1 AC Vaud. Dossier UD 14890, Questionnaire de la police des Étrangers rempli le 12 avril 1952 sur Alain-Paul Bonnet, entré en Suisse le 5 avril 1944. Cf. également AN, Z6 NL 256, Pièce n° 24, Rapport de la Sûreté. L’agenda de Georges Bonnet (1944, APGB 8) indique un départ de Paris pour Genève, le 4 avril 1944.
2 AC Vaud. Dossier confidentiel, Affaire Bonnet, Département de Justice et Police, entretien avec Georges Bonnet, 4 juillet 1944.
3 L’hôtel du Roc s’est agrandi et a été transformé de nos jours en centre de séjour. Le charme de ces lieux est préservé.
4 ACV UD 14 890. Rapport de G. H. Baudenbacher, propriétaire de l’hôtel du Roc du 5 juin 1944.
5 APGB 5 Dr 1, journal d’Odette Bonnet.
6 AFS B. 41. 21. F. Notice pour le ministre Bonna – un haut fonctionnaire – par de Jenner, du 25 mai 1944.
7 AFS, Dossier Georges Bonnet B.41.21.F. Lettre de Baechtold, DPF, à Div. Affaires étrangères du 22 mai 1944.
8 Ibidem. Cette expression est utilisée par Pilet-Golaz dans sa lettre à Von Steiger du 28 juillet 1944.
9 AFS B.41.21.F. Note à Stucki du 5 août 1944.
10 ACV UD 14 890, Lettre de Georges Bonnet à Baechtold du 3 juillet 1944.
11 AC UD 14 890. Lettre de Georges Bonnet depuis Saint-Légier-sur-Vevey du 13 juillet 1944.
12 Cf. également Assouline P., Jean Jardin…, op. cit., p. 138 et p. 156. Le nom et l’adresse de Jean Jardin sont inscrits les premiers sur le petit agenda de Georges Bonnet de 1944. Jardin a été nommé à Berne par Laval comme conseiller d’ambassade puis chargé d’Affaires en mars 44 ; il est révoqué en septembre et reste en Suisse.
13 AC Vaud. Lettre manuscrite de Georges Bonnet depuis la maison Cuénod, le 14 juillet 1944.
14 AFS B.41.21.F. Note manuscrite portée en marge par Walter Stucki sur le courrier adressé par von Jenner à Pilet-Golaz, juillet 1944.
15 APGB 8. D’après l’agenda de Georges Bonnet, l’entrevue a lieu le samedi 22 juillet 1944.
16 MAE, Suisse, 1930-1940, 212, Neutralité contractuelle, 1936-1939, 827-4. SDN, Suisse, vol. XVIII, mai 1938.
17 AC Vaud. Lettre de Thiébaut à Masson, le 24 juillet 1944.
18 AFS, B. 44.33.A. Dossier Eggen. Une partie du rapport d’enquête a même disparu des archives fédérales, le reste demeurant « top secret ».
19 AFS B.41.21.F. Lettre d’Adrien Lachenal à Pilet-Golaz, Genève, 14 juillet 1944.
20 AFS B. 41. 21. F. Lettre de Pilet-Golaz à Von Steiger, le 28 juillet 1944.
21 AFS B. 41. 21. F. Le rapport de 5 pages est envoyé le 28 juillet 1944 depuis la légation de Suisse à Vichy.
22 Jean Mistler, Lucien Lamoureux et Albert Chichery étaient Conseillers nationaux sous Vichy. De Monzie fut suspect de par son italophilie.
23 AFS B. 41.21. Lettre de Pilet-Golaz à Von Steiger, le 9 août 1944, traduite de l’Allemand par Maïté Thé.
24 APGB 1 Dr 25 sdr 1 et sdr 2, Journal Bonnet. Le Journal de Georges Bonnet est constitué de deux ensembles distincts : 65 feuillets non numérotés du 12 septembre 1944 au 8 janvier 1945 et 50 feuillets numérotés du 16 janvier 1945 au 28 juin 1945. Le premier tome porte « II. Notes et réflexions » ce qui laisse supposer qu’il ait commencé sa rédaction avant septembre 1944, avec l’installation en Suisse. Le début du journal ne nous est pas parvenu. L’authenticité de cette pièce ne fait pas de doute, homogénéité d’une écriture cursive, encre noire et crayon bleu, ton intimiste.
25 APGB 1 Dr 25 sdr 1. En date du 24 avril 1945, jour du déménagement pour La Tour-de-Peilz.
26 APGB 1 Dr 25, Journal Bonnet. Au 19 novembre 1944.
27 APGB 1 Dr 25 sdr 1. Au 8 janvier 1945, dernière page du premier tome.
28 APGB 8. Agenda 1944.
29 APGB Dr 25 sdr 1. Au 2 octobre 1944.
30 APGB 1 Dr 25 sdr 1. Au 16 octobre 1944 après le discours radiodiffusé du chef du Gouvernement provisoire.
31 APGB 1 Dr 25. Aux 5 et 7 décembre 1944, Journal Bonnet.
32 APGB Dr 25 sdr 1. Au 12 septembre 1944.
33 Ibidem. Au 7 octobre 1944.
34 Cointet M., Le Conseil national de Vichy (1940-1944), Paris, Aux amateurs de Livres, 1989, cf. p. 933.
35 AN, F1 CII 157, Liste des personnes inéligibles à la date du 29.9.1945 en vertu de l’ordonnance du 21.4.1944. modifiée par les ordonnances des 6 avril et 13 septembre 1945, AN, 5301, Dossier de Georges Bonnet devant le Jury d’honneur. Cf. également L’épuration française, Novick P., L’épuration française, 1944-1949, Paris, Balland, 1985, p. 166 et suiv.
36 AN, F1 CII 159.
37 Archives de l’Assemblée nationale, Paris. Dossier personnel du député Georges Étienne-Bonnet, notes.
38 AN, F1 CII 157. Incapacités électorales. Le recours déposé par Gadaud le 16 octobre 1946 est déclaré irrecevable. Le sénateur Léon Sireyjol est décédé le 10 juillet 1942 (AN, F1 CII 159).
39 Les 7 derniers noms cités le sont au 31 décembre 1945. Georges Bonnet figure sur la liste du 15 avril 1947, le rectificatif du 25 octobre 1947, la liste du 29 septembre 1948 avec Bibié et Gadaud. Le président René Cassin demande de mettre fin aux activités du jury, le 12 juillet 1946.
40 AN, F1 CII 159. Dossiers de personnes inéligibles, refus de réhabilitation du 16 avril 1945.
41 Cointet M., « Les radicaux dans la tourmente (1940-1944) », La reconstruction du parti radical (19441948), G. Le Béguec, É. Duhamel (dir.), Paris, L’Harmattan, 1993, p. 15-30.
42 AN, Z6 NL 256. Pièce n° 7 du dossier d’instruction.
43 AN, Z6 NL 256. Pièce n° 5.
44 Pijassou R., « Les trois Républiques et le déclin des notables (1870-1980) », Histoire du Périgord, sous la direction d’Arlette Higounet-Nadal, 1983, p. 300-301. Aucune note n’est fournie pour avancer cet élément qui semble aller de soi.
45 Lajous J., Un notable face au pouvoir…, op. cit., p. 50. Remarquons dans ce point intitulé « La reconnaissance du cœur » que le retour de Bonnet n’est pas lié à la loi d’amnistie, ultérieure, mais à la fin des poursuites judiciaires le concernant. L’auteur n’indique ni source, ni référence.
46 Dussutour L., Les paradoxes de la notabilisation. Le métier politique en Dordogne depuis la Libération, thèse de doctorat, Université Montesquieu-Bordeaux IV, 1996, p. 54, ni source ni référence à ce sujet. C’est le cas de Gérard Fayolle, in 50 ans de batailles politiques en Dordogne. En l’absence de preuves, Bernard Lachaise dans son Yvon Delbos a adopté une attitude plus prudente.
47 Novick P., L’épuration en France, op. cit., p. 143-144. Cf. l’ordonnance du 27 juin 1944.
48 AN, Z5. Chambres civiques de la Cour de justice de la Seine. Dossiers des affaires jugées de 1944 à 1951. Ces archives sont conservées aux Archives nationales dans la série Z 5 où il n’y a pas de dossier Bonnet. Les Archives départementales de la Gironde (17 W) ne détiennent aucun dossier d’instruction des Chambres civiques de la Cour d’appel de Bordeaux sur Georges Bonnet.
49 APGB 5 Dr 1, journal d’Odette Bonnet.
50 APGB 2 II Dr 6. Correspondance Bonnet 1944. Lettres manuscrites de remerciements de Jean Jardin des 25 août et 2 septembre 1944, remerciements appuyés quand Jean Jardin est remplacé par Paul Morand.
51 APGB 5 Dr 1, journal d’Odette Bonnet.Cf. le chapitre « Berne, nid d’espions », Assouline P., Une éminence grise : Jean Jardin, op. cit., p. 127 et suiv.
52 APGB 8, agendas 1944 et 1945.
53 Cet agent double serait en contact étroit avec l’attaché militaire américain, le général Leigh. En 1944, Pourchot fait parvenir à Bonnet une attestation de ses loyaux services, in APGB 40 Dr 3 sdr 1. Il s’agit là d’une copie, l’original ayant été envoyé par Georges Bonnet au juge d’instruction pour être versé au dossier.
54 APGB 8, agenda 1945. Un déjeuner au domicile de l’écrivain, le 11 avril 1945, Journal Bonnet.
55 AFS, C.16.5090. Dossier Morand Paul.
56 AFS, C.16. 5693, Rochat. Celui-ci est condamné le 18 juillet 1946 alors qu’il se trouve en Suisse. Il réside d’abord à l’Hôtel du Parc à Lausanne, avec sa femme et ses deux filles.
57 AFS, E 2001 (D) 3 Bd 282. Dossier Jardin Jean. Cf. Assouline P., Une éminence grise : Jean Jardin, op. cit., p. 189-219.
58 AFS, 2001 (E) 1967/113 Bd 370. Dossier Belin René.
59 AFS, C.19.1136. Dossier Fabre-Luce Alfred.
60 AFS, E 4320 (B) Bd 99, C.13.1528. Dossier Jouvenel Bertrand (de). APGB 8, agendas 1944 et 1945. De Jouvenel habite entre Lausanne et Vevey, sur les collines dominant le lac Léman.
61 Henri Hoppenot est nommé sous-directeur d’Europe le 24 octobre 1938, après Munich, par Bonnet. Intégré dans l’équipe de Paul Reynaud, il est nommé à Lisbonne. Ne pouvant rejoindre son poste, il part au Paraguay comme envoyé extraordinaire, puis en Iran. Il démissionne en octobre 1942, ce qui entraîne sa révocation. D’après la présentation des « Papiers 40 », in Framond (Martin) de et Servant (Hélène), Inventaire de la collection des papiers 40, Paris, Imprimerie nationale, 1990.
62 Les renseignements qui suivent sont extraits de la communication faite par Annie Lacroix-Riz à l’occasion de la commémoration du bicentenaire de la création de la Banque de France, Bercy, janvier 2000, sous l’égide de la Mission historique de la Banque de France. Lacroix-Riz A., La BRI et la Banque de France de l’apaisement à la guerre : de la collaboration des Banques centrales à l’« or allemand ». Après la mort accidentelle du premier directeur de la BRI, Pierre Quesnay, en septembre 1937, Georges Bonnet, alors ministre des Finances, nomme son ami Roger Auboin pour prendre la succession du représentant de la Banque de France. Ce dernier a joué, avant la guerre, un rôle assez trouble – dénoncé, en 1939, par Pierre Mendès France – dans les affaires de l’or autrichien et de l’or tchèque. Auboin a manifesté, en 1939, une admiration appuyée pour la politique financière du Dr Schacht. A. Lacroix-Riz parle de « cas Aubouin » ; en effet, le directeur de la BRI a réussi à maintenir un semblant d’activité pendant toute la guerre. Il a bénéficié du soutien du gouverneur de la Banque de France, Pierre Fournier, lui aussi promu par Bonnet, afin de conserver son poste et de « couvrir » ses activités.
63 Roger Auboin, qui fait valoir sa candidature au poste de gouverneur de la Banque de France, est éconduit au bénéfice d’Emmanuel Mönick. D’après Annie Lacroix-Riz, Auboin manifestait un sérieux mépris pour de Boisanger. En 1943-1944, comme le dit aussi Georges Bonnet, il s’efforce de se rapprocher du camp gaulliste en s’assurant de la protection de Pierre Mendès France.
64 APGB 8, agendas Bonnet, où l’on relève plusieurs dîners avec l’ancien ambassadeur. Bonnet le joint en ville ou à la campagne.
65 AFS, E 2500 1. Bd 44, B 21.361. Paul Ruëgger (1918-1948) devient président international de la Croix-Rouge en 1948.
66 Rendez-vous le 25 octobre 1944, le 19 décembre 1944, le 12 février 1945, le 25 avril 1945, contact le 4 avril 1945, Journal Bonnet.
67 Von Nidda, 29 avril 1945, puis le lendemain, nouveau refus, Journal Bonnet.
68 AFS, E 2001 (D) 3 Bd 69, 136, 333, 334. Dossier Von-Nidda Krug.
69 Herriot fut mis en résidence forcée par le gouvernement de Vichy en septembre 1942, est ensuite captif dans l’établissement pénitentiaire d’Evaux dans la Creuse puis interné dans un hôpital psychiatrique près de Nancy. Muron L., Édouard Herriot (1872-1957), Lyon, Éditions lyonnaises d’art et d’histoire, 1997, p. 237 et suiv.
70 AFS, E 2500 (1) Bd 5 « Personal ». Karl Burckhardt est nommé le 1erjanvier 1945 à la tête de la Croix-Rouge puis le 20 février ministre et envoyé extraordinaire à Paris. Burckhardt conserve son mandat mais renonce à l’exercer, en conséquence, le CICR prie Max Huber, président d’honneur, d’assurer l’intérim. Burckhardt intervient cependant en faveur des détenus français.
71 Au 21 janvier 1945 ; le 16 avril entrevue Bonnet, Enfière, Burckhardt, Journal Bonnet.
72 Lettre du CICR du 20 février 1945, Correspondance Bonnet.
73 Lettre du CICR du 14 mars 1945, Correspondance Bonnet. Pour Wilfrid Baumgartner, cf. Olivier Feiertag, op. cit., p. 252 et 592. W. Baumgartner est libéré quelques semaines plus tard, le 7 mai 1945.
74 Lachaise B., Yvon Delbos…, op. cit., p. 236-245.
75 Lettre de Mme G. Badie, 24 avril 1944 ; brouillon de lettre à Albert Sarraut après la libération de Vincent Badie, non datée. Correspondance Bonnet.
76 Laval a manœuvré pour récupérer Édouard Herriot ; il désirait monter une opération politique qui nécessitait la convocation de l’Assemblée nationale dont Herriot était resté le président. APGB 8, agenda 1945.
77 Le brouillon est antérieur à la libération d’Yvon Delbos, dont l’annonce est diffusée sur les ondes début mai. Correspondance Bonnet.
78 Bernard Lachaise a dépouillé l’intégralité des papiers d’Yvon Delbos – dont sa correspondance –, conservés par Madame Germaine Rouer-Delbos. Il n’y a aucune lettre de Georges Bonnet. Sur les papiers Delbos, cf. p. 348 de sa biographie.
79 Au 22 novembre 1944, Journal Bonnet. Dossier P. E. Atteslander, AFS, C.16.103.
80 Hauser-Courrendlin C., Les origines intellectuelles de la question jurassienne : culture et politique entre la France et la Suisse romande (1918-1950), Éditions CJE, 1997.
81 Renseignements aimablement fournis par Maurice de Triboulet, conservateur aux Archives cantonales de Neuchâtel. Cf. également la notice nécrologique de la Feuille d’avis de Neuchâtel du 19 janvier 1977 par Jean Hostettler.
82 Francis Gaudard, né à Lausanne en décembre 1902, décédé le 2 janvier 1994 à Neuchâtel. Il fut aussi correspondant local de La Suisse et servit l’Agence télégraphique suisse, il créa Lausanne-Soir, premier et éphémère journal dominical roman. D’après la notice nécrologique de L’Express du 7 janvier 1994 par Claude-Pierre Chambet.
83 Dossier Bauer Eduard, AFS, C.2.1603. D’extrême droite avant-guerre, Eddy Bauer a glissé vers le parti libéral neuchâtelois ; anticommuniste convaincu, il a conservé des relations amicales avec les milieux de la droite française. Professeur d’histoire puis recteur de l’Université de Neuchâtel de 1947 à 1949, Eddy Bauer a commis un ouvrage de référence internationale paru en 1947 chez Payot, La Guerre des blindés. L’année suivante, il commença la publication de son œuvre monumentale en sept volumes, Histoire controversée de la Deuxième Guerre mondiale. Il est le prototype de ces intellectuels helvétiques férus de culture française. Médiéviste, il a fait ses études à l’École des chartes où il fréquente l’Action française. Il devint après-guerre docteur honoris causa de l’université de Rennes.
84 Bonnet parle d’un R. P. Schwarz inconnu à la Fédération des journalistes suisses de Berne, recherches effectuées par le Dr Micha Grin. Il peut s’agir d’un nom d’emprunt.
85 Eugène Hirzel (1898-1972) tient une étude à Lausanne et à Montreux, il est issu de la puissante confrérie étudiante Helvetia (Il prend ainsi l’exact contre-pied du pari gaullien de Pierre-Yves Favez, conservateur aux Archives cantonales vaudoises).
86 Guinand l’annonce au Conseiller fédéral Petitpierre par lettre du 3 janvier 1946, AFS, B.41.21.F. A. Guinand est resté en relation avec la famille Bonnet ; il s’est excusé, ainsi que Louis Grosclaude, de n’être point présent lors du jubilé de Georges Bonnet, en 1960, à Périgueux.
87 Certaines de ces réflexions sont inspirées des entretiens réalisés avec Micha Grin et avec Georges-André Chevallaz, ancien président de la Confédération.
88 MAE, papiers d’Agents, papiers Hoppenot, n° 12, Jour et nuit, journal du 16 août 1946 ; une photographie montre Georges Bonnet jouant au criquet avec son fils.
89 Entretien avec Alain-Paul Bonnet.
90 AC Vaud, UD 14 890. Lettre de la Police fédérale des Étrangers au bureau cantonal de Lausanne, le 20 juin 1945.
91 AFS, Dossier Bonnet Georges, B.41.21.F. Lettre du ministre de Suisse du 25 septembre 1945, puis lettre du 10 octobre 1945, Ibidem.
92 AFS, Dossier Bonnet, B.41.21.F. D’après la lettre du département de Justice et Police du canton de Vaud, le 11 janvier 1946.
93 AFS, Dossier Bonnet, B.41.21.F. Réponse de Petitpierre à Guinand, le 9 janvier 1946.
94 AFS, Dossier Bonnet, B.41.21.F. Lettre du département de Justice et Police du canton de Vaud à Département fédéral, le 11 janvier 1946.
95 Il a changé ses dispositions puisque Alain-Paul est rentré définitivement avec ses parents. Conversation avec Alain-Paul Bonnet, 1999.
96 AC Vaud, UD 14890. Autorisations accordées du 22 août 1950 au 1er août 1951, puis 1er août 1952, 1953. Ensuite, une simple demande de séjour suffira, dans la mesure où les durées de séjour sont inférieures à trois mois consécutifs.
97 Lucie a remplacé sa nièce en Suisse auprès des Bonnet. Les deux gouvernantes sont restées après 1950 au service de la famille. Elles sont originaires de Miallet en Périgord.
98 On peut voir derrière ces initiales Jean Paraf et Pierre Bressy.
99 D’après le dossier d’étranger concernant Georges Bonnet détenu par les Archives cantonales de Lausanne (canton de Vaud). AFS, Dossier G. Bonnet, B.41.21.F. et Journal Bonnet, mercredi 28 février 1945.
100 AFS, Dossier Bonnet, B.41.21.F. Lettre de M. Petitpierre à Von Steiger, 1947.
101 Assouline P., « Les complots de la République », L’Histoire, n° 84, décembre 1985, et Jean Jardin…, op. cit., p. 215-219. La piste suisse est « révélée » fin 1947- début 1948. Le nom de Plan bleu, nous dit Pierre Assouline, vient de la couleur de la chemise qui renferme les pièces à conviction.
102 Bonnet G., La France et la Méditerranée, tiré à part de 17 pages, Milano, Quaderni dell’angelicum, 1950, extrait de la Rivista di studi politici internazionali, anno XVII (1950), fasc. 3, Firenze, 1950. APGB 33.
103 Dossier d’étranger, AC Vaud, le 2 mai 1949. APGB 14 Dr 13, tampons des visas du passeport pour 1949.
104 AC Vaud. Rapport du 2 mai 1949 sur le voyage de Georges Bonnet à Florence.
105 APGB 8, d’après son agenda, sa première visite date du 26 juillet 1944. Georges Bonnet y travaille parfois une semaine entière.
106 Adamthwaite A., France and the Coming of the Second World War, Londres, Frack Cass, 1977. Selon l’auteur, étudiant les Papiers Bonnet (Papiers 40), les notes originales manuscrites relatant ses entretiens ont été déposées dans les archives du ministère qui furent détruites en 1940, cf. p. 398.
107 Ce manuscrit est toujours la propriété de l’Assemblée nationale sous la cote MS 1688. Georges Bonnet a utilisé un tampon à son nom qui porte les mentions de « député de la Dordogne, ancien président du Conseil » alors qu’il n’a pu former son gouvernement. Le manuscrit, très volumineux, séparé en deux tomes, correspond à la mouture utilisée pour l’édition chez Bourquin. Il est intitulé Défense de la Paix et conservé dans le coffre de l’Assemblée. Du reste, dans une lettre dactylographiée du 9 mai 1963, par laquelle il confie l’original à la bibliothèque de l’Assemblée nationale, le ministre rend hommage à son épouse décédée deux ans auparavant.
108 Puyaubert J., « Un allié des Pelletan : Georges Bonnet (1889-1973) », Actes du colloque Une dynastie républicaine charentaise : Les Pelletan, P. Baquiast, G. Touroude (dir.).
109 Ibidem. Cf. aussi Assouline P., Jean Jardin…, op. cit., p. 198-199.
110 APGB 8, les agendas indiquent que Georges Bonnet dîne assez régulièrement avec Jaloux et Morand.
111 AC Vaud, UD 14890. Rapport de la direction de Justice et Police canton de Vaud du 17 avril 1946, Georges Bonnet demande au Bureau des étrangers de La Tour-de-Peilz le renouvellement de son autorisation de séjour.
112 AFS, Dossier Paul Morand, C.16.5090. Lettre de la Police fédérale des étrangers à Rothmund, chef de la division politique au gouvernement fédéral, le 28 juin 1948.
113 Journal Bonnet au 5 avril 1945.
114 AFS, E 2001 (E) Bd 314, Dossier du Cheval ailé. Notices pour le dossier des 6 avril et 18 septembre 1945, Lettre aux Éditions du 18 août 1945, Lettre de Bourquin du 14 novembre 1945.
115 AFS, 2001 (E) Bd 297, Dossier Perrenoud Georges, B 51322 GB 768. AFS, B 51322 GB 1443, Dossier Bourquin Constant. Bourquin, ses éditions du Cheval ailé, son fondé de pouvoir Otto Nicolet, ami de Perrenoud, figurent sur la Statutory List, la liste noire anglaise, depuis janvier 1945, Par ailleurs, les Archives fédérales suisses disposent des listes noires pour confirmation. Pour Bourquin, du 17 janvier 1945 au 23 novembre 1945.
116 APGB 8, agenda 1946, Bonnet a un contact avec Henri du Moulin et possède son adresse à Nyon ainsi que son numéro de téléphone.
117 APGB 40, correspondance Bonnet, lettre de Georges Bonnet au directeur, Roditi, du 21 juin 1965 et du 14 octobre 1965.
118 Lettre de « J » du 14 juillet 1946. Correspondance Bonnet.
119 D’après les lettres du correspondant radical-socialiste « M » (Mérignant, président d’honneur de la Fédération radicale et radicale-socialiste de la Dordogne) des 1er mars et 13 mai 1947, une autre lettre peut être datée à la fin de l’année 1946. Correspondance Bonnet.
120 Ibidem, lettre de « M », fin 1946. Correspondance Bonnet.
121 AN, Z6 NL 256. Pièce n° 2, Extrait du Réquisitoire du procureur ouvrant le dossier d’instruction devant la Cour de Justice du département de la Seine concernant Bonnet Georges.
122 AN, Z6 NL 256. Pièce n° 39, Réquisitoire supplétif dudit Commissaire agissant au nom de la Cour de Justice du département de la Seine. Pièce n° 40, Mandat d’arrêt pour la maison d’arrêt de Fresnes.
123 Ibidem, Pièce n° 6, Lettre du ministère des Finances, Comité de confiscation des profits illicites, du 14 décembre 1949, correspondant à la clôture de l’inscription.
124 Ibid., Pièce n° 7, Commission rogatoire du juge Pottier du 23 septembre 1944.
125 Ibid., Pièce n° 24 du 3 novembre 1944. Rapport de la Sûreté nationale, long et circonstancié dont il ne sera donné que les conclusions essentielles.
126 Ibid., Pièce n° 17, Perquisition du 27 octobre 1944, placement sous scellé.
127 Ibid., Rapport du 3 novembre 1944. L’appartement Bonnet voit son accès initialement interdit puis il est confié à la Croix-Rouge.
128 AN, Z6 NL 256, Pièces 26 et 27 où l’on relève des articles de Jean Luchaire (Le Matin), Paul Faure (Le Populaire), Henri Jeanson (Aujourd’hui).
129 Ibidem, Pièce n° 23, Perquisition du 19 octobre 1944, mise sous scellé des pièces à conviction.
130 Richard D., Siméon A.-M., Le roman noir du Périgord. Histoires vraies, Fanlac, Périgueux, 2001, 303 p., p. 47.
131 Ibidem, Pièce n° 24, Dossier des R. G, n° 1210.
132 Ibid., Pièce n° 28, Interrogatoire de Georges Bonnet.
133 Ibid., Pièce n° 35. Le Livre Blanc, publié en 1939 comme le Livre Jaune, rassemble 482 extraits. Sur la centaine d’extraits qui a intéressé Bonnet, certaines pièces sont soulignées de bleu, sans doute le coup de crayon du ministre.
134 Ibid., Pièce n° 35.
135 Ibid., Pièce n° 36. « Bellicisme » est la formulation usuelle de Georges Bonnet.
136 Ibid. D’après la structure du dossier, ces articles ont été connus les premiers (pièce 16), le journal Paris-Soir a attiré l’attention du juge, puis celui-ci est remonté à la source (pièce 33).
137 Le titre est celui donné par le journaliste, ce qui a, par la suite, son importance.
138 Sur cette assertion, nous ne disposons que d’une note de Bonnet. Dans le dossier d’instruction, deux noms de juges seulement apparaissent.
139 AN, Z6 NL 256, Pièces n° 94, 95, 96, 97. Interrogatoire du 21 janvier 1949.
140 Épreuve sur papier cartonné, sans en-tête et sans numéro de page.
141 Journal politique de Jules Jeanneney septembre 1939-juillet 1942, p. 92 : « 6 juillet 1940. Samedi ».
142 APGB Dr 38. Dossier envoyé par Bonnet en 1948 ou 1949 à un ami non identifié.
143 AN, Z6 NL 256, Pièce n° 100. Interrogatoire par le juge le 27 janvier 1949. L’article, déjà cité, est paru le 2 novembre 1940, Ibidem, Pièce n° 33.
144 APGB 3 Dr 25. La première note envoyée à un magistrat est postérieure à novembre 1948.
145 AN, Z6 NL 256, Pièce n° 101. Ordonnance de soit-communiqué du 31 janvier 1949 par le juge Zousmann.
146 Cette date n’est présente que dans APGB et n’a pu être recoupée.
147 Guillaume S., La France contemporaine, chronologie commentée (1946-1986), t. I, La IVe République, Paris, Perrin, 1990. Ce gouvernement Henri Queuille a été investi le 11 septembre 1948. André Marie est vice-président du Conseil et ministre de la Justice.
148 APGB 3 Dr 12. Lettre de Georges Bonnet à Édouard Herriot, octobre ( ?) 1949.
149 APGB 1 Dr 2. Le titre de Combat. Même annonce pour Le Figaro, L’Aube, L’Aurore, Franc-Tireur, Le Populaire. Louis-Ferdinand Céline, réfugié au Danemark, va être jugé devant la Cour de Justice de Paris.
150 APGB 1 Dr 2.
151 APGB 1 Dr 3. Interrogatoire de Jean Luchaire du 1er août 1945. Compte rendu dactylographié.
152 Pierre Laval rencontre Hitler lors de son voyage aller en Espagne le 22 octobre 1940 afin d’organiser l’entrevue demandée par Pétain.
153 À la 1re Constituante, en octobre 1945, sont élus Yves Péron, Lucien Dutard, Robert Lacoste et Jean Worms. Pour la deuxième Constituante, en juin 1946, Péron, Dutard, Lacoste, Worms et Delbos. Aux élections législatives de novembre 1946, Péron, Dutard, Delbos, Lacoste et André Denis.
154 AFS B.41.21.F. Lettre du Ministère public fédéral helvétique au département fédéral des Affaires politiques, Berne, 14 décembre 1949 : « Le cas Georges Bonnet. »
155 AC Vaud, Lettre du MPF à DJP Vaud du 19 avril 1950. Le Ministère public fédéral a reçu par lettre du 31 mars l’ordonnance définitive de non-lieu.
156 AC UD 14 890. Lettre du Ministère public fédéral au Procureur général le 31 mars 1950.
157 La présidence du parti en Dordogne en 1945, la présidence d’honneur de la fédération du Sud-Ouest en 1947 ainsi qu’une place au bureau du parti, in Lachaise B., Yvon Delbos…, op. cit., p. 215.
158 15 lettres de Mérignant à Georges Bonnet, de mars 1945 à janvier 1950. Correspondance Bonnet.
159 Eloi J., Le docteur Léon Sireyjol (1861-1942), op. cit. Sireyjol décède accidentellement le 10 juillet 1942. Le Dr Gadaud, après son échec aux cantonales de septembre 1945, s’est retiré définitivement, in Notice de Bernard Lachaise dans le Dictionnaire des Parlementaires aquitains et Correspondance Bonnet.
160 Lettre de Mérignant du 19 mai 1946. Correspondance Bonnet.
161 Lettres de Mérignant de 1946. Correspondance Bonnet.
162 Lettre de Mme Édouard Herriot à Georges Bonnet, Brotel, 18 janvier (1948 ou 1949). Correspondance Bonnet.
163 Lettres de Camille Chautemps à Georges Bonnet, New York, 27 janvier 1949 et Paris, 3 mai (1950 ?). Correspondance Bonnet.
164 Tony Révillon, fut tour à tour député de l’Ain de 1932 à 1935, puis sénateur de 1935 à 1945, puis de nouveau député sans interruption de 1945 jusqu’à sa mort en 1957. Tiré du Dictionnaire des Parlementaires français, 1940-1958.
165 80 parlementaires ont refusé de voter les pouvoirs constituants à Philippe Pétain, le 10 juillet 1940. Vincent Badie, député de l’Hérault de 1936 à 1942, s’était opposé à la disparition du régime parlementaire. Il avait déposé avec 26 autres parlementaires une motion en ce sens le 8 juillet 1940. Il est ensuite réélu sans interruption de 1946 à 1958. Tiré du Dictionnaire des Parlementaires français, 1940 – 1958.
166 Ibidem. Lettre de François Piétri à Georges Bonnet, sur bristol recto-verso, sans date (1949 ou 1950). Correspondance Bonnet. F. Piétri, député de Corse de 1924 à 1942 ; membre du gouvernement Laval du 12 juillet 1940, il est alors ministre des Communications.
167 Ibid. André Cornu fut député des Côtes-du-Nord de 1932 à 1936. Il retrouve le Parlement en siégeant au Conseil de la République devenu ensuite le Sénat de 1948 à 1958. Lettre d’André Cornu du 29 juin 1949, Correspondance Bonnet.
168 Ibid. Maurice Toy-Riont fut député des Hautes-Alpes de 1910 à 1914 puis sénateur de 1930 à 1945.
169 Ibid. Bonnet a côtoyé Alphonse Rio dans le cabinet Daladier remanié le 13 septembre 1939. Le sénateur (1924-1941) du Morbihan devient alors ministre de la Marine marchande après la démission de son titulaire habituel, Louis de Chappedelaine. Au même moment, Georges Bonnet est nommé à la Justice. Alphonse Rio a voté les pleins pouvoirs à Pétain. Il est député à la Constituante de 1945.
170 Lettre de 1949 ( ?), Correspondance Bonnet.
171 Albert Chichery, député de l’Indre de 1932 à 1942, n’a pas retrouvé son siège après-guerre.
172 Lettre de Wilfrid Baumgartner du 12 décembre 1948, Correspondance Bonnet.
173 Lettre de Bressy du 2 avril 1947 (ou 1948 ?), Correspondance Bonnet.
174 Lettre de Jean Paraf du 5 novembre 1944, Correspondance Bonnet.
175 Lachaise B., Yvon Delbos…, op. cit., p. 260. Premier numéro, le 3 mars 1946. Yvon Delbos s’appuie alors sur Marcel Breton, Jean Rondeau, Louis Dutrey et René Tallet. Jean Rondeau, trésorier fédéral, dirige le Comité de Périgueux (Ibidem, p. 255). Jean Rondeau joue le rôle de secrétaire administratif de la Fédération ; il est chargé de mission auprès du cabinet d’Yvon Delbos.
176 Lachaise B., Le gaullisme dans le Sud-Ouest au temps du RPF, Bordeaux, Fédération historique du Sud-Ouest, 1997, p. 282-291.
177 Lachaise B., Le gaullisme dans le Sud-Ouest au temps du RPF, op. cit., p. 294, (AD Dordogne, 1 X 1186) (25 septembre 1948).
178 Lettre de Mérignant. Correspondance Bonnet.
179 Les Conseillers de la République changent de dénomination en « sénateurs », les résultats sont tirés de Crouzille M.-F., La SFIO en Dordogne de 1945 à 1958, mémoire de maîtrise, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 1996. Cf. également Fayolle G., 50 ans de batailles politiques en Dordogne, 1945-1995, Périgueux, Fanlac, 1997, p. 53-54.
180 Lettre de Mérignant du 7 novembre 1949, Correspondance Bonnet.
181 Compte rendu de la séance du conseil général de la Dordogne de décembre 1949.
182 Lettre de « R. L. », décembre 1949, Correspondance Bonnet.
183 Cette indication de mois est établie d’après les échanges de correspondance. À notre connaissance, l’agenda de Georges Bonnet pour 1950 n’est pas conservé.