Chapitre VI. Le Quai d’Orsay au service de l’apaisement (avril 1938-mars 1939)

p. 149-181


Extrait

1Après l’échec de Georges Bonnet pour rassembler une majorité parlementaire autour de son nom, lui échoit un lot de consolation : le voilà désormais ministre d’État chargé de coordonner la politique économique du quatrième gouvernement Chautemps, la SFIO ayant catégoriquement refusé de le voir revenir aux Finances. Le président du Conseil, qui se qualifie lui-même de « bonne à tout faire1 », ne se fait aucune illusion sur sa longévité. Les sources publiques et privées sont muettes sur le rôle de Bonnet à ce poste2. Le 9 mars, devant l’hostilité de la SFIO, Camille Chautemps renonce à demander les pleins pouvoirs pour appliquer une politique de déflation similaire à celle menée par Bonnet en 1937 ; il préfère se retirer sans combattre.

2Pendant cet intermède, la Wehrmacht envahit l’Autriche, c’est l’Anschluss. Le 8 avril 1938, le deuxième ministère Blum est renversé à son tour par le Sénat. Le président Lebrun convoque aussitôt Daladier qui forme un cabinet à ossature radicale as

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