1 Guillaume S., La France contemporaine, chronologie commentée (1946-1990). La IVe République, Paris, Perrin, 1989. Robert Lacoste, fondateur du mouvement de résistance Libération, est élu député socialiste aux deux assemblées constituantes et réélu à l’Assemblée jusqu’en 1958. Secrétaire général puis ministre de la Production industrielle en 1944-1945 avec le général de Gaulle, il revient à l’Industrie en décembre 1946 dans six cabinets consécutifs (Blum, Ramadier, Schuman, Marie, Schuman, Queuille et Bidault) jusqu’en juin 1950.
2 Lachaise B., Yvon Delbos, biographie 1885-1956, op. cit., p. 338 ; Yvon Delbos occupe ce poste du 26 juillet1948 au 2 juillet 1950. Il est auparavant ministre d’État du gouvernement Ramadier, du 22 janvier au 24 novembre 1947.
3 Rapports de la Commission d’Enquête sur les événements survenus en France de 1933 à 1945, Annexes et documents, Paris, Imprimerie nationale, 1951. Cf. Série Annexes : dépositions, la déposition de Georges Bonnet (t. XI, p. 2599 et suiv.).
4 APGB Dr 8 sdr 6.
5 Ibidem ; les 15 mars, 21 mars, 22 mars et 5 avril 1951.
6 Ibid. ; brouillon manuscrit de Georges Bonnet, non daté.
7 En 1946, le parti radical a déjà lancé deux hebdomadaires, La Dordogne républicaine du Dimanche, puis Le Démocrate du Périgord, in Lachaise B., « La reconstruction du parti radical dans le Sud-Ouest au lendemain de la 2e Guerre Mondiale », La reconstruction du parti radical 1944-1948, G. Le Béguec et É. Duhamel (dir.), Paris, L’Harmattan, 1993, p. 85 et 91.
8 APGB 40 Dr 5. Lettre de Taillandier du 8 décembre 1951.
9 AN F1 CIII 1263. Rapport du préfet de la Dordogne, avril 1951.
10 Ibidem, mars, mai, octobre, novembre et décembre 1950.
11 La Dordogne populaire, 7 novembre 1946 ; Bergerac libre, 9 novembre 1946.
12 Guillaume P., « La trace girondine ou la culture politique d’Aquitaine », Vingtième Siècle, « La culture politique en France depuis De Gaulle », n° 44, 1994, PFNSP.
13 Chanteloube J., Le Mouvement républicain populaire en Dordogne, 1945-1958, mémoire de maîtrise, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 1996. André Denis est élu député à la 2e Constituante et réélu en novembre 1946. Ancien jociste aux idées progressistes, il dérange les catholiques traditionalistes.
14 Crouzille M.-F., La SFIO en Dordogne de 1945 à 1958, mémoire de maîtrise, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 1996, p. 61. Le nouveau conseil général de 1949 comprend 5 communistes, 21 socialistes, 19 radicaux-socialistes et RGR et un Démocratie des Indépendants (Charles Serre). Robert Lacoste est élu président, Adrien Bels (RS), Maurice Rejou (SFIO) et Charles Serre (indépendant) sont élus vice-présidents.
15 Lévêque P., Histoire des forces politiques en France, t. III, de 1940 à nos jours, p. 221-223. D’après la carte dressée par François Goguel.
16 L’Assemblée nationale a adopté définitivement le projet de réforme électorale le 7 mai 1951. Si les listes apparentées obtiennent la majorité absolue, elles emportent tous les sièges du département qui sert de cadre, sinon, la règle de la proportionnalité, en vigueur jusque-là sous la Quatrième république, s’applique. Guillaume S., La France contemporaine, chronologie commentée (1946-1990), La IVe République, op. cit., p. 105-109.
17 Lachaise B., Le gaullisme dans le Sud-Ouest au temps du RPF, op. cit., p. 194-202, 314-318 et p. 236. De Gaulle, lors de son voyage à Périgueux, le 3 juin 1951, ne veut à aucun prix déroger à ses principes.
18 Richard G., « La fondation du Centre national des indépendants (1948) », Vingtième Siècle, n° 65, janvier-mars 2000. Les débris du PSF sont réorganisés dans le parti républicain social de la réconciliation française (PRSRF). Cf. p. 61. Nielen A., « Forces politiques et projets constitutionnels (1943-1946) », Historiens et géographes, n° 357, avril-mai 1997, p. 233-243.
19 Williams P., La vie politique sous la IVe République, Paris, Armand Colin, 1971, p. 287-293.
20 AN F1 CIII 1263. Congrès radical du 15 février 1951. Rapports du préfet de la Dordogne, octobre, novembre, décembre 1950, janvier et février 1951.
21 Dussutour L., Les paradoxes de la notabilisation en Dordogne. Le métier politique en Dordogne depuis la Libération, thèse de doctorat, Université Montesquieu-Bordeaux IV, p. 56.
22 Henry Laforest, conseiller général de Mareuil-sur-Belle, fut membre du Conseil départemental de Vichy. Il s’engage ensuite dans la Résistance. Député radical de la Dordogne de 1951 à 1958, il exerce trois secrétariats d’État de 1955 à 1957.
23 AN F1 CIII 1263. Rapport du préfet de la Dordogne, mars 1951.
24 AD Dordogne, 1W 1009, cité par Laurent Dussutour.
25 Lachaise B., Yvon Delbos…, op. cit., p. 311.
26 Lachaise B., Le gaullisme dans le Sud-Ouest au temps du RPF, op. cit., p. 315, note 108.
27 APGB 3 Dr 12. Photocopie de l’original envoyé à Georges Bonnet.
28 AD 24, 1 W 1 009, élections législatives du 17 juin 1951. En juin 1951, Yvon Delbos se présente avec Henri Laforest, Jean Rondeau, adjoint au maire de Périgueux, Jean Eyma, conseiller général, et le docteur Jean Lagoubie, maire et conseiller général de Montpon. Sur la liste de Marcel Ventenat, figure Michel Diéras.
29 Fayolle G., 50 ans de batailles politiques en Dordogne, 1945-1995, op. cit., p. 58.
30 Dussutour L., Les paradoxes de la notabilisation en Dordogne…, op. cit., p. 53-58.
31 APGB. Profession de foi du candidat Georges Bonnet aux « Élections au conseil général du 7 octobre 1951 ».
32 APGB. Georges Bonnet y fit ses débuts d’élu local. Conseiller d’arrondissement de Nontron en mai 1924, il s’implante à Champagnac avec ses mandats de conseiller général en juillet 1925 puis de maire en mai 1929.
33 AD 24, 1 W 1213, élections cantonales du 7 octobre 1951, Champagnac-de-Bélair.
34 Crouzille M.-F., La SFIO en Dordogne de 1945 à 1958, op. cit.
35 AN F1 CII 1263. Rapport du préfet d’août 1951. Parmi les personnalités sortantes les plus connues, relevons les noms de Robert Lacoste (Thenon), le président du conseil général, André Pradeau (Ribérac), Adrien Bels (Saint-Alvère), Charles Serre (Champagnac-de-Bélair), Lucien Dutard (Périgueux).
36 Eloi J., Le docteur Léon Sireyjol, 1861-1942, op. cit., p. 233.
37 Colonel Manhès F. H., « Charles Serre est mort », France-Hongrie, n° 30, mai 1953, directeur politique Charles Serre (décédé).
38 Ibidem. Crouzille M.-F., La SFIO en Dordogne de 1945 à 1958, op. cit., p. 6.
39 Chanteloube J., Le MRP en Dordogne, 1945-1958, mémoire de maîtrise, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 1996, p. 41.
40 L’indépendant républicain de la Dordogne, septembre 1951, 1re année, n° 6.
41 AN F1289, Élections cantonales des 7 et 14 octobre 1951, Côte-d’Or à Drôme. AD 24, 1 W 1213, canton de Champagnac-de-Bélair.
42 Quatre autres « indépendants », dont Magimel-Pelonnier. Trois d’entre eux, Ventenat, Gerbeaux et Diéras, figuraient sur la liste « républicaine indépendante et paysanne » des législatives de juin 1951, soutenue par Bonnet.
43 Chanteloube J., Le MRP en Dordogne, 1945-1958, op. cit., p. 41. Lachaise B., Le gaullisme dans le Sud-Ouest au temps du RPF, op. cit., p. 330.
44 Fayolle G., 50 ans de batailles politiques en Dordogne, 1945-1995, op. cit., p. 63 et 61.
45 Procès-verbal des délibérations du conseil général de la Dordogne du 17 octobre 1951, p. 10.
46 Édouard Brunet est un conseiller général communiste (Jumilhac-le-Grand).
47 Ce sont trois conseillers radicaux, respectivement d’Eymet, de Sigoulès et de Terrasson.
48 APGB 3 Dr 17, Bulletin de la Ligue de la République, février 1951.
49 AD 24 1W 1014, 1206, 1224, 1226, 1277. Il s’agit de La Baume, conseiller général de Saint-Pierrede-Chignac, de Sinsout du Vélinois, puis de Labarthe de Terrasson, du Dr. Queyroi d’Hautefort et de Puygauthier de Brantôme.
50 APGB 40, Correspondance Bonnet. Lettre de Robert Taillandier à Georges Bonnet, 23 septembre 1950. Dans cette même correspondance, il évoque une rencontre avec un ancien ministre au convent, assemblée générale de francs-maçons. Bonnet n’appartenait à aucune loge mais utilisait ce réseau d’influence.
51 Lachaise B., Yvon Delbos…, op. cit., p. 312, et Fayolle G., 50 ans de batailles politiques en Périgord, 19451995, op. cit., p. 62.
52 APGB 40. Sud-Ouest, 26 janvier 1953. Antoine Pinay a quitté le gouvernement le 22 décembre 1952.
53 Dossier individuel du député Georges Bonnet, Archives de l’Assemblée nationale.
54 Lachaise B., Yvon Delbos…, op. cit., p. 288, 314-316.
55 AD 24 1W 1 296 et APGB 40, Correspondance Bonnet.
56 Dossier individuel du député Georges Bonnet, Archives de l’Assemblée nationale.
57 ACE, dossier individuel de Georges Bonnet.
58 Rousso H., « L’épuration en France, une histoire inachevée », Vingtième Siècle revue d’histoire, janvier-mars 1992.
59 APGB 40 Dr 4 sdr a. Dossier personnel. Recours n° 16 992.
60 APGB 40 Dr 4 sdr a. Dossier personnel. Recours n° 16 991.
61 AN F1 CII 158. 17 pourvois pour la période 1945-1950.
62 Notons que le Jury d’honneur indique, le cas échéant, la condamnation pour indignité nationale. Le nom de Georges Bonnet ne porte pas cette mention.
63 AN F1 1 CII 165, Pourvois d’anciens inéligibles en instance. Cf. également APGB 40 Dr 4 sdr a, 9 p.
64 Dossier personnel du député Georges Bonnet, Archives de l’Assemblée nationale.
65 L’article18 bis de l’Ordonnance n°45-582 du 6avril 1945 stipule : « Sa décision motivée n’est susceptible d’aucun recours. »
66 APGB 40 Dr 4 sdr a. Duplicata du pourvoi n° 16 991 déposé par Georges Bonnet, 1 p.
67 AN F1 1 CII 165. Pourvoi n° 2538. Après l’élection municipale du 19 sept. 1949, le préfet a demandé l’annulation devant le Conseil d’État, le 1er février 1950. Ce député de la Sarthe avait été frappé d’inéligibilité dans des conditions somme toute très banales en vertu de son vote du 10 juillet 1940. Bernard d’Aillières, le premier, avait osé déposer un pourvoi alors même que le texte de l’ordonnance du 6 avril 1945 prévoyait que le jury statuait en dernier ressort en écartant toute possibilité de recours. Le commissaire du Gouvernement avait considéré que ce dernier était une juridiction extraordinaire, dont les conclusions avaient un caractère essentiellement politique. Il est désavoué.
68 AN F1 1 CII 165. Élu conseiller municipal en septembre 1949, d’Aillières n’a pas encore eu gain de cause sur son propre cas puisque le préfet de la Sarthe avait maintenu la sanction qui le frappait et demandé un rejet de l’élection au Conseil d’État.
69 AD 24, 1 W 1213, « Recours devant le Conseil d’État ». Notons que le décret du 8 septembre 1934 fixe les attributions des conseils de Préfecture. Cette juridiction contentieuse a un délai d’un mois pour prononcer sa décision.
70 AD 24, 1 W 1213, mémoire de Charles Serre du 10 octobre 1951. Cf. également APGB Dr 4 sdr b.
71 APGB 40 Dr 4 sdr b. Extrait des registres des arrêtés du conseil de Préfecture, 5 p., signé du président-rapporteur Pierre Dilhac, pièce originale. Cf. également AD 24, 1 W 1213.
72 Les Nouvelles, 12 novembre 1951 : « L’élection du traître Bonnet est annulée. »
73 Puyaubert J., Sociologie électorale du canton de Sarlat dans l’entre-deux-guerres, 1919-1936, mémoire de maîtrise sous la direction de Georges Dupeux, Faculté des Lettres de Bordeaux, 1969, 124 p.
74 AD 24, 1 W 1213. Charles Serre n’a pu assister à l’audience.
75 AN F1 CII 158, Pourvois contre les jurys d’honneur, Dossier Reibel. Charles Reibel, sénateur, ancien ministre, fut l’un des partisans de l’armistice à se manifester de manière très active lors du repli du gouvernement sur Bordeaux, en juin 1940. Ce zèle pacifiste lui valut des ennuis à la Libération (Wievorka O., Les orphelins de la République, op cit., p. 34-35). Jusque-là, les préfets comme les cours d’appel avaient tranché en faveur de l’incapacité permanente. La cour de Paris rend, le 16 janvier 1950, un arrêt dans lequel elle se déclarait incompétente pour statuer sur la constitutionnalité des lois spécifiées dans les conclusions Reibel. Après cassation, la cour d’Amiens, sans condamner le préfet à cause de l’enchevêtrement des textes, rend justice à Reibel.
76 APGB 40 Dr 4 sdr a, Lettre dactylographiée de 4 pages dans laquelle Georges Bonnet accuse Serre et Péron de violation du secret de l’instruction.
77 APGB 40 Dr 4 sdr a, Brouillon de lettre manuscrite de Georges Bonnet, non datée. Notons que, dans cette pièce d’archive, l’interrogatoire de Georges Bonnet par Diehl, du service annexe de l’ambassade d’Allemagne à Vichy, ne comporte pas de conclusion.
78 Du gouvernement Henri Queuille de 1948 jusqu’à la chute du gouvernement René Mayer en juin 1953 ce sont André Marie, René Mayer, Edgar Faure et Léon Martinaud-Déplat.
79 AN F1 CII 165, Situation des élus municipaux et cantonaux dont l’élection a été attaquée pour cause d’inéligibilité politique et qui se trouvent amnistiés par la loi N° 53-681 du 6 août 1953. Dont Lamoureux, Milliès-Lacroix et Bonnet. Cf. également le dossier personnel de Georges Bonnet aux archives parlementaires.
80 Bernard-Julien d’Aillières (1895-1957), député de la Sarthe 1936-1942, a voté les pleins pouvoirs à Pétain. Inéligible à la Libération, il ne représentera pas aux élections législatives qui suivirent. Il est, néanmoins, réélu constamment maire et conseiller général de sa commune d’Aillères, jusqu’à sa mort.
81 AN F1 CII 165. Ces considérations juridiques ressortent de l’analyse du directeur du personnel et des affaires politiques du ministère de l’Intérieur.
82 AD 24, 1 W 1213, rapport du préfet de la Dordogne au ministre de l’Intérieur du 24 avril 1952.
83 Dossier personnel du député, Archives de l’Assemblée nationale. AN, AL 5301, Dossier Georges Bonnet pour le Jury d’honneur. Pour le détail de l’affaire, se reporter à notre mémoire de thèse, t. III, p. 858 à 867.
84 AD 24, 1 W 1213, Recours en Conseil d’État n° 18.978 formé par Georges Bonnet contre l’arrêté du conseil de Préfecture de Bordeaux du 9 novembre 1951 concernant les opérations électorales du 7 octobre 1951.
85 Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest, 10 novembre 1955. Ce journal a fait paraître, le 20 octobre 1955, une lettre ouverte à un conseiller général de la Dordogne signée, pour la section communiste de Verteillac, par un artisan coiffeur, Labussière. Cette lettre, qui concerne en réalité Georges Bonnet, a été reprise par Yves Péron, dans un article intitulé : « Quand Bonnet confond “honneur” et “considération” avec intelligence avec l’ennemi. » En janvier 1956, quelques jours à peine après les élections législatives, le tribunal correctionnel a jugé la lettre diffamatoire, et condamné l’auteur avec le directeur de la publication.
86 Fonds Pierre Avril, RA 14, Archives d’histoire contemporaine, Fondation nationale des Sciences politiques. Rapport Puisais. « Le parti en 1955. »
87 Ibidem. « Le Congrès du 7 décembre 1955. »
88 FNSP, AHC, RA 14, Dordogne, « Les Congrès. » Réunion, télégramme et investiture par le Bureau national ont lieu le 9 décembre 1955.
89 Yvon Delbos est président d’honneur de ce bureau provisoire, trois conseillers généraux sont nommés vice-présidents, Maurice Biraben, Germaine Morize et Jean Lagoubie.
90 FNSP, AHC, RA 14, Dordogne, « Les Congrès ».
91 Williams P., La vie politique sous la IVe République, Paris, A. Colin, p. 207-209.
92 FNSP, AHC, RA 14, « Le Congrès du 10 ».
93 AN F1 CIII 1263, La Dordogne libre, 23 décembre 1955. Sous la présidence de la tête de liste, sont rassemblés de nombreux maires et des personnalités : Barrière, l’adjoint au maire de Périgueux, ancien du RPF, Chignagué, Imbert, Coustillas, ex-MRP, le docteur Moralès, Jaubert, maire de Saint-Vincent-de-Connezac. Le docteur Gadaud, qui lance l’appel attendu « Votez Bonnet », se fait acclamer.
94 Lachaise B., Le gaullisme dans le Sud-Ouest au temps du RPF, op. cit., liv. III, chap. iii, Les gaullistes après le RPF.
95 AN F1 CII 217, Rapport complémentaire non daté postérieur au 14 décembre 1955.
96 Chanteloube J., Le MRP en Dordogne, 1945-1958, op. cit., p. 16-23.
97 AN F1 CIII 1263, Rapport du 5 novembre 1955. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest. Article d’Yves Péron, 4 novembre 1955.
98 AN F1 C II 217, Télégramme du 29 décembre 1955.
99 AN F1 C II 217, Listes électorales.
100 AN F1 CII 217, Cabinet du préfet de la Dordogne à ministre de l’Intérieur, 26 décembre 1955.
101 AN F1 CII 217, Lettre d’André Denis du 21 décembre 1955. La liste d’André Denis s’intitule : « Liste d’action contre l’Immobilisme ».
102 Fayolle G., 50 ans de batailles politiques en Périgord, 1945-1995, op. cit., p. 72. La loi Barangé prévoyait d’accorder une allocation pour tout enfant d’âge scolaire. Les parlementaires et l’opinion s’étaient irrémédiablement divisés sur les dispositions qui mettent sur un pied d’égalité l’enseignement public et l’enseignement privé. La Troisième force n’avait pas résisté à cette querelle. Le MRP soutenait farouchement l’enseignement catholique alors que radicaux et socialistes défendaient le statu quo. La Dordogne a vu naître alors un Comité d’action laïque très actif, piloté par la Fédération des œuvres laïques.
103 AN F1 CII 217, article d’Yves Péron dans Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest, 24 décembre 1955.
104 AN F1 CII 217.
105 Communiqué du CDAL de la Dordogne du 20 décembre 1955, supplément du n° 98 de la revue Espoirs.
106 Fayolle G., 50 ans de batailles politiques…, op. cit., p. 71.
107 AN F1 CII 217, Section « Cas spéciaux » Dordogne, 15 janvier 1956.
108 AHC Fonds Pierre Avril RA 15 Dr 6 sdr a. Rondeau est élu trésorier et Trarieux secrétaire de la Fédération dissidente. Trois conseillers généraux suivent Bonnet : Puygauthier, Sinsout et Labarthe.
109 AN F1 CIII 1263. Rapport du préfet, janvier 1956.
110 AHC RA 15 Dr 6 sdr a. Envoi de télégrammes, le 7 mars 1956. En mars 1956, Puisais rencontre tout d’abord le camp de Bonnet : Trarieux, Rondeau, Dumas, Taillandier, Mazelaygue, Aubinat et Grezel. Dumas, directeur d’école, est le secrétaire du Comité radical de Périgueux. Mazelaygue vient de Sarlat, Aubinat de Ribérac et Grezel est le maire de Saint-Orse. Puis, le lendemain, le camp de Laforest : Lagoubie, Rey-Lescure, Mlle Morize, Duras, Clergerie et Gaillard. Le Dr Lagoubie est le maire de Montpon, Rey-Lescure, le conseiller général de Laforce, Melle Morize est le 1er adjoint du maire de Bergerac, Diéras, le conseiller général du Bugue, maire de Mauzens-Miremont, Clergerie, le conseiller général de Salignac-et-Gaillard, le maire de Domme. Puisais se déplace au domicile de personnalités, chez Gadaud et Bardon-Damarzid, anciens sénateurs, puis chez Adrien Bels, sénateur demeurant à Saint-Alvère.
111 Ibidem, Henri Laforest est averti de la bonne nouvelle par une lettre de PMF du 20 avril 1956.
112 Ibid., Le bureau est formé de la manière suivante : président d’honneur Yvon Delbos, président Henri Laforest, trois vice-présidents conseillers généraux Biraben, Morize et Lagoubie ; Brachet est, à la fois, secrétaire général et trésorier.
113 Nordmann J.-T., Histoire des radicaux (1820-1973), Paris, La Table ronde, 1974, p. 382-412.
114 AHC RA 15 Dr 6 sdr a. Le congrès de Lyon se déroule du 11 au 14 octobre 1956.
115 AHC RA 13 Dr 2. Parmi ces fédérations dissidentes figurent la Seine-Maritime d’André Marie, l’Ain de Tony-Réveillon et la Corrèze d’Henri Queuille.
116 AHC RA 15 Dr 6 sdra, télégrammes des 5 et 31 janvier 1956.
117 Ibidem, Exemple est pris de la présence en deuxième position sur la liste Bonnet de Viguier de Gaston, président du Syndicat des vignerons, catholique et marqué à droite. On peut penser également à Georges Labarthe, ancien du PSF.
118 Conan É., Rousso H., Vichy, un passé qui ne passe pas, Paris, Gallimard, 1996.