Chapitre II. Beauté d’expression dans la nature
p. 347-354
Texte intégral
Expression des objets matériels
1Souvent, par jeu d’imagination et illusion poétique, nous prêtons à des objets matériels une sorte d’expression morale. Ainsi, quand nous considérons un meuble, un vase, un édifice, nous nous plaisons à lui attribuer une physionomie. Il nous semblera qu’un fauteuil a une attitude raide, compassée ou nonchalante. Un vase nous fera l’effet d’un poussah bedonnant ; ou bien il semblera s’étirer, allonger son col, faire effort pour se dresser sur son pied. Une maison prendra une expression coquette, avenante, ou dure et même sinistre ; dans certaines chaumières délabrées un poète se figurera de pauvres vieilles au chef branlant, accroupies au bord du chemin. Ainsi nous prêtons une physionomie aux choses par vague analogie avec les expressions humaines, comme nous donnons une figure aux nuages. Ce sont de simples rêveries. L’objet étant par définition inanimé, il n’y a rien en lui, rien en dehors de nous qui réponde à cette expression. Bien qu’objectivée, elle est toute subjective. Mais nous devons nous demander si, abstraction faite de ce faux pathétique, les choses n’auraient pas une expression vraie, correspondant à quelque sentiment réel, que sans aucune illusion poétique nous pouvons attribuer à quelqu’un ?
2Il en est certainement ainsi des choses qui sont l’œuvre de l’homme, ou sur lesquelles nous avons mis notre marque en les employant à notre usage. Une ligne tracée sur le papier ne semble avoir un mouvement aisé ou gauche que par illusion ; mais elle exprime très réellement l’aisance ou la gaucherie du geste qui l’a tracée. Un meuble, un vase exprime le sentiment dans lequel il a été conçu. La maison exprime le caractère de son architecte, et l’esprit dans lequel elle a été édifiée ; ce peut être une œuvre de luxe ou de parcimonie, de calcul ou d’insouciance, de hardiesse ou de timidité, de modestie ou d’orgueil, d’ascétisme ou de sensualité. L’architecture de chaque époque correspond à un certain état social et moral, qu’elle exprime. La demeure prend aussi la physionomie de l’habitant. De son aspect, de son état d’entretien, sans se mettre en grands frais de sagacité, on pourrait tirer bien des inductions sur le caractère, sur les habitudes, sur les goûts des personnes qui l’ont hantée pendant de longues années. Tout objet, fabriqué de main d’homme ou employé par l’homme, a donc une expression bien objective qu’il est juste de lui attribuer. Il a vraiment un caractère humain, qui doit entrer dans son évaluation esthétique.
Le sentiment de la nature
3Passons à l’expression des choses dans la nature.
4Dans l’idée que nous nous faisons de la beauté d’un paysage, nous ne faisons pas entrer seulement ses qualités pittoresques, mais encore et surtout son expression morale. L’esthétique du paysage ne saurait donc être établie sans tenir compte de ce que l’on a appelé le sentiment de la nature. Le rôle de l’esthétique rationnelle est de contrôler et de diriger ce sentiment, en le dégageant autant que possible du faux pathétique dans lequel il risque de s’égarer, et des illusions de l’expression subjective.
5On a beaucoup discuté sur « le sentiment de la nature ». Je conçois qu’on ait peine à le définir, tant la nature peut nous inspirer de sentiments divers. Il est inutile de nous travailler à enfermer dans une sèche formule un ensemble d’émotions aussi complexes, aussi instables. Prenons-les plutôt telles qu’elles sont, dans leur richesse et leur variété. Par sentiment de la nature, j’entends l’ensemble des sentiments que la nature nous suggère, et qui déterminent son expression.
Éléments subjectifs
6Dans cette expression entrent des éléments subjectifs, c’est-à-dire des sentiments qui ne sont qu’en nous-mêmes et ne peuvent être attribués à la nature que par illusion, et des éléments objectifs.
7En fait les éléments subjectifs sont certainement dominants. L’expression que nous attribuons à un paysage dépend en grande partie de l’impression physique que nous en recevons. L’homme, être nerveux et de sensibilité raffinée, subit profondément l’action des phénomènes atmosphériques.
8Cette sensibilité particulière doit surtout s’être développée dans les pays à climat très variable ; au cours lent et régulier d’une journée d’été comparez les caprices d’une journée de printemps ; rayons furtifs dans la brume, jeu des nuages dans le ciel bleu, ondées et éclaircies : pour des nerfs un peu délicats, ce sont des changements incessants de tonalité, qui ne peuvent manquer d’être perçus, d’agir sur l’humeur, et de se convertir en sentiments.
9Conformément à une loi déjà citée, les objets eux-mêmes nous sembleront prendre la teinte des émotions qu’ils nous donnent. Le rayon de soleil qui nous ranime et nous égaie nous semblera joyeux. La brume froide qui nous morfond nous semblera mélancolique. Cette mélancolie est-elle en nous ou bien en elle ? Nous ne songeons pas à faire la distinction ; tout cela se confond, et il nous semble que du ciel gris descend sur nous de la tristesse.
10Les contemplatifs savourent ces émotions, ils s’y complaisent. Nous aimons qu’un paysage ait un caractère tranché, et que tous les détails dont il se compose contribuent à rendre plus intense cette émotion qu’il nous donne ; s’il est sombre par exemple, nous voulons qu’il le soit à l’extrême, au point de dégager une tristesse lugubre ; s’il est riant, que tout y soit frais, vif et joyeux. Avec cet instinct de composition artistique que nous apportons à notre insu dans la contemplation de la nature, nous faisons un effort d’imagination pour le voir tel, pour le pénétrer à fond du sentiment exprimé, jusqu’à saturation.
11Nous prêterons même de véritables émotions à la nature pour la dramatiser et en recevoir ainsi des impressions plus fortes. Qu’importe au grain de sable d’être poussé ici ou là, au vent qui l’entraîne de le faire rouler plus ou moins loin, de le soulever de terre ou de ne pouvoir l’ébranler ?
12Que le ruisseau coule en chantant sur les galets, s’endorme dans le marais stagnant, ou tombe au gouffre de la cascade, que lui importe ? Tout cela est indifférent aux molécules d’eau qui roulent les unes sur les autres. La mécanique nous l’apprend ; la matière est indifférente au mouvement ou au repos. Mais nous nous plaisons à nous figurer dans les choses un semblant d’émotions, analogues à celles que nous éprouverions à leur place. Des forces de la nature nous faisons des puissances à demi conscientes pour mieux sympathiser avec elles. De là cette beauté dramatique que nous attribuons à toute manifestation des forces sauvages de la nature, au souffle de la tempête, à la course échevelée des vagues, aux éclats de la foudre. Nous nous laissons prendre à ce jeu par lequel nous prêtons à des phénomènes tout physiques une expression morale. Quand le vent passe sous une porte mal close, nous entendons comme une voix lointaine qui s’approche, qui élève sa plainte indignée, désespérée, qui monte et gronde, puis semble retomber impuissante, et s’éloigne avec un sourd gémissement. Et nous nous attendrissons sur cette plainte. Ce n’est évidemment qu’une illusion dans laquelle notre imagination se complaît ; ces tristesses, ces plaintes n’existent que pour nous, elles n’ont de réalité qu’en nous. Si elles nous émeuvent, c’est par inconscient rappel des accents de la voix humaine. En fait, il n’y a là qu’un courant d’air, qui passe en vibrant par une fente étroite. Au fond il en est de même des voix de la forêt, des voix de la mer. C’est aussi par jeu d’imagination que nous prêtons une expression triste ou joyeuse aux ombres, aux clartés, à l’aube, au crépuscule, aux choses inanimées. Comme on lance sa voix aux échos d’une voûte sonore, nous projetons nos sentiments dans la nature entière, pour qu’ils nous reviennent amplifiés par cette vaste résonance ; et nous sympathisons avec cette âme des choses, qui n’est au fond que notre âme.
13Que faut-il penser de ces illusions ? Ne sont-elles pas le vertige de la poésie moderne ? Ne nous ramènent-elles pas à une mythologie surannée ? Ne nous exposent-elles pas à bien des mièvreries, au faux pathétique, aux attendrissements sur la feuille qui tombe ? Et dans tous les cas, nous faisant attribuer aux choses une beauté d’expression qu’elles n’ont que pour nous, ne sont-elles pas une formelle illusion esthétique ?
14Je ne serai pas aussi sévère. Il ne faut pas prendre trop à la lettre les effusions panthéïstiques de nos poètes, et leurs descriptions sentimentales. Ne le disons pas trop haut, pour ne pas gâter ce jeu charmant, auquel il faut faire semblant de se laisser prendre. Mais nous savons bien que ce n’est qu’un jeu. Les poètes sont des rêveurs, ils ne sont pas des hallucinés.
15J’ai souvent pensé que l’on traduit d’une façon bien lourde les conceptions antiques quand on parle de la mythologie comme s’il s’agissait de croyances dogmatiques. Je ne puis admettre que même du temps d’Homère on ait pris au sérieux les aventures de Zeus et d’Héra, les festins sur l’Olympe, et les sirènes et les cyclopes ; cela faisait partie de la légende dorée. Dans les forêts, le poète ancien mettait des nymphes et des satyres ; il savait bien que jamais, se promenant au bois, il n’en rencontrerait. Nos poètes donnent une âme aux chênes, aux sources, au vent qui passe, au nuage qui flotte dans l’air. Eux aussi savent bien que ce n’est pas réel ; et c’est le grand charme de ces illusions. Le rêve le plus délicieux n’est-il pas celui dans lequel on a conscience de rêver ? S’ils pensaient que la nature est vraiment animée, elle perdrait à leurs propres yeux quelque chose de sa poésie. Pour qui croirait absolument au merveilleux, il ne serait plus une merveille, mais une réalité comme une autre. Il n’y a de merveilleux que l’imaginaire.
16Nous ne voyons donc aucun inconvénient à ce que l’on personnifie tant qu’on le voudra les forces de la nature, s’il reste entendu que ce n’est là que jeu d’imagination et métaphore poétique.
17Mais la raison a des droits sur ce jeu de sympathie. Elle ne veut pas qu’on en abuse.
18Nous ne devons pas laisser notre Moi se trop perdre dans les choses. S’abaisser, pour mieux entrer en sympathie avec les choses, à l’inconscience des êtres élémentaires, ce peut être une détente aux préoccupations de la vie sérieuse ; mais à prolonger ces contemplations passives, on perdrait de sa tonicité morale. S’il est délicieux de se fondre dans l’âme universelle, ce ne peut être pour l’âme humaine un idéal. Mieux vaut pour elle reprendre énergiquement conscience de sa personnalité.
19Trop souvent nous nous plaisons à donner à la nature des expressions douloureuses, pour en savourer la mélancolie. Cela encore est marque d’alanguissement et ne vaut rien à l’âme.
20Il y a bien de l’égoïsme enfin dans cette jouissance de l’esthète qui regarde la nature comme un pur objet de contemplation, et qui savoure le spectacle des choses pour le seul plaisir qu’il en peut retirer, sans s’inquiéter de ce qu’en peuvent sentir pour leur compte les autres êtres. C’est pour nous une sorte de devoir de nous enquérir au moins des expressions objectives la nature.
Éléments objectifs
21Sans faire appel à la fantaisie, mais au contraire en faisant effort pour entrer dans la réalité, nous pourrions découvrir dans la nature une expression. La vie est partout, et avec elle le sentiment.
22Ce que nous appelons la nature ne se compose pas seulement de matière inerte et de forces physiques, mais de myriades de créatures et d’êtres organisés, qui pour vivre d’une existence plus humble que la nôtre n’en ont pas moins droit à notre sympathie1.
23Nous pouvons sympathiser avec la plante. Nous le faisons même plus volontiers qu’avec l’animal même, peut-être parce qu’entre elle et nous il n’y a jamais hostilité. Nous souffrons pour elle quand elle se fane ou dépérit ; nous nous réjouissons avec elle quand elle reverdit sous l’ondée bienfaisante ou s’épanouit au soleil. Qu’il y ait dans cette impression un peu d’exagération sentimentale ; que nous prêtions à la plante des sentiments trop humains et notamment le sentiment de sa propre poésie, je n’en disconviens pas. Mais on peut sans trop d’illusion lui attribuer au moins un vague bien-être, de sourds malaises. L’illusion est de mettre en elle des sentiments conscients, mais n’y a-t-il pas bien des choses au-dessous de la conscience, qui ne sont pourtant pas de simples faits matériels ? De quoi nous-mêmes prenons-nous conscience en nous, si ce n’est de quelque chose qui nécessairement était inconscient ? Nous ne savons ce qu’est en soi le végétal vivant, et ce qui le fait vivre ; mais il nous est vraiment impossible de nous le représenter comme un simple agrégat de molécules inertes, comme un petit tas de matière ; il doit y avoir en lui quelque chose d’autre, une activité supérieure au mouvement purement mécanique, et que nous ne pouvons mieux nous représenter qu’en animant la plante, c’est-à-dire en lui donnant quelque chose de notre âme, en sentant pour elle. Et qui sait si nous n’avons pas le droit d’aller plus loin ? Qu’y a-t-il au fond des choses que nous disons matérielles ? Autre chose assurément que ces grossiers symboles visuels par lesquels nous nous les représentons.
24L’expression que nous prêterons ainsi à la nature aura sa valeur objective. Elle n’est plus un simple reflet de nos émotions. Nous ne la rêvons pas, nous la constatons hors de nous, bien réelle, et c’est plutôt notre émotion à nous qui en est le contre-coup sympathique. Nous avons vu qu’il est juste d’admirer la nature pour le bien-être qu’elle nous donne ; nous devons l’admirer plus encore pour le bien-être qu’elle donne à toutes ses créatures, bien-être collectif, auquel nous ne faisons que participer. On sait la grandeur incomparable de cette émotion qui nous saisit, quand une foule entière, dans laquelle nous nous perdons, participe d’un même sentiment. Ici nous sympathisons avec une foule plus humble, mais innombrable, avec la foule des êtres élémentaires, dont nous partageons les sentiments très simples mais très profonds. Aussi quelle résonance, quelle ampleur prennent alors nos propres émotions !
25« Le sourire appartient bien à certains lieux, l’horreur à d’autres, et à d’autres la sérénité. Un paysage où toutes les plantes périssent et pourrissent, où les arbres souffrent, où toute vie est chétive, exténuée et malingre, est triste en soi, sans qu’il soit besoin qu’un homme vienne y gémir. Un autre où tout est robuste et exubérant de sève est un centre d’existences heureuses ; il est gai comme une maison où tous se portent bien… Ainsi la nature est pleine d’expressions individuelles ou collectives. Et celles-ci se modifient avec les saisons, les heures et les températures. Une nuit de gel cause bien d’autres angoisses que parmi les hommes attardés. Il y a des coups de vent qui, balayant un paysage et affligeant les arbres, les fleurs, les oiseaux, le transforment en une véritable scène de souffrance, et y éveillent un chœur douloureux, où chacun, à sa façon, les uns en poussant des cris, les autres en contractant leurs feuilles, se plaint de sa souffrance2. » Ici l’impression esthétique correspond donc bien à la réalité ; l’idée même que cette expression de la nature n’est pas un simple jeu poétique, mais a quelque chose de très sérieux, doit intervenir dans nos jugements de goût ; nous serions portés, par attrait du pathétique, à préférer aux paysages riants et paisibles ces paysages tourmentés, désolés, qui font si bien en peinture et fournissent dans la description littéraire de si beaux effets. Nous devons sympathiser plutôt avec les forces bienfaisantes de la nature qu’avec ses forces malfaisantes. Il nous suffirait de redire ici ce que nous avons dit de la souffrance humaine. La tristesse des êtres et des choses est en soi une laideur, que l’art a le droit de représenter dans un intérêt dramatique, et dont nous pouvons admirer la représentation, mais que nous n’avons pas le droit d’admirer dans la réalité. Cette expression pathétique, qui certainement contribue à la valeur d’une œuvre d’art, ne peut conférer aux spectacles de la nature une qualité esthétique. Qu’une symphonie émouvante soit jugée belle, c’est à juste titre, puisque précisément elle est faite pour émouvoir : mais on ne peut supposer que la nature se soit proposé comme fin de nous donner des émotions, ni par conséquent l’applaudir d’y avoir réussi.
26Que veulent les forces de la nature ? Ces puissances ont-elles un but ? Je n’en sais rien. Par analogie avec l’effort des créatures vivantes, je puis supposer qu’elles tendent à se développer, que les causes physiques veulent produire leur effet, que tout mouvement a pour but le point auquel il aboutira. C’est possible après tout. Mais encore une fois je n’en sais rien. Ignorant s’il y a pour elles-mêmes un bien, j’ai le droit de leur demander avant tout d’être bienfaisantes.
27Ce que nous devons désirer du monde, c’est qu’il soit vraiment un Kosmos ; c’est que tout y soit en ordre et en harmonie ; c’est que les éléments soient divisés par grandes masses pures, ici de l’eau, là de la terre, là de l’air, tout migma où se confondent les éléments étant impur et inquiétant ; c’est qu’il soit hospitalier à la vie et surtout aux formes supérieures de la vie.
28Pour qu’une chose expressive soit belle, il ne suffit pas, avons-nous dit, que l’expression en soit émouvante, il faut que les sentiments exprimés soient beaux, qu’ils aient quelque chose de noble, d’élevé, de sérieux. Cela est aussi vrai de l’expression dans les productions de la nature que de l’expression dans l’art. Nous devrons donc attribuer plus de valeur esthétique aux impressions calmes, reposantes que nous recevons de la nature, qu’à ses impressions troublantes. Il y a plus de beauté dans une fin de journée paisible que dans un orage.
29Le primitif sentiment de la nature était moins tourmenté que le nôtre ; les anciens aimaient les sites riants, gracieux, les fraîches vallées, l’opulence de la terre et sa fécondité ; la nature leur semblait belle quand ils la trouvaient bonne, féconde et maternelle. Ce sentiment était raisonnable, car c’est bien là la beauté de fond. La terre est la demeure des êtres vivants, il faut avant tout qu’elle leur soit accueillante. Un beau paysage, c’est celui dans lequel d’innombrables créatures peuvent vivre à l’aise, sans se froisser les unes les autres, dans les conditions d’existence les plus favorables. Que l’on y trouve de l’espace, de la lumière, de l’air pur, des eaux courantes, de la verdure et des fleurs ; quelques accidents de terrain s’il est possible, non pour varier les lignes, mais pour admettre des formes d’existence plus diverses ; avec cela, toujours un paysage devra produire une impression de beauté. Jamais la nature ne devra nous sembler plus belle que lorsque nous la sentirons heureuse. Nous qui disons l’aimer, nous ne pouvons lui souhaiter une autre expression que celle de la sérénité, de la paix et de l’harmonie.
Notes de bas de page
1 « Comprendre un paysage, c’est substituer à l’harmonie subjective et momentanée des choses et de notre imagination l’harmonie objective et consistante des choses entre elles. » Paul Dejardins, « De la compréhension des paysages », Revue bleue, 25 juillet 1903.
2 Auguste Angellier, Robert Burns, t. II, p. 372, 373, Hachette, 1893. Voir toute cette étude, la plus pénétrante et la plus complète que l’on ait faite sur le sentiment de la nature.
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