1 Louis Béhic, ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux publics.
2 L’Armoricain, Journal de Brest et du Finistère des 27 et 28 avril 1865. Et affiche de la municipalité. AM de Brest : 6 Fi 750. L’arrivée du train à Rennes, ayant été inaugurée, en son temps, par trois jours de fêtes, la Compagnie de L’Ouest et les autorités civiles, militaires et religieuses, se devait d’accorder à Brest le même niveau de festivités.
3 En 1893, François-Louis Soubigou apposera sa signature, avec dix-sept autres sénateurs bretons, sur une lettre réclamant le passage à deux voies. L’approbation ministérielle ne viendra que le 3 juillet 1897. AM de Brest : 2 O 5. Pour une analyse très détaillée du développement des chemins de fer en France pendant le xixe siècle, voir Alfred Picard, Les Chemins de fer français, étude historique en trois volumes (1884). BnF : Gallica. Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, l’auteur fut directeur des chemins de fer au ministère des Travaux publics et conseiller d’État. Par ailleurs, sauf stipulation contraire, les informations qui suivent, concernant les chantiers, sont issues des AD du Finistère : 5 S 37 et 5 S 38, 5 S 45, et, des AD des Côtes-d’Armor : 33 S 4-19. Celles touchant la création et l’évolution générale de l’entreprise proviennent des cotes 78 J 31 et 78 J 32 des AD du Finistère, Fonds Maître Perret.
4 Le voyageur de 1re classe quitte Brest à 7 h du matin pour être à Paris-Montparnasse à 23h40. En 3e classe, il part à midi et arrive à Paris le lendemain à 4h45 du matin. L’Armoricain, Journal de Brest et du Finistère du 27-04-1865.
5 Citation mise en exergue d’un document, de juin 1866, sur la ligne stratégique de Cherbourg à Brest. AD d’Ille-et-Vilaine : 5 S 140.
6 Côté investisseurs, tous les rêves et toutes les surenchères sont permis. Le maire de Brest, Hyacinthe-Martin Bizet, préside, lui-même, le comité de patronage de la Société commerciale des ports de Brest qui se charge de mettre en valeur et exploiter les 400 000 à 500 000 m2 de terrain, pris entre la voie nouvelle et l’embarcadère maritime, dont il est dit que « la plus value n’attendra pas ». L’Illustration du 7 novembre 1863. Une opération qui finira mal.
7 Aucun document d’archive n’atteste leur présence, mais, étant donné leur rôle de premier rang dans cette opération, il est impossible qu’ils aient tous été oubliés parmi les mille billets spéciaux distribués, et encore plus invraisemblable qu’ils aient snobé cette manifestation.
8 ENPC : 4.10283/C542. Cette ligne part de Savenay, sur la ligne de Nantes à Saint-Nazaire, et sera prolongée jusqu’à sa connexion à la ligne Paris-Brest en 1867.
9 De 1831 à 1841 incluse, les crédits dépensés pour les routes et ponts dépassent 137 MF, ceux des canaux approchent 147 MF, le tout hors entretien et grosses réparations.
10 Première machine à vapeur sur rails : Richard Trevithick, 1804. Rails en acier : John Birkinshaw, 1821. Premier service régulier de voyageurs et marchandises : George Stephenson, 1825.
11 BHL : Ms 2509.
12 Bulletin des lois du 11 juin 1842.
13 Baptiste Alexis Victor Legrand, X-1809 et ENPC, député de la Manche, est sous-secrétaire d’État depuis 1839, après avoir occupé plusieurs responsabilités majeures dans le domaine des Ponts et Chaussées. Il le restera jusqu’en 1847.
14 Lettre circulaire imprimée, adressée aux maires de Bretagne. CCI de Morlaix.
15 AM de Brest : 2 O 5.
16 BnF : VP – 9667, et CCI de Morlaix.
17 Le maire de Morlaix, Benjamin Frébourg, se battra jusqu’à la fin pour avoir sa gare, non pas à son emplacement actuel sur les hauteurs dominant la ville, mais au fond de la vallée, place du Marallac’h, sans souci de défigurer une partie du centre historique, et en ignorant délibérément la quasi-impossibilité de ressortir d’un tel cul-de-sac, profond de 50 mètres. Lors de la commission d’enquête publique en mars 1860, il fera venir spécialement de Brest un ingénieur civil pour examiner les projets. Il sera, heureusement, contré par le sous-préfet qui suggérera aux services de la préfecture que « cet ingénieur ne puisse pas contester les affirmations des ingénieurs de l’État ». AD du Finistère : 5 S 37.
18 AM de Landerneau : II O 3. Les soutiens de Guillaume Robinot, se font effectivement connaître, le 20 avril, dans une adresse au maire de Landerneau.
19 Annuaire de Brest et du Finistère pour 1848.
20 CHAN : C/927. Alexandre Gouin, ingénieur de formation, X-1834, a aussi une réelle expérience financière, ayant travaillé dans la banque familiale.
21 Arrêté du gouvernement provisoire du 28 février 1848.
22 En mai 1841, sur Paris – Rouen, les industriels anglais titulaires de la concession ont choisi de faire venir, en sus des hommes recrutés localement, 2 000 ouvriers étrangers ayant une expérience concrète, acquise sur de précédents chantiers.
23 De cette somme, 14 MF vont au trajet vers Strasbourg, 2,5 à celui de Tours à Nantes mais pour la partie Tours à Angers trop avancée pour être arrêtée, et 1 seul au Chartres à Rennes, ne permettant même pas de réaliser le tronçon jusqu’à La Loupe. Rapport Stourm du 19 février 1849. AAN : Impressions 892.
24 Sans compter que sur un axe comme celui d’Angers à Nantes, les découvertes archéologiques nombreuses, urnes, amphores, poteries, ont déjà ralenti la progression des travaux. L’Écho de Morlaix du 24 février 1849.
25 Bulletin des lois, supplément numéro 229. Décret signé le 27 janvier 1852.
26 Adolphe Joanne, Atlas historique et statistique des chemins de fer français (1859). D’après Alfred Picard, il n’y en eut jamais plus que 25 actives simultanément. Les six grandes restantes sont : Nord, Est, PLM, Ouest, P.-O., Midi.
27 La liaison avec Rennes sera ouverte à la circulation le 15 avril 1857.
28 « Par décret de Napoléon le Grand, empereur et père chéri des Français, roi d’Italie, toujours vainqueur de l’Europe coalisée, fut fondée cette ville que les cœurs reconnaissans [sic] des citoyens ont nommée Napoléonville… ». Affiche citée par Le Monde du 29 octobre 2004. La ville a repris son nom de Pontivy en 1870.
29 BnF : VP 27727. Le maire de Vannes s’appuie lui aussi sur sa position de conseiller général et de député du Morbihan.
30 ENPC : Ms 2833.
31 BnF : VP 27727.
32 Quelques semaines plus tôt, le 10 avril, un décret impérial a approuvé la fusion des compagnies disposant de concessions sur le quadrilatère Dieppe-Paris-Rennes-Brest, et la constitution d’une nouvelle société, la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest, dont les statuts seront approuvés le 16 juin. Cette fusion se fait sans douleur entre réseaux assurant déjà entre eux une coopération technique étroite. Par contre, avec les voies à construire sur la Normandie, la dépense totale prévue est de 161 MF pour une société déjà endettée à hauteur de 203 MF. C’est beaucoup. AD du Calvados : S 13191.
33 Grâce à cette décision, les voies d’intérêt général passeront, fin 1863, le cap des 10 000 km en exploitation sur un peu plus de 20 000 inscrits au plan. En regard État et Compagnies auront dépensé six milliards de francs.
34 Les terrains sont acquis pour deux voies, mais une seule est posée au départ, sauf entre Saint-Brieuc et Guingamp où une décision ministérielle du 25 février 1864 impose, très vite, une seconde voie. La déclaration d’utilité publique pour deux voies de bout en bout entre Rennes et Brest viendra en juin 1897. AD des Côtes-d’Armor : 33 S 4.
35 AD des Côtes-d’Armor : 33 S 4-19. Jules Fessard travaille sous l’autorité distante d’Eugène Caillaux, futur ministre des Travaux publics. CHAN : F/14/2184.
36 Les chantiers non obtenus sont ceux du Jaudy dans les Côtes-du-Nord, ceux de Plouigneau, La Roche- Maurice, Landivisiau, dans le Finistère.
37 Alexandre Victor Joseph Marie Fénoux, né à Boulogne le 5 février 1831, X 1851, P & C 1853. Plus tard, il construira les phares en mer des Pierres Noires, du Four, et commencera la construction de celui d’Armen, avant de devenir ingénieur en chef et responsable des Ponts et Chaussées du Finistère.
38 Devant cette seule soumission, l’administration ne peut statuer. Elle déclare l’appel d’offres non concluant, et refait sa consultation au prix exact demandé par Étienne Perrichon. Celui-ci maintient son offre à l’identique. Trois hommes venus de Tours, proposent + 1 %. Il y a concurrence et les apparences sont sauves. Le ministre peut signer pour le moins disant.
39 La majoration gagnante du viaduc de Morlaix est exceptionnelle.
40 Dans le Fonds Ancien de l’ENPC, un manuscrit non signé, Ms 2008, vraisemblablement écrit au tout début du xixe siècle avant les premiers chantiers de voies ferrées, décrit les usages. Il explique, exemple de l’Aveyron à l’appui, que : « lorsqu’une adjudication doit avoir lieu, les entrepreneurs arrivent tous, qu’ils se réunissent ordinairement à table, et que là, ils détruisent complètement le système d’adjudication au rabais. En effet, il est à peu près toujours convenu après le festin que tel ou tel fera adjudication et qu’on ne le gênera pas ; et pour cela, il paye au moins les frais de voyage de ses complices. »
41 L’adjudication porte, au départ, sur deux tunnels, l’un de 113 m, le second de 31,41 m reliés entre eux par une profonde tranchée de 178 m. Le cahier des charges chiffre à 119 000 m3 le volume estimé des déblais, dont plus du tiers à faire en levage vertical à plus de 13 mètres de hauteur. En cours des travaux, la décision d’élargir le quai en arasant une masse rocheuse, supprimera le petit tunnel et augmentera le volume de déblais de 20 000 m3 et le prix de 50 000 F. ADM : DD2939. À noter que ce sont eux aussi qui construisent les 1,18 km permettant l’accès routier du port de Morlaix à la gare, petit projet adjugé à 32 300 F.
42 En décembre 1859, au moment de l’appel d’offres pour Landivisiau, l’ingénieur en chef diffuse deux cents affiches, et donne au préfet les adresses de quatorze entrepreneurs, extérieurs au département, « qu’il me parait utile de prévenir ».
43 Bulletin de la Société d’agriculture de Morlaix (1865).
44 Audierne leur rapporte 160 000 F, Belle-Isle en terre 170 000 F, le Morbihan 180 000 F. La R 169 a été depuis déclassée en route départementale D 169. Celle où ils sont intervenus près d’Audierne est devenue D 165.
45 CHAN : F/14/7230.
46 Information fournie, tout à fait officiellement, par Jean-Pierre Soubigou dans le rapport d’expertise qu’il fera en 1875. AD du Finistère : 5 S 45. Ils n’ont certainement pas plus pratiqué le crédit commercial, c’est-à-dire celui fait sur les fournisseurs, méthode alors peu courante et qui aurait entaché leur image et affaibli leur crédibilité dans un milieu professionnel où tous se connaissaient et se surveillaient.
47 En sachant que d’autres chantiers sont par ailleurs activés, qui nécessitent d’autres apports de fonds.
48 Rapport tendant à obtenir la réduction des retenues pour garantie sur les dépenses des entreprises. AD des Côtes-d’Armor : 33 S 4.
49 À Montbéton dans le Tarn et Garonne, quand, en 1856, le garde champêtre veut arrêter deux voleurs de raisin, le chef d’équipe lui répond que « les travaux des chemins de fer doivent passer avant la loi ». AD du Tarn et Garonne : 261 S 1.
50 Par exemple, dans les Côtes-du-Nord, entre le 7 janvier et la fin mai, ils passent de 16 mineurs à une centaine, sur injonction de l’ingénieur des Ponts et Chaussées. Amélioration essentielle quand on sait que pour extraire 1 mètre cube de déblais d’une galerie qui fait 9 mètres à la clef, il faut 37 mineurs pendant 3 jours. J. Chaix, Cours de construction (1890).
51 Feuille d’attachement sur un chantier de Rennes en 1875. AM de Rennes : 1 O 80.
52 Dans les Côtes-du-Nord, des arrêtés sont pris en novembre 1860 et avril 1861, en fonction uniquement de contraintes techniques. Dans le Finistère, un arrêté préfectoral, daté du 23 mai 1862, « autorise les entrepreneurs de tous les ateliers du chemin de fer à travailler sur leurs chantiers les dimanches et jours fériés » entre Brest et Loc-Éguiner, cette fois-ci pour de simples raisons de délais et de disponibilités budgétaires. AD du Finistère : 5 S 37, AD des Côtes-d’Armor : 33 S 4.
53 Quand en 1873, il faudra une pompe puissante pour préparer les fondations du môle du port du Conquet, l’ingénieur des Ponts et Chaussées du Finistère la fera venir de son ancienne école à Paris. AD du Finistère : 4 S Supplément 1373.
54 Chiffres extraits des données du chantier de Saint-Agathon, confirmés par Jean-Pierre Soubigou dans son expertise de 1875. Ils varient très légèrement d’un chantier à l’autre ou suivant les époques. Les goujats, ou mousses, c’est-à-dire les apprentis maçons, se contentent de 1,25 F à 1,50 F.
55 Informations légèrement variables suivant les cahiers des charges, ou issues de La Construction lyonnaise de juin 1879 et janvier 1880.
56 Dans le cours de Charles Bricka en 1894 à l’ENPC, la sécurité ne représente que quelques lignes de-ci, de-là. L’auteur est pourtant ingénieur en chef des Ponts et Chaussées et ingénieur en chef de la voie et des bâtiments aux chemins de fer de l’État. Bnf : Gallica.
57 Il faut une journée à deux hommes pour creuser un trou de 2 m de profondeur et de 25 mm de diamètre dans le granit.
58 AD des Côtes-d’Armor : 33 S 4 (19). Hervé Guillou est tué à 150 m du tir de mine. Yves Plusquellec à 80 m. Louis Abgrall est tué en tombant d’un wagon, comme Pierre Gauthier monté au vol pour aller plus vite. Les archives ont gardé trace de 10 tués sur ce chantier, mais sans garantie d’exhaustivité.
59 La garantie obligatoire est souvent largement consommée. Elle deviendra plus tard 1 %, l’État remboursant à l’entrepreneur les dépassements éventuels. Indispensable, son principe n’est cependant pas incitatif à augmenter le budget des équipements et aménagements de sécurité sur les chantiers.
60 Docteur Bérenguier, Compte-rendu du service médico-chirurgical de la construction du lot de Saint-Géry (Tarn), 1864. Les hommes de Plounéventer interviendront plus tard au même endroit pour une ligne transversale à celle-ci.
61 BnF : 4-FM-6637.
62 Suivant rapport des experts eux-mêmes.
63 En 1881, à une époque où maires et adjoints seront nommés par décret présidentiel, il deviendra adjoint spécial pour Recouvrance.
64 Rapport de Victor Fénoux, daté du 29 juin 1870 qui commente l’arbitrage définitif du conflit fait, le 5 mars précédent, par le Conseil de préfecture des Côtes-du-Nord. Les commentaires de Victor Fénoux ne sont pas très tendres pour les entrepreneurs eux-mêmes qu’il accuse d’altérer la vérité, d’argumenter par sophisme, et de bien d’autres défauts encore. BnF : 4-FM-6637 et 6638.
65 Ernest Lireux est aussi un républicain fort respectable. Le répertoire des clubs et des clubistes de 1851, le donne comme l’un des secrétaires du club républicain du 2e arrondissement que préside le très modéré Michel Goudchaux, que François-Louis Soubigou a vu à l’œuvre en tant que ministre en 1848, et, comme opposant au rachat des chemins de fer par l’état. BnF : Gallica.
66 Les Lescoët vendent certainement ces terres pour financer la construction de la ferme modèle dont Jonathas termine l’installation sur les terres entourant leur château de Lesquiffiou, en Pleyber-Christ.
67 AD de Mayenne : 3 E 8/439, Fonds Henri Auguste Dubois. Petite anecdote, l’acte de vente Gérodias a été signé à Brest par devant maître Bellamy.
68 Plus tard, dans les années 1875 à 1878, ils acquerront, via leur associé basé à Paris, des terrains avoisinant la gare Saint-Lazare. Des opérations, semble-t-il, parfois spéculatives puisque, par exemple, le 13, rue de Naples acheté le 31 mars 1875 sera revendu le 24 juillet, ou le 57, rue de Rome acheté le 3 juin 1878 le sera le dès le 19. Quoique dans ce dernier cas, la situation des affaires d’Auvergne puisse laisser penser à un retournement de situation intempestif.
69 Collège de France : leçon d’ouverture du professeur Georges Renard, spécialiste de l’histoire du travail (1927). BHL : Ms 2509.
70 ENPC : Ms 2008.
71 Information fournie par Monsieur Pierre Soubigou, lui-même ingénieur géologue ayant exercé en Auvergne.
72 AM de Clamart. APP : BA 1122. AC de Versailles : D3 2089. BnF : 8-LN27-33058. Jules est né le 2 novembre 1818, et Adolphe Edouard le 17 octobre 1825.
73 AD des Côtes-d’Armor : 33 S 4/4-17.
74 Adjudication du 5 novembre 1861 pour 1,75 MF, sans remise et sans concurrence. Le Constructeur universel du 14 novembre 1861.
75 Extrait des registres de l’état-civil de Plœuc annexé au dossier de Légion d’honneur de Victor Radenac. CHAN : L 2256044. En 1795, six chouans furent fusillés dans la commune, au mois d’août, et, sans doute en représailles, le maire fut assassiné au mois de novembre.
76 Dossier de Victor Radenac au Service des Ponts et Chaussées. CHAN : F14/2653.
77 Notes sur l’affaire Soubigou dite de Guingamp, document non daté, postérieur à avril 1888. AD du Finistère : 78 J 31 et 32, Fonds Maître Perret.
78 Un autre document manuscrit, rédigé le 19 décembre 1887, donne la date de 1866, ce qui ne change rien au processus d’intégration et aux raisons d’acceptation de Louis Colbert, le décret impérial du 19 juin 1868 n’ayant pas été conçu dans le secret.
79 C’est dans une lettre du 6 décembre 1886 à son frère Jean-Pierre que François-Louis Soubigou utilisera ce qualificatif.
80 Suivant des calculs faits en 1872 par Jules Dufresne, inspecteur des Ponts et Chaussées, la Compagnie de l’Ouest ne perdra pas d’argent sur sa liaison Rennes-Brest avec une rentabilité de 1,22 %. AD du Finistère : 100 J 1092. Mais ne drainant pas de véritable trafic industriel, seul capable de lui apporter les profits nécessaires, elle restera fragile, et sera la première à être reprise par les pouvoirs publics en devenant Ouest-État le 1er janvier 1908. Mais ce sera dans un autre siècle et pour une toute autre histoire.