sciences sociales et les théorisations de l’extractivisme dépassent de loin la région8. Il n’empêche, il s’est encore trouvé en 2021 des chercheurs pour proposer des formes de relativisation des critiques subalternes adressées à ce type de domination qui tendent à recouper les discours des gouvernants qui le perpétuent au nom de son meilleur encadrement « progressiste », que ce soit en Bolivie, au Venezuela ou (avant 2018) en Équateur9. L’ONG anglaise Global Witness, qui fait état d’un nombre croissant d’assassinats de défenseurs de l’environnement dans le monde, a établi en 2021 que les trois-quarts avaient eu lieu en Amérique latine, et que la région abrite sept des dix pays les plus concernés (Colombie, Mexique, Brésil, Honduras, Guatemala, Nicaragua, Pérou)10.
16Au terme de cet ouvrage, nous souhaitons que les pistes esquissées par les auteurs pour saisir ensemble l’occurrence d’alternances critiques et la perpétuation de dominations ordinaires nourrissent les réflexions sur l’Amérique latine et au-delà. Parmi elles, trois thématiques nous paraissent particulièrement prometteuses : la composition sociale du fonctionnariat et ses effets sur l’action publique, les comportements électoraux comme point d’appui pour dépasser les analyses binaires des modes de gouvernement, et enfin la dynamique de judiciarisation de l’action collective.
17Les exemples développés dans l’ouvrage nous invitent à entreprendre une véritable sociologie de l’action publique sur les terrains latino-américains. Plus particulièrement, sur la manière dont les recrutements au sein de structures bureaucratiques relativement peu stables produisent des changements ou des résistances en réponse aux alternances politiques. Ainsi, que ce soit par l’entrée des guichets d’administration et des street level bureaucrats, ou encore par l’étude des cadres intermédiaires ou hauts-fonctionnaires de l’État en tant que groupes sociaux professionnels, il est essentiel de connaître le rôle que les institutions et les acteurs qui les font vivre jouent dans la reproduction des dominations ou dans les résistances face à celles-ci. Dit autrement, l’analyse du poids des changements politiques sur l’organisation de la société passe nécessairement par une étude fine et concrète de l’État en tant qu’organe de régulation sociale. Analyse qui fait fortement défaut aux sciences sociales s’intéressant aux terrains latino-américains.
18Dans les champs de la sociologie électorale et des mouvements sociaux, il nous semble nécessaire de mieux rendre compte de l’hétérogénéité de l’électorat populaire, qui continue à voter pour des partis progressistes, mais a aussi pu être attiré par leurs concurrents conservateurs et réactionnaires. Il conviendrait pour ce faire d’embrasser une vision complexe du local, en particulier qui ne se réduise pas à une appréhension « communautaire » des acteurs populaires. Cet enjeu de la représentation gagnerait aussi à être pensé dans le cadre d’une analyse croisée du rapport au vote avec les répertoires de contestation politique des personnes engagées dans des mouvements sociaux, pour saisir de manière moins sectorisée la diversité des rapports individuels et collectifs aux changements et aux continuités des régimes et systèmes politiques. Par ailleurs, face à la saillance de l’enjeu migratoire dans la région, entre les quelque 6 millions de Vénézuéliens dispersés sur le sous-continent (d’après l’ONU) et les quelques centaines de milliers de centre-américains qui font route coûte que coûte vers « le nord » chaque année (au côté d’une part croissante des premiers), il semble primordial d’analyser le rapport au politique des populations touchées par ces dynamiques de départ, de transit et d’accueil. D’un côté, l’accueil des migrants gagnerait à être interrogé en termes d’effets sur les processus de politisation et leur traduction dans le vote. De l’autre, il faut se pencher sur les rapports à l’État et au politique de populations migrantes fuyant les violences, les désastres et changements climatiques, tels qu’ils s’expriment dans leur propre pays ou à l’étranger.
19On assiste, enfin, à la montée en puissance de la judiciarisation du politique, à la fois comme objet, ressource et registre de luttes, ou plus généralement de mobilisations. Les avancées juridiques ne se traduisant pas nécessairement en garanties des droits proclamés, un nombre croissant d’acteurs se saisissent du droit pour se mobiliser contre les inégalités et les discriminations qu’ils subissent, ou pour améliorer leur quotidien. Ces choix militants favorisent des (ré)appropriations et des (ré)adaptations locales ou nationales de la discipline et du savoir juridique par des acteurs qui en sont éventuellement très éloignés. Ainsi dans certains cas, on assiste à une diversification de l’ontologie juridique, où des mouvements sociaux s’appuient sur des ressources transnationales et souvent aussi internationales pour tenter de faire évoluer le droit, afin de faire advenir leurs revendications en tant que groupe social et améliorer la reconnaissance des injustices qu’ils subissent.
20Ces pistes de travail restent ouvertes pour continuer à faire avancer les sciences sociales sur l’aire latino-américaine, et construire en même temps des montées en généralité théoriques applicables au-delà de nos terrains d’enquête d’outre-Atlantique.
Notes de bas de page
1Molina Fernando et Stefanoni Pablo, « ¿Cómo derrocaron a Evo? », Anfibia, novembre 2019, [https://www.revistaanfibia.com/como-derrocaron-a-evo/] ; Le Gouill Claude, « La crise politique bolivienne vue “depuis le bas” », Lundi AM, mis en ligne le 25 novembre 2019.
2Salama Pierre, Contagion virale, contagion économique, risques politiques en Amérique latine, Vulaines-sur-Seine, Éditions du Croquant, 2020.
3Bracho Yoletty et Andréani Fabrice (dir.), « Quand l’exception devient la norme : l’ordinaire de la crise au Venezuela », Noria Research, juillet 2021, [https://noria-research.com/wp-content/uploads/2021/06/Venezuela-dossier-FR-PDF.pdf] ; Saint-Upéry Marc et Stefanoni Pablo, « Le cauchemar de Bolívar : crise et fragmentation des gouvernements de l’Alba », Hérodote, vol. 171, no 4, 2018, p. 7-27.
4Gaudichaud Franck et Posado Thomas, « Les démocraties d’Amérique latine face au péril autoritaire », Questions internationales, no 112, 2022, p. 13-20.
5Ivanovic Mila, « Corps-continent », in Elsa Dorlin (dir.), Feu ! Abécédaire des féminismes présents, Montreuil, Libertalia, 2021, p. 105-114.
6Thomas Frédéric, « Relations Chine-Amérique latine : catalyseur du néo-extractivisme », in Franck Gaudichaud et Thomas Posado (dir.), Gouvernements progressistes en Amérique latine (1998-2018), Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Des Amériques », 2021, p. 29-40.
7Gaudichaud Franck, Modonesi Massimo et Webber Jeffery R., Fin de partie ? Amérique latine : les expériences progressistes dans l’impasse, Paris, Syllepse, 2020.
8Allain Mathilde et Maillet Antoine (dir.), dossier « Les mobilisations autour de l’extractivisme. Circulation et potentiel heuristique d’un concept en voie de globalisation », Revue internationale de politique comparée, vol. 28, no 3-4, 2021.
9Mariette Maëlle et Poupeau Franck, « Néo-extractivismes latino-américains. Une critique à contretemps », ContreTemps, novembre 2021.
10Global Witness, Report Last Line of Defence, 13 septembre 2021, [https://www.globalwitness.org/en/campaigns/environmental-activists/last-line-defence/].
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Alternances critiques et dominations ordinaires en Amérique latine
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