La suppression de la fête de saint Yves en 1780. Aux origines d’une « bourde » de Mgr Le Mintier
p. 273-282
Texte intégral
1Dans sa biographie de Mgr Le Mintier publiée en deux parties par la Société d’Émulation des Côtes-du-Nord en 1925 et 19261, l’abbé Hervé Pommeret, au demeurant historien reconnu de la Révolution française (il vient de publier en 1921 sa thèse sur l’esprit public dans les Côtes-du-Nord2), affirme que le dernier évêque de Tréguier a défendu le culte de saint Yves en maintenant sa fête, « triomphant de la Révolution et du temps », ouvrant ainsi la voie au renouveau des fêtes de saint Yves au xixe siècle. Cet acte justifie pleinement, à ses yeux, que les restes du prélat aient été déposés dans la cathédrale de Tréguier en 1868, dans un tombeau monumental proche de celui du saint.
2La réalité est plus surprenante. Si Mgr Le Mintier a consenti à conserver la fête de saint Yves à Tréguier, c’est après avoir décidé de la supprimer, dès le début de son épiscopat, en 1780. La vive réaction du clergé trégorrois et la médiation efficace du chanoine Anne-Nicolas Borie, scolastique, eurent raison, non sans mal, de la décision de l’évêque. L’épisode fut donc sans trop de conséquence pour les fêtes du mois de mai. Il montre toutefois une différence de perception du culte de saint Yves à Tréguier et dans le reste de la province et singulièrement en Haute-Bretagne d’où le nouveau prélat était originaire. Après un retour sur les circonstances qui alarmèrent le clergé trégorrois d’août 1780 à janvier 1781, les épisodes antérieurs de la vie de Mgr Le Mintier pourront nous éclairer sur les raisons d’une décision si étonnante aux yeux des Trégorrois.
La suppression de la fête de saint Yves
3Les documents qui rappellent la tentative de supprimer la fête de saint Yves sont peu nombreux. Il s’agit pour l’essentiel de quatre lettres3écrites par le chanoine Borie à Mgr Le Mintier tenu, pour des raisons successives, éloigné de son diocèse jusqu’à son entrée solennelle à Tréguier, en février 1781. On peut y joindre, le 9 janvier 1781, l’enregistrement dans les registres de l’officialité4du mandement des évêques de la province de Tours du 8 mai 1780 puisque ce mandement est à l’origine de l’affaire.
4Ce mandement est connu à Tréguier début août 1780. Le secrétaire de l’archevêque de Tours écrit à l’abbé Morice, secrétaire de l’évêque de Tréguier pour qu’il lui précise le nombre d’exemplaires utiles pour le diocèse5. Deux cent cinquante pièces sont commandées sans apparente émotion ; il est question dans le courrier de Borie « d’un mandement de l’assemblée provinciale au sujet de la suppression de certaines fêtes » ; il est probable que dans le cercle restreint du clergé trécorrois ce document n’ait point été compris comme une menace imminente de suppression de la fête de saint Yves.
5En décembre, les documents qui ont transité par l’évêché de Rennes ont été distribués en grande partie6. De l’aveu de Borie, « ce mandement est applaudi généralement ». Une seule mesure pose problème, et le chapitre cathédral s’en est déjà ému auprès de Mgr Le Mintier : le saint patron du diocèse de Tréguier étant saint Tugdual, la fête de saint Yves célébrée le 19 mai va désormais être transférée au dimanche le plus proche :
« Le chap[itre] avoit pris la liberté, Monseigneur, de vous recommander la conservation de la fête de S. Yves au 19 mai. Il est vrai qu’il n’est en quelque sorte que notre Patron secondaire ; mais nous en faisons la fête de 1re classe avec octave. Nous avons son tombeau dans notre église qu’il a batie, une messe à chant quotidienne à la chapelle près son tombeau fondée par le duc Jean 5 ; une procession solennelle et grand messe à sa chapelle des champs au jour de sa fête, où les paroisses voisines de Tréguier son convoquées et marchent un grand concours de pélerins et des aumones aussi intéressantes pour l’entretien de la cathédrale que pour celui de cette chapelle, au lieu de sa naissance. Ce serait pour nous et pour le diocèse une grande affliction que la suppression de cette fête pour la transférer au prochain dimanche qui sera le plus souvent de la pentecôte, de La Trinité, de l’octave de la fête Dieu qui est le jour de la dédicace de la cathédrale. Or nos dévotions envers S. Yves ne peuvent se remplir dans ces grands jours et les peuples ne peuvent convenablement s’absenter de leurs paroisses. Consultés vous, Monseigneur, avec nos prélats assemblés et voïés si vous pouvés nous laisser la fête de notre saint. »
6Les données fondamentales de la fête de saint Yves sont rappelées dans cet appel du chanoine Borie : la cathédrale que l’on croit fondée par le saint, son tombeau qui doit beaucoup à la munificence du duc Jean V, la procession qui se déroule jusqu’à la chapelle rurale de Minihy-Tréguier et qui draine la foule des pèlerins depuis les paroisses voisines, ceux-ci dispensant leurs aumônes à la cathédrale et à la chapelle de Kermartin. Borie le sent :
7Mgr leMintier est tout à fait étranger aux us et coutumes locaux ; en conclusion de son plaidoyer, il décide de faire passer par le prochain courrier un exemplaire des mandements des précédents évêques « qui vous fera connoître les usages du diocèse ».
8Le courrier suivant marque un soulagement7. L’action du chanoine Borie relayant l’émotion du chapitre s’est traduite par un recul du prélat : « Je vous remercie pour le diocèse, pour le chapitre et pour moi de la conservation de la fête de S. Yves au 19 mai » écrit Borie. Il peut désormais être davantage question de l’entrée solennelle de Mgr Le Mintier à Tréguier. Si, dans la préparation de celle-ci, le chanoine Borie rappelle encore : « Il suffira, Monseigneur, que vous annonciés […] la conservation de la fête de S. Yves […] », il semble désormais acquis que la fête du mois de mai soit définitivement sauvée. Dans la semaine, l’enregistrement du mandement des évêques de la province de Tours, prévu initialement au 28 décembre mais resté prudemment en attente, est porté au registre de l’officialité.
9En réalité, Mgr Le Mintier qui a pris conscience de l’importance du culte du saint mais ne veut point désavouer le mandement de Tours, a imaginé une solution ménageant les deux parties8. Il a décidé de réunir la fête de saint Yves à celle de saint Tugdual célébrée le 30 novembre. Le chapitre s’en désole à nouveau ; l’abbé de Lézormel, recteur de Ploumilliau et syndic du Clergé, offre un relais efficace :
« C’en est donc fait de notre grand et cher S. Yves et de nos patrons locaux si justement si dévotement fêtés depuis tant de siècles. Les pasteurs du second ordre auront bien de la peine à ne pas mêler leurs larmes et leur douleur à celles de leur troupeau et à se borner les uns et les autres au culte intérieur. »
10Borie accompagne les plaignants. Se désolant de la résistance de l’évêque, il marque bien l’importance de saint Yves au yeux des Trégorrois :
« Je ne vous ai pas proposé Monseigneur de réunir la fête de S. Yves qui est au 19 may, a celle de S. Tugdual qui est le 30 9bre, quand vous le regarderiés comme co patron du diocèse ; mais de la conserver la fête au 19 may et de la chaumer comme celle de S. Tugdual au 30 9bre, faisant de S. Yves non un patron 2aire mais un patron égal à S. Tugdual. Ces deux fêtes aïant été célébrées jusqu’ici de la même manière. »
11L’entrée de Mgr Le Mintier à Tréguier met fin à cette correspondance ; il ne reste aucune trace des avancées vers la décision finale. Le prélat toutefois ne cède pas. Le catéchisme de Tréguier publié en 1783 donne la Saint-Yves comme fête mobile, célébrée le quatrième dimanche après Pâques9soit, suivant les années, entre le 19 avril et le 20 mai. En 1813 encore, la fête de saint Yves, deuxième patron de la paroisse de Tréguier, est célébrée le quatrième dimanche après Pâques10marquant, au-delà de la Révolution, la décision sans concession de Mgr Le Mintier.
Le prénom Yves dans la famille de Mgr Le Mintier et le culte de saint Yves
12Augustin-Louis-René Le Mintier porte les prénoms de son père (Augustin-André) et de ses deux grands-pères (Louis et René). Le recensement des prénoms portés dans l’entourage du nouvel évêque, ceux de ses grands-parents, de ses oncles paternels et maternels, de ses frères et sœurs montre que Yves n’est pas le prénom le plus usité dans sa famille. Trente-deux personnes nous livrent un stock de soixante-trois unités prénominales : Yves ou sa version féminine Yvonne ne représentent que deux occurrences soit un taux de 3,2 % pour ce micro-échantillon ; ce relevé reste cohérent avec les constatations plus affirmées de Jean-Pierre Lethuillier dans sa contribution à cet ouvrage. La surprise, mais elle est de taille, est que ces prénoms sont portés par la propre mère du prélat Yvonne-Jacquemine Le Mintier de Saint-André et par un de ses jeunes frères Yves-François-Antoine, né en 1741. Pour être complet, il faut encore citer Yves-Joseph Le Forestier, un « honorable homme » de Sévignac qui, en 1763, épouse Charlotte-Rose, l’une des jeunes sœurs du futur évêque. Le prénom Yves n’est donc point ignoré mais cela ne démontre en rien chez Mgr Le Mintier un attachement quelconque au saint de Tréguier.
13Le culte de saint Yves aurait-il pu susciter une dévotion particulière dans sa famille ? Des recherches dans les documents du général de la paroisse de Sévignac11ne livrent aucune confrérie et aucune des trois chapelles publiques (Rouillac, Saint-Cado et Quihériac) n’est dédiée à saint Yves. À Plénée-Jugon, où les Le Mintier semblent s’être installés avant 1732, le constat est identique12. Rien dans cette partie de la Haute-Bretagne n’incite particulièrement au culte du saint13.
Mgr Le Mintier et la Basse-Bretagne
14Augustin-René-Louis Le Mintier voit le jour à la maison de Heurteloup en Sévignac, le 28 décembre 1728. Langourla, Plénée-Jugon et Sévignac paroisses qui accueillent sa petite enfance, sont toutes situées en Haute-Bretagne aux limites des diocèses de Saint-Brieuc et de Saint-Malo. Sa sœur aînée Louise-Marie est née en 1726, ses autres frères et sœurs viendront au monde à Plénée-Jugon.
15En 1740, il est élève de cinquième au collège de Saint-Brieuc, puis après 1746, bénéficiant de la fondation à Rennes d’une maison d’éducation destinée aux fils des gentilshommes pauvres de la province, il y poursuit sa formation jusqu’à l’obtention, au concours, d’une bourse d’étudiant en théologie qui le mène à Paris au collège de Plessis-Sorbonne. Tonsuré à 18 ans14, promu au sous-diaconat en septembre 1751, il est ordonné prêtre à Saint-Malo, le 7 avril 1753. De retour à Paris, il y obtient son doctorat en 1757.
16Sa carrière ecclésiastique le mène de la Sorbonne à la cathédrale de Dol où il est théologal en 1762 puis, deux ans plus tard, vicaire général. En 1766, il devient grand vicaire du diocèse de Saint-Brieuc ; l’évêque François Bareau de Girac, nommé évêque de Rennes en 1769, entraîne à sa suite l’abbé Le Mintier. Saint-Malo, Dol, Saint-Brieuc et Rennes, sans compter Paris : quatre des cinq évêchés de Haute-Bretagne voient ainsi passer le futur évêque de Tréguier avant qu’il ne rejoigne la Basse-Bretagne.
17Quoique ses deux grands-mères Crésolles et Quélen aient eu des origines dans le Trégor15, on peut donc supposer que ce que Mgr Le Mintier connaît de son futur diocèse est assez réduit. Même si à Dol il a pu acquérir quelques lumières sur les enclaves de cet évêché situées dans celui de Tréguier, le domaine bas-breton doit lui être assez étranger ; il est possible toutefois que lors de son séjour au collège de Saint-Brieuc, il ait pu avoir comme collègue quelque élève venu d’une paroisse trégorroise ; il semble plus assuré que ce fut le cas à Rennes. À cet égard, il me paraît significatif que ses deux panégyristes, l’abbé de Châteaugiron, en 1801 et l’abbé du Guillier, en 1868, aient cru devoir insister sur le fait que Mgr Le Mintier parlait breton : « par une admirable disposition de la Providence, [il] apprit la langue du peuple qu’il devait un jour gouverner16 ». Il l’aurait appris d’un de ses camarades par la méthode directe pendant les récréations et il exerça ce savoir dès son entrée à Tréguier en 1781, où sous le porche ouest « il prononça quelques paroles en langue bretonne qui portèrent à son comble l’allégresse des Trégorrois17 ».
18S’il est difficile de contester que le nouvel évêque possédait quelques rudiments de langue bretonne (appris néanmoins quelque vingt à trente ans plus tôt), il apparaît incertain qu’il ait pu s’exprimer en breton à l’occasion de son entrée solennelle. Le lieu (le porche occidental de la cathédrale) ne s’y prête pas : une fois pénétré sous le porche, les marches qui vous conduisent au portail vous enfoncent dans le sol et vous dérobent à la vue des personnes présentes sur la place. De plus, le procès-verbal de cette entrée solennelle, consigné dans le registre du chapitre18et signé de la main de l’évêque, ne mentionne nulle adresse au peuple : après une arrivée en procession qui déjà maintient la foule à l’écart, à l’endroit précis de l’entrée dans la cathédrale, l’ouverture de la porte ne lui est accordée qu’après avoir prêté serment de garder et observer les statuts de la cathédrale, de conserver les droits, privilèges et fondations de l’église et du chapitre. Le lieu et l’instant seraient bien mal choisis pour une adresse au peuple et il faut assurément ranger l’anecdote au rang des fables destinées à promouvoir l’image du prélat.
Absence de Tréguier et activité de Mgr Le Mintier pendant la première année de son épiscopat
19L’abbé Le Mintier est nommé à Tréguier par lettre royale du 6 février 1780. La bulle papale est du 13 avril. Il est sacré en l’église des Feuillants à Paris le 30 avril 1780. La cérémonie est présidée par l’évêque de Rennes Bareau de Girac ; le prédécesseur de Mgr Le Mintier, Mgr de Luberzac, désormais évêque de Chartres, et Mgr de La Marche, évêque de Saint-Polde-Léon et ancien chanoine de Tréguier sont présents. Le 10 mai, Yves-Marie Bizien du Lézard, chantre de la cathédrale, prend possession du siège épiscopal au nom de l’évêque19. Tréguier vit dès lors dans l’attente du prélat.
20La correspondance de Borie suit les résidences successives de Mgr Le Mintier : avant son sacre, il réside en l’hôtel particulier de l’évêque de Rennes, rue des Champs-Elysées à Paris, puis, la cérémonie passée, rue du Faubourg-Saint-Honoré ; à la fin de septembre, il bénéficie de nouveau de l’accueil de Bareau de Girac, cette fois en son palais épiscopal de Rennes ; à partir de la fin octobre la correspondance de Borie lui est adressée aux États de Bretagne20.
21Ces changements traduisent l’activité de Mgr Le Mintier. Début mai, il est sur les bords de Loire à l’occasion du concile provincial de Tours ; les courriers de Borie ne reçoivent qu’une tardive réponse. Le rythme des retours s’accélère en juin avec l’ouverture de l’assemblée du Clergé de France ; l’évêque de Tréguier est alors à Paris. En septembre il attend l’ouverture des États à Rennes. Cette période est probablement trop courte pour que Mgr Le Mintier fasse le voyage jusqu’à Tréguier : le 22 octobre, il revient toutefois dans sa paroisse natale donner la confirmation aux enfants de Sévignac, Plénée-Jugon et Broons21.
22L’évêché de Tréguier, de même que les autres évêchés de Bretagne, fait partie de la province ecclésiastique de Tours. L’assemblée provinciale, qui s’efforce de réduire le nombre des fêtes secondaires, poursuit un mouvement de repli entamé isolément par certains évêques au xvie siècle, développé avec le soutien de Rome au siècle suivant et toujours d’actualité sous Louis XVI : en procédant à une diminution du nombre des fêtes secondaires, l’Église contribue à réduire le nombre des fêtes chômées22. Mgr Le Mintier, nouveau prélat qui subit son baptême du feu à Tours sous le regard de ses pairs (dont Bareau de Girac et La Marche) ne saurait commencer par une entorse à la décision commune ; le pourrait-il d’ailleurs sans contrevenir aux décisions de l’Église de France ? Il est intéressant de constater que dans sa décision finale, l’évêque de Tréguier place la Saint-Yves au rang des fêtes mobiles un dimanche qui est déjà jour férié. Il suit ainsi la résolution de repli souhaitée par l’Église de France. La « bourde », si bourde il y eut, n’en fut une qu’aux yeux des Trégorrois.
23Mgr Le Mintier n’a donc point contribué à sauvegarder la fête de saint Yves. Dans la plus sombre des hypothèses, il aurait pu la réunir à celle de Tugdual, le 30 novembre ; les cris du clergé trégorrois lui ont fait reprendre cette décision pour revenir à l’idée première, celle d’une fête célébrée un dimanche aux alentours du 19 mai. On accordera donc plutôt le bénéfice de ce maintien à l’action efficace du chanoine Borie qui sut faire comprendre au prélat l’importance de cette fête pour tous les Trécorrois.
24Malgré l’usage du prénom Yves dans sa famille, un prénom porté par sa mère et par un des ses jeunes frères, Mgr Le Mintier n’avait probablement qu’une faible perception du culte de saint Yves. Rien, semble-t-il, dans les paroisses de sa jeunesse ne pouvait lui faire mesurer l’importance de celui-ci dans le Trégor ; situation normale chez cet enfant de Haute-Bretagne, que ni le parcours initial ni la carrière ne destinaient précisément à une aventure en Basse-Bretagne. Le hasard d’une nomination, celui d’une volonté de réduction des fêtes secondaires pour laquelle il pouvait difficilement se démarquer des autres prélats réunis à Tours ont fait de lui le suppresseur de la fête du 19 mai.
25Installé à Londres dans la maison de Mme de Catuélan, il y meurt, en exil, le 21 avril 1801. Son corps est enterré dans le cimetière de la paroisse Saint-Pancrace. La translation de ses restes, en 1867, à Guingamp puis, le 8 juillet 1868, à Tréguier et l’érection à proximité du tombeau de saint Yves de son monument en kersanton dû au sculpteur lannionais Yves Hernot père23relève plus d’un combat post-révolutionnaire24que d’un témoignage de sa contribution à la sauvegarde de la fête de saint Yves.
Notes de bas de page
1 Pommeret H., « Le dernier Évêque Comte de Tréguier. Augustin-René-Louis Le Mintier (1728-1801) », Bulletin et mémoires de la Société d’Émulation des Côtes-du-Nord, t. 56, 1924-1925, p. 129-144 et t. 57, 1925-1926, p. 25-52. Sauf mention complémentaire, cette référence vaut pour ce qui suit.
2 Pommeret H., L’esprit public dans le département des Côtes-du-Nord pendant la Révolution, 1789-1799.
Essais d’histoire politique d’un département breton, Saint-Brieuc, 1921.
3 Arch. dép. Côtes-d’Armor, G 443, Correspondance : administration du diocèse avant l’arrivée de Mgr Le Mintier, 1780-1781, 46 pièces. L’ensemble comprend 44 lettres adressées par le chanoine Borie à Mgr Le Mintier, du 26 avril 1780 au 29 janvier 1981. Les quatre lettres qui ont trait à la suppression de la fête de saint Yves sont celles des 7 août et 27 décembre 1780, 5 et 29 janvier 1781.
4 Arch. dép. Côtes-d’Armor, G 130, Registre de l’officialité. Mandement des évêques de la province de Tours du 8 mai 1780, enregistrement du 9 janvier 1781.
5 Lettre du chanoine Borie, 7 août 1780.
6 Ibid., 27 décembre 1780.
7 Ibid., 5 janvier 1781.
8 Ibid., 29 janvier 1781.
9 Cathéchisme imprimé par ordre de M. Augustin-René-Louis Le Mintier, Évêque de Tréguier à l’usage de son diocèse. Nouvelle édition, augmentée d’un grand nombre d’explications et de traits historiques. Expliqué sur l’imprimé. À Morlaix chez Pierre Guyon, Imprimeur de l’évêque de Tréguier, 1783, p. 229.
10 La dévotion aux saints patrons de la ville de Tréguier contenant un abrégé de leur vie, leur office et des prières à leur honneur. À Tréguier chez les Filles de la Croix, 1813, p. 8.
11 Arch. dép. Côtes-d’Armor, 20 G non classé Sévignac.
12 Les documents du général de la paroisse de Plénée-Jugon n’ont pas été retrouvés ; il existait dans cette commune une chapelle dédiée à sainte Apolline et plusieurs chapelles privées.
13 Voir dans cet ouvrage la communication de Bernard Tanguy.
14 Person F.-M.,Notice biographique sur Mgr Augustin-René-Louis Le Mintier comte de Saint-André dernier évêque de Tréguier, suivie du catalogue des successeurs de saint Tugdual, Tréguier, Le Flem, 1868.
15 Potierde Courcy P., Nobiliaire et armorial de Bretagne, 2 volumes, Réédition Mayenne, 1976, t. 1 p. 313 et t. 2, p. 442.
16 Guillier H. du, Éloge funèbre de Mgr Augustin-René-Louis Le Mintier, prononcé dans la cathédrale de Tréguier le 8 juillet 1868, par l’abbé Henry du Guillier, Tréguier, Le Flem, 1868, p. 4.
17 Châteaugiron Abbé de, Éloge funèbre, Londres 1801, cité par Pommeret (H.), art. cit., 1925, p. 135.
18 Arch. dép. Côtes-d’Armor, G 281, Délibérations du chapitre, 12 février 1781, fol 62, r°.
19 Ibid., 10 mai 1780.
20 Arch. dép. Côtes-d’Armor, G 443.
21 Lescouët M., Sévignac à travers les âges, Pédernec, 1994, p. 41.
22 Quéniart J., « Un exemple d’“accompagnement” du changement social : l’Église et le calendrier des fêtes », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 95, 1988, p. 465-474.
23 La Haye P. de, Histoire de Tréguier ville épiscopale, Rennes, 1977, p. 331. La dalle tumulaire au pied du monument porte : AUGUSTUS RENATUS LUDOVICUS LE MINTIER DE Sto ANDREA EPISCOPUS ET COMES TREGORENSIS OBIIT DIE XXI APRILIS A.D. 1801. SUB HOC TUMULO LAPIDEO CORPUS POST PUBLICAM POMPAM DEPOSITO FUIT 8° JULII 1868.
24 Voir la tonalité générale de l’opuscule de François-Marie Person, op. cit. Cette brochure était vendue « au profit du monument funèbre de Mgr Le Mintier ».
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Saint Yves et les Bretons
Ce livre est cité par
- Anheim, Étienne. (2014) Clément VI au travail. DOI: 10.4000/books.psorbonne.26484
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