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Chapitre VIII. Dans la tourmente (septembre 1939-avril 1944)

p. 217-249


Extrait

1Nulle période de la vie de Georges Bonnet n’est aussi délicate à appréhender que celle de la Seconde Guerre mondiale. Si l’objectif de cette biographie est bien de rendre compte de la carrière et de la personnalité de l’homme aux prises avec l’événement le plus détestable à ses yeux, le conflit armé, chercher à percer ses motivations n’est pas l’absoudre et le percer à jour n’est pas le condamner. L’ampleur des attaques portées contre lui à la Libération, la durée des polémiques attachées à la simple évocation de son nom dans les années 1950 ainsi que la vigueur des contre-attaques de l’intéressé convergent pour faire de l’Occupation « un passé qui ne passe pas », pour reprendre la formule d’Henri Rousso.

La mise à l’écart

2Très inquiet de l’extension possible du conflit, Bonnet cherche quelque réconfort auprès d’Eric Phipps puis auprès d’Albert Lebrun. Il a la désagréable impression de se heurter à des murs et de ne plus avoir d’autorité. Tout se passe comme si l’état de guerre

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