1 CHAN : F/14/7230, BAVP : 19185, et, ADM : DD2941. Ils échoueront, par contre, sur l’adjudication du creusement du bassin de Penhoët à Saint-Nazaire en août 1869, trop prudents à - 9 % contre un confrère à - 22 %.
2 En 1861, Louis Charles Sévène, X 1840, ENPC 1842, est directeur des travaux neufs du P.-O. depuis un an. Il deviendra directeur général, en février 1880.
3 AD du Maine et Loire : 86 S 1. La première section est à deux voies, la seconde à une seule, sauf 4,7 km entre Puy-de-Serre et Saint-Laurs pour la desserte des mines de charbon.
4 Double voie de La Possonière à Cholet. Simple voie sur terrains acquis pour deux voies entre Cholet et Niort, hormis la desserte du bassin houiller entre Puy-de-Serre et Saint-Laurs. Rapports sur la construction, 1872. ENPC : 4.10283/C542.
5 Le plus imposant, celui sur l’Autize, a une longueur de 85 m. et élève ses rails à 26,6 m. au-dessus de l’étiage.
6 AD du Maine et Loire : 86 S 3.
7 Notes prises au cours de chemin de fer, 1876-1877, Monsieur Sévène, professeur. BnF : FOL – V 167 (1).
8 Conclusions pour la Compagnie d’Orléans. BnF : 4 FM 23493.
9 Dans une lettre datée du 13 octobre 1878 à son frère Jean-Pierre, François-Louis Soubigou se gaussera du défunt Yves Prigent qui estimait qu’une visite de quinzaine sur ses chantiers était suffisante. Mais lui-même ne précisera pas quelle fréquence il a lui-même pratiquée, ni celle qu’il recommande.
10 BnF : 4FM 23493 et 4FM 23494.
11 Histoire détaillée de la Compagnie des Charentes dans Dominique Audet-Perrier, Revue d’histoire des chemins de fer n° 14 (printemps 1996). Dossiers d’archives dans : CHAN : F14 9202, F14 9203, F14920. APP : Ba 447, Ba 450. BnF : VP 23424. Il faut aussi se souvenir de ce que les décisions gouvernementales sont celles de Napoléon III et que l’état-major du P.-O. est très orléaniste.
12 Motifs du décret du 5 juin 1861, rappelés en Assemblée Générale du 28 mai 1877. C’est une des multiples variantes du projet du Grand Transversal de l’Ouest qui, porté dans les années 1855 par des capitalistes français et britanniques, prévoyait de relier Saint-Lô à Périgueux.
13 Ceci étant sur ses 4 021 km concédés, il n’en a encore construit que 26 %.
14 Dictionnaire des faillites. CCI de Paris. La mise en faillite personnelle de Simon Philippart date du 13 janvier 1877.
15 L’ouverture jusqu’à Granville ne sera faite qu’en juillet 1870.
16 Sauf indication contraire, les informations qui suivent sont issues des AD du Morbihan : S 306, et, des AD des Côtes-d’Armor : 34 S 3.
17 Adresse à son excellence le Ministre de l’agriculture, du Commerce et des Travaux publics. BnF : VP – 24266.
18 À l’extrême ouest, le bouclage de Quimper à Brest, qui s’arrête encore à Châteaulin où il faut prendre le bateau ou une malle-poste, sera réalisé en 1867.
19 CHAN : F/14/2184/2. Il n’entre en politique que le 8 février 1871, en tant que représentant de la Sarthe.
20 Vindicatif, Eugène Poriquet, devenu sénateur, réclamera, le 28 janvier 1879, la publication au Journal officiel de la répartition des crédits votés pour les chemins de fer.
21 BnF : VP – 12982 et VP 16402.
22 Lettres du 10 mai et du 10 août 1868, BnF : VP – 23436.
23 Au 31 décembre, il y en aura 17 924. Alfred Picard, Les Chemins de fer français.
24 Sauf stipulation contraire, les informations qui suivent sur les affaires de Guingamp sont issues soit des AD du Finistère : 78 J 31 et 78 J 32, Fonds Maître Perret, dont le mémoire de Louis Colbert, soit de la correspondance ultérieure à 1880 entre François-Louis Soubigou et son gendre Laurent Boucher. AP : Famille Boucher.
25 Avec les risques inhérents à toute opération mal préparée. Victor Place se retrouvera mis en cause après la guerre, injustement accusé d’avoir tiré profit de ces opérations dont les conditions lui avaient été imposées d’en haut. Il sera acquitté le 19 octobre 1871. Léon Gambetta sera violemment attaqué, à la Chambre, pour le prix d’achat excessif de ces armements d’occasion.
26 Le Finistère du 3 octobre 1885.
27 Du 15 août au 19 septembre 1870, date de cessation d’activité de ses lignes, la Compagnie de l’Ouest transporte plus de 72 000 tonnes de farine et près de 68 000 têtes de bétail, vers la capitale.
28 CHAN : F/11 1739 et F/11 1740, Mission Barthélemy. Lors de sa mise en cause ultérieure, l’intéressé sera, semble-t-il, blanchi, ayant fait promesse d’utiliser l’argent ainsi gagné pour la construction d’une hypothétique école.
29 Ce n’est qu’en 1876, que L’Illustration saluera les premiers essais d’utilisation de locomotives routières pour tracter les pièces d’artillerie.
30 ADT : XT 7. AD d’Ille-et-Vilaine : 2 R 72.
31 Suivant Charles de Fonrobert, directeur des haras de Lamballe. BnF : 8-LF264-25.
32 CHAN : C 3031. De très grands vides existent dans les archives de l’intendance militaire. Mais le décompte réel des produits livrés par Louis Radenac ne peut avoir été très supérieur aux quantités dont les documents font état aujourd’hui, c’est-à-dire moins de mille quintaux d’avoine payés 10 à 15 F l’un, et quelques milliers pour la paille payés 7 à 10 F.
33 CHAN : Léonore-L2256044. AC de Paris : VONC 103.
34 Cette mauvaise foi semble confirmée en lisant un autre courrier que Laurent Boucher lui adresse le 30 mai 1884, dans lequel il est écrit : « … les bases d’une transaction ont été arrêtées, sauf votre approbation comme représentant les commanditaires de L. Radenac. » AP : Famille Boucher.
35 Lettre datée du 16 octobre 1871, citée par Louis Colbert dans son mémoire.
36 BnF : 4 FM 26108.
37 Annales du Conservatoire impérial des Arts et Métiers (1866-1867).
38 Le bureau des subsistances militaires de la 5e direction du ministère de la Guerre cherche depuis un moment à diversifier les approvisionnements. En 1860, il a commandé 100 000 rations de viande en conserve pour remplacer le lard salé existant, mais l’opération est restée sans suite. ADT : XT 7.
39 À Rennes, entre 1870 et 1873, la part viande salée passe de 14 % à 61 % d’une consommation totale multipliée par 3,2. Marie-Hélène Le Coustumer, La vie municipale à Rennes de 1870 à 1874, mémoire principal du DES d’Histoire, 1967. AM de Rennes : R2-102.
40 François Monjaret de Kerjégu, le conseiller général et député, qui décède en 1880 et que remplace Monseigneur Freppel, a épousé en 1839, Juliette Lemonnier, une cousine des frères Alexandre et Henri Lemonnier.
41 AD du Finistère : 100 J 1092.
42 Avec un homme en moins dans l’équipe, Gabriel Quéinnec, décédé en 1871.
43 Projet d’un chemin de fer de Montsecret à Chérencé le Roussel, Jules Gévelot, (1869). BnF : VP-23267. Statuts de la Compagnie du Chemin de Fer de Montsecret à Chérencé le Roussel, (1873). BnF : 4° V 40. Mémoire supplémentaire de Victor Radenac, (1882). BnF : 4 FN 2425. Lettre de François Soubigou à Armand de Mackau du 16 avril 1889. CHAN : AP/156 (I) 281.
44 Compliquée par des inondations, cette affaire, en apparence simple, lui posera plus de difficultés que prévu. Le Conseil municipal rennais s’en saisira, en juillet 1876, pour regretter un manque de suivi. La recette des travaux aura lieu en février 1878, pour 46 000 F. AM de Rennes : 1 D 53 et 1 O 80.
45 Le décompte a été présenté aux entrepreneurs, Escarraguel, Maublanc, Le Souple, à hauteur de 1,974 MF pour 4,4 km de voie avec comme principal ouvrage d’art un beau viaduc de 200,6 m de longueur porté par 11 arches à 39 m de hauteur. Ils se sont immédiatement pourvus au Conseil de Préfecture. Des experts ont été nommés, dont l’expert habituel de l’Administration Victor Barillé, celui du lot 7 des Côtes-du-Nord. Un premier tiers-expert a arbitré sur l’augmentation des prix entre la signature du marché et le 25 janvier 1862, date à laquelle, compte tenu d’une augmentation des prix de main-d’œuvre de 12 %, les entrepreneurs auraient pu s’arrêter comme la loi le leur permettait, mais où, ayant essuyé un refus de l’administration de leur accorder une indemnité, ils avaient décidé de continuer. L’affaire revient du Conseil d’État, quand Jean-Pierre Soubigou prend ce dossier en main, très sérieusement. Il s’étonne d’abord de ce que les plaignants ne puissent fournir aucun document authentique, les livres de compte ayant paraît-il brûlé lors d’un incendie sans qu’ils puissent présenter copie détaillée de leur déclaration de sinistre, et les quelques documents existants présentent des traces de modifications suspectes. Il va alors consulter les Archives Départementales à Quimper pour étudier les prix pratiqués pour d’autres travaux faits dans la région à la même période tant pour la Compagnie de l’Ouest que pour le P.-O.. Il fouille aussi dans celles de la Marine et celles du Génie à Brest. Il analyse ses propres dossiers. Il va sur le terrain rencontrer des fournisseurs comme à Roscoff où les gabariers lui attestent n’avoir jamais facturé plus de 4 F le m3 de sable quand Escarraguel et consorts l’ont enregistré à 5,40 F. Même chose avec les chaufourniers. Il compare les prix de ce viaduc et de celui du Goüet dans les Côtes-du-Nord qu’il a vu construire de près, aux dimensions semblables. Bref, il fait un excellent travail que Victor Fénoux déclare être « d’un poids tout particulier, non seulement à raison de son caractère, mais parce qu’il a… exécuté… pour 6 MF de travaux » sur la même ligne et qu’il sait ce dont il parle. En conclusion, les plaignants n’obtiendront pas les 400 000 F demandés, mais conserveront par-devers eux le trop perçu estimé à 275 000 F. AD du Finistère : 5 S 45.
46 Signé le même jour, un accord bipartite règle les conséquences induites entre les frères Soubigou par cet accord général, pour un résultat net de 382 750 F.
47 Article signé Alexandre Chèvremont intitulé : Note sommaire sur le projet du Chemin de Fer de Cherbourg à Brest à la date du 27 août 1866. AD d’Ille-et-Vilaine : 5 S 140. L’auteur sera maire de Saint-Malo en 1875.
48 Dol et Saint-Malo connectées le 27 juin 1864. Granville le 3 juillet 1870. Lison le 1er mai 1860. Carentan dont le Conseil municipal n’hésite pas à écrire, en 1867, que son port est « la clef d’une grande voie maritime qui doit s’ouvrir au commerce international que la Bretagne attend ». AM de Châteaubriant : 2 O 7.
49 Dans ce comité intervient aussi Guillaume Mathurin Robinot, polytechnicien, fils du Guillaume Robinot défenseur en 1846 du rôle de Brest comme place forte maritime raccordée à un chemin passant par Rennes. AD d’Ille-et-Vilaine : 5 S 140.
50 L’ouvrage fait au total 164 m de longueur. Eléments financiers in AD du Cantal : 5 S 53. Eléments techniques in AD des Côtes-d’Armor : 35 S 3.3. ENPC : 4.22836/C1216. Un autre décompte, du 31 juillet1882, donne une marge d’un peu plus de 13,7 %, mais sur un total légèrement différent. AD du Finistère : 78 J 31 et 32, Fonds Maître Perret. Allocution prononcée à Dinan. BnF : 8-LK7-21613.
51 Victor Fournié a lui-même participé à la défense de Paris et connaît donc aussi Victor Radenac. ENPC : Annales des P & C (1901-1902).
52 Les élus obtiendront cette prolongation qui sera inaugurée en août 1906, mise à voie normale en 1924, pour être fermée en octobre 1948.
53 BnF : 8-LK7-22536.
54 Ouverte au service en avril 1884, la ligne sera fermée en mars 1972.
55 CHAN : 378 AP, Fonds Albert de Mun.
56 Le syndicat est créé le 17 janvier 1882. CCIP : 203110. C’est Amédée Guillotin qui, en février 1890, remettra à Victor Radenac le ruban rouge de la Légion d’honneur pour avoir construit 465 km de voies ferrées, 26 gazomètres, et des ouvrages de défense pendant le siège de Paris par les Prussiens. CHAN : L2256044.
57 AD des Côtes-d’Armor : 3 M 427.
58 Lettre du comptable Couloigner, datée du 17 avril 1895, adressée à Auguste Soubigou, fils de François-Louis.