Préface
p. 9-18
Entrées d’index
Index géographique : France
Texte intégral
1Trop longtemps, l’histoire de l’extrême gauche durant Mai 68 et ensuite a été essentiellement considérée sous le sceau du sensationnel, de la manipulation ou du complot ; une telle démarche ne pouvait que déformer la connaissance de ce courant politique qui a joué un si grand rôle durant les « événements » puis dans les années qui ont suivi. À l’heure où on redécouvre que Mai 68 a d’abord été la plus grande grève ouvrière que notre pays ait connue, il était nécessaire de connaître aussi l’histoire de la Ligue communiste. Le beau livre de J.-P. Salles, issu de la première thèse universitaire consacrée à l’histoire de la Ligue communiste, de Mai68 à l’arrivée de la gauche au pouvoir en mai 1981, y aidera pleinement.
2Une recherche universitaire recoupe souvent une « histoire de vie ». D’emblée, J.-P. Salles signale, avec une grande honnêteté son appartenance à la Ligue communiste durant la période qu’il a étudiée. Mais son travail qui repose sur l’exploitation de multiples archives, les témoignages de nombreux militants ainsi que sur une bibliographie exhaustive du sujet est un modèle de rigueur historique : il servira désormais de référence à toute recherche future non seulement sur l’extrême gauche mais aussi plus largement sur cette France des luttes, de la fin des Trente Glorieuses et des débuts de la crise économique. Le sujet était pourtant difficile. D’abord parce qu’il s’agit d’une histoire du temps présent : si cette dernière a gagné ses galons depuis deux décennies, l’écriture d’une histoire presque immédiate, sans grand recul, n’en constitue pas moins un risque. Le caractère « brûlant » du sujet accroît la difficulté : l’histoire du trotskysme, traitée d’abord par des journalistes puis par des militants savants, plus tardivement par les universitaires, est aussi abondante qu’inégale. Toutefois, à l’heure où l’histoire du mouvement ouvrier est de plus en plus délaissée et considérée, à tort, comme dépassée, l’extrême gauche est restée un sujet « peu porteur » sur le plan scientifique. J.-P. Salles a su également éviter le travers réducteur dans lequel sont tombés trop souvent ceux qui ont écrit sur l’histoire du trotskysme : elle ne se réduit nullement à une reconstitution essentiellement « idéologique » des luttes de tendances et de pouvoir entre ses différents courants. Enfin, entre la réalité du trotskysme et l’image que l’on a pu s’en faire depuis quelques années, les risques d’erreurs et d’anachronisme étaient considérables : en portant un regard distancié sur l’histoire de la Ligue, ce livre évite, répétons-le, ces deux pièges que sont le sensationnalisme et l’histoire sainte.
3Tout au contraire, J.-P. Salles situe parfaitement le contexte général de la France des années soixante-dix où sont intervenus les militants de la Ligue communiste. Durant ces treize ans, elle s’est mobilisée sur de multiples « fronts », parmi lesquels les mouvements pédagogique et féministe ainsi que parfois les luttes écologiques et régionalistes où s’est posée la question du jacobinisme et du fédéralisme. On comprend mieux ainsi pourquoi l’extrême gauche s’empare du régionalisme alors qu’il avait été investi par la droite et la collaboration dans les années trente puis durant la seconde guerre mondiale. L’auteur retrace aussi les luttes de Lip et du Larzac, menées sur une base autogestionnaire pour la première et non-violente pour la seconde, bien différentes de la culture de la Ligue qui les soutient pourtant. Il évoque également les luttes menées dans les prisons et celles des paysans. J.-P. Salles montre bien en quoi le grand projet de la Ligue — aller de la « périphérie » vers le centre du monde du travail, en d’autres termes s’implanter dans la classe ouvrière — se solde par un relatif échec. Combattue par la CGT, mieux accueillie par la CFDT, la Ligue dédaigne complètement Force ouvrière. N’arrivant pas à construire des bastions syndicaux, elle intervient dès lors généralement de façon éclatée, dans la plupart des luttes périphériques au noyau de la classe ouvrière.
4J.-P. Salles nous apprend aussi beaucoup sur le fonctionnement de la Ligue et son implantation. Il présente le « peuple » de la Ligue, ce que sont ces militants, de quels milieux sociaux ils sont issus et comment ils sont formés sur la base de méthodes pédagogiques traditionnelles et d’un marxisme qui ne l’est pas moins. D’où une question qui parcourt l’ensemble de l’ouvrage : la Ligue est-elle une organisation trotskyste ? Les « textes sacrés » de Léon Trotsky qui peuvent sembler fonctionner pour l’URSS et les démocraties populaires ne sont d’aucune utilité pour répondre aux situations nouvelles que sont l’Afghanistan ou les Khmers Rouges. J.-P. Salles présente également avec une grande finesse l’éclectisme culturel des militants de la Ligue, leur intérêt pour le cinéma et le théâtre, leur difficulté à s’ouvrir à la musique classique considérée par certains comme « bourgeoise », leur attirance, sans surprise, pour le jazz et le rock ; de façon plus inattendue, il relève aussi leur peu d’intérêt pour la science. La vie quotidienne, les rapports hommes/femmes, ce que deviennent les militants après la Ligue — sans oublier ceux qui se suicident — sont autant de questions abordées avec originalité. Tout aussi nouvelle est la façon dont est traité le problème de l’origine sociale des dirigeants et des militants de la Ligue, moins bourgeois dans leur ensemble qu’on ne l’a dit ; souvent d’origine juive, ses dirigeants rejettent l’antisémitisme comme le sionisme. L’auteur montre très bien comment, pour toute une génération, la Ligue a été une formidable école de formation politique et professionnelle et pas seulement dans le journalisme.
5Au terme de ce récit, qu’est-ce que la Ligue en 1981 ? Qu’est-ce qui la distingue des autres formations trotskystes que sont le Parti des travailleurs et Lutte ouvrière ? La Ligue n’est jamais une secte même s’il lui arrive parfois d’user de méthodes sectaires. Tout au long de la décennie soixante-dix, elle cherche à s’ouvrir à la société, à la comprendre et parfois même à s’y adapter. Cette période est donc pour elle très différente de celles qui l’ont précédée dans la mesure où, pour l’essentiel, il s’était alors agi de « préserver » les acquis théoriques du léninisme et du trotskysme. Dans une organisation politique où le texte a une si grande importance, cette situation nouvelle a-t-elle entraîné une remise en cause des textes sacrés ? La Ligue a-t-elle voulu promouvoir une nouvelle culture politique et a-t-elle pu le faire ? Si elle apparaît comme un groupe guévaro-trotskyste en Mai 68, qu’en est-il ensuite et comment se rattache-t-elle à la nébuleuse « gauchiste » ? La Ligue a été un facteur d’intégration sociale, comme l’avait été, en d’autres temps, le PC pour nombre de ses responsables. Plusieurs passerelles ont existé entre la Ligue et la société française dans laquelle ses militants se sont progressivement insérés : une telle évolution a probablement contribué à préserver la France du terrorisme qui, en ces années soixante-dix, a touché l’Italie voisine. La Ligue a contribué à l’éducation politique d’une jeunesse radicalisée qu’elle a homogénéisée sur le plan politique.
6L’histoire de toute l’extrême gauche en France depuis 1968 reste à écrire et le livre de Jean-Paul Salles y contribuera largement. Dès maintenant, il servira de base à de nouvelles recherches sur cette histoire proche et brûlante qui a connu depuis quelques années des développements mémoriels importants. Pour toutes ces raisons, on ne saurait trop recommander la lecture de ce livre.
7Michel Dreyfus
PRINCIPAUX SIGLES
8AGOL : Avant-garde ouvrière large.
9AJS : Alliance des jeunes pour le socialisme.
10AMR : Alliance marxiste révolutionnaire.
11ASTI : Association de solidarité avec les travailleurs immigrés.
12CAL : Comité d’action lycéen.
13CdF : Cahiers du Féminisme.
14CCA : Comités communistes pour l’autogestion.
15CFDT : Confédération française démocratique du travail.
16CGT : Confédération générale du travail.
17CGT-FO : Confédération générale du travail-Force ouvrière.
18CL : Comité de lutte.
19CLER : Comité de liaison des étudiants révolutionnaires.
20COBA : Comité pour le boycott de la Coupe du monde de football en Argentine.
21COR : Cahiers Occitanie rouge.
22CORQI : Comité pour la reconstruction de la quatrième internationale.
23CR : Comité rouge.
24CVN : Comité Vietnam national.
25EE : École émancipée.
26ERP : Armée révolutionnaire du peuple (Argentine).
27ESU : Étudiants socialistes unifiés.
28ETA : Euskadi ta askatasuna.
29FCR : Front communiste révolutionnaire.
30FDPLP : Front démocratique populaire de libération de la Palestine.
31FEANF : Fédération des étudiants d’Afrique noire en France.
32FEN : Fédération de l’éducation nationale.
33FER : Fédération des étudiants révolutionnaires.
34FHAR : Front homosexuel d’action révolutionnaire.
35FLN : Front de libération nationale (Algérie).
36FNL : Front national de libération (Viêtnam).
37FPLP : Front populaire de libération de la Palestine.
38FSGT : Fédération sportive gymnique du travail.
39FSI : Front solidarité Indochine.
40FSLN : Front sandiniste de libération nationale.
41FSMAR : Front des soldats, marins, aviateurs révolutionnaires.
42FUNK : Front uni national du Kampuchéa.
43FUO : Front unique ouvrier.
44GLH-PQ : Groupe de libération des homosexuels-politique et quotidien.
45GOP : Gauche ouvrière et paysanne (PSU).
46GP : Gauche prolétarienne.
47GRP : Gouvernement révolutionnaire provisoire (Vietnam du Sud).
48GRS : Groupe révolution socialiste (Antilles).
49GRUNK : Gouvernement royal uni national du Kampuchéa.
50GTR : Groupe taupe rouge.
51IMG : International Marxist Group.
52JCR : Jeunesse communiste révolutionnaire (avant 1968). À partir de 1979, Jeunesses communistes révolutionnaires.
53JEC : Jeunesse étudiante chrétienne.
54JOC : Jeunesse ouvrière chrétienne.
55LC : Ligue communiste.
56LCR : Ligue communiste révolutionnaire (France, Espagne).
57LIRQI : Ligue internationale pour la reconstruction de la quatrième internationale.
58LMR : Ligue marxiste révolutionnaire (Suisse).
59LO : Lutte ouvrière.
60LOR : Ligue ouvrière révolutionnaire.
61LTF : Ligue trotskyste de France (spartakiste).
62MAS : Mouvement d’action syndicale.
63MIR : Mouvement de la gauche révolutionnaire (Chili).
64MLAC : Mouvement pour la libération de l’avortement et de la contraception.
65MLF : Mouvement de libération des femmes.
66MRAP : Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et pour la paix.
67OCI : Organisation communiste internationaliste.
68OCT : Organisation communiste des travailleurs.
69ORA : Organisation révolutionnaire anarchiste.
70PC : Parti communiste.
71PCI : Parti communiste internationaliste.
72PCMLF : Parti communiste marxiste-léniniste de France.
73POR : Parti ouvrier révolutionnaire (Pérou).
74PRdP : Petit Rouge du Périgord.
75PRT : Parti révolutionnaire des travailleurs (Argentine, Portugal).
76PS : Parti socialiste.
77PST : Parti socialiste des travailleurs (Argentine).
78PSU : Parti socialiste unifié.
79QI et Revue QI : Quatrième internationale.
80RAF : Fraction armée rouge (Allemagne).
81SFQI : Section française de la quatrième internationale.
82SGEN : Syndicat général de l’éducation nationale.
83SNEP : Syndicat national de l’éducation physique.
84SNES : Syndicat national de l’enseignement secondaire.
85SNI : Syndicat national des instituteurs.
86SU : Secrétariat unifié (Quatrième Internationale).
87SUV : Soldats unis vaincront (Portugal, 1975)
88SWP : Socialist Workers Party (États-Unis).
89UEC : Union des étudiants communistes.
90UNEF : Union nationale des étudiants de France.
91VLR : Vive la révolution.
92VO : Voix ouvrière.
93VVAP : Volem viure al país.
SOURCES
94AD : Archives départementales.
95APAR : Archives privées André Rosevègue.
96APGF : Archives privées Gérard Filoche.
97APJPD : Archives privées Jean-Pierre Debourdeau.
98APJPS : Archives privées Jean-Paul Salles.
99APMB : Archives privées Marcelle Berthaud.
100APPL : Archives privées Pierre Laguillaumie.
101BC : Bureau de cellule.
102BdD : Bulletin des Diffuseurs.
103BDIC : Bibliothèque de documentation internationale contemporaine.
104BHS : Bulletin d’histoire et de sociologie du xxe siècle (Bulletin intérieur LCR).
105BI : Bulletin intérieur.
106BP : Bureau politique.
107CC : Comité central.
108CC : Commission centrale de contrôle.
109CERMTRI : Centre d’études et de recherches sur les mouvements trotskyste et révolutionnaires internationaux.
110CERS : Cahiers d’études et de recherches socialistes (Bulletin intérieur LCR).
111Crit. Co. : Critique communiste, revue théorique de la LCR.
112CRS : Cahiers de recherches socialistes (Bulletin intérieur LCR).
113DP : Direction parisienne.
114DV : Direction de ville.
115DR : Direction régionale.
116DS : Direction de section (Paris).
117P. man., dact., ron. : pages manuscrite, dactylographiée, ronéotypée.
118P. r.-v. : page recto verso. VMK : Versement Michel Kermiche (Cermtri).
119Rh : Rouge hebdomadaire.
120Rq : Rouge quotidien.
PSEUDONYMES
121Arthur, Martin : Armand Creus (Montpellier, Lyon).
122Barbara : Danielle Debourdeau (Dijon).
123Bataille Claire : Claire Christien-Pronet.
124Beauchamp Michel, Young Michel : Michel Field.
125Béthel : Michel Rotman.
126Boris : Yves Salesse (Caen, Paris).
127Cardi, Louis : Denis Marx (Rouen, Lyon).
128Carlos Rossi : Michaël Löwy.
129Charbin : Jean-Claude Bouyer.
130Charlier Fernand : Guy Desolre (SU, Belgique).
131Clélia, Dominique, Jeannette Habel : Jeannette Piennkny.
132Cranac’h : André Bleuzet (Tarbes, Melun).
133Créach : Isaac Johsua.
134Darthès, Rème Pierre : Pierre Cours-Salies.
135Delphin, Tinville, George Villetin : Alain Krivine.
136Desbois Josette : Josette Trat.
137Dick, Delavigne : Jean-Claude Laumonnier.
138Dietrich : François Morvan.
139Dumas Jean-François : Jean-François Godchau.
140Duret : Charles-André Udry (Suisse).
141Durez, Rudi : Rodolphe Prager.
142Eli, Dominique Mezzi : Jean-Claude Mamet (Besançon, Paris).
143Elise : Marie-Claude Rousseau (Le Mans, Forbach).
144Fred, Freyssat Jean-Marie, Sartan, Villeneuve : Jean-Pierre Debourdeau (Dijon).
145Frédérique Vinteuil : Monique Saliou.
146Garcin, Radot, René Yvetot : Antoine Grimaldi.
147Garine : Michel Nappey (Besançon).
148Germain : Ernest Mandel.
149Gil : Jean-Marc Poiron.
150Griot, Schönberg : Bruno Delannoy (Mâcon, Lyon).
151Héchempy : Jean-Philippe Ternon (Le Havre, Toulouse).
152Hoffmann, Ramos : Michel Lequenne.
153Jeamic : Michèle Bouyer.
154Jebracq, Ségur : Daniel Bensaïd.
155Joël : Jean Métais.
156Johannès, Martial Barège : Jean-Marie Brohm.
157Krasny Joseph : Edwy Plenel.
158Lancien : Rica Bentolila (Rouen).
159Léo : Pierre Laguillaumie (Auxerre).
160Lesage : Jean-Paul Deléage.
161Lorillot : Alain Calvié (Marseille-Aix).
162Loris : Claude Luchetta (Le Puy)
163Lorrain Jean-Pierre, William : Jean-Pierre Joecker (Dijon, Paris).
164Lourson Félix : Alain Bobbio.
165Ludo : Michel Recanati.
166Maheu Nicolas : Nicolas Béniès.
167Marco : Raymond Molinier.
168Marion Georges : Simon Baruch.
169Markos, Philippe Andréa : Philippe Pignarre (Orléans, Paris).
170Max : André Fichaut (Brest).
171Modzelewski : Jean-Claude Bélégou (Le Havre).
172Nemo, Christian Leucate : Christian Phéline.
173Noiraut : Alain Brossat.
174Ollivier, Arafat : François Sabado.
175Paulet Camille : Camille Scalabrino.
176Pedro : Pierre Frank.
177Pélou : Alain Tortrat.
178Péret Michel : Michel Hassoun.
179Piotr : Pierre Barsony.
180Piter : Patrick Huleux (Le Havre).
181Puech, Tony : Antoine Artous (Toulouse, Paris).
182René, Rainer ?, Rodolphe : Denis Collin (Auxerre).
183Riel, Pierre Rube : Jean-Pierre Beauvais.
184Rivière : Henri Maler.
185Robert : Francis Sitel.
186Rovère Michel : Thierry Jouvet.
187Roger Normand, Matti : Gérard Filoche (Rouen, Paris).
188Rops Paco : Robert March.
189Sandor : Hubert Krivine.
190Sanzio Alain, Stephan : Alain Lecoultre (Dijon, Paris).
191Seldjouk : Daniel Gluckstein.
192Séraphin : Denis Pingaud.
193Stéphane, Guilhem : Paul Alliès (Montpellier).
194Stern, Roman : Pierre Rousset.
195Thalou : Sybille Fasso.
196Thomas Michel : Michel Spagnol.
197Tisserand Samuel : Henri Weber.
198Titus : Julien Dray.
199Totenka : Etienne Valette.
200Touvais : Jean-Yves Potel.
201Suzette Triton : Suzanne Robichon.
202Vergeat : Gérard de Verbizier.
203Verla Catherine : Catherine Samary.
204Violet Alexis : Jean-Michel Mension.
205Volna : Vincent ? (Le Havre).
206Volodar : Charles Michaloux.
207Yvan, Jean Boyer : Jean Cavaillès.
208N.B. : Tout au long de l’ouvrage, les pseudonymes seront en italique.

Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Un constructeur de la France du xxe siècle
La Société Auxiliaire d'Entreprises (SAE) et la naissance de la grande entreprise française de bâtiment (1924-1974)
Pierre Jambard
2008
Ouvriers bretons
Conflits d'usines, conflits identitaires en Bretagne dans les années 1968
Vincent Porhel
2008
L'intrusion balnéaire
Les populations littorales bretonnes et vendéennes face au tourisme (1800-1945)
Johan Vincent
2008
L'individu dans la famille à Rome au ive siècle
D'après l'œuvre d'Ambroise de Milan
Dominique Lhuillier-Martinetti
2008
L'éveil politique de la Savoie
Conflits ordinaires et rivalités nouvelles (1848-1853)
Sylvain Milbach
2008
L'évangélisation des Indiens du Mexique
Impact et réalité de la conquête spirituelle (xvie siècle)
Éric Roulet
2008
Les miroirs du silence
L'éducation des jeunes sourds dans l'Ouest, 1800-1934
Patrick Bourgalais
2008