Table des matières
Chapitre I. La lente émergence d’un syndicalisme fédéré des inscrits maritimes (1877-1901)
- La situation de la marine marchande et des pêches maritimes à la fin du xixe siècle
- Origines et évolutions du statut d’inscrit maritime
- Des marins de commerce soumis à des armateurs largement subventionnés
- Des marins pêcheurs nombreux dans un secteur en profonde transformation
- Les premières organisations professionnelles des gens de mer
- Des premiers syndicats corporatistes et conservateurs dans la marine marchande
- La difficile création d’une fédération nationale (1891-1898)
- Les premiers syndicats de pêcheurs
- La véritable naissance de la Fédération nationale des syndicats maritimes (1899-1901)
- La fondation définitive de la Fédération nationale des syndicats maritimes (1899)
- La montée en puissance des syndicats dans la marine marchande
- Les grèves fondatrices d’août 1900 et leurs conséquences
Chapitre II. Entre grève générale et profond réformisme (1902-1914)
- L’affirmation d’un syndicalisme maritime pluraliste (1902-1907)
- La grève de Marseille de novembre-décembre 1902 et l’affirmation du leadership d’Ange Rivelli au sein de la FNSM
- Le port de Marseille en effervescence et la prise de distance des états-majors
- Des fédérations distinctes qui s’accordent autour d’objectifs communs à l’ensemble des gens de mer
- De l’adhésion à la CGT à la grève générale de mai 1907
- L’unité des gens de mer est-elle possible au sein d’une seule fédération ?
- Quel syndicalisme des pêcheurs ?
- Quelles collaborations possibles des marins du commerce avec les états-majors de la marine marchande et les dockers ?
- Un syndicalisme maritime pluraliste et réformiste à la veille de Première Guerre mondiale
- L’échec des grèves de 1912
- Un syndicalisme maritime réformiste à la veille de la Première Guerre mondiale
Chapitre III. Les limites d’un syndicalisme réformiste (1914-1923)
- Un syndicalisme maritime renforcé à la fin de la Première Guerre mondiale
- La participation des dirigeants de la FNSM à l’effort de guerre
- Les espoirs de l’après-guerre
- L’attitude de la FNSM face à la révolution russe et à ses répercussions sur le mouvement syndical français
- La mobilisation en faveur des mutins de la mer Noire et de la révolution russe
- La participation de la FNSM à la grève « par paliers » de mai 1920
- La fidélité à la CGT
- Le « réformisme renouvelé et rénové » face à la remise en cause des avancées de l’après-guerre
- La liquidation de la flotte d’État
- La remise en cause de la loi des 8 heures et ses conséquences
- Un syndicalisme maritime affaibli
Chapitre IV. La fragmentation du syndicalisme maritime (1924-1932)
- La nébuleuse des syndicats unitaires et autonomes (1924-1928)
- La faiblesse du syndicalisme unitaire chez les inscrits maritimes
- Le syndicalisme autonome de l’Union syndicale des marins de France
- Les syndicats indépendants de la côte atlantique
- La crise interne de la FNSM (1927-1929)
- L’accord du 15 mars 1927 sur les conditions uniques d’engagement et ses conséquences
- Une réunification impossible ?
- Une fusion incomplète
- L’affaiblissement du syndicalisme maritime au début des années trente
- Un syndicalisme unitaire inadapté à la réalité des professions maritimes
- Une fédération nationale des syndicats maritimes en difficulté
- Des pêches maritimes touchées de plein fouet par la crise
Chapitre V. Face à la crise économique (1932-1935)
- La nécessaire intervention de l’État
- Des mesures sociales pour la marine marchande et la réforme du service militaire des gens de mer
- Le sauvetage de la Compagnie générale transatlantique
- Une aide directe de l’État aux armateurs
- La difficile unité syndicale dans la marine marchande
- De la relance de la propagande unitaire et autonome à la nouvelle crise de la FNSM
- Les conséquences de la réunification CGT-CGTU sur le syndicalisme maritime
- La radicalisation des fédérations syndicales d’officiers
- Le développement de fédérations réformistes dans les pêches maritimes
- Du syndicat professionnel des marins du Nord-Est Bretagne (SNEB) à la FFSPM
- Une implantation inégale auprès des pêcheurs artisans
- La constitution de l’Entente interfédérale des pêcheurs de France
- Le plaidoyer de la FFSPM en faveur d’une réorganisation des pêches maritimes
Chapitre VI. Victoires et désillusions (1936-1939)
- Les avancées sociales de l’année 1936
- La signature de conventions collectives dans la marine marchande
- La reprise de l’agitation à l’automne 1936
- Des fédérations syndicales en pleine croissance
- Le durcissement des relations sociales dans la marine marchande
- La difficile application des 40 heures
- L’impossible renégociation des conventions collectives
- Un gouvernement très sensible aux intérêts des armateurs
- Le reflux du syndicalisme maritime
- La situation des fédérations affiliées à la CGT
- La lutte sans merci pour le contrôle du syndicat des marins CGT de Marseille
- L’évolution du syndicalisme dans les pêches maritimes
Chapitre VII. La tourmente de la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945)
- Les chemins divergents des dirigeants du syndicalisme maritime
- Une action syndicale très réduite durant la « drôle de guerre »
- Les gens de mer face au régime de Vichy
- Rejoindre la France libre
- Survivre
- Participer
- L’organisation corporative des pêches maritimes
- Réussites et échecs du régime de Vichy dans l’organisation corporative des pêches maritimes et de la marine de commerce
- Le bilan mitigé de la Corporation des pêches maritimes
- L’échec de la Corporation de la marine de commerce
- La relance des activités maritimes et des organisations syndicales des gens de mer après la Libération (1944-1945)
- La difficile reconstitution de la FFSPM
- La domination sans partage des fédérations CGT d’inscrits maritimes
- La situation de la marine marchande et des pêches maritimes à la fin de la guerre
Chapitre VIII. L’affirmation du pluralisme syndical (1946-1950)
- La réorganisation limitée de la marine marchande
- L’évolution des salaires et du pouvoir d’achat du personnel de la marine marchande depuis la Libération
- La fin du régime de réquisition du personnel et l’accord sur la stabilité de l’emploi
- L’échec des projets de nationalisation de la marine marchande
- L’affirmation du pluralisme syndical dans les professions maritimes
- Un automne 1947 agité
- Les conséquences de la scission de la CGT sur les fédérations maritimes CGT
- Le maintien des fédérations existantes dans les pêches maritimes
- Le retour à la liberté des négociations professionnelles dans la marine marchande
- La conclusion rapide de la convention collective des officiers de la marine marchande
- La difficile signature de la convention collective du personnel subalterne
Annexes
- ANNEXE I. Tableau récapitulatif des salaires mensuels (en francs) du personnel subalterne de la marine marchande de 1914 à 1939
- ANNEXE II. Convention collective intervenue après négociations entre le Comité central des armateurs de France et la Fédération nationale des syndicats maritimes après arbitrage de M. Henri Tasso (AN 52AS327)
- ANNEXE III. Contrat collectif entre le Comité central des armateurs de France, d’une part, les fédérations nationales de syndicats de capitaines au long-cours, de capitaines de la marine marchande et d’officiers mécaniciens brevetés, d’autre part, concernant les conditions d’engagement maritimes des officiers brevetés de la Marine marchande (AN 52AS332)