Introduction
p. 17-24
Texte intégral
1Lorsque le 2 novembre 1808, le chapitre de la cathédrale Saint-Pierre d’Angoulême, réorganisé depuis peu, se réunit sous la présidence de l’évêque Dominique Lacombe, le procès-verbal de la séance est symboliquement consigné dans le même registre, interrompu le 4 décembre 1790, dont se servait l’ancien chapitre cathédral dispersé en exécution de la Constitution civile du clergé du 12 juillet 17901. Cette volonté d’affirmer la continuité du chapitre malgré la césure révolutionnaire ne peut dissimuler la distance qui sépare les chapitres du Concordat de leurs devanciers d’Ancien Régime. Bien que le terme de chapitre continue de renvoyer à la même définition – un collège de clercs attachés au chœur d’une église où ils célèbrent l’office divin – c’est surtout ce contraste entre anciennes et nouvelles compagnies capitulaires qui a retenu l’attention des historiens. « Les chanoines qui avaient fait trembler les évêques furent réduits à une dizaine de membres aux fonctions décoratives », résume Jean Godel en 19702.
2Le constat de la décadence de l’institution capitulaire à l’époque concordataire explique très probablement que chapitres et chanoines du xixe siècle soient restés condamnés au « purgatoire historique » (Philippe Loupès3) auxquels d’importants travaux ont arraché leurs prédécesseurs de l’époque moderne depuis les années 19704. Le renouveau historiographique a certes profité principalement aux chapitres médiévaux, qui ont bénéficié depuis 1991 de l’ambitieux programme prosopographique des Fasti Ecclesiae Gallicanae, dirigé par Hélène Millet. Néanmoins, l’ordo canonicus moderne est désormais un champ en partie défriché. Depuis la publication en 1985 de la thèse de Philippe Loupès sur les chapitres et les chanoines de Guyenne sous l’Ancien Régime, les études sur les chapitres cathédraux et collégiaux se sont multipliées. Les chapitres bénéficient de l’intérêt porté aux corps intermédiaires et par conséquent aux corps ecclésiastiques extérieurs au clergé paroissial, tels les chanoines réguliers5. Ils profitent enfin du renouveau des études consacrées aux musiciens d’Église6. La plus importante étude récente sur le monde capitulaire séculier à l’époque moderne est probablement celle d’Olivier Charles sur les chapitres cathédraux bretons au xviiie siècle, dans une double optique, sociologique et culturelle7.
3« Citadelles du passé8 », décriés par les philosophes du fait de leur inutilité sociale, arc-boutés sur la défense de leurs privilèges et de leurs préséances, les chapitres cathédraux apparaissent comme un reflet de la société d’Ancien Régime. Solidaires de la société d’ordres, ils sont entraînés dans son rapide effondrement après 1789 : la destruction de l’ordo canonicus par l’article XX du titre I du décret du 12 juillet 1790 semble le corollaire naturel de la régénération politique de la France nouvelle. Dès lors, la renaissance des chapitres à la faveur de l’article xi du Concordat passé le 15 juillet 1801 entre le Saint-Siège et la République française paraît une survivance anachronique de l’Ancien Régime. Pour Philippe Loupès, les chanoines du Concordat « ressemblent un peu à ces mauvais acteurs qui se laissent prendre à leur propre jeu9 ». « Les chapitres [concordataires], écrit Olivier Charles, ne sont plus que l’ombre de leurs homologues du xviiie siècle10. » Théâtre, ombre, illusion : les mots qui qualifient les chapitres reconstitués mettent en doute jusqu’à leur réalité pour les réduire à une simple apparence. C’est oublier sans doute l’importance qui a pu leur être prêtée. Le cardinal Caprara, légat de Pie VII, estime que la formation des chapitres relève de la stricte nécessité11 : si les chapitres sont reconstitués, ce n’est pas par nostalgie de l’Ancien Régime, mais parce que leur existence est jugée indispensable par les autorités de l’Église.
4Malgré l’osmose incontestable entre les anciens chapitres et la société d’ordres et de corps, l’ordo canonicus n’est pas réductible à ses liens à un monde auquel il a survécu. La suppression révolutionnaire des chapitres a une réelle signification ecclésiologique qu’il importe de prendre au sérieux pour mieux saisir la portée de leur reconstruction après 1802, tandis que les tentatives d’adaptation de l’institution aux réalités sociales et culturelles issues de la Révolution méritent un examen attentif. Pour un prêtre du xixe siècle la nomination au canonicat reste un signe important de reconnaissance sociale et ecclésiale. Pour Balzac, le canonicat est pour une partie du clergé « ce que doit être la pairie pour un ministre plébéien12 ».
5L’intérêt que suscitent les chanoines dans l’historiographie religieuse de la Révolution, longtemps focalisée sur le clergé paroissial, est récent. Tandis que Paul Chopelin leur a accordé une attention soutenue dans ses travaux sur le diocèse de Lyon13, Philippe Bourdin s’est employé à montrer comment les chanoines sont devenus à la fin du xviiie siècle l’une des cibles principales de l’anticléricalisme14, tout en notant que les choix politiques et religieux des anciens chanoines pendant la décennie révolutionnaire mériteraient une étude particulière. La redécouverte des ecclésiologies révolutionnaires n’a jusqu’ici concerné que marginalement le problème à la fois théologique et disciplinaire posé par la suppression et le remplacement des chapitres. C’est cette double lacune qu’il s’agit à présent de combler.
6Les travaux consacrés aux nouveaux chapitres sont rares. Focalisées sur le retour de la paix religieuse et la circonscription des paroisses, les études consacrées à la réorganisation concordataire ne mentionnent souvent les chanoines qu’au moment d’évoquer très brièvement l’érection des nouveaux chapitres cathédraux15. Des travaux consacrés au catholicisme français du xixe siècle contiennent néanmoins plusieurs aperçus significatifs. Ainsi, dans sa thèse sur les prêtres du diocèse de Belley, Philippe Boutry a mis en lumière les mécanismes d’attribution des canonicats entre faveur et mérite16. En établissant que 28,8 % des évêques du xixe siècle ont été chanoines, Jacques-Olivier Boudon montre que le canonicat concordataire ne peut être réduit à une simple retraite, mais reste souvent une étape importante dans la carrière de nombreux vicaires généraux et évêques17, comme le confirme Samuel Gicquel dans sa thèse prosopographique sur les prêtres des diocèses de Vannes et de Saint-Brieuc18.
7En 1973, Bernard Plongeron s’affranchit du cadre chronologique traditionnel afin de mieux saisir les permanences intellectuelles et culturelles et la continuité des grands thèmes théologiques de part et d’autre de la césure révolutionnaire19. De même, Louis Pérouas et Paul D’Hollander font le choix d’une « période révolutionnaire largement taillée20 », de 1775 à 1822, pour étudier l’évolution des structures de la vie religieuse dans le Limousin. Pour Michel Lagrée, la période formée par la fin de l’Ancien Régime, la décennie révolutionnaire et l’époque napoléonienne peut être conçue comme un tout complexe, marqué par la référence constante au passé21. Certes, la Révolution et le Concordat sont deux ruptures fortes dans l’histoire de l’ordo canonicus. Cependant, le constat doit être nuancé. En 1803, un rapport du Conseil d’État exprime le vœu que les chapitres cathédraux alors en cours de reconstitution retrouvent l’« attribution principale et majeure dont ils étaient investis autrefois22 » : l’étude des aspects ecclésiologiques et canoniques liés à la suppression, puis à la renaissance des chapitres rend malaisé de séparer les dernières années de l’Ancien Régime, la Constitution civile du clergé et l’élaboration du nouveau cadre concordataire.
8La double rupture de 1790-1801 est également atténuée par la relative continuité du personnel canonial. Comme l’a souligné Michel Lagrée, la réorganisation concordataire s’opère avec un personnel clérical d’Ancien Régime23. Les chanoines de l’Ancien Régime constituent une part notable des effectifs des nouveaux chapitres jusqu’à une date avancée du xixe siècle. Les mêmes ecclésiastiques ont souvent connu successivement les compagnies d’Ancien Régime, leur destruction révolutionnaire et la réorganisation concordataire. Avec les individus survivent également les anciens usages. « Malgré le Concordat et les prescriptions des Ordinaires, des usages abolis subsistaient toujours ; les temps anciens et les temps nouveaux se croisaient dans l’administration de la nouvelle Église comme le style de deux âges dans certaines cathédrales24. »
9La fin de la monarchie censitaire en février 1848 a été retenue comme limite. C’est à cette époque que décèdent les derniers vétérans de l’Ancien Régime. Le milieu du siècle correspond également à la disparition de grandes figures épiscopales qui ont contribué à façonner l’Église de France dans la première moitié du siècle, telles Mgr de La Tour d’Auvergne à Arras et Mgr d’Astros à Toulouse, qui meurent tous deux en 1851. La période envisagée est ainsi suffisamment longue pour mettre en évidence l’évolution de l’ordo canonicus des premières années du Concordat marquées par les souvenirs de l’Ancien Régime et de la Révolution à l’installation progressive dans le « long xixe siècle25 » à mesure que disparaît l’ancien clergé et que s’instaure une forme de normalisation des relations entre Église et État. Le milieu du xixe siècle est aussi l’époque de la « révolution ultramontaine » (Yves-Marie Hilaire26) qui transforme en profondeur le catholicisme français27. C’est ainsi à cette époque que se produit un profond renouvellement de l’épiscopat : au cours de la seule année 1849 sont nommés Mgr Dupanloup à Orléans, Mgr de Salinis à Amiens, Mgr Pie à Poitiers et Mgr de Dreux-Brézé à Moulins28. L’arrivée aux affaires de cette nouvelle génération épiscopale marque pour les chapitres un tournant potentiellement significatif, puisque l’évêque est désormais seul collateur des canonicats.
10Il s’agira donc de mettre en évidence la résistance de l’institution capitulaire aux bouleversements révolutionnaires et à la nouvelle organisation ecclésiastique en même temps que ses adaptations et mutations. Pourquoi la Constitution civile du clergé prononce-t-elle l’extinction des chapitres cathédraux ? Pourquoi leur reconstitution est-elle jugée nécessaire au moment du Concordat ? Comment les chapitres s’adaptent-ils d’une part à la disparition de la société d’Ancien Régime, d’autre part à la nouvelle organisation concordataire, qui place les chapitres dans la dépendance étroite des évêques ? Quelle place les canonicats occupent-ils désormais dans les carrières ecclésiastiques ?
Méthode et échantillon
11Les aspects économiques de la puissance des chapitres ont été laissés de côté : le temporel des chapitres, entièrement liquidé à la suite de la nationalisation des biens du clergé décrétée le 2 novembre 1789, n’est pas reconstitué après le Concordat. L’institution capitulaire fera en revanche l’objet d’une enquête ecclésiologique et canonique dans le sillage des recherches entreprises depuis les années 1960 par Bernard Plongeron pour restituer la logique interne des problèmes religieux et des attitudes du clergé révolutionnaire29. L’exclusion des chapitres collégiaux s’imposait : d’une part, les collégiales ne sont pas reformées après le Concordat ; d’autre part, d’un point de vue ecclésiologique, elles sont dépourvues des attributions juridictionnelles des chapitres de cathédrales.
12Les chanoines sont quant à eux étudiés grâce aux méthodes de la prosopographie, qui vise à constituer la biographie collective d’un corps ou d’un groupe de personnes en lui appliquant les méthodes statistiques du recensement par l’établissement, la juxtaposition et le croisement de notices individuelles30. Souvent utilisée en histoire médiévale, elle a contribué au renouveau de l’histoire religieuse moderne en permettant une étude fine des carrières ecclésiastiques31, mais aussi à celui de l’histoire religieuse contemporaine, notamment grâce aux travaux de Jacques-Olivier Boudon32 : la méthode prosopographique permet de mener une histoire sociale du fait religieux. Elle s’avère particulièrement appropriée à l’étude des chapitres, qui forment des corps nettement délimités. En effet, la définition d’un chapitre et de ses principales fonctions a peu varié depuis le bas Moyen Âge : il s’agit d’un « collège de clercs, doués de la personnalité juridique, dont la principale fonction est de rendre à Dieu dans une église cathédrale ou collégiale, un culte solennel33 ». Les chanoines sont les clercs qui composent ce collège. Ils jouissent d’un bénéfice, c’est-à-dire d’un droit sur une certaine portion des biens ecclésiastiques à titre viager34 ; sous le Concordat, le titre canonial, reconnu par les autorités publiques, leur assure un traitement versé par l’État. Les chanoines forment donc un groupe à la fois cohérent et circonscrit, malgré le dédoublement de l’échantillon qu’imposent les bouleversements de 1790-1801.
13Ont été sélectionnés une dizaine de chapitres dont les membres sont susceptibles de représenter aussi adéquatement que possible l’ensemble des effectifs canoniaux de France, même si le choix comporte inévitablement une part d’arbitraire. Outre une répartition géographique propre à permettre de couvrir le territoire national, il était nécessaire de retenir des critères liés au contexte ecclésiastique et religieux. Timothy Tackett a mis en évidence de forts antagonismes régionaux dans la distribution géographique des prêtres jureurs et réfractaires35, qui manifeste une frontière stable entre régions de fort et de faible taux de pratique. Si les chanoines ne sont pas astreints au serment, le choix de cathédrales situées de part et d’autre de cette frontière religieuse permet de prendre en compte l’attitude du clergé et des populations locales. La personnalité des évêques nommés à partir de 1802 fournit un second critère.
14Ces critères nous ont conduits à retenir les douze cathédrales suivantes. Parmi les zones à dominante réfractaire, le diocèse de Saint-Brieuc présente l’avantage que constitue du point de vue des sources le témoignage laissé par le chanoine Le Sage dans ses Mémoires publiés par Samuel Gicquel36. Toulouse est un diocèse qui s’ordonne autour d’un important pôle urbain fervent. Arras donne l’exemple d’un diocèse appuyé sur une solide chrétienté rurale37, marqué par le long épiscopat de Mgr de La Tour d’Auvergne (1802-1851). Metz est un diocèse à majorité réfractaire, mais qui comporte une forte composante urbaine où les choix du clergé ont été plus favorables au serment38. Nous avons également retenu Bayonne, diocèse très pratiquant à majorité réfractaire qui reçoit en 1802 l’ancien constitutionnel Loison, puis de 1820 à 1830 la figure remarquable de Mgr d’Astros, transféré par la suite à Toulouse, ce qui permet de suivre trois décennies de nominations canoniales par ce même prélat. Clermont et Angoulême constituent deux diocèses intermédiaires, administrés en 1802 l’un par un ancien insermenté issu de la haute noblesse, l’autre par un ancien constitutionnel militant ; cependant, tandis que dans le premier bénéficie d’un recrutement clérical abondant à partir du début des années 1820, le second souffre d’un manque structurel de vocations39.
15Dans les régions majoritairement constitutionnelles, ont été retenus Soissons, diocèse religieusement déprimé marqué par la figure de l’ancien génovéfain assermenté Mgr Leblanc de Beaulieu ; le vaste diocèse rural de Dijon, qui après la révolution de Juillet, reçoit pour prélat Mgr Rey, qui s’engage rapidement dans un très dur bras de fer avec son chapitre ; Grenoble, qui offre l’exemple d’une réorganisation concordataire modérée ; Versailles, exemple d’un diocèse sans tradition capitulaire antérieure à la Révolution, administré dans les premières années du Concordat par l’ancien constitutionnel repenti Charrier de La Roche ; Chartres enfin, exemple de reconstitution tardive à l’époque concordataire, puisque le chapitre ne réapparaît qu’après la reformation du diocèse en 1821.
Carte 1. – Diocèses de l’échantillon en 1822.
16Nous obtenons ainsi 349 chanoines et dignitaires de la fin de l’Ancien Régime et 397 chanoines de 1802 à 1848, soit deux groupes dont les effectifs sont à la fois suffisamment limités pour permettre, surtout à l’époque concordataire, une étude précise des itinéraires individuels, et assez nombreux pour être significatifs.
Notes de bas de page
1 AD 16, G33722, conclusions capitulaires du chapitre d’Angoulême, délibération du 2 novembre 1808.
2 Godel Jean, « L’Église selon Napoléon », AHRF, t. 42, 1970, p. 228.
3 Loupès Philippe, Chapitres et chanoines de Guyenne aux xviie et xviiie siècles, Paris, Éditions de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, 1985, p. 15.
4 Viard Georges, Chapitre et réforme catholique au xviie siècle : le chapitre cathédral de Langres de 1615 à 1695, thèse en histoire, dir. René Taveneaux, Nancy, université de Nancy, 1974, 2 volumes.
5 Brian Isabelle, Messieurs de Sainte-Geneviève. Religieux et curés de la Contre-Réforme à la Révolution, Paris, Cerf, 2001.
6 Dompnier Bernard (dir.), Maîtrises et chapelles aux xviie et xviiie siècles. Des institutions musicales au service de Dieu, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2003 ; Dompnier Bernard (dir.), Louis Grénon. Un musicien d’Église au xviiie siècle, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2005 ; Dompnier Bernard (dir.), Les cérémonies extraordinaires du catholicisme baroque, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2009 ; Dompnier Bernard (dir.), Les bas chœurs d’Auvergne et du Velay. Le métier de musicien d’Église aux xviie et xviiie siècles, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2010.
7 Charles Olivier, Chanoines de Bretagne. Carrières et cultures d’une élite cléricale au Siècle des Lumières, Rennes, PUR, 2004.
8 Plongeron Bernard, La vie quotidienne du clergé au xviiie siècle, Paris, Hachette, 1974, p. 113.
9 Loupès Philippe, Chapitres et chanoines de Guyenne, op. cit., p. 445.
10 Charles Olivier, Chanoines de Bretagne, op. cit., p. 109.
11 ASV, Ep. Nap. Francia 9, fasc. 4, note du cardinal Caprara à l’abbé Bernier, 18 décembre 1801.
12 Balzac Honoré de, Le Curé de Tours, Paris, Gallimard, 1976, p. 40.
13 Chopelin Paul, Ville patriote et ville martyre. Lyon, l’Église et la Révolution (1788-1805), Paris, Letouzey et Ané, 2010.
14 Bourdin Philippe, « Collégiales et chapitres cathédraux au crible de l’opinion et de la Révolution », AHRF, no 331, 2003, p. 29-54.
15 Blot Thierry, Reconstruire l’Église après la Révolution. Le diocèse de Bayeux sous l’épiscopat de Mgr Charles Brault, Paris, Cerf, 1997, p. 115 ; Faugeras Marius, Le diocèse de Nantes sous la Monarchie censitaire (1813-1822-1849), Fontenay-Le-Comte, Imprimerie Lussaud Frères, 1964, t. 1, p. 20 ; Genevray Pierre, L’administration et la vie ecclésiastique dans le grand diocèse de Toulouse (Ariège, Haute-Garonne, arrondissement de Castelsarrasin) pendant les dernières années de l’Empire et sous la Restauration, Toulouse, Privat, 1941, p. 409 ; Langlois Claude, Le diocèse de Vannes au xixe siècle (1800-1830), Paris, Kincksieck, 1974, p. 123 ; Ledré Charles La réorganisation d’un diocèse français au lendemain de la Révolution. Le cardinal Cambacérès, archevêque de Rouen (1802-1818), Paris, Plon, 1943, p. 289-292 ; Leflon Jean, Étienne-Alexandre Bernier, évêque d’Orléans, et l’application du Concordat, Paris, Plon, 1938, t. 2, p. 67 ; Le Gallo Yves, Clergé, religion et société en Basse-Bretagne de la fin de l’Ancien Régime à 1840, Paris, Éditions Ouvrières, 1991, t. 1, p. 305 ; Lévy-Schneider Léon, L’application du Concordat par un prélat d’Ancien Régime. Mgr Champion de Cicé, archevêque d’Aix et d’Arles (1802-1810), Paris, Rieder & Cie, 1921, p. 200-202 ; Petit Vincent, Catholiques et Comtois. Liturgie diocésaine et identité régionale au xixe siècle, Paris, Cerf, 2011, p. 43.
16 Boutry Philippe, Prêtres et paroisses au pays du curé d’Ars, Paris, Cerf, 1986, p. 266-278.
17 Boudon Jacques-Olivier, L’épiscopat français à l’époque concordataire, op. cit., p. 201-209.
18 Gicquel Samuel, Prêtres de Bretagne au xixe siècle, Rennes, PUR, 2008, p. 101.
19 Plongeron Bernard, Théologie et politique au siècle des Lumières (1770-1820), Genève, Droz, 1973.
20 Pérouas Louis et D’Hollander Paul, La Révolution française, une rupture dans le christianisme ? Le cas du Limousin (1775-1822), Treignac, Les Monédières, 1988, préface de Michel Vovelle, p. 5.
21 Lagrée Michel, Mentalités, religion et histoire en Haute-Bretagne au xixe siècle. Le diocèse de Rennes, 1815-1848, Paris, Klincksieck, 1977, p. 29.
22 AN, F192650, rapport du Conseil d’Etat, 15 pluviôse an XI.
23 Lagrée Michel, Mentalités, religion et histoire en Haute-Bretagne, op. cit., p. 29.
24 Caussette Jean-Baptiste, Vie du cardinal d’Astros, archevêque de Toulouse, Paris, Vaton, 1853, p. 273-274.
25 Lafon Jacques Les prêtres, les fidèles et l’État. Le ménage à trois du xixe siècle, Paris, Beauchesne, 1987, p. 12.
26 Hilaire Yves-Marie, Une chrétienté au xixe siècle ? La vie religieuse des populations du diocèse d’Arras, Lille, 1977, t. 1, p. 270.
27 Boutry Philippe, « Le Mouvement vers Rome et le renouveau missionnaire », in Le Goff Jacques et Rémond René (dir.), Histoire de la France religieuse, t. 3, Du Roi Très-Chrétien à la laïcité républicaine (xviiie-xixe siècles), Paris, Seuil, 1991, p. 423-452.
28 Boudon Jacques-Olivier, L’épiscopat français à l’époque concordataire (1802-1905), Paris, Cerf, 1996, p. 343-344.
29 Plongeron Bernard, Conscience religieuse en Révolution. Regards sur l’historiographie religieuse de la Révolution française, Paris, Picard, 1969, p. 179.
30 Charle Christophe, Nagle Jean, Perrichet Marc et Richard Michel, Prosopographie des élites françaises. Guide de recherche, Paris, CNRS-IHMC, 1980, p. 6.
31 Barrie-Curien Viviane, Clergé et pastorale en Angleterre au xviiie siècle. Le diocèse de Londres, Paris, Éditions du CNRS, 1992 ; Dainville-Barbiche Ségolène de, Devenir curé à Paris, institutions et carrières ecclésiastiques, Paris, PUF, 2005.
32 Boudon Jacques-Olivier, « De la biographie à la prosopographie dans l’histoire religieuse contemporaine », in Pellistrandi Benoît (dir.), L’histoire religieuse en France et en Espagne, Madrid, Collection de la Casa de Velázquez, 2004, p. 121-135.
33 Torquebiau Pierre, article « Chapitres », in Naz Raoul, Dictionnaire de droit canonique, t. 3, Paris, Letouzey et Ané, 1942, p. 530.
34 Berthelot du Chesnay Charles, Les prêtres séculiers en Haute Bretagne au xviiie siècle, Rennes, PUR, 1984, p. 202.
35 Tackett Timothy, La Révolution, l’Église, la France. Le serment de 1791, Paris, Cerf, 1986, p. 69-73.
36 Mémoires du chanoine Le Sage. Le diocèse de Saint-Brieuc de la fin de l’Ancien Régime à la monarchie de Juillet, texte présenté et annoté par Samuel Gicquel, PUR, Rennes, 2012.
37 Cholvy Gérard et Hilaire Yves-Marie (dir.), Histoire religieuse de la France. Géographie (xixe-xxe siècle), Toulouse, Privat, 2000, p. 52-54.
38 Le Moigne François-Yves (dir.), Histoire de Metz, Toulouse, Privat, 1986, p. 314.
39 Dubourg-Noves Pierre (dir.), Histoire d’Angoulême, Toulouse, Privat, 1989, p. 215-220.
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