1 Mémoire daté de 1868. BnF : VP 9494.
2 BnF : V 9998 (BIS). Barnabé Brisson, (1777-1828), est aussi l’un de ceux qui jettent les bases du calcul économique adapté aux études prospectives de création ou d’extension d’une voie de communication.
3 Cette requête est d’autant plus écoutée que le demandeur, plusieurs fois ministre des Travaux publics ou des Finances sous l’Empire, est élu de la Dordogne.
4 Et encore ! Ce n’est seulement après injonction ministérielle qu’est exécuté le transfert de propriété de la liaison Saint-Germain-des-Fossés à Clermont-Ferrand par la Compagnie de Paris à Lyon.
5 Rapport du docteur Edouard Raynaud au conseil municipal de Montauban, 1854. BnF : VP — 10454. La sucrerie existe toujours, sous forme de coopérative agricole.
6 Lettre du 11 octobre 1855. AD du Cantal : 5 S 3.
7 CAMT : 60 AQ 279.
8 La subvention est importante mais n’a rien d’excessif comparée aux 230 MF versés à la Compagnie d’Orléans pour un réseau de 1 720 km, ou aux 125 MF du Lyon Méditerranée pour 324 km. Toutes lignes disposant d’un potentiel commercial nettement supérieur.
9 Pour un supplément de 2 MF, la compagnie accepte cinq embranchements ou interconnexions, permettant, en particulier d’assurer la liaison vers Rodez, Bergerac ou entre Brive et Tulle.
10 Seront successivement ouvertes par les repreneurs les liaisons entre Limoges et Périgueux en 1861, Brive et Capdenac en 1862, Périgueux et Agen en 1863, Montluçon et Saint-Sulpice-sur-Loire en 1864, Figeac à Aurillac et Massiac à Murat en 1866, Aurillac à Murat en 1868, et pour finir Brive à Tulle au lendemain de la guerre en 1871.
11 AD du Tarn et Garonne : 261 S 1.
12 AD du Puy-de-Dôme : S 17. AD du Tarn et Garonne : 254 S 1. Louis Sarlin le fait, à peu près à la même époque, sur une zone entre Puy-de-Dôme, Cantal, et Corrèze. AD du Puy-de-Dôme : S 15.
13 Décernée par décret impérial du 9 juillet 1862. CHAN : Léonore-L0020054.
14 Note sur l’étude du tracé du chemin de fer de Lyon à Bordeaux par Gabriel Dubreuil et François Bastid. BMU de Clermont-Ferrand : A 70185 II 7. L’un des principaux actionnaires de ces mines est le comte Denys Benoist d’Azy. Il a été associé avec Nicolas Drouillard, le père d’Hippolyte Drouillard, dans la Société des Fonderies et Forges d’Alais, et, a fondé avec lui celle de Fumel.
15 Dans une autre note publiée à cette même époque et signée Ivan Flachat, l’auteur, qui roule pour Gabriel Dubreuil, intègre dans son analyse les contournements possibles du Massif central, et estime qu’il y a quatre solutions qui « se disputent un trafic qui, déjà considérable aujourd’hui, est peut-être un de ceux qui, par le développement des richesses naturelles des pays traversés, ont le plus large et le plus sûr avenir » sur « la grande et importante transversale de Bordeaux à Lyon et Clermont-Ferrand ». BnF : V - 39297.
16 Notes sur un projet de chemin de fer direct suivant le tracé de la RI 89. BnF : Microfilm M - 19847. Marc Seguin est l’inventeur de la chaudière tubulaire.
17 BMU de Clermont-Ferrand : A 70185 III 2.
18 AD du Puy-de-Dôme : S 0491.
19 Une estimation est aussi faite dans le cas d’une acquisition limitée à une emprise d’une seule voie, mais sa prise en compte n’est pas pertinente pour la suite des événements.
20 AD du Puy-de-Dôme : S 480. Nommé ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux publics en juillet 1863, Louis Béhic le restera jusqu’en janvier 1867.
21 AD de Corrèze : 5 S 46. Rémi Lafond de Saint-Mür est député de Corrèze. Il sera sénateur de droite comme François-Louis Soubigou en 1876, et républicain en 1885.
22 BMU de Clermont-Ferrand : A 34961.
23 Rapport du 15/11/1864. AD du Puy-de-Dôme : S 480.
24 Une partie de la fortune de Maurice de Hirsch est issue de ses investissements dans les chemins de fer ottomans.
25 Rapport au Sénat du 14 juillet 1868 par Louis Béhic, publié au Moniteur universel du 15 juillet 1868, et repris dans une note intitulée Observations de la Compagnie de Chemin de Fer de Clermont-Ferrand à Tulle du 2 avril 1875. BMU de Clermont-Ferrand : A 70185 III 5.
26 Bulletin des lois n° 1628, XIe série, 1er semestre 1868.
27 AD du Cantal : 5 S 54.
28 AD du Cantal : 5 S 53.
29 CAMT : 65 AQ E 223.
30 In La vie à Paris (1897).
31 APP : Ba 457. Gustave Delahante s’intéresse depuis longtemps aux chemins de fer, en tant qu’administrateur comme en Espagne et au Portugal, ou en tant qu’entrepreneur comme pour la construction de la voie du Bouveret à Sion sur la ligne dea chemin de fer d’Italie en association avec les frères Hunebelle. Son frère, Adrien, l’un des fondateurs en 1869 de la Banque de Paris qui fusionnera bientôt avec la Banque de Crédit et de Dépôt des Pays-Bas, est vraisemblablement en appui.
32 Rapport Louis Béhic, déjà cité. Les partenaires de Guillaume de Toucy sont : le comte François Victor de Constantin, le comte Amédée de Besenval, le baron Jules Sichel de Meer-Dervoort, et l’entrepreneur de travaux publics Victor Foriel. Ce dernier est connu des Radenac et Cie. Il a travaillé sur la voie Rennes-Brest dans les Côtes-d’Armor, et a perdu contre eux l’adjudication de Pleyber-Christ.
33 Ceci n’arrête pas les travaux de la ligne de Tulle à Brive dont l’ouverture se fait le 28 août 1871. Plounéventer va payer un lourd tribut à cette courte guerre : 28 morts.
34 Note à « son excellence M. Forcade de la Roquette ». BnF : VP - 27274.
35 Carte au CAMT : 65 AQ E 107.
36 CAMT : 65 AQ E 107.
37 Tous les trois ont été activement impliqués dans la récente création, en 1864, de la Société Générale.
38 À ce moment, Paulin Talabot est directeur du P. L. M. depuis huit ans et va le rester jusqu’en 1882. Il est aussi très actif dans les conseils d’administration des Fonderies et Forges d’Alais, où il retrouve Nicolas Drouillard ainsi que Denys Benoist d’Azy et son fils Paul qui sont eux présents dans plusieurs autres conseils d’administration de compagnies de chemins de fer.
39 Annexe au procès-verbal de la séance du 30/07/1872 de l’Assemblée Nationale. BnF : LE 89-26 (1872, ?,1382). Au plan technique, le rayon minimum des courbes sera de 250 mètres, et l’inclinaison maximale de 25 millimètres par mètre ; deux clauses peu favorables aux grandes vitesses, mais géographie oblige.
40 Le bâtiment, journal des travaux publics et particuliers du 2 février 1873.
41 Statuts déposés en l’étude de Maître Lavoignat, notaire à Paris, le 3 avril 1873. CAMT : 65 AQ E 223. Le siège sera bientôt transféré au 55 Chaussée-d’Antin dans un bel appartement de sept pièces loué au baron Roger Seillière. AC de la Ville de Paris : D1 P4 253.
42 BnF : LE89-26 (1872, ?,1362).
43 Compagnie du chemin de fer de Clermont à Tulle, statuts, 1873. BnF : 4 V 40.
44 La présence de la plupart de ces hommes ne peut relever du hasard. Ainsi Edouard Dervieu s’est déjà impliqué avec Louis Sarlin, cité ci-après, dans les demandes de concessions minières qu’il a déposées dans plusieurs départements d’Auvergne. AD du Puy-de-Dôme : S 015.
45 Note à consulter sur mon procès avec M Albert Rostand par le comte Léo de Saint-Poncy, 12 janvier 1878. BnF : 4 - FN - 2564.
46 La Turquie, la Grèce, la Tunisie, l’Espagne l’ont honoré de leurs principales décorations. La France l’a fait chevalier de la légion d’honneur en 1862. AP : Famille Rostand. Parallèlement à tout ceci, il soutient, avec l’entrepreneur et ingénieur Alexandre Lavalley, qui a travaillé sur le canal de Suez, l’idée d’un métro parisien. Projet de Chemin de Fer Métropolitain. BnF : VP-27728. Le P. L. M. est aussi intervenu sur les Docks et Entrepôts de Marseille.
47 Après quelques hésitations, le ministère exclura définitivement la construction de cette gare en avril 1877. BnF : 4 V 40.
48 Le développement de La Méridienne se limitera à une Compagnie du chemin de fer de Bourges à Gien et d’Argent à Beaune-la-Rolande, concédée en juin 1874. Elle réclamera sans succès un accès direct à Paris et finira par accepter, en 1879, d’être achetée par l’État sous la pression successive des ministres Albert Christophle et Charles de Freycinet. Après l’échec de tous ses projets, Anatole Honoré de Mieulle décédera « dans un état d’insolvabilité totale ». La compagnie Van der Zée et la Banque Dujardin finiront faillies. CAMT : 65 AQ E 107. Ceci étant, dans les premières années du xxe siècle, le P-O et le P. L. M. en seront encore à s’affronter pour une telle liaison vers Narbonne, via un projet au nom évocateur : le Grand Central.