1 François-Louis Soubigou y siège de puis 1871, et y siégera constamment jusqu’à sa mort, réélu sans concurrence ou presque.
2 Tract de réponse d’Armand Rousseau à un libelle en breton, signé Jérôme Doutouz de Lambervès. AP : Famille Rousseau.
3 L’Électeur du Finistère : « Manifest an deputeed republicaned eus ar Finister. » Ce journal disparaîtra, le 15 novembre 1876, pour renaître dans L’Union Républicaine. Celle-ci deviendra, en 1886, La Dépêche de Brest.
4 AD du Finistère : 3 M 328.
5 Plus généralement en France, les dirigeants du journal républicain l’opinion nationale l’ont offert gratuitement lors des élections sénatoriales aux délégués hésitants. Et 7 000 instituteurs ont répondu présent. BnF : GR FOL-LC2-2974.
6 Le 10 janvier suivant, Le Droit National, journal de Brest et du Finistère, parlera du même chapeau en termes inverses : « Les belles formes de celui de M. Soubigou font l’admiration des parisiens. »
7 L’Avenir de Morlaix du 4 novembre 1893.
8 Ce n’est pas la seule pièce où apparaît le nom « Soubigou ». Tristan Bernard fera représenter en décembre 1912, une pièce intitulée Les Phares Soubigou. L’action ne comporte rien qui puisse être rapproché de la vie de François-Louis Soubigou, hormis qu’elle se passe en Bretagne et que le nom est suffisamment rare pour pouvoir penser que l’auteur l’a emprunté soit au sénateur, soit à son neveu Louis, alors député.
9 Sauf indication contraire, les informations concernant Monseigneur Freppel, qui suivent, sont issues des Archives de l’UCO : dossier 9.
10 Expression rapportée par Hippolyte Chavanon dans une lettre du 9 mai 1880, à Monseigneur Freppel.
11 Lettre d’Hippolyte Chavanon à Monseigneur Freppel, du 22 avril 1880. Lettre de Jules Delmas, au même, du 26 avril 1880.
12 Le Charivari du 28 novembre 1881.
13 CHAN : 258 AP 1, Fonds du chanoine Mugnier.
14 Le journal Le Finistère du 22 juillet 1885, paraissant avant le second tour des élections sénatoriales nécessité par l’invalidation des candidats, attestera avoir reçu un courrier de l’évêque de Quimper affirmant que l’opinion républicaine n’était pas un péché et qu’il recommandait l’abstention à son clergé en matière politique.
15 Renseignements généraux, APP : Ba 941.
16 Il s’agit bien du futur président de la République, sous-préfet de Brest de décembre 1879 à avril 1881.
17 Information citée par l’abbé Eugène Terrien, bibliothécaire des Facultés catholiques de l’Ouest, dans son ouvrage : Monseigneur Freppel, sa vie, ses œuvres, son influence et son temps (1932).
18 Information citée par l’abbé Eugène Terrien dans son autre ouvrage : Monseigneur Freppel, apologiste et défenseur des droits de l’Église (1927).
19 Lettre d’Hippolyte Chavanon à Monseigneur Freppel du 15 mai 1880.
20 Lettre du 14 février 1888 à Hippolyte Chavanon.
21 CHAN : AP/156 (I) 27, Fonds de Mackau.
22 Le souligné est du rédacteur lui-même. Maurice Le Sage d’Hauteroche d’Hulst qui a fondé l’Institut catholique de Paris en 1875, en a été nommé recteur en 1881. Le chanoine Treussier sera à l’origine de la propagation du mouvement silloniste dans les différents collèges de garçons du Finistère, au tournant du siècle.
23 AD du Finistère : 39 J 1, Fonds de Legge.
24 L’échec républicain est net. Le dernier conservateur obtient 61780 voix quand le premier républicain en a 57314 sur 61153 votants. Corentin Léonard Marie Guyho, dit Corentin-Guyho, est docteur en droit, avocat au Conseil d’État, député depuis 1876. Georges Marie Arnoult est président du Comice Agricole de Pont-l’Abbé. Pour les autres, voir supra.
25 UCO : dossier 10 (lettre de Monseigneur Freppel à Hippolyte Chavanon).
26 À Plounéventer, le conseil municipal que préside Jean-Pierre Soubigou, refuse toute subvention pour cet anniversaire. AM de Plounéventer : Cahier des arrêtés municipaux, 28 avril 1889.
27 CHAN : AP/156 (I)/108, Campagne boulangiste.
28 Il s’y suicidera en septembre 1891 sur la tombe de sa maîtresse, et, féroce comme toujours, Clemenceau proposera, dit-on, une épitaphe : « Ci-gît le général Boulanger qui mourut comme il vécut, en sous-lieutenant. »
29 Il s’agit d’Henri Pierre Charles de Chamaillard, à ne pas confondre avec son fils, Henri Marie Charles, lui aussi avocat et qui sera élu sénateur du Finistère en 1897.
30 Un article des Cahiers de l’Iroise d’avril 1995, signé France et Jean-Paul Chevillotte, indique que la compagnie arme dix vapeurs à la fin du xixe siècle. Jean Charles Chevillotte est aussi connu pour la création de l’école d’agriculture du Nivot, installée en 1922 sur les 400 hectares de son ancien domaine, en Lopérec.
31 Citée par René Kerviler, in Répertoire de bio-bibliographie bretonne.
32 Lettre à Hippolyte Chavanon du 1 octobre 1890.
33 Respectueux des usages, les quatre sénateurs finistériens prennent soin, dès l’annonce du décès, de passer s’inscrire au 2, rue de Narbonne, adresse de l’évêque lors de ses séjours parisiens.
34 Note faite, en avril 1893, par Monseigneur d’Hulst au cardinal Rampolla pour faire le point sur l’origine de sa candidature. AHAP : 2 D 2 – 10. Monseigneur Trégaro obtiendra une compensation avec l’insertion de son portrait dans le vitrail posé pour le couronnement de N. D. du Folgoët en septembre 1888. Monseigneur de Cabrières s’intéressera à l’Académie française, puis, y ayant échoué, obtiendra la pourpre cardinalice, satisfaisant enfin ses ambitions.
35 APP : Ba 1122.
36 Lettre de Monseigneur d’Hulst à l’abbé Pisani. AHAP : 2 D 2 – 12.
37 AHAP : 2 D 2 – 10.
38 AHAP : 2 D 2 – 12.
39 AHAP : 2 D 2 – 10.
40 Lors de ces primaires républicaines, ce point lui assure 319 bulletins contre 26 à l’amiral, hué par l’assistance lorsqu’il fait sa déclaration de libre-échangiste. La Dépêche de Brest du 3 juillet 1893.
41 La Dépêche de Brest du 17 juillet 1893.
42 L’Avenir de Morlaix du 25 juin 1892.
43 La conserverie s’est continuée via Wenceslas et existe toujours, distribuant ses produits sous la marque Le Connétable.
44 AC de Paris : état-civil.
45 Annotation manuscrite sur une lettre circulaire adressée aux conseillers municipaux du Finistère et signée des trois candidats sénateurs du Finistère. AD du Finistère : 64 J 36.
46 La Dépêche du 7 janvier 1894.
47 Ce « connu de tous », qui apparaît comme premier argument dans un tract bilingue du 29décembre1893, est accentué, qui plus est, grâce à cette structure si particulière de la langue bretonne qui place en tête le mot le plus fort de toute phrase, comme s’il était oralement souligné : « Anavezet omp ganeoc’h ». AD du Finistère : 64 J 36.
48 AD du Finistère : 64 J 36.
49 S’il n’est plus « un maire républicain dans la ville sainte » ainsi qu’il l’a écrit dans sa profession de foi, il a retrouvé une position équivalente à Roscoff grâce à l’appui des votes du village républicain voisin de Santec. AD du Finistère : 64 J 36.
50 Monseigneur d’Hulst n’a pas hésité non plus sur le ralliement, répondant en avril 1892, aux critiques du directeur du Temps : « C’est la doctrine de l’encyclique. » AHAP : 1 D X 23.
51 René de la Tour du Pin, est un disciple de l’ingénieur et économiste Frédéric Le Play et de sa doctrine sur les sciences sociales, publiée en 1863.
52 Ensemble des informations sur Albert Le Roux par Vincent Huon de Penanster, son neveu, et ancien maire de Plounéventer.
53 En particulier La Dépêche du 17 janvier 1894.
54 Son score s’y améliorera avec le temps puisqu’en mai 1906, il obtiendra 395 voix sur 398. Pour autant, il ne semble pas que cette élection ait stimulé le développement du cercle catholique ouvrier de la seule organisation finistérienne numériquement importante, l’arsenal de Brest. En réponse à une question de son ministre qui lui a transmis une lettre de l’amiral Vallon parlant de 2 000 ouvriers adhérents et d’une « ardente propagande cléricale », le préfet maritime écrit, le 16 novembre 1894, parlant de cette organisation : « Peut-on lui attribuer une influence politique ? Je ne le crois pas », et exclut sa capacité à mobiliser de tels effectifs. CHAN : 460 AP 4, Fonds Félix Faure. En 1914, Yves Caill, fils de Claude, sera lui aussi battu par Albert de Mun.
55 « Informations des descendants Soubigou, Quéinnec, Huon de Penanster. » Lettre d’Albert de Mackau à Albert de Mun du 9 novembre 1889. CHAN : 378 AP 13, Fonds Albert de Mun.
56 Cette lettre collective est inspirée par Alain Budes de Guébriant. AHAP : 2 D 2/10. René Kerviler, dans son Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, note sur l’annonce de ce décès : « On remarqua que le président du Sénat, en annonçant cette nouvelle, ne l’accompagna d’aucune oraison funèbre. »
57 Commentaires de La Dépêche du jour même de l’élection.
58 Ainsi qu’il le dit lui-même, l’amertume d’Armand Rousseau est accentuée par le fait que, se voulant au-dessus des conflits politiciens et se pensant élu sans avoir à combattre, il a dû affronter une concurrence dans son propre parti. Il termine par une phrase très désabusée : « Si j’avais prévu tout cela, je n’aurais certainement pas engagé la lutte ; car un échec aurait été aussi fâcheux pour moi aux yeux de mes administrés que le succès m’a été utile. » AP : Famille Boucher.
59 Armand Rousseau va décéder à Saigon le 10 décembre 1896. C’est le fils Ponthier de Chamaillard qui lui succédera au Sénat, en mars 1897, battant son neveu Armand Allain-Launay.
60 L’expression est dans une lettre à Albert de Mun du 9 février 1881. CHAN : 378 AP 13, Fonds Albert de Mun.
61 Un journal, Le Léonard, est spécifiquement créé pour soutenir le comte de Blois. AD d’Ille-et-Vilaine : 1 U 170. L’abbé Gayraud est soutenu par Le Courrier du Finistère. Après lecture attentive des débats de l’affaire Dreyfus, Hippolyte Gayraud révisera son jugement et se déclarera partisan de la révision du procès. Le Courrier du Soir du 31 octobre 1898. C’est Louis Soubigou, fils de Jean-Pierre, qui lui succédera après son décès en mars 1912.
62 Il aura alors près de lui dans cette assemblée son neveu Louis Soubigou.
63 Comptes rendus des débats du conseil général du Finistère du 7 avril 1902. James est le fils de François Monjaret de Kerjégu.