1 Tabouis G., Ils l’ont appelée Cassandre, Éditions de la Maison française, New York, 1942, 407 p., p. 330.
2 Lazareff P., De Munich à Vichy, Brentano’s, New York, 1944, p. 32.
3 Werth A., The Twilight of France, 1933-1940, Harper & Bros publishers, London, 1942, p. 164-165.
4 APGB 16 Dr 18. Dessins et portraits.
5 APGB 16 Dr 18. Suarez G., Les documents français, avril 1939, 33 p., p. 2.
6 Lajous J., Un notable face au pouvoir, Georges Bonnet, op. cit., p. 61, reprenant un tableau extrait de Privat, Histoire de l’Aquitaine ; cf. également Bonhomme E., « Un vivier de ministres », Députés et sénateurs d’Aquitaine…, op. cit., p. 73.
7 Puyaubert J., « Le centrisme chez les radicaux de l’entre-deux-guerres », in Le centrisme en France aux xixe et au xxe siècle : un échec ?, S. Guillaume (dir.), Bordeaux, MSHA, 2005.
8 Archives sonores de l’Institut national de l’audiovisuel, BNF, Radioscopie de Jacques Chancel, France-Inter, Office de la Radio Télévision française, Paris, le 5 octobre 1970.
9 Mollier J., George J., La plus longue des Républiques 1870-1940, Fayard, Paris, 1994, p. 494. Pierre Cot, le « Jeune-Turc », est élu député en 1924 sur une liste du Bloc national, puis sous l’étiquette radicale en 1928 alors que son parrain, Georges Bonnet, est battu.
10 Gaston Bergery (1892-1974), député radical proche d’Herriot, lance en mai 1933 un mouvement qui prône le « front commun contre le fascisme ». Animateur du journal La Flèche, il est l’un des précurseurs du Rassemblement populaire. Son ultra-pacifisme le rapproche de Bonnet en 1938, puis de Déat et de Vichy en 1940.
11 Bardonnet D., Évolution de la structure du parti radical, Paris, Montchrestien, 1960, p. 178 à 182.
12 Une incertitude demeure sur le prénom de Ripert, conseiller de Bonnet en 1933 comme en 1937. Selon Cheikh Lo, il s’agirait de Joseph Ripert, inspecteur des Finances ; il pourrait s’agir, plus certainement, d’André Ripert, conseiller d’État ; ce dernier écrit à Bonnet, à la Libération, qu’il est souvent confondu avec Georges Ripert, doyen de la Faculté de droit de Paris et ministre de l’Éducation sous Vichy.
13 On retrouve la signature de Georges Bonnet, de manière occasionnelle dans des journaux aussi différents que L’Europe nouvelle, Le Capital, Le Pays, La République d’Émile Roche et L’Ère nouvelle.
14 D’après le journal manuscrit d’Odette Bonnet, APGB 5 Dr 1.
15 Ibidem.
16 Berstein S., Histoire du parti radical, t. II, Le temps des crises et des mutations 1926-1939, PFNSP, 1982, p. 274-275. Parmi les personnes directement inquiétées, citons Garat, le député-maire de Bayonne, Bonnaure, l’avocat associé de Stavisky, Pressard procureur et beau-frère du président du Conseil Camille Chautemps, Dalimier, ministre des colonies.
17 Puyaubert J., « Philippe Henriot, du collège Charrier à Radio-Vichy », Colloque historique de Sainte-Foy-La-Grande, CLEM, Camiac, Éditions de l’Entre-Deux-Mers, 2007.
18 Lo C., Georges Bonnet et les relations économiques internationales…, op. cit., p. 310-368.
19 Kupfermann F., « L’affaire Stavisky », L’Histoire, n° 7, décembre 1978, p. 45. L’escroquerie consistait à placer des bons de caisse du Mont-de-Piété dénués de valeur. Dalimier, alors ministre du Travail, recommande les bons de Bayonne aux compagnies d’assurances.
20 Gaston Bonnaure, ami de Stavisky, est un député radical de Paris, élu en 1932.
21 Ibidem, rapport Lafont, M. Guiboud-Ribaud, p. 383. Parmi les extravagances, notons celle apparue dans le Canard enchaîné du 26 janvier 1934 qui écrit : « Madame Georges Bonnet connaissait Madame Stavisky. Elles avaient l’intention de racheter une maison de couture des Champs-Élysées, guettée par la faillite. »
22 Sur la Foncière « une fausse société », cf. Jankowski P., Cette vilaine affaire Stavisky, histoire d’un scandale politique, Fayard, Paris, 2000, p. 93-104. Pour garantir l’émission de ses premiers bons, La Foncière prétend avoir déposé des rentes d’État auprès de la Caisse des dépôts.
23 Journal officiel n° 4 886. Annexe au procès-verbal de la séance du 7 mars 1935. Rapport de la commission d’enquête sur l’affaire Stavisky ; rapport Lafont, M. Maspetiol, p. 407.
24 Journal officiel n° 4 886. 1er Rapport d’information de M. Henry Corsin, député, sur la Compagnie foncière d’entreprises générales de travaux publics, p. 517-518 et p. 557.
25 Lo C., Georges Bonnet et les relations économiques internationales…, op. cit., cf. p. 332. Rapport Lafont, conclusions, p. 512-513. Au cours de l’année 1933, le même Dubarry a fait plusieurs interventions en ce sens auprès du garde des Sceaux et d’autres ministères dont celui du Travail.
26 Le Temps, 9 mai 1934.
27 Journal officiel, Rapport Lafont, p. 513.
28 Le Temps, 8 juin 1934.
29 Rapport Lafont, p. 513.
30 Rapport Corsin, p. 544.
31 APGB 14 Dr 11, note manuscrite, sans date, de Maxime Robert, sans doute destinée à Georges Bonnet. Maxime Robert est le secrétaire du sénateur de la Gironde, Jean Odin, avocat compromis dans l’affaire Stavisky. Rapport Lafont, p. 423-426. Aucune condamnation n’a été prononcée à son encontre.
32 . Rapport Corsin, p. 544.
33 APGB 13. Feuillet isolé. Lettre du ministre des Finances au ministre de la Justice, 29 novembre 1933. Elle répond à une lettre du 23 novembre du garde des Sceaux mis en garde par le parquet sur les tentatives de placement des créances douteuses.
34 Rapport Lafont, Georges Bonnet, p. 322. Lo C., Georges Bonnet et les relations économiques internationales…, op. cit., p. 354. Devant la commission, Georges Bonnet a énuméré toutes ses démarches : le 6 août 1933, auprès du ministre du Travail, le 7 août, auprès du garde des Sceaux ; le 11 août, avec le ministère des Affaires étrangères, il fait passer un communiqué sur le fonds agraire et, le 27 septembre, une démarche auprès du garde des Sceaux.
35 Rapport Lafont, Responsabilités d’ordre général, p. 513.
36 Jankowski P., Cette vilaine affaire Stavisky, op. cit. Sur le repas de mai 1932, à Stresa, cf. p. 242 et 309 ; sur la présence de Guiboud-Ribaud dans le cabinet et les attaques de Philippe Henriot à la tribune de l’Assemblée, cf. p. 332-335.
37 Berstein S., Histoire du parti radical, t. II, op. cit., p. 279 et 275.
38 Lachaudru J.-Y., Le Front populaire en Dordogne, mémoire de maîtrise, Faculté des Lettres et Sciences humaines de Bordeaux, 1971, 115 p., p. 40.
39 Manigand C., « Henry de Jouvenel et la modernisation de l’État », Bulletin de la Société des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze, t. XVCI, 1993, p. 186-193.
40 Bonnefous É., Histoire politique de la Troisième République, t. V, La République en danger : des ligues au Front populaire (1930-1936), op. cit., p. 240-242. Georges Bonnet ne figure pas parmi les 21 commissaires qui approuvent une réforme qu’il appelle de ses vœux. La raison de son absence – il n’est porté ni parmi les 3 opposants ni parmi les 5 absents excusés – nous est inconnue.
41 Lefranc G., Le mouvement socialiste sous la Troisième République, 1875-1940, Payot, Paris, 1963, p. 317-318.
42 Mayeur J.-M., La vie politique sous la Troisième République (1870-1940), op. cit., p. 341. Gicquel J., Sfez L., Problèmes de la réforme de l’État en France depuis 1934, PUF, Paris, 1965, p. 115-119 et p. 128. Berstein S., Histoire du parti radical, t. II, Crise du radicalisme (1926-1939), op. cit., p. 338.
43 Sous le ministère Flandin (novembre 1934-mai 1935), Georges Bonnet incarne l’opposition radicale aux pleins pouvoirs financiers. Il est en accord avec Daladier qui craint une politique déflationniste autoritaire « à la Brüning » – le chancelier allemand – et en désaccord avec Herriot qui soutient la demande de pleins pouvoirs formulée par le ministre des Finances de Flandin, Germain-Martin. Berstein S., Histoire du parti radical, t. II, op. cit., p. 351-353.
44 Manigand C., Henry de Jouvenel, op. cit., p. 655.
45 Berstein S., Histoire du parti radical, t. II, op. cit., p. 337.
46 Bonnefous É., Histoire politique de la Troisième République, t. V, La République en danger : des ligues au Front populaire (1930-1936), Paris, PUF, 1965, p. 336 et 340-341.
47 Feiertag O., Wilfrid Baumgartner…, op. cit., p. 133 et 141. La compétition inédite au même poste entre les deux prétendants que Georges Bonnet ne sut départager se termine au bénéfice de Wilfrid Baumgartner, nommé directeur du Trésor par Germain-Martin, le 2 janvier 1935.
48 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit., p. 233, repris par Mouré K., La politique du Franc Poincaré, 1926-1936, Paris, Albin Michel, 1998. Cf. Margairaz M., L’État, les finances et l’économie. Histoire d’une conversion, 1932-1956, CHEFF, Paris, 1991, p. 79. Il s’agit d’une réunion restreinte où Bonnet reçoit le soutien de Gignoux et de Rueff.
49 AN 552 AP 22, Fonds Auriol (FNSP), 1 AU Dr 4, article du Petit Parisien et Dr 5, article de L’Ère nouvelle « Georges Bonnet contre la dévaluation ». Il n’est ici pas possible de suivre l’assertion de Georges Bonnet publiée en 1969 : « Je penchais alors pour la dévaluation en raison de la hausse des prix français survenue progressivement et de la crise économique avec le chômage qu’elle entraînait », in Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit., p. 232.
50 Schirmann S., Les relations économiques et financières franco-allemandes (24 décembre 1932-1er septembre 1939), Paris, Comité pour l’Histoire économique et financière de la France, 1995, cf. p. 123, 89-97, 105107 et p. 125. Ce dispositif est corrigé en novembre 1934 à cause de l’apparition d’un excédent commercial important favorable à la France, fait très exceptionnel dans une période de déficits persistants. Cet accord comprend un volet commercial – la taxe spéciale d’importation sur les produits allemands est supprimée et le tarif général de 2 % ad valorem est appliqué sans discrimination –, un volet financier qui préserve le service de la dette allemande au titre des réparations de guerre dans le cadre des accords Dawes et Young ainsi qu’un accord de compensation ou clearing qui assure la sécurité des exportations outre-Rhin.
51 APGB 13 Dr 5 sdr 2, profession de foi de Georges Bonnet pour les élections législatives du 26 avril 1936.
52 Schirmann S., Les relations…, ibidem, p. 130-131, 138-139, 142, 145, 147-148.
53 Margairaz M., L’État, les finances et l’économie…, op. cit., p. 278 et suiv.
54 MAE Direction des Affaires politiques et commerciales, correspondance politique générale, États-Unis, E-U 452, télégramme au départ de Léger, secrétaire général du Quai d’Orsay, à l’ambassadeur de France, Henri de Laboulaye, Paris, 28 mars 1935. Lacaze Y., La France et Munich, Étude d’un processus décisionnel en matière de relations internationales, Berne, Peter Lang, 1992, p. 373.
55 La France introduit, à partir de juillet 1931, une série de limitations quantitatives, qui sont généralisées en réponse à la dévaluation de la Livre sterling, le 20 septembre 1931. Sont concernés les produits agricoles et les principaux produits industriels, in Margairaz M., L’État, les finances et l’économie…, op. cit., p. 34.
56 Un décret du 12 novembre 1931 a créé des surtaxes de change, quasi-généralisées en 1932. À l’occasion de la conférence de Londres de 1933, Georges Bonnet a cherché à alléger ce dispositif protectionniste en ce qui concerne les produits britanniques.
57 MAE E-U 452, télégrammes à l’arrivée de Laboulaye, Washington, les 3 avril et 27 juin 1935. Les résultats des travaux parlementaires sont ensuite transmis à la Tariff Commission puis au Comité spécial du Département d’État et enfin au président Roosevelt. Le projet est ensuite examiné par le Congrès.
58 MAE E-U 453, télégramme au départ de Laboulaye, Washington, le 20 janvier 1936.
59 Réau E. du, Édouard Daladier (1884-1970), op. cit., p. 162 et 371, extrait de Lamoureux L., Carnets.
60 Bonnefous É., Histoire politique de la Troisième République, t. V, op. cit., p. 354-355 et p. 370-373.
61 Bonnefous É., Histoire politique de la Troisième République, t. V, op. cit., p. 373.
62 Mayeur J.-M., La vie politique sous la Troisième République (1870-1940), op. cit., p. 343-344.
63 MAE E-U 453, télégramme au départ de Coulondre, le 11 avril 1936, télégramme à l’arrivée de Laboulaye du 22 avril 1936 et télégrammes à l’arrivée de Laboulaye, Washington, les 24 et 25 avril 1936.
64 MAE E-U 453, télégramme au départ de Coulondre, Paris, le 30 avril 1936.
65 MAE E-U 453, télégrammes au départ de Laboulaye, Washington, 6mai 1936 à 12h15, 12h30, 18h19 et 20 h 48.
66 Bonnet G., Le Quai d’Orsay sous trois Républiques (1870-1961), Fayard, Paris, 1961, p. 151-159.
67 Lefranc G., Le mouvement socialiste sous la Troisième République, 1875-1940, Payot, Paris, 1963, p. 317-318.
68 Bélingard O., Le mouvement communiste en Dordogne dans l’Entre-deux-guerres, 1920-1939, mémoire de maîtrise, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 1995, p. 76-78.
69 Lachaudru J.-Y.., Le Front populaire en Dordogne, mémoire de maîtrise, Faculté des Lettres et Sciences humaines de Bordeaux, 1971, p. 63 et 74.
70 Bonnefous É., Histoire politique de la Troisième République, t. V, p. 349.
71 Lachaudru J.-Y., Le Front populaire en Dordogne, op. cit., p. 67-69.
72 Puyaubert J., Sociologie électorale du canton de Sarlat dans l’Entre-deux-guerres, 1919-1936, mémoire de maîtrise, Faculté des Lettres et Sciences humaines de Bordeaux, 1969, p. 52-53.
73 Lachaise B., Yvon Delbos…, op. cit., p. 172-173, 180-181 et p. 201. Le congrès départemental du parti radical se tient à Périgueux le 27 septembre 1935.
74 Éloi J., Le docteur Léon Sireyjol, 1861-1942, op. cit, p. 216-219.
75 APGB 13 Dr 5 sdr 2, profession de foi de Georges Bonnet, député sortant, 1re circonscription de Périgueux, élections législatives du 26 avril 1936.
76 APGB 13 Dr 5 sdr 2, L’Avenir de la Dordogne des 16 et 22 avril 1936.
77 Courtois S., Lazar M., Le communisme, M. A. Éditions, Paris, 1987. Agit-prop (p. 18-22) est la contraction, d’origine russe, d’agitation et de propagande.
78 Cathus C., Le mouvement socialiste en Dordogne, 1919-1939, mémoire de maîtrise, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 1994, p. 99. Bayol est le secrétaire-adjoint de la fédération départementale SFIO. Bélingard O., Le mouvement communiste en Dordogne dans l’Entre-deux-guerres…, op. cit., p. 80. Délégué au Congrès de Tours en 1920, P. Bouthonnier apporte l’adhésion de sa fédération à la IIIe Internationale. Membre du comité central en 1926, il devient l’un des trois secrétaires du parti en 1928 où il est chargé de l’agitation.
79 Lachaudru J.-Y., Le Front populaire en Dordogne, op. cit., p. 75.
80 Histoire du Périgord, B. Lachaise (dir.), op. cit., p. 272. 2047 cheminots des ateliers du « PO » ont été sévèrement licenciés, soit 71 % des effectifs, ce qui a constitué un véritable traumatisme social.
81 Bonnet G., Vingt ans de vie politique…, op. cit., p. 245-247. En décembre 1932, Georges Bonnet, ministre des Travaux publics du gouvernement Paul-Boncour, a obtenu la réintégration en 1933 et en 1935 des cheminots du Paris-Orléans révoqués après les grandes grèves de 1920.
82 Dupeux G., Le Front populaire et les élections de 1936, Paris, Armand Colin, 1959, p. 156.
83 Bélingard O., Le mouvement communiste en Dordogne…, op. cit., p. 86.
84 Henri Mège, député sortant de la circonscription de Nontron, est battu par Gustave Saussot. Albert Roche, élu député de la 2e circonscription de Périgueux à l’occasion d’une élection partielle en 1934, ne se représente pas en 1936. Le candidat socialiste Camille Bedin l’emporte au second tour. Le candidat radical, André Boissarie a été éliminé au soir du premier tour. Quant à Georges Faugère et Félix Gadaud, élus en 1928, ils ont choisi le Palais du Luxembourg en 1929.
85 Les résultats au soir du 3 mai 1936 sont les suivants : élus 2 députés communistes, Gustave Saussot et Paul Loubradou, 1 socialiste, Camille Bedin, 1 républicain-socialiste, Maxence Bibié, 2 radicaux-socialistes, Georges Bonnet et Yvon Delbos.
86 Mouré K., La politique du Franc Poincaré, 1926-1936, Paris, Albin Michel, 1998, p. 351-360.
87 Margairaz M., L’État, les finances et l’économie, op. cit., p. 269-271, 359-363 et p. 464.
88 Berstein S., Histoire du parti radical, t. II, op. cit., p. 464.
89 Adversaire irréductible de la dévaluation, Georges Bonnet a-t-il opéré lui aussi, comme Charles Rist, Louis Germain-Martin et Joseph Caillaux une conversion récente à l’idée que le maintien des parités-or était devenu impossible à tenir ? Lors de son intervention à la Chambre, il n’en dit mot. Mouré K., La politique du franc Poincaré…, op. cit., p. 364-365 et 334-336.
90 Journal officiel, procès-verbal de la séance de la Chambre des députés du 28 septembre 1938. p. 2772-2773.
91 Berstein S., Histoire du parti radical, t. II, op. cit., p. 1357, 468-469 et 472-485. Le congrès de Biarritz se tient du 22 au 25 octobre 1936.
92 APGB 13 Dr 3 sdr 1, allocution prononcée par Georges Bonnet, Washington, le 26 février 1937.
93 Yvon Delbos exerce, sans discontinuer, la fonction de ministre des Affaires étrangères, de juin 1936 à mars 1938, sous le 1er ministère Blum et sous les 3e et 4e ministères Chautemps.
94 MAE Direction des Affaires politiques et commerciales, Amérique, États-Unis, E-U 317, note d’information du 6 janvier 1936.
95 MAE E-U 317. La loi de Neutralité est valable en théorie jusqu’au 29 février 1936. Elle est adoptée par la Chambre des Représentants le 23 août 1935 et par le Sénat le lendemain. Le président l’approuve le 31.
96 MAE E-U 306, télégramme au départ de Georges Bonnet, Washington, le 19 février 1937.
97 APGB 13 Dr 3 sdr 2, : discours de Georges Bonnet à la Foreign Policy Association, New York, le 22 avril 1937 ; sdr 3, devant le Council of Foreign Relations, New York, le 21 avril 1937 ; sdr 4, au Commonwealth Club de Californie, San Francisco, le 5 juin 1937.
98 MAE, Direction des Affaires politiques et commerciales, correspondance politique générale (décembre 1936-septembre 1937), E-U 306, télégramme au départ de Georges Bonnet, Washington, le 19 février 1937 ; télégramme à l’arrivée de Georges Bonnet, Washington, le 14 avril 1937.
99 MAE E-U 318, télégramme à l’arrivée de Georges Bonnet, Washington, le 28 avril 1937.
100 MAE E-U 306, télégrammes à l’arrivée de Georges Bonnet, Washington, les 28 mai et 10 juin 1937.
101 Ibidem. Los Angeles, le 31 mai 1937, à propos du traité de Commerce.
102 Shylock est un personnage du Marchand de Venise (vers 1596) de William Shakespeare. Au sens commun, Juif usurier, avare et méchant.