Science et surréalisme
p. 57-70
Extrait
Le cercle de l’avant-garde
1Doté maintenant d’un savoir faire certain dans le domaine de la prise de vues, Painlevé est également un cinéphile averti, qui suit avec attention les expérimentations les plus modernes et les plus audacieuses des cinéastes de l’avant-garde dont il voit les films dans les salles spécialisées et les ciné-clubs parisiens. En 1928 le contexte lui est favorable quand il se lance dans la réalisation de courts métrages documentaires.
2À la fin des années 1920 en France le documentaire est considéré par nombre de critiques, de cinéphiles et de réalisateurs, comme l’avenir du cinéma comme en témoignent les propos d’époque qui suivent ou même, ainsi que l’écrit Jean Dréville, l’un de ses plus fervents défenseurs, comme « l’âme du cinéma1 ». C’est à Robert Flaherty que l’on doit cette attention nouvelle. Un autre chantre de l’avant-garde, Alberto Cavalcanti, rappelle ainsi que « la renaissance du documentaire n’a commencé que lorsque Flaherty a tourné Nanouk2 »
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